Willett Straight Kentucky Bourbon

60.2% alc./vol.
Distilled en 1996. Édition embouteillée exclusivement pour le magasin Liquor World, Bardstown, Kentucky.

RV 82%
À presqu’un gout de bière, puis ensuite celui d’un bourbon dans lequel le mash bill aurait été très mélangé, au point où on n’en distingue presqu’aucun grain. en particulier. Extrêmement doux sur les parois des joues, il coule très suavement avant que l’alcool (c’est tout de même un 60%!) se fasse sentir. La finale commence banalement, or elle se reprend bien avec une finale étonnamment caramel sucré, assez inhabituelle pour un bourbon. En aftertaste on sent davantage le maïs. Pas mauvais, mais davantage une bourbon qu’on est fier d’avoir pour sa rareté que pour son goût.

Willett Pot Still Reserve Cask #8626

47% alc./vol.
Fût #8626, bouteille #16 de 257.

André 87.5%
Sucre brun, très fruits rouges, cassonade, oranges, sweet candy et un hint de tabac. Très consistant en bouche – principalement les oranges- qui seront balayées par les épices. Finale un peu trop courte sur des notes de chocolat noir et de noix et noisette. Un bourbon conventionnel, bien construit et très agréable.

Patrick 92%
Un excellent bourbon, riche, complexe, intense avec tout ce qu’il faut à la bonne place! Non seulement la bouteille est cool (en forme d’alambic!), mais le whiskey l’est tout autant! J’adore! Nez : Beau parfum épicé avec une touche de bois, du sucre brun, de l’orange, du vieux tabac et un je-ne-sais-quoi me rappelant le parfum de la Nouvelle-Orléans. Bouche : bois brûlé, épicé et sucré. Aussi, des notes d’orange, de chocolat noir et de cuir. Intense. Finale : Longue et intense avec une bonne dose de bois.

Willett Straight Kentucky Bourbon 17 ans

68.3% alc./vol.
Distillé en 1993. Édition embouteillée exclusivement pour le magasin Toddy’s, Bardstown, Kentucky.

André 91%
À défaut d’être vraiment original, on met la gomme ailleurs. C’est un V8 boosté sur une piste de street racing que l’on a dans cette édition. Un bourbon pure type; de la vanille, du toffee, bien fruité et jumelé d’un taux d’alcool décoiffant. Un bourbon de 17 ans avec tant de force, c’est comme grand-papa sur les Viagra. Texture exquise où s’effacent les sucres, libérant la voie aux cerises et aux fruits des champs, aux mûres et le goût du bois ayant assimilé l’effet du temps et de la présence du bourbon. À prendre avec précaution. La Irene des bourbons.

RV 92%
Groundé, sans surprise, néanmoins inébranlable. Au nez, il se décline comme un bourbon très standard, mais avec une sagesse irréprochable, avec la puissance du chêne qui est irrévocable. En arrivée, l’alcool est fort mais pas trop, et il faut savoir l’affronter pour goûter la belle vanille devenant sucre en gorge avant l’aftertaste où le bourbon donne tout ce qu’il a. Et comme la seconde gorgée est plus facile que la première, les saveurs typiques de straight bourbon (cerise, cire, bois) sont plus facilement distinguable. Un whisky amadoué (malgré 68.3% d’alcool), dans les rangs, sans faute ni talent particulier, mais tellement accueillant.

Patrick 84%
Nez fruité et vanillé avec un peu d’épices. En bouche, l’ensemble est très chaleureux, mais pas autant qu’on pourrait s’y attendre avec un tel taux d’alcool. La puissance du bourbon est tempérée par les fruits et la vanille. La finale est vanillée et fruitée. L’ensemble pourrait être légèrement mieux équilibré, mais demeure satisfaisant.

Wild Turkey New Make Spirit

?% alc./vol.
White Dog dégusté à la distillerie.

RV 84%
Corn mais plus d’agrume que le White Dog de Buffalo Trace. Beaucoup plus épicé en bouche et encore plus en finale, qui redescend vers le citron et le blé, mais avec un aftertaste assez chaud en alcool. Manque un peu de nuance, like Ma must used to love her moonshine.

Wild Turkey American Honey

35.5% alc./vol.

André 50%
Pastille au miel, crème soda. Bouche affreusement mielleuse qui tombe royalement sur le cœur. Le miel crée une barrière qui annihile tout le reste. Affreusement dégueulasse.

RV 45%
Imbuvable straight, ça demande du courage. Ou de la folie. Ou d’être ivre mort. Whisky aromatisé au citron, au rye et à la cerisette cheap. Arrivée de sucre surie un peu épicé mais surtout dégueulasse, comme un très mauvais sirop. Est-ce que c’est une joke? J’aimerais posséder le courage de Wild Turkey pour sortir une bouteille comme ça, car ça a demandé beaucoup de volonté pour la 2e gorgée. Et l’évier s’est chargé de la 3e. Beaucoup beaucoup beaucoup trop sucrée.

Patrick 70%
Nez de chartreuse et de gin??? Est-ce vraiment un whisky??? Euh, pareil au goût? Menthe en finale… A éviter si vous recherchez un whisky. Et si vous recherchez autre chose, achetez autre chose.

Wild Turkey Tradition 14 ans Limited Edition

50.5% alc./vol.

André 86%
Pelures d’oranges, dattes chauffées, intérieur de barrique brûlé au mazout. Fruits confits, un nuage de térébenthine… Mélange sweet and sour – gingembre ? L’alcool frappe fort en bouche mais la térébenthine refait constamment surface. La finale s’étiiiiiiiiiire ! Avec une texture entre le bourbon et le single malt, cette édition ne manque pas de singularité, mais tout comme les anchois, n’est pas à la portée de tous. Pour ce qui est de la térébenthine, j’ai même fait le test avec des produits de peinture side by side avec le verre, et ce 2 soirs de suite et je suis catégorique; la térébenthine est bien là…

RV 91%
Vous savez, le genre de bouteille pour lequel on dit « oh putain, oh putain! » mais dans le bon sens, après l’avoir bue? Exactement ce genre. Peut-être le meilleur nez de tous les bourbons, avec du blé sucré, de l’orange et de la vanille sucrée qui se réveille après quelque temps. L’arrivée en bouche poursuit dans la même veine mais prend un peu trop l’accotement en s’embourbant dans un caramel boisé trop puissant, comme si on avait trop brulé les barils sans les laver par la suite. Heureusement ca se redresse en finale avec un bien meilleur équilibre de grain. Presqu’au triple du prix de sa sœur cadette d’espèce rare beaucoup plus sexy, je dois lui enlever un bon point. Mais tout de même une belle bête (avec une mention spéciale pour la bouteille, facilement dans mon top 5 des plus belles bouteilles tous spiritueux confondus).

Patrick 88%
Au nez, bonbons à la cannelle et aux cerises. Touche d’épices à steak et vanille. Explosion de saveurs au goût, très riche, onctueux et agréable. Coke aux cerises, chêne brûlé intense, vanille. En finale, une délicieuse épice s’étire longuement. A boire avec un filet mignon saignant, mais très bien saisi.

Wild Turkey Rare Breed Batch #WT 01-99

54.2% alc./vol.
Un blend des bourbons de 6, 8 et 12YO. Cuvée exceptionnelle de Wild Turkey, ce bourbon est considéré comme un must en matière de whiskey américain.

André 86.5%
Nez très sucré aux arômes de savates rouges, aussi très fruité. L’arrivée en bouche est sèche et fluide dès le départ pour ensuite passer aux feeling d’une langue qu’on passe sur du papier à sabler 400 ou ce que l’on sentirait en lichant une pierre noire ayant été polie par la mer. Légèrement amer (très passager) pour ensuite nous livrer une vague d’alcool bien punchée par l’apport de fruits en finale. Le sucré, caramélisé apparait quelques minutes après avoir respiré dans le verre, celui-ci est à l’odeur de bois caramélisé, comme quand on reste avec le bâton servant à manger de la tire d’érable légèrement brûlée à la cabane à sucre au printemps.

Patrick 87%
Gruau aux fruits séchés noyé dans la cassonade. Au goût, la cassonade se transforme en savoureuses épices qui sont juste assez chaleureuses pour nous donner le goût d’en prendre une autre gorgée. En finale, le sucre reprend tranquillement sa place. Un bourbon agréable.

Martin 91%
Ambre franc et doré, pourtant moins foncé que le 101 et le Forgiven. Nez: Caramel riche et velouté, butterscotch, miel et bois. À peine de vanille et de maïs. Sur un horizon lointain se détache citron et cuirette. Bouche: Entrée en bouche somptueuse, gorgée de fruits, de cannelle et de caramel. Seigle et miel dansent et changent de partenaire avec butterscotch et vanille. Finale: Splendide. Son âge et sa composition lui confèrent une chaleur et une douceur qui supplante son taux d’alcool sans gêne. Notes de caramel brûlé, de chêne, d’épices et de maïs. Équilibre: Un bourbon de grande classe. Très équilibré, plein de saveur et de richesse. Rempli de personnalité. En effet, une espèce rare.

RV 93%
Un bourbon avec une très large palette, qui sait peindre une toile intrigante même si elle est abstraite. Très fruité, champêtre et cireux, l’écaille de peinture rouge d’un fender de tracteur de ferme habitué au champs. En bouche, très peu subtil et explosif sur la langue, avec une finale un peu mêlée mais géniale, avec un peu de la typicité de Wild Turkey. L’aftertaste poursuit dans la même excellente vague, quoiqu’un peu floral.

Wild Turkey Kentucky Spirit Single Barrel Straight Bourbon Whiskey

50.5% alc./vol.

André 90.5%
Une des meilleures raisons afin de se lancer dans la découverte des bourbons. Très fruité encore une fois. Liquoreux. Raisins et fruits des champs. Léger vanillé brûlé annonçant une belle, longue et généreuse finale fruitée en bouche accentué pour de savoureuses vagues de gelée de pommes vertes.

RV 92%
Comme le Bakers, le Bookers, un autre très très bon bourbon, à la sauce particulière de la distillerie qu’on peut reconnaitre grâce à sa proximité avec le Rare Breed. Gros bourbon très solide, on sent que le blé est plus fort que dans les whiskeys de la distillerie. En bouche c’est un beau punch d’épices et la finale revient sur le blé caramélisé. Un sure shot indéniable.

Patrick 90%
Bourbon… Bref, épices, léger bois brûlé… Goût de bois brûlé caramélisé et vanillé… Léger fruité. Le brûlé est vraiment intense.

Wild Turkey (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 75%
Nez singulier, mais désagréable. Ça sent le léger moisi, le bois mouillé. En bouche: fantomatique, aucune présence en plus d’être divisé en deux couches distinctes: l’eau, très présente et une autre couche plus huileuse. Un dernier souffle fruité en finale et puis…plus rien ou presque. Goûte le jus de fruits qu’on a dilué avec trop d’eau. Même pas un plaisir à boire. La vraie dinde n’est pas sur la bouteille, c’est plutôt celui qui vas passer à la caisse pour la payer. Fais moins mal au cœur qu’un Port Ellen quand on a besoin de déboucher l’évier de la cuisine.

RV 80.5%
Un autre bourbon, un autre whisky qui sent la cerise caramélisée des barils fraichement brûlés, cependant peut-être un peu plus floral que les autres. L’arrivée en bouche donne un peu plus sur les fruits frais, pour être remplacés par les épices puis la cerise. La finale est moins mouvementée, donnant sur un caramel brulé un peu plus anodin. Pas mauvais dans l’ensemble, mais on peut se demander ce qui peut créer le raisonnement « ce soir c’est la dinde sauvage » d’un amateur réfléchissant devant son armoire à whisky.

Patrick 82%
Épicé, sucré et un peu de cerise au nez. Au goût, la cerise est encore plus présente et masque un peu les épices typiques du bourbon. Finale un peu courte. Simple et efficace, facile à boire.