Glen Breton Ice 10 ans (43%)

46% alc./vol.
Format 750ml.

André 83%
Confiture pomme-bananes, fond de crème soda, Sucaryl. Le ice wine ne se sent pas du tout. Les raisins se présentent en bouche, accompagné de limette pour retourner sur la vanille, le miel et la crème à la croustade en finale.

RV 84.5%
C’est quoi ce nez? Pour le moins intriguant avec des jeunes pousses d’arbre. Cheerios et grains d’orge répandus sur une vieille table dans le grenier très sec d’une vieille maison de campagne, avec une bizarre nettoyant d’époque sur le plancher (l’apport du icewine, qui ne se goûte pas vraiment?). Dans le même thème que le régulier, il picote davantage la langue, mais c’est le grain qui a le dessus pour l’aftertaste d’une belle longueur, un peu beurré. Un produit singulier et appréciable, l’initiative fonctionne sans être un incontournable.

Glen Breton 13 ans Single Cask 1996

64.9% alc./vol.
Bouteille #89 tirée du fût #223 et achetée à même la distillerie.

André 89.5%
Parfum capiteux, ample et généreux. Très floral. La bouche est un bel amalgame de melon au miel, de sherry et d’orange. La finale est longue (haut taux d’alcool), offrant généreusement des vagues successives de raisins et de rye, donnant l’impression du piquant qu’offre certains whiskies de rye canadiens. Wow, une réelle surprise !

RV 84%
Rye, je dis bien Rye. Un peu trop fancy avec parfum aux fleures fines (pensées) et un relent de genièvre à la High West Bourbon. En respirant, c’est presqu’uniquement l’orange d’un thé aromatisée. L’arrivée est très liquide et puissant en rye, très intense avec un peu du Wiser’s, qui se révèle trop fort avant que l’alcool rentre. Finale mi-terreuse mi-fruité avec finale caramel brulé. Mais d’où vient le rye? Rye. Et rye.

Patrick 86%
Sent le rye et les oranges bien mûres et sucrés. Au goût, toujours le rye, touche de brulé et plutôt sucré. Est-ce vraiment un single malt? C’est la première fois que je goute quelque chose de semblable. Frais, sec, finale qui s’étire de façon agréable. Plutôt doux pour un cask strenght. Vraiment une expérience intéressante.

Glen Breton 15 ans Battle of the Glen

43% alc./vol.

André 84%
Nez plus rond que le 10YO, finement sucré, accompagné d’une pointe mentholée. En chauffant le verre; pomme, pamplemousse rose bien mûr et gorgé de sucre, floral (lys ?), vanille que nous retrouvons également en bouche. La finale est à la fois acidulée et sucrée. La rétro-olfaction est rafraîchissante; goût de bonbons sucrés. Une fois le verre vide; beurre mi-sel et chocolat.

RV 86%
Là où le Glen Breton normal joue la franchise et l’authenticité, le Battle of The Glen joue de subtilité et de finesse. On retrouve le foin du champs de l’édition standard, cette fois-ci dans le fond de la tasserie, emmagasiné depuis quelques mois. Puis plus tard, c’est la cerise, les framboises et les mures. Sur la langue, il est davantage liquide, et l’alcool se fait aussi sentir, quoique suspendu très rapidement avec un souvenir de grain qui refait surface. Plus léger et en nuances que le normal, même si habituellement je n’aime pas les whiskies plus fancy (voir mes critiques des Macallan), cette fois-ci ça marche pour moi.

Patrick 85%
Au nez, sucre, céréales et légers fruits rouges, le tout étant très léger. En bouche, les fruits rouges s’expriment en premier, mais sont rapidement rattrapés par le malt et une vanille rappelant un fût de bourbon. Le tout laisse à son tour la place aux pommes vertes et au pamplemousse. Sur ces notes, la finale s’étire tranquillement avec un aussi un coté un peu beurré. Un whisky de qualité, intéressant, à acheter pour célébrer la victoire du gros bon sens!

Gibson’s Finest 16 ans Montréal Olympic Games 1976

40% alc./vol.
Édition limitée de 1000 bouteilles ‘Olympic limited edition’, mise en baril en 1960 pendant les jeux olympiques de Rome et embouteillée en 1976 spécialement pour les jeux olympiques de Montréal. Chaque bouteille est numérotée individuellement.

André (19)76%
Seigle sucré et futile, très volatile, s’évaporant rapidement. L’arrivée est insignifiante mais elle s’installe progressivement en bouche et offre un développement inattendu sur les fruits rouges, un bon sucré de bonbons et une bonne morsure asséchée du seigle. La rétro-olfaction est par contre vraiment courte; réglisse rouge passée date dont on se lasse rapidement. Pas de médaille d’or pour celle-ci. Aussi réussi que le stade olympique qui tombe en décrépitude.

RV 77.5%
Un whisky pour collectionneur. Collectionneur pas de goût. Cuir et citrouille, tous les deux passés date, avec du Canadian Club passé date aussi. Au goût, moins pire que je pensais, mais à force de respirer, on dirait une bouteille ouverte à l’époque et retrouvée beaucoup trop tard. À voir le look de la bouteille, on ne pouvait s’attendre à beaucoup, et dans ce sens, elle ne déçoit pas outre mesure.

Patrick 60%
Nez typique d’un whisky canadien cheap, avec touche de cassonade et de seigle. Au goût, la première impression est plutôt désagréable… En fait, le genre de goût qui fait que je me demande pourquoi je continue à vouloir explorer les milles et unes versions que les céréales distillées peuvent prendre. Pfff… Goûte le renfermé moisi, mais en plus fort ce qui n’est définitivement pas une bonne chose. Au niveau de la finale, elle est heureusement courte. Vraiment dégueulasse. A garder dans la bouteille comme pièce de collection.

Gibson’s Finest 12 ans

40% alc./vol.

André 75%
Eau rouillée et rye mal défini. Cette odeur de fond de benne de métal rouillée ne veut pas céder sa place au rye. Arrivée fade et vide, sinon, mis à part le sucre et le rye qui sont de passage. Cette mixture est sérieusement ordinaire. On a autant hâte que la finale s’estompe que l’on a envie de voir la visite décamper au party de Noël à 4h00 du matin.

Patrick 78%
Nez aussi délicat qu’un voile de dentelle, mais sans le raffinement. Légers fruits qui semblent se marier à d’autres odeurs trop subtiles pour être identifiées. Le goût, tout aussi léger et délicat, est sucré et épicé. Difficile de parler de finale dans ces conditions… Pourrait servir de plan B lorsque vous n’avez plus de vodka pour vos cocktails.

Martin 74%
Teinte à peine ambrée et plutôt jaune pour un canadien. Nez: L’alcool est très présent pour un whisky à 40 degrés. Le blend de grain très jeune est ce qui saute le plus au nez, nappé d’un soupçon de vanille et de miel. Bouche: On reste dans le grain, la vanille et le miel, avec quelques petites épices qui tentent de sauver les meubles, mais qui frappent un mur devant sa texture incroyablement plate. Finale: Une chaleur moyenne perdure, mais un fort goût d’acétone est le seul souvenir qui reste après que les autres saveurs aient quitté le navire. Équilibre: Pas mauvais, mais comme canadian whisky de cet âge, on peut aisément trouver moins ennuyant.

RV 82%
Comme moi, pour les amateurs d’Islay, c’est un voyage en montgolfière pour un pilote de Snowbird. Beaucoup de relief, pas beaucoup de rye mais il laisse présager du passager. Bon volume, un peu épicé, et le début de finish est très doux. Manque d’aftertaste mis à par un soubresaut d’épices assez intéressant.

Danfield’s Limited Edition 21 ans

40% alc./vol.
Un assemblage de fûts filtré sur lit de diamants et mélangé en petites quantités à la fois.

André 82%
Caramel et pacanes. Aucune consistance en bouche. Distingué mais éphémère en bouche. Finale intéressante mais trop passagère. Toffee et vanille en finale. Un whisky canadien correct, un 21 ans quand même pour environ 30$; il faut être indulgent pour ce qui est livré. Honorable et honnête.

RV 84%
Fait par les mêmes producteurs que le Schenley OFC et au nez ça parait, avec pointe de fruits caramélisés mais la vanille et le chêne un peu trop puissants. Se présente en bouche timidement mais vaut la peine d’être attendue car compensée par un développement en épices sucrés (cannelle?) quoiqu’avec un caramel légèrement trop fort. Elle se rattrape en finale avec début fumé et une vague de fruits se terminant en bonbons et encore une fois les fruits. Manque un peu de longueur d’aftertaste, mais du haut de ses 21 ans, son prix raisonnable et sa classe soyeuse, elle fait oublier son immature et regrettable cousine québécoise l’OFC.

Crown Royal XR Waterloo

40% alc./vol.
Le Crown Royal XR® (Extra Rare) possède un caractère distingué provenant de l’ajout de whiskies rares issus du dernier lot de la distillerie de Waterloo, laquelle a été détruite par un incendie peu de temps après sa fermeture. La bouteille du Crown Royal XR® est conçue à partir du verre de la plus grande qualité servant à fabriquer les contenants de produits cosmétiques. Ce verre est poli au feu afin d’obtenir un fini cristallin. La bouteille comporte également un bouchon à décanter de verre en forme de diamant. L’étiquette dorée, peinte sur métal, est vulcanisée à chaud au verre par un procédé appelé lithographie avec impression de céramique.

André 85%
Pacanes trempées dans le caramel, doux et discret, sciure de bois de cèdre, un peu de rye en sourdine. En bouche, le whisky est toujours aussi posé, avec son arrivée de toffee et de caramel écossais, même si parsemé de quelques notes de cannelle et de poivre noir. Avec le temps les fruits émergent avec puissance en calmant les saveurs plus pointues de rye et d’épice. La texture est très silky et texturée, vraiment agréable mais manque de punch et de singularité. La finale est la suite logique de la bouche sans trop de variante.

Patrick
Nez rappelant le bourbon, avec un épice venant du seigle lui donnant une profondeur phénoménale. Au goût, un caramel riche et puissant. Plein de subtilité. Finale longue, ronde et sucrée. Avec ce whisky, vous aurez littéralement un morceau de l’histoire canadienne en bouteille. Une pièce à acquérir pour l’historien et le collectionneur, et à laquelle l’amateur sérieux aura de la difficulté à résister…

Martin 88%
Nez: Forte personnalité, mais avec une douceur bien agréable, fruits rouges, maïs et seigle, bois et cannelle. Bouche: Caramel, miel et fruits. Céréales et cannelle. Vanille. Texture quand même veloutée qui aide à transporter les saveurs. Finale: Épicée, boisée et plaisante. Notes additionnelles de fruits rouges, de caramle au beurre et de cannelle. Équilibre: Un bon blend canadien, tout en douceur et en élégance. Son prix souverain par contre en fera tomber plus d’un des nues.

RV 84.5%
Encore plus de soie que le Spécial Reserve mais dans le même voisinage que ce dernier. Aussi, même s’il est plus distingué, à près de trois fois le prix d’un Crown Royal encore meilleur, ce n’est pas le genre de bouteille qui me fera sortir de mon budget.

Crown Royal Cask 16

40% alc./vol.
Le Crown Royal Cask No.16 fait partie depuis peu de la gamme des whiskies fins de marque Crown Royal. Fruit d’un assemblage minutieux de plus de 50 whiskies canadiens vieillis et distincts, le Crown Royal Cask No. 16 séjourne avant l’embouteillage dans des fûts de chêne de la forêt du Limousin (France) ayant servi à la fabrication du cognac.

André 84%
Le jumelé du cognac et du rye rend le tout très sec en bouche. Laisser reposer le verre une bonne demie heure aide les arômes sucrées à s’exprimer avec plus de ferveur mais cette mixture demeure tout de même assez unidimensionnelle. Vif, acéré et franc en bouche. À l’image d’un tableau où le cadre, trop imposant, limite votre esprit afin de le laisser s’évader, le cognac empêche le whisky de s’affirmer pleinement et a sa juste valeur. C’est peut-être le fait que je ne suis pas amateur de cognac que ce cask 16 ne me rejoint pas vraiment. Ça aurait pu être le cask 15 ou le 17 que ça aurait été la même chose. Bien, mais pas assez distinctif et singulier pour le prix demandé. Pour le même prix, je préfère 3 bouteilles de Special reserve…

RV 82.5%
Très fancy, rye, une Canadienne de classe toutefois sans beaucoup de personnalité. Arrivée douce en agrumes suivi de rye et d’eau de rose. Finale légèrement vineuse, un peu trop caractérisée par le cognac, et aftertaste plus ou moins agréable de cœur de piment vert et de gingembre. Une fille très ordinaire avec une parure extravagante empruntée à l’une de ses amies: le premier coup d’œil est intéressant, mais de près, même si elle est loin d’être repoussante, on voit que sa tenue manque d’ajustements. Et à 100$, beaucoup trop dispendieuse.

Patrick 84%
Cassonade très riche avec légère épice. Au goût, la richesse de la cassonade explose pour laisser entrevoir un léger fruité rappelant le cognac entrelacé d’épices. En finale, on devine un délicieux chocolat noir.

Crown Royal Limited Edition

40% alc./vol.

André 86%
Plus raffinée que sa jeune sœur, elle a gagné en complexité et en sophistication. On reconnait les traits de caractère familiaux du CR régulier mais l’effet du rye est encore plus important. Celui-ci s’exprime plus librement en bouche. La finale est aussi plus longue, s’étirant sur le rye, les raisins et les fruits.

Patrick 82%
Nez de rye et d’agrumes plutôt bien mariés… Au goût, le whisky prend sa pleine dimension! Beaucoup plus riche, cassonade, épices et fruits mûrs. En finale, les agrumes reviennent prendre leur place initiale. Très bien considérant le rapport qualité prix.

Martin 85%
À peine plus profond que l’expression de base. Nez: Une belle richesse que les autres n’ont pas est mise de l’avant. Un rye puissant, sucré et épicé prend le “lead” et nous emmène à travers les arômes de la marque, fruits rouges, vanille, miel et bois. Bouche: Cassonade, toffee, rye épicé, chêne, cerise et chocolat au lait. Excellent en bouche sans réinventer la roue, rien ne le retient, sauf peut-être un léger manque de texture. Finale: Courte mais efficace, sur des notes de cannelle, de muscade et de raisin. Citron et pêches. Équilibre: Une bonne bouteille dans l’alignement Crown Royal, à un prix plus qu’équitable.

RV 84%
Dans les grands vents des grandes plaines, loin du chinook c’est un oasis de chaleur délicieux pour la gorge. Le grain me semble beaucoup plus profond, avec une odeur de café au caramel. En bouche, le caramel se poursuit, jusqu’en finale, ou le même grain refait surface en beau blé très mûr, sec, et rempli de sucré. Une édition limitée qui vaut la différence de prix.

Crown Royal 1961

40% alc./vol.
Bouteille #2753214.

André 78%
Sucre en poudre, vanille, cassonade. Bouche sans texture sur fond de rouille. Un nez prometteur qui s’effondre par la suite.

RV 80.5%
Cinquante ans plus tôt, mais pas de quoi à se chercher une DeLorean. Cuir et poussière de ciment. Tronc de tremble, sans l’écorce. Même chose en bouche, mais la vanille du Crown Royal régulier revient, avec un vinyle funky, probablement dû aux années.

Patrick 77%
Au nez, vanille, fruits et caramel écossais. Au goût: Notes de chêne et vanille. Semble dilué… Plutôt sucré. En finale: heu, quelle finale? Exercice intéressant de comparer une édition embouteillée en 2010 avec celle embouteillée 50 ans plus tôt….