Arran 15th anniversary

54.6% alc./vol.
Découvrez le nouvel Arran célébrant le 15ème anniversaire de l’ouverture de la distillerie avec cette magnifique version non filtrée à froid, soigneusement élaborée en “Small batch” et bénéficiant d’une double maturation en fûts de Sherry Amontillado, après un vieillissement traditionnel en ex fûts de Bourbon… Une édition limitée de 5640 bouteilles.

André 89%
Nez franc et puissant aux arômes d’affinage très affirmées. En y ajoutant une goutte d’eau, il s’assagit de beaucoup, le nez gagne en générosité et surtout en onctuosité; bois sec, vif, qui ressemble au Bruichladdich Sauternes ou au Glenmorangie Nectar d’Or. Dualité intéressante des vagues sucrées ponctuées de coup de semonce boisées. Ça sent le bois neuf séché au soleil. Les épices apparaissent plus clairement en bouche, avec un côté vanillé provenant du fût comme toile de fond, mais il ne se départit pas de son côté « bois franc sec ». La bouche se termine par des accents de raisins (en toute fin de bouche). La finale est soutenue, autant par les épices que par le taux d’alcool notoire, lui procurant une bonne présence en bouche et ce bel effet « coating » agréable et surtout une longue et persistante présence en bouche. J’adore son côté peaufiné mais ne suis pas fanatique de ce petit côté edgy et sec de certains cask finishes qui procurent cet effet asséchant en bouche. Ceci dit, cet embouteillage demeure un très bon exemple afin de représenter la contribution importante des Arran dans le monde (parfois décevant) des affinages en fût plus exotiques.

RV 88%
On parle ici d’un whisky à la fois atypique et à l’image de la distillerie. Cuivré et amèrement fumé, tel un feu de cèdre qui roule dans une cheminée de vieille tôle. En bouche, on oublie la fumée pour goûter la groseille, qui devient gelée du même fruit en finale. Celle-ci est particulièrement longue, plus qu’à la hauteur habituelle pour ses 15 ans.

Patrick 91%
Définitivement Arran : Parfum délicat d’agrumes avec quelque chose de marin, le tout trempé dans un bain d’orge. Au goût, le sel, l’orge, vanille, le tout avec une merveilleuse texture huileuse. Le fruit du xérès semble se confondre avec les épices boisés du fût. Une belle complexité, un bel équilibre. Avec le superbe emballage, il va sans dire que je suis très heureux de m’en être acheté une bouteille. Sera définitivement mon dram de choix cet automne. Wow!

Arran 14 ans

46% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de sherry de premier et deuxième remplissage.

André 88%
Simple mais tellement bien équilibré. Nez fruité (pêches, pommes poêlées dans du beurre. Plus rond que le 10 ans, hyper léger, une touche de brûlé et des notes typiques de la distillerie Arran, calmées par le sucre des fruits et du baril de bourbon. Finale étrange aux arômes d’épices et de bananes sucrées. Une étonnante surprise.

Patrick 87%
Céréales chauffées baignant dans un bain de xérès. Au goût, la saveur de chêne brûlé est proéminente, avec un soupçon de vanille, de sel et d’épices. Le tout est enrobé par un xérès assez agréable. Bien équilibré, plaisant en bouche, rien de révolutionnaire mais parfait pour les froides soirées d’automne où l’un veut simplement un dram pour se réchauffer.

Martin 85.5%
Jaune pâle au point d’y voir de la tourbe ou un fût de bourbon, avec de douces jambes pas trop pressées. Nez: Orge et herbe classiques de la distillerie. Sucre doré avec un peu de citron. Crème et vanille. Bouche: Jolis fruits, épices et réglisse rouge. Une touche de caramel et de chocolat blanc accompagne un drôle de sel marin. Finale: Sucrée et épicée, sur un lit d’agrumes, voire même d’ananas tranché. Belle longueur. Équilibre: À la hauteur d’Arran, malgré qu’il aurait été bien d’y retrouver un peu plus de complexité.

Kim 80%
Au nez, doux caramel sucré, marmelade et vernis à ongle, un mélange étrangement invitant. En bouche il se révèle beaucoup plus sec, avec une attaque sur le bois très vive, presque rough. Quelques notes herbacées de foin sec s’ajoutent ensuite. Malheureusement il manque un peu de complexité, de profondeur.

RV 88.5%
Revenir à la source peut se révéler un très beau voyage. Au nez, le grain à peine acide marque le début d’un scotch peut-être un peu trop apprivoisé. Par contre, en bouche le grain se retrouve brûlé mais avec parcimonie. En finale, le grain se raffine et se termine sur de la farine brune toujours un peu brûlé. Silencieusement, c’est un whisky d’équilibre qui s’installe de manière confortable là où les finitions tentent parfois trop de se faire remarquer. Arran comme il devrait s’en faire davantage.

Arran 10 ans

46% alc./vol.
Un single malt qui fera date dans l’histoire de cette jeune distillerie. Non filtré à froid, il résulte de l’assemblage de 60% de fûts de bourbon et 40% de fûts de sherry.

André 89%
Rafraichissant à souhait, clean, marin. Une pointe citronné en milieu de bouche et une finale plus longue que ce qu’on aurait pensé au départ. Après avoir acheté une des premières bouteilles de cette distillerie mise sur le marché voilà ± 5 ans, j’attendais avec impatience le premier embouteillage officiel d’un 10 ou 12 ans de cette distillerie. L’attente a été récompensée. Bravo, merveilleux & simplement renversant. Une de mes découvertes 2007 également.

Patrick 90%
Wow! Une fois de plus Arran se surpasse. Depuis leur toute première bouteille, ils ont toujours été l’une de mes 3 distilleries préférée! Au nez, parfum délicat d’agrumes avec quelque chose de marin… Au goût, le sel, l’orge, l’huile! Wow! Un peu de vanille pour assurer un mariage parfait entre les saveurs. Un peu d’épices (très léger). À chaque gorgée, je le trouve meilleur.

Martin 82%
D’un teint ambré très pâle, ce scotch ne demande qu’à être goûté. Nez: Fruits salés, pomme salée voire même pomme-cheddar. Jujubes frais. Bouche: Sel marin, noix salées. Le malt est plus faible que je ne l’aurais souhaité. Retour des fruits salés. Finale: Des vapeurs de vanille remontent. Canneberges roulées dans le beurre. Pas très long comme finale. Équilibre: Un whisky qui gagnerait à se calmer le ponpon sur les fruits pour laisser place aux céréales.

RV 87%
Il y a un terreux dedans… Feuilles mortes aussi. Pommes au goût. Très bon.

Arran 5 ans Single Cask

58.4% alc./vol.
Distilleé 24-01-1997, Fût #97-1042, bouteille 112 de 342

André 89.5%
Nez crémeux, bonne présence de céréales, nez de sherry, fruité, jumelé du boisé du fût. Fort, puissant et affirmé en bouche, tout en étant soyeux et crémeux malgré le travail asséchant du fût de chêne. Avec le temps, l’évaporation de l’alcool permet à certaines notes de fruits tropicaux d’apparaitre; jus de fruits en conserve, sucre. Ces mêmes arômes s’étirent interminablement en finale surfant sur la vague d’alcool passablement relevée. À goûter cet embouteillage provenant des débuts de la distillerie, on ne peut nier que celle-ci était d’ores et déjà promise à un avenir prometteur.

Arran 100% Proof

50% alc./vol.

André 87%
Dès que vous approchez le nez du verre, l’orge vous saute rageusement à la figure! Le chêne apporte une présence en bouche grasse et huileuse qui colle au palais afin de vous apporter les notes de fruits et de cacao. Très rafraichissant et “désaltérant”. Le tout n’arrive pas à vous enlever le haut taux d’alcool qui vous accompagnera dans une très longue finale. Vraiment pas désagréable. J’en reprendrais volontiers un verre!

RV 87%
Très clean au nez, avec grain et pointe de feuille de saule plantée en terre rouge. Très jolie arrivée en bouche de blé et de feuilles sucrée et un taux d’alcool bien contrôlé, avec une finale qui s’étire vers des petites baies sauvages légèrement métalliques. Du champs, on passes à la digue de pierre où un rouleau de barbelé métallique rouillée repose au centre d’une talle de gadelles. Du beau stuff champêtre, une Arran sans artifice qui se fies sur sa personnalité seule pour nous charmer, et ça fonctionnes.

Patrick 90%
Au nez, une délicieuse orge enrobée d’un feuillu sucré enchanteur. Au goût, Arran confirme qu’elle sera la distillerie à surveiller au 21ème siècle! L’Ile d’Arran bénéficie d’un climat particulier : malgré sa très haute latitude (à la hauteur de la baie d’Hudson), on sent le climat tropical percer dans ce whisky! En effet, je dégusterais volontiers ce whisky sous l’un des palmiers de l’Ile! Ce scotch est tout en douceur, avec un goût où l’orge se mélange avec un feuillu de cocotier et un arrière goût qui nous rappelle que la mer n’est pas si loin.

Arran Non-Chillfiltered

46% alc./vol.

André 82%
Terreux et métallique…RAW, mais agréable. Ces scotchs doivent gagner en âge et en maturité afin d’atteindre un niveau qui sera très acceptable et probablement surprenant dans un proche futur.

RV 81%
Métal; ton grand-père est mort depuis 1 an, tu rentres pour la première fois dans la maison, pis tu te sers un verre d’eau aussitôt qu’elle n’est plus brune. Leafy; oaky en finale; finale de longueur moyenne; pas mauvais; pas bon, moyen.

Patrick 75%
Métal, métal, métal; trop jeune? Meilleur au goût qu’à l’odeur; Globalement pas mauvais; Épices ? Goûte l’alcool comme un cask strength, sans la force de l’alcool.

Arran Single Malt Distillery Bottling

43% alc./vol.
Une partie des fûts de la distillerie d’Arran est stockée dans les entrepôts de la distillerie Springbank à cause du manque de place et de l’impossibilité légale de les agrandir.

André 83%
Une distillerie avec une évolution fulgurante depuis les premières versions telle que celle-ci qui manque de profondeur et de finesse. Salin et très “aquatique” comme version mais malheureusement avec peu de distinction et de singularité.

Patrick 87%
Une de mes distillerie préférée! De plus, il est vraiment intéressant de la voir évoluer compte tenu de son jeune âge. Nez: Frais, léger; Goût: Frais, idéal pour l’été! Floral, végétal et peu d’épices et de vanille, le tout superbement équilibré.

Gordon & McPhail Ardmore 1990 14 ans

43% alc./vol.

RV 84%
Tourbe dans un clos de vache plein de bouse. Sel. Feuillu? Goûte le Ardbeg sans le finish et la laine mouillée. Peaty épicé en finale.

Patrick 84%
Salin, un peu de tourbe au nez. Oui, tourbe. Superbe, mais la finale trop légère lui fait perdre de nombreux points. Impressionnant pour un Speyside.

Gordon & McPhail Ardmore Cask Strength 1991

57.3% alc./vol.
Distillé le 11 juillet 1991 et embouteillé le 7 mars 2007, fûts #6167, 6168, 6169, 6170.

RV 90%
À Ardmore, une fois le feu allumé, on sait vraiment bien accueillir la visite. D’une belle approche gentille et chaleureusement olfactive, devant le foyer sont servis des chips faites maison un peu poivrées. Suit alors une confortable conversation de tourbe, où un peu de bacon se mêle à la discussion, se terminant dans une soirée qui se termine très amicalement, dans une très belle douceur, spécialement pour un cask strength.

Patrick 94%
Nez : Fumée de tourbe appétissante avec une touche huileuse rappelant des chips maison.  Bouche : Les larmes me viennent presque aux yeux!  Fumée de tourbe, huile graisseuse, poivre et chêne.  Le tout d’une intensité extrême, mais tout de même superbement équilibrée.  Finale : La finale est très longue, mais très douce!  Marquée par la tourbe et le chêne.  Balance : Une arrivée en bouche si intense, suivie d’une finale interminable mais tout en douceur?  Je n’avais jamais vu ça!!  Découverte et achetée sur un coup de tête au Festival des spiritueux de Fredericton, cette bouteille valait à elle seule le voyage!

Ardmore Traditional Cask

46% alc./vol.

La distillerie a été fondée par William Teacher en 1897 et n’a pas changé de propriétaire au cours de son histoire, mais la société William Teacher & sons a été reprise par Allied Distillers, filiale de Allied Domecq. La distillerie Ardmore chauffe encore ses alambics, en forme d’oignons, au charbon, ce qui est très rare de nos jours. Le single malt Ardmore entre dans la composition de nombreux blends, en particulier le Teacher’s Highland Cream. La distillerie Ardmore est une des plus grandes et des plus modernes distilleries d’Écosse, et produit annuellement plus de 3.000.000 de litres et possède sa propre tonnellerie.

Ce Speyside particulièrement tourbé a subi une double maturation : d’abord vieilli en fût de bourbon, il est ensuite vieilli pendant plusieurs mois dans des “quarter casks”, des fûts beaucoup plus petits entraînant un rapport chêne / whisky supérieur et influençant grandement le profil aromatique du malt. Le single malt Ardmore entre dans la composition de nombreux blends, en particulier le Teacher’s Highland Cream.

André 88%
Wow ! Tourbe paisible, sel et effets omniprésents du bois. Citron, sel, un peu crasseux. Texture très huileuse en bouche, un peu terreuse, chocolat noir, léger brûlé-caramelisé. Finale où la tourbe et le sel gagnent en ampleur. Biscuits au citron en finale. Partage beaucoup de similitudes avec le Laphroaig Quarter Cask. Je ne savait pas que Laphraoig avait un frère illégitime dans le Speyside.

Patrick 84%
Parfum de tourbe typique des Highlands. En bouche, la tourbe, mais sans l’intensité qu’on aurait pu attendre d’un whisky à 46% d’alcool. On dirait que quelque chose vient l’adoucir inutilement (trop de caramel?). Toutefois, à ma surprise, la finale se révèle d’une surprenante intensité et s’étire longuement sur une belle pointe de fumée. Ce whisky aurait avantage à prendre exemple sur son cousin le Quarter Cask de Laphroaig, qui est embouteillé à un taux d’alcool supérieur. Un très bon whisky, mais décevant par rapport à mes attentes.

Martin 86.5%
Vraiment doré sous le soleil, entre jaune tournesol et confiture d’abricots. Nez: Beaucoup moins tourbé que ce à quoi je m’attendais vu la description sur la bouteille. Belle céréale du Speyside au coeur du nez. Chêne grillé et patate douce sucrée enrobent le noyau, mais obscurcissent un peu la tourbe. Bouche: Miel et céréales pavent le chemin, sans toutefois prendre toute la place. Huileux et métallique au niveau de la texture, alors que le goût nous fait voyager un peu plus parmi des saveurs de maïs et de fudge au chocolat avec une pointe de boucane de tourbe. Finale: Très douce malgré son taux d’alcool, s’étirant sur une mystérieuse et curieusement amusante fumée métallique. Bonne dose de caramel au rendez-vous. Équilibre: Pas désagréable, mais la tourbe n’est vraiment pas suffisamment affirmée pour un embouteillage qui se dit peated. Un malt difficile à qualifier de stellaire, mais qui se boit très bien. On peut passer une très belle soirée à ses côtés si on parvient à mettre de côté notre façade de péteux ne serait-ce qu’un instant.

RV 87%
Tourbe, mais définitivement pas celle de Islay. En bouche, une moitié de citron trempée dans de la cendre hachée très très finement. Le citron meure et est finalement incinéré dans un lit de cendre sous un feu doux.