Glenmorangie Artisan Cask

46% alc./vol.
Cet embouteillage est l’expression de Glenmorangie dans sa recherche de la perfection afin d’offrir le meilleur fût pour le meilleur single malt. Cet embouteillage est désormais discontinué et est remplacé par le « Glenmorangie Astar ».

André 90%
Dans mon top 3 des découvertes de l’année 2007, il me fallait revenir à ce single malt qui m’avait tant impressionné voilà tout près de 2 ans. La sensation en bouche est unique, texture de bois fraîchement coupé en vrac, au finis rêche, le tout appuyé par le toffee, la vanille – crème brûlée. Un léger murmure piquant en finale au goût d’épices poivrée vous porte sur une longue descente sèche. Merci RV pour m’avoir donné l’occasion d’en prendre si souvent. Pas donné: 75$ le 500ml.

Patrick 90%
L’odeur est méchante, mais délicieuse, attachez moi quelqu’un! Clou de girofle, réglisse noire. Au goût, wow! Raisins secs? Vraiment bon et orignal. Exactement le type de whisky qui fait que j’aime le whisky! Vraiment bon!

RV 89%
Chêne rempli de sève sucrée, à l’image de sa petite teinte verte. En bouche on retrouve cette sève, bien balancée et juste assez puissante en alcool. Par contre, en finale c’est l’écorce et la ripe de bois fraîchement expulsée du trait de scie à chaîne encore chaud. Seule déception de l’ensemble: l’aftertaste est beaucoup trop discrète. De très belle conception, une excellente expérimentation, avec une question que je me pose dans le dossier: pourquoi n’est-elle pas répétée (et pourquoi pas faire un méga 2 pour 1 et remplacer le désagréable Quinta) ?

Glenmorangie 10 ans

40% alc./vol.
La production principale est la gamme de whiskies single malt Glenmorangie, qui est également utilisée dans deux de ses autres produits, Bailie Nicol Jarvie et Highland Queen, marques de blended whisky écossais.

André 86%
Désarmant de simplicité et de finesse, ce single malt fruité et malté nous transportes d’arômes en arômes… avec un peu d’eau, l’odeur de banane est renversante.

Patrick 86%
Nez épicé et riche… Intéressant… Donne vraiment le goût d’y goûter! Au goût, les épices, puis le malt assez doux, ce qui offre un contraste intéressant. Un bon scotch, un excellent rapport qualité/prix.

Glenlivet 16 ans Nàdurra

48% alc./vol.
Après 16 années de vieillissement dans des fûts de chêne américain ayant contenu du bourbon, le Glenlivet Nadurra est directement embouteillé à sa sortie du fût sans addition d’eau de source.

André 88%
Un blitzkrieg total… wow si vous n’êtes pas préparé à ça, la première gorgée vous assomme par surprise. Le taux d’alcool parait en bouche le double de ce que le nez vous annonce. Très fruité, enrobé par des volutes de chocolats et de chêne. Une expérience hors du commun avec un malt qui est généralement si doux dans les autres versions… the nasty boy of Glenlivet is out !!!

RV 82.5%
Feuillu et un peu sec, les feuilles mortes séchées qu’on ramasse à l’automne saupoudrées de gros sucre dur. Arrivée épicée, fait piquer le bout de la langue (c’est un cask strength après tout) mais un peu unidimensionnel. Le départ en gorge souligne le gout auquel je m’attend de Glenlivet, heureusement la finale plus sucrée en caramel vient corriger le tout. Pas désagréable, ce qui par mes standards de cette distillerie tient presque du miracle, mais tout de même un peu boring, à la Balvenie Founders Reserve.

Glengoyne 10 ans

40% alc./vol.
South West Highlands, 1833. Ce single malt du sud des Highlands, est également connu sous le nom de « Unpeated Malt ».

André 78%
Cookie, pointe très forte; métallique?

RV 81%
La pomme, c’est clair. Orge.

Patrick 84%
Marmelade à l’agrume? Chêne; plus sucré.

Glendronach 15 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 78%
Voici un bel exemple d’un single malt qui aurait vraiment pu être bien mais qu’un manque énorme de subtilité vous fait vous dire, « merde, y ont-il goûté avant de le mettre en vente ??? ». Le fruité et les saveurs sont tellement intense qu’on a l’impression qu’ils ont tout simplement fait ça pour les « aveugles gustatifs », ceux dont le palais n’est pas fait pour les subtilités. Y’a quelqu’un qui a dû se dire « y’a des gens qui ont de la difficulté à trouver les arômes dans les malts…on vas régler ça !!! » … Mais trop c’est comme pas assez… 15 années passées à mûrir dans un warehouse, pour tout gâcher par la suite. Ça donnes envie de pleurer. Ah, BTW, ça goûte le sherry, juste le sherry !!!

Glen Turner 12 ans

40% alc./vol.

RV 85%
Dommage qu’on ne connaisse pas sa provenance, car j’aimerais bien faire la découverte de ses sœurs. Poussière de cerise très mûre, dès l’ouverture il parait assez typé pour un single malt de provenance douteuse. Arrive très soporifiquement en bouche, heureusement le grain brûlé se révèle plus tard, avec un petit côté floral pas trop puissant. Avec sa belle finale très fruitée, il s’agit d’une agréable surprise tout en grain (blé et orge) à un prix plus que respectable.

Glen Parker Single Malt

40% alc./vol.

André 77.5%
Lourdaud au nez; crème brûlée et sirop d’érable collé dans le fond de la benne, pelures d’orange. La bouche est claire et sans structure, un château de cartes gustatif qui s’effondre à mesure que respire votre verre. Profitez du peu qu’il offre au nez car en bouche c’est plus qu’ordinaire.

RV 78%
Une bouteille qui a l’air de la scrap… et qui goûte la scrap. Spray à chaussures de quilles et cire à boules. Arrivée repoussante mais un peu chaude, quelque peu en épices. En finale, un beurre doux s’exprime, mais trop peu trop tard.

Patrick 79%
Si c’était moi qui sentais ca, je me dépêcherais d’aller prendre une douche. Sent le vestiaire de lutteurs sumos après un entrainement intensif. Bon… Précisons. Disons que vous avez eu chaud sous votre costume de sumo, ca ressemble à ca. Au goût (heureusement que ce n’était pas le premier de la soirée, pas sur que j’aurais eu le courage!), on trouve du trèfle, de l’herbe fraîchement coupée, quelque chose de vraiment vert… Pas dans mes goûts, mais nettement mieux que le nez ne laissait présager, au point de regagner de nombreux points.

Glen Grant 5 ans

40% alc./vol.

André 84%
Quel single malt bizarre; très herbeux. Odeur de bubble gum? Bon whisky. Super doux. Sucré. Mais tellement difficile à trouver que c’est un réel plaisir d’y goûter juste pour ça. Merci Pat pour ce scotch rapporté d’Italie.

Patrick 85%
Herbeux, vert. Sec au goût. 2ème dégust: Nez: Léger et sec. On dirait un peu de vin. Goût: Léger, le vin se confirme. Huileux. Global: Délicieux, à 13,50 Euros, le deal du siècle! Je comprends aisément pourquoi c’est le plus populaire d’Italie!

Martin 84%
Nez: Sucre en poudre, herbe et bubblegum. Poire et pomme croquante, fleurs blanches et touche de cantaloup. Pas mauvais, très léger et croquant. Bouche: Vin blanc, raisins secs, touche de sucre blanc. Épices et chêne sec. Pointe de fruits tropicaux. Finale: Le malt grillé nous accueille, suivi d’une légère vague épicée et boisée. Équilibre: Un beau single malt d’entrée de gamme. Très populaire en Italie, son petit côté mordant doit bien faire penser à la grappa. Son plus grand atout est de ne pas effrayer les gens qui débutent. Le gateway highland scotch par excellence.

RV 82%
Mielleux, herbeux, fleurs de trèfles, rond en bouche. Sucré.

Old Malt Cask Glen Grant 18 ans 1990

50% alc./vol.
Embouteillé en 2008, 665 bouteilles.

André 82.5%
Assez relevé au niveau de l’alcool mais paisible au niveau des arômes. Bon fruité, sans trop d’exubérance, une belle dose d’épices. La bouche copie assez exactement le nez, sans surprises. N’eut été la bouche soulevée par la vague alcoolisée, cette salade de fruits et d’épices serait passée inaperçue. Décevant, surtout pour le prix payé.

RV 82%
Un voyage payé cher et étrange, du japon à la Caraïbe, mais qui se termine dans un champs d’houblon assez banal. Léger au nez, avec un aspect dessert de gâteau bananes et noix. Sur la langue, feuilles de feuille de bananiers, de lait de coco et de noix de Grenoble. Début de finale de grain et de feuille fumées et aftertaste qui se fait attendre, mais pour ne livrer que de la bière à l’image du Glenturret.