Jack Daniel’s Scenes from Lynchburg #10

43% alc./vol.
Édition spéciale à 43% de la recette originale.

André 82.5%
Cerises à la Sherry Blossom, muscade, cassonade. Bouche encore plus axée sur les cerises accompagné d’un léger fumé-brûlé, le tout assaisonné de pêches et de fruits séchés. Finale fortement sucrée avec un rappel sur les cerises toujours omniprésentes. J’aurais aimé sentir la petite différence d’alcool mais l’apport du sucre et des cerises est venu débalancer le tout.

RV 84%
Cèdre caramélisé au nez, le bois est plus qu’évident. L’arrivée est mielleuse mais se transforme en cire très lourde et puissante. Beau développement en bouche et en finale, avec le bois toujours en force mais aussi avec de l’orange. La finale manque de longueur mais est élégante avec sa finition de bois meilleure que l’édition normale.

Johnnie Walker Gold Label Reserve

40% alc./vol.

Patrick 90%
Nez : Miel, feuilles, bananes vertes, fruits exotiques et une pointe TRÈS subtile de fumée. Bouche : Texture très cireuse, fruits exotiques, petite pointe de fumée qui complète bien le tout. Finale : S’étire longuement sur une note complexe de fruits tropicaux et de fumée. Balance : Superbe whisky complexe, exactement ce que j’attends d’un blend.

High West Rendezvous Rye

46% alc./vol.
Batch 44. Un Straight Rye Whisky conçu par une micro distillerie de l’Utah provenant d’un mélange d’un whisky du Kentucky de 6 ans à 95% de rye et un whisky de 16 ans à 80% de rye.

André 86%
Cosse d’orange accompagné de quelque chose d’acide et d’un peu sec. En bouche c’est plus le caramel écossais et la vanille et il est aussi très fruité (purée de bananes, goyaves ?) La finale est soyeuse et est un beau retour sur les oranges. À boire rapidement car il est très changeant et s’évente facilement. N’est certainement pas l’image que l’on se fait des bourbons, mais ne manque pas de singularité et d’originalité. Un peu cher, mais pour encourager les nouvelles distilleries, on peu bien allonger quelques dollars de plus.

RV 83.5%
Ok… c’est un whisky ça, pas un gin? L’Utah, c’est vraiment vraiment loin du Kentucky. Et le rye n’est lui aussi vraiment pas loin, et surpasse la vanille qui adoucit néanmoins un peu le tout. En bouche, le rye est encore plus et même presque trop puissant, et la réglisse me donnerait presque envie d’essayer un ou deux gins. Je me répète : c’est un whisky ça? Très féminin comme boisson, mais il faut être ouvert à la nouveauté avant de l’essayer; pas le genre à ouvrir après 8 Islay de suite. J’apprécie, mais difficile à classer par contre avec ses allures de drink pré-mixé. Par contre, à 86$, trop cher même si la distillerie le vend probablement pour financer leurs whiskeys tirés de leur propre alambic.

Patrick 84%
Une batch de gin qui aurait pris le mauvais aiguillage à l’embouteillage? Ou plutôt de vodka??? Au goût, la saveur rappelant un whisky canadien nous confirme qu’il s’agit bien d’un rye. Le premier goût qui nous frappe est un peu déséquilibré, mais la succession de saveurs de vanille, poire, ananas, réglisse et autres saveurs intrigantes rendent ce whisky très intéressant.

Henry McKenna Straight Bourbon

40% alc./vol.
Heaven Hill Distillery, Kentucky, USA.

André 81%
Pacanes et carré de miel au nez. Surprend en bouche par son évolution en crescendo et ses notes sèches qui s’accompagnent d’épice et de nougat. Finale étonnamment longue ou le taux d’alcool est plus affirmé. Kick de bonbons After Eight passé date en finale.

RV 82%
Nez tout en fumée avec une légère levure aigre le tout saupoudré d’une fine poussière cireuse de warehouse. L’arrivée en bouche est hyper sucrée, mais par contre ce sont des tons de grains beaucoup plus aigres qui tiennent la finale et l’aftertaste. On dirait presqu’un très bon produit qu’on aurait retiré trop rapidement de sa production complète. Bon rapport qualité/prix pour une curiosité étonnante sur le coup mais dont j’ai peur de rapidement oublier.

Heaven Hills Trybox Serie New Make

62.5% alc./vol.
Recette #6C11. Heaven Hill Distillery, Kentucky, USA.

André 80.5%
Prendre un verre de new make, c’est revenir à la genèse des Bourbons. Je n’ai jamais pris de réel plaisir à le faire, mais je m’efforce toujours de prendre le temps de décortiquer les échantillon, question de comprendre le point de départ des bourbons. Comme on dit, “pour savoir où l’on va, encore faut-il savoir d’où l’on vient…”. La dégustation d’un moonshine ou d’un new make sera donc toujours pour moi plus un travail de compréhension et d’apprentissage qu’une question de plaisir. Odeur habituelle de maïs. L’alcool émerge rapidement et se contrebalance avec les céréales. Puissant en bouche mais passablement sucré et doux même avec un si haut taux d’alcool. Faut pas se mentir, c’est tout de même très alcoolisé et votre bouche le sentira bien. Goûte les céréales concassées et la poussière des champs secs de canicule d’été. Très persistant en bouche. Un bon réchauffant alcoolisé pour se soulager des journées fraiches d’automne.

RV 84%
Il faut aimer le genre, et s’assumer dans sa bizzareté, mais tout simplement (comme le whisky) Georgia Moon (voir ci-haut)? Venant de la même distillerie, c’est fort probablement le produit à l’original. Bref, maïs, vinaigre, efficace mais trop propre. Au goût c’est assez décapant, peu profond mais juste bien chaud. La finale est aigre (mais il fallait s’y attendre), heureusement en aftertaste du beurre rapproche encore plus le mélange à Orville Redenbacher.

Patrick 82%
Les vapeurs d’alcool semblent indiquer un taux d’alcool supérieur. Sinon, un parfum de céréales sucrées se dégage du verre. En bouche, une belle sensation de chaleur, un sucre agréable, marqué par les céréales au point qu’on a le goût de le mâcher. Toutefois, le corn est plutôt dur à percevoir avant d’arriver à la finale, où celui-ci s’exprime plus librement. Un très bon new make : même si je ne suis pas amateur du genre (qui n’est selon moi qu’une curiosité), celui-ci demeure plaisant à essayer.

George Dickel Cascade Hollow

40% alc./vol.
Old Fashioned Cascade Hollow résulte de l’assemblage de whiskeys de 3 ans minimum mélangés à des fûts plus âgés. Le style reste cependant jeune afin de respecter le profil de l’époque. George Dickel Old Fashioned Cascade Hollow Batch Recipe est la réplique du whiskey produit il y a plus de 130 ans.

André 87%
Confiture de framboise, pelures de pommes rouges, sucre blanc. La bouche est très particulière et assez déroutante; bonbons rouges et blancs en forme de poisson, pastilles casse-grippe, sauge. La finale mentholée et végétale, est passablement longue et au feeling de l’air matinal d’une froide journée d’hiver. Très intéressant cette version, déroutante et meilleure que l’édition phare de cette même distillerie.

RV 70%
Quelque chose en décomposition en amont de la cascade aurait dû être nettoyé avant d’y puiser l’eau. Terre de compost encore en décomposition et confiture rance avec un peu de sirop contre la toux au raisin passé date et un merveilleux fond de craie pour agrémenter le tout. Un peu plus tolérable en respirant, mais je me garde la coupe loin des lèvres. Au goût, le fruité est presque normal, voir passablement agréable mais la finale revient sur les fruits rances passés date. La finale est quant à elle plus anodine, ce qui dans le cas présent n’est pas une mauvaise chose. Un mauvais whiskey, tout simplement, heureusement acheté en 50ml et que j’ai pu partager entre les 3 évaluateurs (c’est chien hein?).

Patrick 78%
Nez désagréable de citrouille semi-brûlée dans la poubelle 2 semaines après l’Halloween. Avec une touche de sous-vêtements sales. Le goût, avec une touche sucrée, épicée et fumée à la fois, est légèrement plus agréable. La finale est un peu courte, mais pas désagréable. Si ce n’était de son nez désagréable (serait-ce à cause de la bouteille transparente?), il pourrait se mériter une meilleure note. Toutefois, boire un whisky se doit d’être une expérience agréable de A à Z, et ne doit pas nécessiter d’efforts.

George Dickel Superior Brand No 12

45% alc./vol.
C’est en 1870, en plein coeur du Tennessee à proximité des chutes d’eau Cascade Creek, que George Dickel fonda sa distillerie. Baptisé alors Cascade Whiskey, ce Tennessee whiskey fut renommé du nom de son fondateur au décès de ce dernier.

André 79%
Revivez le vol TS-236 de façon gustative. Le nez est vif et sec, marié d’un apport fruité intéressant (cerises, vanille). Un voyage de montagnes Russe gustatif une fois en bouche; de savoureuses notes fruitées vous transportent doucement et tout à coup, l’apport du fût de chêne, du bois qui semble vert et des céréales – trop fortes – vous balancent de l’autre côté et vous laissent une mauvaise impression, un pli entre les deux sourcils. La vanille (le pilote automatique) tente bien de balancer un peu le tout, mais je me sens comme si un des guitaristes d’un groupe jouait avec un instrument mal accordé. Même après avoir longtemps et lentement plané en bouche jusqu’à l’atterrissage, on ne peut pas oublier l’expérience douteuse qui vient de ponctuer les dernières minutes.

Patrick 86%
Nez floral, parfumé, légèrement épicé. Wow! Au goût, épices en arrivée, adoucit par un goût sucré d’orge. Aussi un goût de seigle prononcé plutôt rafraichissant. La finale est superbement longue, épicée et légèrement sucrée. Deviendrait une de mes bouteilles régulière s’il était disponible au Québec.

RV 77%
Trop anonyme, je ne suis pas assez vendeur d’autos usagés pour dire aux acheteurs qui ont l’air poisson qu’un Nissan Versa est cool parce qu’il est rouge quand ce n’est à peine qu’un bon utilitaire pour pussy-whipped soccer dad. Un peu du Jack Daniels, mais plus haut dans le feuilles que dans le bois du tronc, et à la limite au nez j’y détecte un peu de fruits. . En bouche, il mise sur le bois, un peu plus veiné, vers le noyer plutôt que l’érable. Finale assez égale, peu mouvementée mais avec la douceur de la soie. Par contre, un peu trop âcre, et bien que la texture peu amener un plus, ce n’est pas suffisant. Même pas une bouteille de tous les jours en ce qui me concerne.

Four Roses Single Barrel 7-2F

50% alc./vol.
Fût 7-2F.

André 88.5%
Short cake aux fraises, raisins mauves et sucre à glacer. L’arrivée en bouche est très ordinaire mais la wave qui apparait 3-4 secondes après est vraiment superbe. La rétro-olfaction également aux accents ponctués de fruits. L’alcool ne se sent pas vraiment en bouche et ce même si celui-ci est embouteillé à 50% d’alcool. UN bourbon superbe encore une fois.

Four Roses Single Barrel 53-6C

50% alc./vol.
Fût 53-6C.

André 89%
L’alcool s’affirme tout en étant discret à la fois. Plus enrobant qu’un Bourbon habituel. Très fruité; framboises et cerises. Au nez; on se croirait dans une église. L’encens est présent, accompagné d’une odeur de sacristie et de bénitier d’église. Je renifle également les céréales Sugar Crisp en finale. Fancy et structuré. Agréable et amical.

RV 82%
Bonbon cireux avec lignes rouges, moins sucré au nez que la moyenne des bourbons. Rye en bouche, beau développement où retrouve la cerise, quoique plus punchée, et un peu cendreux. Ne sort pas beaucoup des rangs, mais se prend tres bien dans un coin caché à la sauvette.

Patrick 87%
Au nez, riche, épices de gâteau aux fruits, vanille. Au goût, sucre de fruits (mûres), chêne, vanille. Finale: fruité, légère épice, vanille. Ce Bourbon est de la première qualité!!!

Four Roses Single Barrel

50% alc./vol.

RV 87.5%
Beaucoup plus fruité que ses moins onéreuses sœurs, avec un peu plus de cuir au nez, sans camoufler le poussiéreux plus typique de la distillerie. Moins d’arrivée en bouche, plutôt douce avec un peu de citrouille. La finale commence bien, est bien mouvementé, se termine bien, mais dans l’ensemble, je ne le trouve que … bien. Appréciant mieux celle capable du meilleur et du pire, le conservatisme de cette distillerie fait que comme leur visite expédiée de leurs locaux, j’en reste toujours sur ma fin malgré que le Single Barrel et la meilleure expression que j’ai gouté d’eux à ce jour.

Martin 90%
Beau bourbon roux foncé. Nez: Vanille, miel, caramel et épices sont au rendez-vous dès qu’on y met le nez. Un excellent nez de bourbon classique. Bouche: Généreux caramel vanillé avec une pointe d’épices et de maïs. À peine savonneux. Raisins juteux. D’une incroyable douceur. Finale: Les raisins juteux continuent. La chaleur caractéristique du bourbon s’étend ici. Équilibre: Bien qu’on pourrait faire ici une blague de magnat du pétrole américain, je préfère dire que ça évoque nettement des bonnes grillades d’été sur le barbecue.