Plantation Barbados XO

40% alc./vol.
20ème anniversaire.

Patrick 90%
La définition même de « suave ».  Nez : Vanille, banane et noix de coco grillée.  Le tout baignant dans un délicieux caramel.  Bouche : Savoureuses épices sucrées.  Vanille du chêne, sucre blanc et quelques fruits tropicaux dont le litchi.  Finale : Longue et savoureuse.  Très sucrée.

Glenfiddich Malt Master’s Edition

43% alc./vol.
Malt Master’s Edition est la résultante de whisky vieillis entre 6 et 8 ans dans d’ex-bourbon casks, suivis d’une seconde maturation de 4 à 6 ans dans des ex-sherry casks.

André 86.5%
Je dois l’avouer, le nez m’a laissé complètement sans voix… Superbe et attrayant. Soyeux et rond, les pommes, les raisins rouges, les fruits secs, les prunes, une fine touche caramélisée, le xérès abondant, à la limite de l’excessivité. Le whisky devient encore plus goulu en respirant, maintenant les saveurs ressemblent plus à un gâteau aux fruits nappé de chocolat noir. Ne bouche, la texture laisse un peu à désirer mais les saveurs sont superbes, cerises noires, oranges, raisins. Rien d’extravagant mais tout s’agence parfaitement en bouche. Les épices sont plus frénétiques en finale mais cela n’en rehausse que les saveurs si douce et propulse la finale un peu plus. Sans être le meilleur sherry, dans le style, si vous êtes fans, cet embouteillage vaut le 80$ demandé. Une belle qualité d’exécution, de bonnes saveurs. Seule la texture laisse un peu à désirer et un léger manque d’audace dans la présentation générale.

Patrick 84%
Intéressant, sans plus. En fait, je me demande un peu quel est le public cible d’un tel produit… Nez : Agrumes, chêne, vanille, orange brûlée et poivre subtil. Bouche : Chêne brûlé, pomme caramel et plusieurs épices. Finale : D’une longueur moyenne et épicée.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Arran 2000

46% alc./vol.
Embouteillé en 2013

Patrick 90%
Une belle surprise complexe! J’aime! Nez : Nez léger, mais complexe. Marqué par des notes de fruits, de céréales et d’agrumes. Bouche : Texture douce et huileuse. Saveurs de jus de fruits, de caramel et de vanille épicée. Finale : Épicée et d’une belle longueur.

Martin 83.5%
Doré et léger tel un vin de glace liquoreux. Nez: Malt grillé et vanille. Quelque peu mielleux, quelque peu floral. N’offre pas un grand divertissement au nez. Semble ne pas coller avec le profil de la distillerie, quoiqu’il reste plaisant. Bouche: Beaucoup plus doux et sucré. Derrière un léger voile de fumée caoutchouteuse se cachent miel, poivre et cacao. Agréable, mais on détonne encore une fois de ce dont on s’attend d’Arran. Finale: Moyennement longue en surfant en douceur sur les notes précédentes, surtout celles de caoutchouc fumé et de poivre blanc. Équilibre: Je dois lui accorder ici quelques points pour le fait qu’il sait faire preuve de témérité en s’éloignant des caractéristiques typées de la distillerie tout en restant fort plaisant. Mais que voulez-vous, on aime ou on aime pas.

Glenrothes 26 ans 1988

43% alc./vol.
Distillé le 16 décembre 1988 et embouteillé en 2014. Ce millésime 1988 du single malt The Glenrothes a été vieilli plus de 26 ans dans un mélange de fûts de chêne espagnol ayant préalablement contenu du xérès ainsi que d’autres fûts de chêne américain.

André 89.5%
Céréales Puff au miel et caramel, oranges sanguines, agrumes, fruits secs, une pointe de sherry, cannelle, miel, toffee. On est à prime abord un peu loin de l’habituelle avalanche de xérès des Glenrothes. L’arrivée en bouche est d’une douceur exceptionnelle, sur les fruits confits, les cosses d’orange, le caramel et le toffee pour ensuite migrer vers des eaux poivrées, chocolatées et épicées de chêne intense. La conjonction épices et chêne décuple la sensation du taux d’alcool qui semble presque devenir un cask strength tant il est fort en bouche. Pour ma part, ce petit écart le dépouillera des points qui l’auraient mené au-dessus de la barre des 90%… La finale est sèche/épicée, et fruitée (dattes, fruits séchés, noix), de belle longueur.

Patrick 91%
Un superbe whisky à recevoir en cadeau de la part d’un vieil oncle riche qu’on avait un peu oublié, car au niveau prix, oubliez-ça! Nez : Le xérès mûr et profond de Glenrothes enveloppé dans une délicieuse chape de bois. Bouche : D’abord les épices, puis le xérès et enfin un chaleureux caramel. Le tout est marié ensemble par une subtile, mai riche vanille. Finale : Longue, très longue même. Marquée par les fruits mûrs et la vanille.

Heimat Swiss Single Malt

40% alc./vol.

Patrick 87%
Un whisky à boire sur le bord de la piscine.  Rafraichissant, j’aime!  Nez : Parfum, très intense comme je les aime.  Au printemps, comme passer sa main dans l’herbe : Contrairement au mois de juillet, celle-ci est encore très fraiche.  Un peu d’agrumes et de caramel.  Bouche :   La banane domine outrageusement, au point que j’ai de la difficulté à sentir autre chose.  En fait, un Popsicle à la banane.  La texture est huileuse.  Aussi des notes de vanille, d’orge, d’herbe et d’agrumes.  Le tout demeure très intense.  Finale : Un peu courte, mais ce n’Est pas un défaut dans le cas de ce whisky : C’est plutôt une invitation à en prendre une autre gorgée!

Balvenie 12 ans Single Barrel – Cask 3229

47.8% alc./vol.
Fût 3229, Bouteille 65

André 94%
Miel, vanille, crème brûlée, pomme roulée dans le toffee fondu, honeycomb, bananes, chocolat blanc, noix de coco et même quelques épices. La totale !!! Des saveurs simples mais une complexité certaine. En bouche, texture hyper crémeuse, ce qui met la table à la couverture épicée étonnante qui suit. Très fortes saveurs de céréales au miel et les odeurs sentie auparavant qui se transposent maintenant en saveurs. Texture hallucinante, très crémeuse, avec une évolution sur les épices et le chêne sec en finale de bouche, mais le tout sans brusquement mais tout de même avec une détermination définie. La finale est longue, mélange de texture crémeuse et de saveurs épicée qui le rend le whisky multilayered et challengeant à décortiquer. Définitivement un des whiskies qui démontre l’apogée du savoir-faire de David Stewart. Savoureux et délectable.

Patrick 86%
Un très bon whisky, fort bien construit et très savoureux. Toutefois, contrairement à mon estimé collègue André, je n’ai pas été jeté en bas de ma chaise. Coudonc, ça doit être une question de goût! Nez : D’une grande complexité, avec du miel, des épices, des pommes vertes, des bananes qui le sont tout autant ainsi que du chocolat blanc. Bouche : De belles épices, de la vanille, du miel, du bois brûlé et une touche subtile de tarte aux pommes. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et une touche de caramel.

Balvenie 12 ans Single Barrel – Cask 1834

47.8% alc./vol.
Fût 1834, Bouteille 88

Patrick 84%
Un whisky assez unique par ses notes de marguerites! Il semble toutefois beaucoup plus jeune que le 12 ans annoncé. Nez : Miel, vanille et marguerites. Bouche : Épicé et légèrement sucré. On semble mordre dans la planche de chêne. La marguerite est très présente. Finale : Relativement longue, épicée et florale.

Martin 86%
Très pâle pour un Speysider de son âge. Nez: Miel, vanille et fleurs. Pétales blanches de marguerite, mais si timide que ça décoit un peu. Frais et fruité un fond de céréale grillée. Pommes vertes et citron. Bouche: Sucré et mielleux, belle présence en bouche. Vanille et orge cèdent la place aux épices. 5 poivres, même. Bien mieux que ce qui était annoncé au nez. Finale: Assez pointue sur ses notes d’épices, mais courte et non affirmée. Une tourbe effacée plus douce nous accompagne au travers poivre, fruits séchés et céréales. Équilibre: Un beau crescendo comme expérience de dégustation. Un scotch de qualité qui se laisse désirer avant de montrer ses vraies couleurs.

66 Gilead Wild Oak Whisky

47% alc./vol.

Patrick 75%
N’importe qui pourrait faire mieux dans sa cuisine avec un alambic home made posé sur la cuisinière. Nez : Sent le métal le soufre. Pointe de fruits rappelant des cerises. Bouche : C’est mééééchant!! Agressif mélange de métal et d’épices, avec une pointe de chêne. Finale : Trop longue, libérez-moi de ce calvaire.

Edradour Straight from the Cask Châteauneuf-du-Pape Finish

59% alc./vol.
Première particularité d’Edradour, et non des moindres, c’est la plus petite distillerie encore en activité ; elle est le reflet de ce que furent les distilleries de ferme du temps où elles avaient fleuri dans toute l’Ecosse. Ses alambics sont les plus petits autorisés par la loi et elle ne compte que 3 employés (plus les guides chargés de vous faire visiter les locaux en saison). La production est à l’image du reste : confidentielle…12 fûts par semaine ! La mécanisation est quasiment absente des lieux et Edradour se vante de pratiquer la distillation à la main, telle qu’on la pratiquait sous l’ère Victorienne… Distillé le 28 mai 2002 et embouteillé le 12 avril 2013, 430 bouteilles.

André 78%
Le nez est très généreux, confiture de fruits, oranges, chocolat noir, épices diverses mais pas trop omniprésentes. Le nez demande du temps avant de se révéler mais une fois la lancée des fruits bien en place, l’ensemble est plein et entier. En bouche ; les fruits rouges, les dattes et les prunes, fruits secs, confiture de framboise, vanille et une couche d’épices plus compacte. Raisins secs de Raisin Brand, gâteau aux fruits, avec touche de bois sec et de plus en plus d’épices. Je lui trouve un déséquilibre en bouche que le nez de dévoilait pas. Le mélange des épices avec le sherry procure une sensation de vieux sherry poussiéreux, genre pierre ponce ou poussière de craie, en fond de bouche. À la limite, une touche de chlore ? Finale épicée et fruitée. Le nez annonçait quelque chose de bien mais la bouche est déséquilibrée et on a tenté de cacher les défauts du whisky sous la couverture du cask finish.

Patrick 94%
Un whisky exceptionnel. Si complexe, si intense. Un modèle à suivre. Nez : Parfum extraordinaire, complexe et riche. Vin intense, « shed à bois » et touche de sel. Bouche : Doux, sucré, mais tellement intense au niveau des saveurs : Vin, sel, épices intenses, fruits mûrs et toujours la « shed à bois », mais avec un sève plus présente. Finale : Longue, intense, dominée par le vin et les épices.
  

66 Gilead Crimson Rye

47% alc./vol.

Patrick 79%
Un whisky qui tire partout. En fait, me presque plus penser à un new make qu’à un whisky. Le sucre est aussi trop intense, à croire qu’on a profité de la législartion canadienne un peu laxiste à ce sujet pour en ajouter pour cacher les défauts. Nez : seigle et sable. Pas dégueu, mais pas invitant non plus. Bouche : Très sucré, et porté sur les fruits. Quelques épices et des notes de chêne brûlé viennent compléter le tout. Finale : Une belle longueur, marquée par le chêne brûlé et les épices.

Martin 81%
Roux-orange foncé, à l’image de son label. Nez: Seigle et fruits bien présents, mais derrière un solide rideau de jeunesse du new-make. Bouche: Poids intéressant avec de belles épices caractéristiques du rye, mariées à un léger sirop de fruits. Finale: Fruitée et métallique à la fois, avec des épices qui viennent sauver la mise. Équilibre: Débalancé et jeune, malgré qu’on peut y voir un effort honnête.