Old Pulteney 12 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

RV 85%
À prendre sur le quai avec le capitaine. Salin mais les algues sont un peu trop fortes pour mes narines. Tout aussi maritime en bouche, on ne goûte la tourbe d’algue qu’en gorge. La finale voit un fruité (framboise) effleurer les parois de la gorge de manière subtile. Assez typée, c’est le genre qui ne crée pas de grandes vagues mais qui se prend vraiment bien.

Patrick 85%
Au nez, légère tourbe, air marin. Plus huileux que le 10 YO, mais quand même léger. Marin, avec des noix et un peu sweet. Un petit peu épicé (poivre?). Vraiment intéressant, un très bon whisky.

Old Pulteney 10 ans

40% alc./vol.
Embouteillage spécial pour le 10e anniversaire du New Brunswick Spirits Festival.

André 86%
Fruité, des fraises? Fond marin. Une rareté pour les 10 ans du New Brunswick Whisky Festival et un embouteillage unique. Une version peu commune de ce malt rarement rencontré.

RV 85%
Air marin velouté. Au goût, il semble y avoir un fruité avec des dattes, des noix et des épices.

Patrick 84%
Air marin salé. PAS d’algues. Au goût, salé, malté, légère fumée, légères épices, léger fruité.

Old Fettercairn 12 ans Édition 1824

40% alc./vol.
Une des plus anciennes d’Écosse, située au pied des montagnes Cairngorm, la distillerie de Fettercairn est établie depuis 1824 et dès lors a continuellement produit son Single malt des Highlands unique et rare.

André 75%
Voici un whisky « straight liner », du nez à la finale. La base pas subtile, sans originalité; du malt, de la vanille, du miel, du bois, avec une prédominance sur le grain d’orge, du style « bouillie chaude de céréales et d’eau ». En bouche; belle texture offrant un mélange de toffee et de fines épices avec une finale sur les céréales. Un malt de base, pavant la voie à quelques autres verres de whiskies dans une dégustation. Un whisky d’entrée avant le repas principal.

Patrick 80%
Nez léger de malt et vanille, avec une touche de chêne. Le goût, lui aussi très léger, montre toujours la vanille et le chêne brûlé. Pas de surprise non plus au niveau de la finale, avec le sucre du malt et, il me semble, beaucoup d’eau. Un whisky « ok », un peu trop dilué et sans grande originalité. A classer dans la catégorie « Molson Dry ».

Old Fettercairn 10 ans

40% alc./vol.

André 74%
Sent l’égout, pourri, renfermé; Pas de mouthfeel; très boisé. Passager comme Milli Vanelli…

RV 76%
Racineux, terreux, sent le Lestoy saveur originale au pin, whisky doux. Au goût, le bois sort davantage avec de la de sève, or pas de finition sauf le chêne; pas mauvais. Après repos, légère viande.

Patrick 80%
Terreux, sent le renfermé. Très boisé, très très très léger peat, ordinaire seul, superbe avec un cigare!

Rare Malts North Port 19 ans

61% alc./vol.

RV 81%
Comme frencher une célébrité qui embrasse mal: c’est plus pour se vanter à ses amis de la rareté du geste que pour son goût. Bananes et olives noires mélangées. Une fumée cendreuse se présente très bien en bouche mais la finale est décevante avec à peine un peu d’alcool en bout de langue. Trop anodin pour son prix, mais quand même sauvée par un palais très agréable.

Scott’s Selection North of Scotland Single Grain 43 ans 1964

45% alc./vol.
Distillerie fermée en 1980 et démolie en 1993.

André 89%
Fût de sherry et cerises. Agréablement doux et sexy, mais aussi volatile comme de la dentelle et très épuré. Approche simple mais qui cache très bien sa sophistication. La bouche est fort différente avec une arrivée inoffensive où se succèdent en staccato le sherry, la forte influence du bois (43 années dans un baril, ça a ses effets…) une vague orangée, des écales de noix jumelé d’un bon caramel et une bonne gifle d’alcool. Restant en bouche, une forte bataille de l’effet du fût et du sherry, finale en statut quo ou la persistance en bouche sort grande gagnante, supporté par le 45% d’alcool et l’effet rêche et acéré du grain. Un bel exemple de la contribution du grain dans les blended whiskies et aussi où le singulier peut s’avérer plus attrayant que l’ensemble. Son point faible; l’arrivée en bouche. Son point fort; sa finale interminable.

Old Malt Cask Mortlach 21 ans

50% alc./vol.

RV 65%
Dans la catégorie Baril Raté. Le nez pointe à peine que déjà le baril passé date et le vieux parfum commencent à gâcher l’expérience. En bouche, l’arrivée est fruitée mais spéciale, mais pas dans le bon sens. Enfin, la finale, malheureusement trop longue est toujours étrange, avec des relents d’eau de vaisselle usagée et de sulfure. Ça doit rire à Mortlach d’avoir réussi à se débarrasser d’un tel échec.

Flora & Fauna Mortlach 16 ans

43% alc./vol.

André 83%
Sherry superbement balancé, sucre brûlé se transformant par la suite en caramel. La bouche est plutôt boisée (cèdre) et fruité (framboises) accompagné de gâteau aux bananes chaud. La bouche est la finale en elle -même car celle-ci est un plongeon direct sur un no man’s land plat et monotone.

Patrick 94%
Un whisky exceptionnel, d’une distillerie qui l’est tout autant! J’adore, le genre de whisky à apporter sur une île déserte. Nez : Le parfum si unique de Mortlach, présentant un mélange de vieux vin, de cuir, de viande rouge, de sucre réchauffé et de vanille subtile. Alléchant. Bouche : D’abord un gros sucre chaleureux, de la viande rouge, une tonne d’épices à steak et un peu de caramel. Menoum. Maintenant, j’ai le goût de me faire cuire un gros steak sur le BBQ! Finale : D’une belle longueur, marquée par le cuir chauffé et la cassonade.

Martin 86%
Nez: Grain et xérès, dattes, raisins et orange. Chocolat et caramel. Vin rouge et steak saignant. Cassonade. Bouche: Sucre, caramel, vanille, raisins, agrumes et orange. Chêne. Finale: Caramel, épices à steak, chêne et gâteau aux fruits. Équilibre: Un beau whisky, sauvé par un embouteilleur indépendant.

Gordon & MacPhail Mannochmore 16 ans

46% alc./vol.

André 82%
Fruits tropicaux séchés et enrobés de sucre. Bonbons en gélatine moelleux. Vraiment très frais au nez, une dose d’air climatisée en bouche. Finale malheureusement courte. Rien d’extraordinaire mais agréable et désaltérant. Mérite d’être savouré sur le bord de la piscine par une belle journée d’été en regardant sa blonde se baigner.

RV 81.5%
Une balade de char en printemps où c’est ni la voiture ni le paysage mais davantage la météo qui rend l’expérience confortable. Essences de tremble, de coconut et de betterave sucrée. Métallique en bouche, il se calme en finale; sans disparaître, celle-ci est assez discrète mais de longueur adéquate.

Patrick 83%
L’arôme est marqué par les fruits et les agrumes. Le goût est frais et sec, comme certains vins blancs. La finale continue dans la même lignée, pour disparaître tranquillement de façon agréable. Bref, un whisky parfait pour fabriquer un excellent blend car son manque de personnalité permettra aux autres composantes de s’exprimer.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Mannochmore 1991

46% alc./vol.
Distillé en mai 1991 et embouteillé en mars 2011 à partir de fûts de sherry de premier remplissage.

André 82%
Vanille mielleuse et grains d’orge vert pas mûr. La bouche est étrangement absente mais prend en force à chacune des gorgées. Principalement axées sur les fruits doux, style pomme-poire et s’accompagne d’une poignée d’herbe. La finale est soulevée par les épices mais demeure unidimensionnelle et ennuyante. Un whisky d’une belle douceur au nez et à l’étonnante persistance en bouche mais qui dans l’ensemble manque de caractère et de distinction.

RV 81%
La franchise est une belle vertu, encore faut-il savoir livrer. Entre le Glen Garioch et Auchentoshan, ce n’est vraiment pas rebutant au nez. Un peu de pain sucré où l’orge n’est pas mûr, l’alcool est sec et puissant en bouche. La finale, à ce point parsemé d’avoine, est assez longue où l’aftertaste est franchement… standard, et le seul maître. Avec une direction quelconque, ce n’est pas désagréable, ni remarquable.

Patrick 77%
Parfum de crémage de gâteau à la vanille. Mioum! En bouche, le crémage disparaît pour laisser place à un côté herbeux et des pommes vertes. La finale est un mélange de céréales et de pissenlits. L’ensemble est bizarroïde…