Chivas Regal 18 ans

40% alc./vol.
Il a obtenu l’excellente note de 9/10 de Whisky Magazine ! La richesse des saveurs de Chivas Regal est le fruit du mariage par Colin Scott, le maître assembleur, d’une sélection des meilleurs whiskies de malt et de grain d’Ecosse.Ce véritable artiste, à la manière d’un nez qui marie les essences pour donner naissance au parfum, assemble les différents whiskies pour réaliser l’accord parfait. Chivas Regal 18 ans d’âge a reçu en 2005 la médaille d’or dans la catégorie Blend Deluxe 18 ans d’âge, dans le cadre de l’International Wine & Spirits Competition.

André 79%
Très riche et velouté au nez. Soyeux et posé. Chocolat noir amer suivi d’une légère fumée. Chocolats After Eight. Finale en guimauve en forme de cône avec du sucre rouge dessus à saveur de fraises et de framboises.

Patrick
La toute première bouteille de whisky que j’ai eu en ma possession!!! Nez riche et délicat, fruité et très légèrement épicé. Très délicat et raffiné au goût. Tout comme une superbe bourgeoise au sourire facile, mais dont les conversations tournent exclusivement autour de la météo et qui semble toujours habillée en pyjama et qui s’en accommode très bien. Bref, une belle bouteille à mettre sur une tablette pour impressionner les gens de passage, mais qui ne saura épater ceux qui s’y arrêteront vraiment.

Martin 84.5%
Nez: Cuir, herbe, malt et légère tourbe. Touche de pelure d’orange et nuage de crème. Ma foi appétissant. Bouche: Sucre blanc, miel, herbe, touche de tourbe. Les épices sont plaisantes, même si la texture laisse à désirer. Finale: Pointe de bois et de poivre timide. Raisins et orange, tourbe et malt. Assez l’fun. Équilibre: Un bon p’tit dram pour prendre sul’ coin du bar. 18 ans ça parait bien aussi.

RV 81%
Fruité du 12 mais un peu plus fancy, et plus herbeux. Les prunes sortent à force de reposer dans le verre, mais la bouche est beaucoup moins variée que le nez et la finale qui a davantage de texture. On voit qu’elle est plus travaillée, est légèrement meilleure, mais on reste assis bien calme sans se pitcher dans le sapin de Noël.

Chivas Century of Malts

40% alc./vol.
Ce vatted est constitué d’un mélange de 100 single malts Écossais(aucun whisky de grain), dont des distilleries fermées et en dormance. Le tout est le résultat de la toute première expérience du genre. Il a été lancé par Chivas Brothers et est maintenant devenu introuvable très rapidement.

André 92%
Le meilleur vatted que j’ai eu à goûter à ce jour. Une expérience en soi de part la rareté et surtout le résultat en bouche. Très visqueux, enrobant, balancé avec une finesse et une régularité rarement vue. Très fruité et boisé, vanille noix. D’avoir à orchestrer 100 single malts simultanément est un tour se force en soi. Une symbiose parfaitement dirigée ou toute les composantes de celui-ci ont trouvé leur place comme dans un grand orchestre. Il ne manque que Pavarotti que vous pourrez imiter une fois dégusté tellement vous apprécierez. Heureusement j’ai eu la chance de mettre la main sur une bouteille avant qu’elle devienne une pièce de collection inestimable. Acheté à New-York en 2003.

Catto’s Blend

40% alc./vol.
Catto’s est composé de 18 single malts et de 3 whiskies de grain.

André 84%
Épices et fruits sucrés à la fois. Très inusuel. Poivre blanc. Le feeling du poivre est plus que singulier mais le plaisir s’essouffle rapidement car la finale manque de structure et de consistance, disparait donc assez rapidement en bouche. Tout de même une belle surprise et un bon rapport qualité-prix pour un scotch qui pourrait être une “réserve spéciale” qui traine sur le meuble du salon et qui apparait en même temps que les amis qui viennent passer la soirée.

RV 84%
Gin, blend à la Chivas et vodka mélangés recouvert de caramel brûlé et de pêche. Étrange malt multi-tons bien poivré qui descend tranquillement, avec une assez bonne longueur. Un nez fatigué mais avec de très jolies courbes qui valent la peine d’être touché par les papilles.

Patrick 81%
Au nez, bonbon à la vanille et aux pèches et léger poivré. Au goût, l’approche initiale est très « bonbon », très sucré. Toutefois, à notre grande surprise, le sucre se transforme de façon stupéfiante en poivre blanc. Je n’ai jamais vu une telle transformation se produire. Stupéfiant. Cette extraordinaire transformation me donne l’envie de lui donner une excellente note. Toutefois, le mélange de bonbon à la vanille et aux pêches se transformant en poivre est… bizarre.

Campbeltown Loch 21 ans

40% alc./vol.
Ce blended, issu de la distillerie Springbank (qui fabrique aussi le célèbre Longrow) serait constitué (rumeur non confirmée) de plus de 60% de single malt Springbank. La ville de Campbeltown sur la péninsule du Kintyre accueillait plus de 20 distillerie au début du siècle dernier. De celles-ci, seule Springbank-Longrow subsiste toujours. Le Campbeltown Loch est aussi disponible en version de 15 et 25 ans..

André 91.5%
Céréales humides, orge. Nez très énigmatique. Très sucré en bouche; douceur de la soie, très velouté, mielleux et délicat. Une légère fumée en finale. Un philtre complexe et complet, digne des grands alchimistes de Campbeltown. Une bouteille à avoir dans sa collection, sans hésitations.

Cameronbridge 14 ans Single Grain

43% alc./vol.
La distillerie Cameronbridge fut la première distillerie en Ecosse à produire du whisky de grain. Cependant elle fut créée en tant que distillerie de malt, et produisit durant un temps à la fois du whisky de grain et du whisky de malt pour finir par ne plus produire que du grain. Cameronbridge fut fondée par John Haig, qui fut également un des fondateurs de DCL (Distillers Company Limited) qui allait devenir UDV et Diageo bien plus tard. La première licence légale d’exploitation fut délivrée en 1824, mais la distillerie produisait du whisky dès 1813 et appartenait alors à John Edington & Co. La distillerie produit également d’autres alcools à base de grain, comme le Gordon’s London dry gin, ou la vodka Smirnoff Ice.

André 77%
Paille sucrée, cannelle et écales de céréales. Très sec en bouche (pas de surprises) et hyper liquide. On a l’impression de boire de l’eau assaisonnée et sucrée. La finale est à saveur de menthe et très rectiligne.

RV 82.5%
Un embouteillage spécial, mais un goût plutôt ordinaire. Vanille et cuir, avec une touche de gâteau aux noix et de la muscade. On peut détecter une similitude avec le Compass Box Hedonism. L’arrivée est sucrée et tout en grain, mais subitement il prend un tournant bizarre de ciment et de feuilles mortes. En aftertaste, de longueur suffisante, le gâteau revient. Surprenant pour un grain mais on écrit rien de nouveau ici.

Patrick 80%
Cuir, trace de break et réglisse noire au nez. La première gorgée m’a levé le cœur, mais ensuite on a envie d’en reprendre une deuxième et une troisième gorgée. Un whisky vraiment paradoxal, marqué par les céréales et le Crush aux fraises. La finale est douce et s’étire sur une saveur de céréales mouillées. Rien pour me réconcilier avec les whiskys de grain, mais une découverte tout de même intéressante.

Buchanan’s 21 ans Red Seal

40% alc./vol.

André 82.5%
Nez plus complexe mais sans être extravagant. Bon fruité à saveur d’orange et d’agrumes. Plus relevé en bouche, les épices émergent fortement sans toutefois écraser les fruits. Finale un peu cireuse et épicée ou les fruits rouges réaffirment leur présence. Rien de bien différent ou ou hors-norme et encore moins original.

RV 84%
Maigre en générosité mais pas en qualité. Trop fancy au nez quoique bien balancé, c’est un malt on ne peut vraiment pas plus standard. En bouche, la touche est très liquide, précédant une belle finale de cerise sauvage et de sucre. Encore une fois, comme le reste des Buchanan’s que j’ai goûté à ce jour, rien d’excitant, mais une bonne qualité de production.

Buchanan 18 ans Special Reserve

40% alc./vol.

André 83%
Nez tranquille, fruité avec une retenue d’épices. Oranges, jus de cerises et cire. Pauvre en bouche et décevant après le nez intriguant. Les épices et les fruits secs montent progressivement en crescendo pour soulever la finale qui s’avère plus soutenue. Ressemble à un Johnny Walker (ou un vieux Chivas Regal) poivré à la finale chocolatée.

RV 83%
À l’ouverture, petit côté plastique qui attaque très rapidement les narines. Ensuite viennent une fumée fruitée, des dates et des noix. À comparer au Buchanan’s Master, il s’agit d’un step up surprenant, bien fruité, et vaut un peu le détour. Toutefois, il se fait moins rare, plus jeune et meilleur.

Buchanan’s 15 ans Master

40% alc./vol.

André 83.5%
Réglisse rouge, fruits des champs, toffee. Belle texture en bouche; cerises et fruits secs, pelures de pommes avec cire. Plus épicé en finale même si les fruits sont toujours bien présents. Canne de Noel en finale avec retour orangé.

RV 79.5%
Délicat au nez, on reste dans les subtilités. Malgré une tangente plastique plus ou moins agréable, une arrivée sans texture en bouche et un goût général de blend assez acceptable, une des seules qualités que je peux lui trouver est sa finale en noisettes légères de longueur respectable pour un blend. Mais dans l’ensemble, pas vraiment intéressant.

Big Peat Santa

57.8% alc./vol.

André 88%
Huge and thick ! Phénolique et maritime. C’est tourbé et dense comme nez… un bloc d’asphalte brut lâché en pleine gueule et en bouche, il est tout aussi puissant. Tourbe, terre humidifiée par les vents maritimes, chocolat noir à fort % de cacao, café noir, goudron. Très persistant en bouche, feeling un peu sale et crasseux, puissance de l’alcool. Rétro-olfaction de fruits et de tourbe. Le Père Noël avait définitivement de gros cadeaux à donner aux adultes qui ont été sages cette année.

RV 85%
Un beau cadeau, davantage à recevoir qu’à donner. À l’ouverture, la tequila tourbée pousse un grand cri qui se calme très rapidement. L’arrivée est toute aussi tourbée avec des accents d’Ardbeg qui sont remplacés par le poivre dans sa finale cendré. L’aftertaste manque de finition et n’est que cendrier, cendrier, cendrier. Bon sans être un incontournable, et le pourcentage supplémentaire versus la version standard n’amène que très peu.

Patrick 87%
Nez rappelant un new make, ou du moins un whisky n’ayant vieillit que quelques mois en futs… Notes de vin blanc ??!! En bouche, goudron et cendres, avec une bonne dose d’épices. Une belle profondeur, une belle richesse, une belle surprise. En finale, café noir corsé et tourbe. Un ensemble vraiment intéressant. Pourrait gagner à vieillir quelques années supplémentaires.

Black & White

40% alc./vol.

André 76%
Un nez se situant entre le Greenore Irish Grain Whisky et un whisky canadien. Texture de beurre au nez, l’odeur au dessus de la tub lorsque l’on fait cuire du blé d’inde en août, cassonade, sucre brun. Très primaire et sans trop de subtilité. Même chose en bouche; céréales sucrées, sans trop d’évolution et de diversité. La court n’est pas bien grande pour les deux petits chiens et ils se lasseront rapidement d’avoir pissé aux quatre coins du terrain. Tout de même surprenant pour le prix, surtout si vous aimez le style.

RV 72.5%
Quand on recherche la subtilité et la finesse, l’aromathérapie à grand coups de sirop bas marché n’est pas approprié. Odeur de bourbon aromatisé à la cerise, et dans le genre des repoussants Wild Turkey American Honey et Jim Beam Red Stag. En bouche, agressivement stupide, un bonbon qui ferait honte même au plus piètre des confiseurs. En gorge, il se révèle fumé, avec une pointe d’excitation de Lowland (pour les néophytes, il s’agit d’un oxymore) mais demeure difficile à cerner, trop simple et trop goûteux.