Premium Bottlers LINK-1013

46% alc./vol.
Un mariage de 99% Single Malt Scotch de la distillerie Linkwood et de 1% Glenora Single Malt Canadien.

André 85%
Agréablement doux et « rural ». Effectivement frais et agréablement doux. Fruits et caramel le tout avec un présence en bouche légère et sucrée. Pas désagréable du tout. En fait, rien d’extraordinaire, mis à part la vitesse à laquelle vous pourrez vider la bouteille tellement ça passes bien comme boisson.

RV 86%
Au nez, paille jaune, feuilles sèches une journée chaude d’automne, et pointe de malt. En bouche, malt et foin sec avec une pointe de sucré (fleur de trèfle lointain) mais finale assez courte. Il y a par contre un retro taste bien équilibré entre grain et foin séché, encore avec légère pointe de sucre, qui est intéressant. De par son prix (environ 60$) un très bel essai, ce whisky aurait une note plus que menaçante n’eusse été la rapidité de sa finale, mais par son prix d’environ 60$ il n’en demeure pas moins que c’est un bel essai .

Patrick 85%
Feuillu. Beurré. Caramel et beurre au goût. Un peu d’épices.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Ledaig 1993

43% alc./vol.
Distillé en mai 1993 et embouteillé en août 2011 à partir de fûts de xérès de premier remplissage.

André 75%
Mélange floral et de feuilles mortes, tapis de grains vanillés, un peu de toffee aussi. La bouche est moche, un french anodin et maladroit, sans passion. Un peu d’épices qui disparaissent aussitôt et une larme de sel en finale. Boring !

RV 80%
Boite de céréales générique de marque que l’on croirait Speyside. Un peu floue olfactivement, derrière le malt huileux en façade de connaissance semble pointer le bout d’une baguette de pain assez humide. Particulièrement sucré sur les côtés de la langue, il est calme et livre bien, mais bien peu autre chose que le malt sucré, pas vraiment tourbé, qui s’éteint tout doucement en finale, toujours dans un lit de grain. Non pas nécessairement désagréable, j’aimerais dire « dénaturé par rapport au reste de la gamme Ledaig/Tobermory » mais cette distillerie bipolaire me montre ici qu’entre le pire et le meilleur, elle est aussi capable de l’ordinaire oubliable.

Ledaig Sherry Cask

42% alc./vol.

André 78%
Nez overpowering. À donner à vos invités avec peu de connaissances sur les single malts. Tout comme le Glendronach 15 ans, le nez est simplement trop fort en sherry et vient gâcher une expérience qui aurait pu s’avérer intéressante.

RV 80%
Sherry, au nez. Au goût, sel, pin? Aiguilles de pin bin mouillées et sherry.

Patrick 81%
Salé, médicinal; Pin? Sherry; léger peat. Peut être pour un débutant. D’accord avec la critique, c’est plein d’affaires fortes qui se mélangent pas! Rapport qualité prix excellent.

Murray McDavid Laphroaig 10 ans 1999

46% alc./vol.
Finition en fûts de bourbon/Château Margaux. Édition limitée à 3400 bouteilles.

RV 91%
On dirait du Bowmore autant au nez qu’en bouche, mais avec une touche supplémentaire de fumée qui rend le tout plus agressif. Fruité en finale mais une grosse vague de fumée fruitée et de cendres en aftertaste. Manque un peu de longueur, mais chose sûre, ca score très fort.

Patrick 93%
Salin avec un peu de fumée et de tourbe, le tout marié par un riche fruité. Goût marqué par le fruit enrobé par une riche fumée! Ok, une autre facette de Laphroaig qui nous démontre la supériorité de cette distillerie. La seule question: Pourquoi ne s’Agit-il pas d’une édition officielle? Simplement exquis.

Laphroaig Cairdeas 2010 Master Edition

57.3% alc./vol.
Les embouteillages spéciaux Càirdeas sont spécialement mis sur le marché pour le Fèis Ìle Festival d’Islay et pour les Friends of Laphroaig. Cairdeas signifie « amitié » en Gaélique. Cette édition est un vatted de Laphroaig âgés entre 11 et 19 ans, en édition spéciale du Fèis Ìle 2010 limitée à 5000 bouteilles.

André 90.5%
Notes (sans surprises) maritimes et « Islayesques » de tourbes, cendre, de fumée… arrondies par le citron, le miel et les bananes salées. Le haut pourcentage d’alcool ne se sent vraiment pas et offre une belle surprise – très sournoise d’ailleurs – où il est étonnant de sentir ces mêmes arômes s’élever du verre sans qu’elles ne soient anesthésiées par l’alcool. Ce qui permet aussi, d’étirer la finale longuement en se berçant de satisfaction.

Patrick 92%
Nez : Tourbe sale intense de Laphroaig, marquée par la cendre, les herbes, le poivre et les épices. Bouche : Tourbe intense, poivre, air marin et planches de chêne. Finale : Extrêmement longue, fumée et intense. Touche de fruits. Balance : Laphroaig à son meilleur, complexe et intense.

Martin 93%
Nez: Dès les premiers instants, on est accueilli par un bouquet de fumée, de tourbe et de sel. On ferme les yeux et on se retrouve sur Islay. Bouche: Une complexité exceptionnelle. Les saveurs de la tourbe et de la fumée sont équilibrées par une douceur subtile, qui rappelle les agrumes et la vanille. Le tout est enveloppé dans une texture veloutée qui rend ce whisky incroyablement facile à boire malgré son degré d’alcool. Finale: Superbement longue, chaude et épicée. La tourbe est ultra-puissante et douce à la fois. Équilibre: Un dram exceptionnel, chaque gorgée est une expérience unique et inoubliable. Un autre grand disparu.

RV 90%
Laphroaig après une manucure, pédicure et un revamp partiel; toujours sexy, mais différente. Au nez, elle est assez douce et distinguée – pour une Laphroaig – avec de la tourbe cendrée mais aussi des épices sèches. En bouche, transitionne vers du poivre, des agrumes cendreux et une finale un peu boisée. Exit le côté médicamenteux, l’infirmière sympathique s’est transformée en femme d’affaires accomplie, et c’est une nouvelle profession qu’elle exerce admirablement bien.

Laphroaig 25 ans édition 2009

51% alc./vol.

André 93%
Nez très doux même si passablement tourbé et maritime. Bonbon à la menthe et menthol. Quel équilibre au nez. Le taux d’alcool passe complètement inaperçu au nez jusqu’au moment où il explose en bouche. Mélange de tourbe et d’herbe grasse et terreuse, de cacao et de café torréfié. Le charbon est autant présent en bouche qu’au nez et s’accompagne admirablement des vagues salées et d’un filet de citron. Finale poussée par l’alcool où la tourbe poursuit lassement sa lancée. Seul le sel demeure en toute fin, l’alcool pétillant sur la langue et toujours cet accent de citron rafraichissant.

Patrick 94%
Goudron et fumée, cendre et sel. En bouche, le sel est très présent, avec une petite touche d’agrumes qui s’insère juste avant le goudron et la fumée. La finale est marquée par le sel. Quel superbe ensemble, quelle balance, quelle profondeur… Quel prix! (plus de 600$)

Laphroaig 25 ans

48% alc./vol.

André 91.5%
Cendres de feu de tourbe, agrumes et sel très léger. Bouche très liquide et d’un agréable fraicheur maritime où s’installe confortablement le cendré mais de façon très passagère, celui-ci étant éclipsé par une vague éphémère citronnée qui nous ramène sur l’alcool tourbé. La rétro-olfaction est elle aussi alcoolisé et principalement axée sur les agrumes. Une femme avec beaucoup de caractère, se vautrant dans un luxueux manteau de fourrure.

RV 92%
Whisky dans sa tourbe comme un milliardaire qui se roule dans son cash. Laphroaig tout en douceur et en éminence, le cendrée ne sort que lorsqu’on le brasse dans son verre. En bouche, on se croirait à Ardbeg avec une douce fumée d’agrumes qui commence par les oranges puis la cendre, en éclipsant la tourbe. Par contre, celle-ci laisse sa marque en finale, avec d’abord de la fumée, puis de la tourbe multi-étages. Pas nécessairement très sage, mais bien calculé.

Laphroaig 18 ans

48% alc./vol.

André 93%
Un Laphroaig sans aucuns doutes au nez, mais un Laphroaig domestiqué. Des vagues de tourbe et de fumée avec un ressac mielleux et doux. L’arrivée est sournoise mais la surprise en bouche n’en est que décuplée. Pastilles Fisherman’s Friend, orge verte qui a trop germé, un souffle de stainless (côté antiseptique et froid de celui-ci). Finale très longue, tourbée, à la fois puissante mais pausée.

Patrick 94%
Tourbe, goudron, parfums médicinaux et petite touche de fruits qui viennent adoucir très légèrement le tout. En bouche, l’attaque est franche, mais douce. Une main d’acier dans un gant de velours? Tourbe, fumée, sel, légers fruits, quelle belle complexité. La finale est marquée par le sel et le goudron, et s’étire, s’étire, s’étire… Quelle balance, quelle profondeur, suuuuuperbe!

Martin 89.5%
D’un beau jaune orangé qui reflète ce à quoi je m’attends d’un tel colosse de tourbe. Nez: Superbe grosse tourbe fumée et citronnée. Présence du grain avec un petit côté gêné et espiègle qu’on retrouve peu ou pas chez les expressions plus jeunes de la distillerie. Herbe, citron, beurre, vanille et cuir. Peut-être une pincée de café moulu. Bouche: Mielleux, sucré, fumé et tourbé sur des notes de citron et de crème anglaise. À peine épicé. On peut constater avec grande aisance que les années ont vertigineusement adouci son caractère impétueux. Finale: Les sucres tourbés descendent tout seuls sur des notes de marmelade à l’orange et nous laissent sur un agréable petit pneu chauffé, Saint-Basile-le-Grand-style. Équilibre: On sent bien sa maturité et on l’apprécie, malgré que je garde un faible pour quelques-uns de ses petits frères tels le Cask Strength et le Quarter Cask.

RV 91%
Doux mais toujours aussi médicinal, un bon vieux remède efficace de grand-maman. Grosse cerises, oranges et pêches sucrées au nez, avec une subtilité non attendue et une palette beaucoup plus variée que les autres Laphroaig. Des Islay tourbés (Bowmore – Lagavulin – Ardbeg – Port Ellen – Coal Islay), Laphroaig avait toujours été la distillerie pour laquelle je reconnaissais le talent mais qui ne m’avait jamais réellement fait tomber sur le derrière. Cette fois-ci, le tapis est doucement mais clairement tiré sous mes pieds. Et dans une tourbe bien épicée à 48% d’alcool (encore une fois le taux parfait?), la chute est vraiment agréable.

Laphroaig 15 ans

43% alc./vol.

André 88%
Goûte l’asphalte fraichement faite, médicinal, sulfureux.

Patrick 95%
Original à l’extrême! Asphalte, goudron, phénol, sulfure, peat, unique!!! Fumé aussi… Inimitable. Sel et algues. On prend une gorgée, on ferme les yeux et on s’imagine dans un petit village de l’ile d’Islay, près de la plage: Nous pouvons sentir la fumée tourbée des feux de foyer, l’odeur des filets de pêche qui sèchent ainsi que l’odeur du goudron provenant de l’asphalte que les ouvrier sont en train de poser. Pour les vrais amateurs seulement. Dans mon TOP 3 personnel. Vaut les efforts pour le trouver, une honte que ca ne soit pas disponible au Québec.

RV 85%
C’est du Laphroaig, donc c’est bon. Par contre pas assez différent des autres.

Lagavulin Distillers Edition 1991

43% alc./vol.
Distillé en 1991 et embouteillé en 2008, bouteille #LGV 4/496. Affiné dans des fûts de sherry de cépage Pedro Ximerez.

André 92%
À l’image du Lagavulin traditionnel, en fait la différence vaut-elle réellement la peine pour le prix demandé ? Le chocolat est surprenamment présent, chantant en duo avec la tourbe. Le vieillissement supplémentaire en fût de Pedro Ximerez apporte des notes fruitées raffinées, d’une richesse et d’une sophistication très agréable, mais le fait de les goûter avec la robustesse habituelle du Lagavulin rends l’expérience inusuelle… quoique très sensuelle. À l’image d’une panthère noire (animal et primal ayant indéniablement une expérience et une technique supérieure lorsque le temps de la chasse est venu), le Lagavulin se doit d’être savouré avec respect et admiration. Définitivement dans une catégorie supérieure à la moyenne. Les anges se gavant de « l’angel share » s’évaporant des fûts de Lagavulin doivent vraiment être heureux et satisfaits.

RV 92.5%
Proche de sa sœur mais un peu plus chocolaté; la bête animale mythique est par contre bien là, derrière les nuages et la petite fumée pas très forte. Douce en bouche et un peu de sherry mais toujours énigmatique et l’explosion en finale est toujours une belle récompense. Peut-être un peu moins longue en finale que sa sœur et l’aftertaste me semble un peu plus effacé. Une bouteille qui offre sensiblement les mêmes performances malgré son absence de nombril que l’on découvre en la déballant. Et puisqu’à prix supérieur, vive les classiques.

Patrick 91%
Au nez, sherry, petits fruits rouges et raisins se mélangeant à la riche tourbe et la délicieuse fumée du Lagavulin. Au goût, les fruits préparent le terrain pour une finale tourbée et fumée vraiment délicieuse. Peut-on améliorer le meilleur whisky au monde en lui donnant un vieillissement supplémentaire? Le résultat est intéressant, mais la réponse est non.