Highland Park 21 ans Vintage 1991

40% alc./vol.
 
André 90%
Approche sur les oranges et les épices du gâteau aux fruits, frais, vanille nappé de miel, fine fumée de tourbe très douce en background. Les oranges s’arrondissent de plus en plus avec le temps et migrent vers de douces notes d’agrume. Le miel et la fine tourbe poursuivent en bouche, tandis qu’en milieu de bouche les épices sont plus fébriles, ce que le nez ne laissait pas présager (clou de girofle) et d’un léger film sec et astringent que les notes de fruits (sherry) tentent de balancer. La texture est un peu liquide, huileuse, très douce, les années passées dans le fût ont bien fait leur travail côté textural. Finale dans un maelstrom de miel épicé et de sherry, un peu sec en finale de bouche mais l’équilibre est étonnant. Encore une fois, la ligne directrice est respectée, les saveurs sont au rendez-vous.

Patrick 83%
Encore un whisky gaspillé par un trop grande dilution. Dommage : L’arrivée en bouche est géniale, mais la finale est fantomatique. Nez : Assez léger. Copeaux de chêne, caramel. Bouche : Xérès, bruyères, chêne, toffee et épices. Très bon, amis la texture en bouche manque définitivement d’intensité et de relief. Finale : Courte, marquée par les épices du chêne.

Martin 89%
Doré et orangé quoique semi-translucide. Nez: Belle subtilité et complexité qui nous surprend. Fruits rouges et bruyère, gâteau aux fruits des fêtes. Agrumes et infime fumée tourbée. Ultra-doux et gorgé d’arômes à la fois. Bouche: Miel et orge suivis de quelques belles épices. Orange, raisins et xérès. Poids raisonnable en bouche, surtout pour un 40% d’alcool. Finale: Courte mais bien balancée. La fumée et le sherry s’entendent à merveille avec le miel et les fleurs. Équilibre: L’ensemble crie Highland Park. Pas la palme d’or de tous les whiskies, mais à toutes les étapes il a le mérite d’être à la hauteur des attentes qu’il a lui-même placées.

Highland Park Svein

40% alc./vol.
90% ex-american oak + 10% ex-european oak.
 
André 84%
Beaucoup d’oranges et de fruits rouges confits, toffee, miel, vanille. J’avoue que le nez est supérieur à mes attentes, surtout pour un embouteillage si peu cher. La bouche échappe par contre la lancée du nez,  la texture manque cruellement de nuances, de créativité, d’engouement… la texture est beaucoup trop liquide (mauvais move du 40% d’alcool). La cannelle et les épices sont bien frivoles pour un lit d’alcool si inoffensif… Belles saveurs par contre; oranges, toffee, miel, des saveurs un peu trop conservatrice peut-être. Par contre, belle progression des épices et des fruits rouges en finale de bouche. À certains égards, similitudes avec certains (bons) Isle of Jura, le côté oranges sanguines, très fruité et frais. Finale de belle longueur, les épices y sont pour quelque chose. Un bon rapport qualité-prix!

Patrick 82%
Un bon whisky, bien balancé, mais dont la texture est plutôt nulle. Dommage, avec quelques % d’alcool de plus, il s’agirait d’un dram mémorable. Nez : Toffee, bois, orge et une pointe de xérès. Bouche : Xérès, chêne, bruyères et pointe de fumée. La texture est un peu aqueuse. Finale : Un peu courte.

Martin 83.5%
Doré léger et pâle, comme doté d’un effet d’une certaine transparence. Nez: Citron et toffee, orge et chêne, orange et pointe de bruyère. Le miel est ultra-présent, ce qui a pour effet de nous ancrer solidement le nez dans le profil de la distillerie. Démontre une certaine maturité maladroite, surtout quant à son prix. Bouche: On reste sur des notes de xérès, de miel, de caramel et d’agrumes. Un peu d’herbe et de fumée, mais à peine. Ça se dégonfle un peu ici, on croirait que son taux d’alcool faiblard a tendance à vouloir diluer les saveurs et rendre l’expérience quelque peu insipide. Finale: Moyennement longue, avec un amalgame des notes exprimées plus haut, quelques épices en plus. On voudrait qu’une forte personnalité soit au rendez-vous, mais on est parti pour attendre longtemps. Équilibre: Bien que son bas prix, pour 1 litre en plus, est un point en sa faveur, c’est un whisky qui manque un brin de finesse et d’adresse, surtout comparé à l’embouteillage phare de 12 ans de la distillerie. Bien, mais trop soporifique pour en valoir le déplacement.

Auchentoshan Classic

40% alc./vol.

André 71%
Poires trempant dans leur jus presque ranci, miel, malt verdâtre encore mouillé trempant dans un baril de chêne pas encore sec, vanille, côté zesty, alcool encore jeune. Agréable texture en bouche, crème pâtissière, fruits tropicaux, malt vert, pincée de citron, poires, pelures de bananes, pointe de cannelle. Les saveurs s’étiolent rapidement en bouche, aucune longueur et la sensation de whisky diluée gagne rapidement l’ensemble des saveurs. Finale liquide et éphémère, poires et fruits tropicaux, diffus et anonyme.

Patrick 65%
Oh que c’est méchant ça. Tellement mauvais, je ne peux pas croire qu’on ait embouteillé ça sous le propre nom de la distillerie. Ceci étant dit, le mot “propre” ne m’est pas spontanément venu en tête en goûtant ce whisky. Nez : Oh que ça sent mauvais: ça me fait presque penser au jus qu’il y a dans le fond de mon bac à compost. À moins que ce ne soit une toilette bleue dont on a pas fait le ménage depuis trop longtemps, compte tenu des notes chimiques qu’on y retrouve aussi. Bouche : Définitivement plus la toilette bleue que le bac à compost, c’est comme trop chimique. Finale : Trop longue.

Martin 75%
Ambre pâle, or léger. Nez: Miel floral, avec notes de poire, d’orange et même de lime. Faible malt derrière tout cela, mais il est difficile de se faire un portrait précis tellement le nez est diffus. Bouche: Minéral sur des saveurs de sucre mielleux, limette, poire et cumin. Encore plutôt confus et propulsé par une vague d’alcool jeune mal placée. La lime aide à étouffer la minéralité exubérante de cet embouteillage, mais à peine. Finale: Très courte avec des accents de poire sèche qui déboulent rapidement sur un retour de la vague d’alcool mentionnée précédemment. Cruel manque de complexité. Équilibre: Tant qu’à se garder une expression de base, vaudrait mieux coller au 12 ans. Même pour le prix, donne plutôt envie de se tenir loin des Lowlands. Un bon coup de la SAQ de ne pas rentrer ça en succursale.

Old Malt Cask Glenrothes 21 ans

50% alc./vol.
Distillé en juin 1990 et embouteillé en septembre 2011 depuis des futailles de xérès # DL REF 7532, 328 bouteilles.
 
André 92%
Fruité avec beaucoup de passion, raisins mauves, miel, noix de coco, vanille. Se développe ensuite sur les fruits rouges divers, la confiture de raisins, les cosses d’orange, finement épicées. La texture est superbe, soyeuse et complexe, lente en développement mais s’exprimant avec vitalité et exactitude. Soudain, de belles vagues de chocolat et de caramel émergent doucement, s’entourant de notes de sherry frais. Le 50% d’alcool est tout aussi posé et discret que le reste, ça coule en bouche comme un divin nectar et la finale de bouche (bien longue) explose sur les notes d’oranges, de nectarines et d’agrumes avec une rétro-olfaction plus épicée au gingembre. Un Glenrothes comme on aime et qui fait honneur à la marque de la distillerie tout en demeurant dans la lignée directe de la palette aromatique de celle-ci.

Patrick 93%
Un excellent whisky, chaleureux, riche et complexe. Une balance incomparable. Nez : Xérès intense et délicat à la fois. Le tout est complété par les notes de chocolat et de fruits mûrs. Bouche : Chocolats et fruits mûrs. Très chaleureux. Touche de cuir et de chêne brûlé ainsi quelques notes d’agrumes très subtiles. Texture très huileuse. Finale : Longue et marquée par les fruits mûrs.

Bruichladdich Octomore Edition 06.2 Ochdamh-Mòr 5 ans

58.2% alc./vol.
 
André 91.5%
En vieillissant, les Octomore s’arrondissent tant au nez qu’en bouche. Couleur huile d’olive un peu verdâtre. La porte s’ouvre sur du peat très distingué et galbé,  elle demeure grasse et huileuse, odeur de suie de cheminée tout juste ramonée et brouillard sous-jacent d’un cask finish quelconque. Poires, fin sucré et fruits de la passion, pommes rouges. Bouche texturée, huileuse et crémeuse, portée sur les fruits et le sel, la tourbe (évidemment). Belle cohabitation de l’alcool robuste et des fruits, mélangés de sel et de tourbe. C’est fancy et complexe, raffiné. Finale longue et la fumée de tourbe est éternelle, le sel aussi. Intrigant de faire un whisky qui peut à la fois présenter des saveurs si fines et avoir un aftertaste et une pérennité en bouche si impressionnante. Rare sont les embouteillages Duty Free exclusive qui nous auront autant impressionné.

Martin 92%
Assez pâle, voire même prestone avec sa touche iridescente presque verdâtre. Nez: Bien qu’une tourbe grasse soit à l’accueil, un côté jeune et très herbeux a aussi été invité au cocktail. Une arrière-scène sucrée et fruitée chuchote au fond du verre. On fait fumer de l’herbe, lol. Bouche: Tourbe bien sûr, doublée de miel et de gazon, de fruits des champs et de poires, de sel et d’épices qui veulent mettre le feu au taux d’alcool. Définitivement over-proof, comme diraient les vieux pirates. Finale: Longue avec une fumée de tourbe qui s’étire proprement. De belles notes salées et fruitées nous attirent vers un vent de céréales qui étaient absentes jusqu’ici. Équilibre: Un dram étonnamment complexe pour son âge. Dommage que ce ne soit qu’une exclusivité du marché hors-taxes. On a eu l’impression que la gamme s’essoufflait depuis quelques moutures, mais cet embouteillage nous prouve hors de tout doute qu’Octomore is back!

Auchentoshan Virgin Oak

46% alc./vol.

André 83.5%
Dans le monde des virgin oak, c’est le nez le moins désagréable que j’ai senti à cette date. Généreusement épicé (cannelle) et à l’opposé, abondance de vanille sucrée, toffee. En bouche, avalanche épicée, ananas, coconut, orange, cannelle, poires avec arrière bouche salée et épicée. Finale encore une fois épicée, éclisse de bois sec, longue et un peu astringent. Une belle présentation du style mais je n’achèterai pas de bouteille anyway…

Patrick 79%
J’ai déjà été un fan qui achetait tout ce qui sortait de cette distillerie mais depuis quelques années, leur qualité semble avoir énormément diminué. Comme s’ils étaient à court de bons fûts, mais tenaient tout de même à présenter de nouveaux produits… Nez : Cannelle, noix, vanille et… Flatulences de vaches. Bouche : Les flatulences des bovidés en premier, mais rapidement suivies de belles épices boisées, de pommes et de chocolat noir. Finale : Assez longue et marquée par l’orge épicée.

Martin 79.5%
Orangé plutôt riche pour un Lowland triple distillé vieilli en fûts de chêne neufs. Jambes moyennes qui perlent lentement de façon élégante. Nez: L’alcool prend beaucoup de place et laisse seulement sortir, en ordre de priorité, chêne, orge et petits fruits, miel et douceur gênée des Lowlands. Rappelle le Auchentoshan Classic, mais avec un peu plus de personnalité. Bouche: Un peu mieux en bouche, sur des notes de butterscotch, de réglisse rouge et noire, d’herbe et d’épices. Un peu de malt grillé se laisse deviner. Finale: Assez sèche et poussiéreuse. Chocolat, orge et cannelle nous attendent si on est patients. Équilibre: Serait égal au Classic, mais se démarque un peu par son audace fruitée et son taux d’alcool à la hauteur. Cependant cela est loin d’en faire un malt stellaire.

Glenlivet Guardians’ Chapter

48.7% alc./vol.
The Glenlivet Guardians’ Chapter est un nouveau concept de whisky premium, en édition très limitée, basé sur le choix effectué parmi 3 versions par des amateurs de whisky dans 37 pays dont la France. Élu par ces amateurs, ce whisky est issu de l’assemblage de trois types de fûts: Barrels de chêne américain (fût de 180 l.), Hogshead de chêne américain (fût de 250 l.) ainsi que quelques Sherry Butts espagnols (fût de 500 l.), anciens fûts de Xérès.

André 85.5%
Fût de xérès, marmelade d’oranges avec épices bien présentes, raisins secs, gâteau aux fruits. Il y a quelque chose qui m’accroche en fond de nez, relié au fût de xérès peut-être. En bouche, beaucoup de saveurs du malt, de la pomme verte, du xérès épicé et des notes de fruits tropicaux et d’herbe. Le taux d’alcool améliore beaucoup l’expérience et c’est aussi quelque chose que l’on pouvait se permettre avec l’utilisation du fût de xérès. Finale de bouche sur le clou de girofle et le poivre, retro-olfaction sur le chocolat noir fourré de fruits rouges. Un whisky supérieur à la moyenne des Glenlivet habituels, mais à choisir entre cette édition et le Nadurra, mon cœur balance vers le second.

Patrick 90%
En fait, rien de nouveau, on a simplement tout perfectionné! Glenlivet comme on ne l’a jamais vu. Une balance incroyable. Nez : Fruits mûrs trempés dans le chocolat, avec une touche de tabac, le tout enveloppé par un chêne robuste. Bouche : Franc et légèrement épicé. Boisé. Chocolat. Un peu de chaleur du xérès. Finale : D’une intensité moyenne, fruitée et épicée.

Martin 90%
Ambre riche et foncé du xérès. Nez: Nez riche du xérès fumé. Dattes, caramel, feuilles de tabac à pipe. Superbe équilibre des épices, en particulier la muscade. Bouche: Caramel et toffee épicé, raisins et pruneaux, et ô combien bien balancé. Finale: Belles épices fumées. Vin de sherry fruité et juteux. Équilibre: Pas encore tout à fait stellaire, mais reste une brillante réussite dans son genre.

Nikka Coffey Grain

45% alc./vol.
Nikka dispose de deux alambics Coffey (du nom de son inventeur Aeneas Coffey) au sein de la distillerie Miyagikyo. Importés d’Écosse en 1963, ces vieux alambics produisent un distillat avec un surplus de richesse et de complexité comparé aux alambics à colonnes modernes, et définissent le caractère distinct des blends maison. Ces deux embouteillages uniques démontrent l’esprit d’innovation propre à Nikka. Le Nikka Coffey Grain est un whisky single grain inédit, issu principalement de maïs distillé dans des alambics de type « Coffey ».

André 92%
Quelle douceur, quelle approche envoûtante. Chaire de poire, l’éternel gâteau aux bananes souvent retrouvé dans les Nikkas, sucré et vanillé très plaisant. Ensemble charmeur et très exotique, les fruits (exotiques), noix et feuilles brunes séchées à l’automne. Bouche hyper-douce et sexy, le lien avec le corn est direct et sans ambiguïté, sucre, vanille et melon au miel, toffee et cannelle épicée en toute fin de bouche. Finale de longueur moyenne, la douceur s’est aussi installée en finale. Un whisky zen et posé, à l’image d’un jardin chinois. Pur délice !

Patrick 90%
Un whisky de grain japonais… Difficile d’être plus à l’extérieur des sentiers battus! Il s’agit toutefois d’une excellente démonstration de l’intérêt à faire un peu de « hors piste ». Nez : Poires, bananes et autres fruits exotiques, avec une touche de maïs, de vanille et de feuilles mortes. Bouche : Quelques épices nous rappelant le maïs, de la vanille, des bananes et du melon-miel. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur une note légèrement boisée et vanillée.

Martin 90.5%
Or pur légèrement teinté d’un orange vif tel le feu dans les yeux de Jim sur la bible 2015. L’alcool s’en dégage déjà. Nez: Colle à bois et chêne attaquent mais laisse rapidement place au sirop de table qui fait office de bain pour des fruits séchés, de la gousse de vanille et un mélange sucré-salé de noix tel un mélange du randonneur. Un brin de caramel perce. Bouche: Léger, un peu huileux et coulant, d’une belle richesse sucrée. Un peu de fruits et de chocolat, de bois et d’épices. Fait plus penser à un bourbon qu’à un whisky nippon. Finale: Les épices et le caramel revisitent ici, et y laissent de belles notes de bois de chêne. Équilibre: Un superbe essai japonais d’un mashbill américain. Toute la personnalité d’un bon bourbon mais avec toute la finesse de ce je-ne-sais-quoi nippon.

SMWS 3.213 Bowmore 18 ans

56% alc./vol.
“Fresh, Inviting, Energetic”

André 88%
Sentir un Bowmore de cette façon c’est somme l’odeur de sa blonde quand on retourne dans le lit le soir, on est en terrain connu et on aime bien ça. Tourbe et sel de mer, pierre polie et poussière de pierre, tout ce qu’il y a de plus maritime. Bouche claire mais avec une belle poigne d’alcool, beaucoup d’influences du fût de bourbon (vanille, miel) étrangement bien mélangées de sel et d’embruns maritimes. La bouche manque un peu de nuances mais celles présentées sont bien définies. Le peat et le sherry en fin de finale, huileux et quelques notes d’agrumes.

Patrick 93%
Bowmore sous son meilleur jour!  Le type de dram parfait, quelque soit l’occasion.  Nez : On pourrait simplifier en écrivant simplement « Bowmore » : Sel, algues, pointe de fumée de tourbe huileuse et poussière de pierre.  Bouche : Un peu comme licher une pierre couverte d’eau de mer, à proximité d’un feu de tourbe allumé sur la plage.  Aussi, quelques notes d’agrume, de vanille et de miel.  Finale : Longue et savoureuse, comme on les aime!

Martin 92%
Nez: Incroyable. Malt séché et frais, Poussière de pierre, tourbe maritime, citron subtil et algue huileuse. complexe et exquis. Bouche: Tourbe salée et citronnée, pierre lavée, fumée de feu de camp. vanille et poivre rose. L’alcool mord, mais délicatement. Parfait. Finale: Tourbe cendrée, bois carbonisé, sel et vanille, poivre et vent de ressac. Équilibre: Toutes les plus belles qualités d’un Bowmore en fût de bourbon, avec la puissance qu’offre un single cask choisi par la SMWS. Un pur délice.

Reisetbauer 12 ans

48% alc./vol.
Limited Edition 2001, bouteille 453 de 997.

André 83.5%
Nez très fruité (framboises, fruits sauvages), petits bonbons en gelée aux fruits, à la limite ça peut ressembler à certains sherry casks, chocolat, toffee caramélisé. Belle texture en bouche, à la fois liquide mais offrant une belle consistance onctueuse et moelleuse. Les fruits séchés, les bonbons en gélatine, puis les framboises, le chocolat noir et le toffee encore. Backbone sucré très agréable. Légère astringence en finale de bouche, je dois avouer que c’est le seul endroit qui laisserait supposer l’utilisation de fûts particulier. Cela me rappelle certains embouteillages de Glenmorangie au nez, ce nez tricky pas facile à identifier… Quelques notes herbeuse qui montent lentement en crescendo, mais les fruits sont toujours aussi présents. La finale est douce et bien balancée, fruitée et sucrée à souhait. J’adore les saveurs de bonbons en gelée qui parsèment la finale.

Patrick 78%
Pas dans ma palette! En fait, même mon estomac semble protester. Nez : Sucré (caramel) et sirupeux. Petite note bizarre me faisant penser à des branches de sapin qu’on ferait bouillir dans un chaudron en aluminium de camping. Bouche : Caramel qui domine, sapin intense et menthe. Sensation chaleureuse en bouche. Finale : D’une longueur moyenne, métallique et mentholée.

Martin 72%
Nez: Ça joue intensément dans les fruits secs. Surtout les fruits des champs, pour ensuite dangereusement pencher vers la boisson de fruits en poudre genre Tang ou Kool-Aid. On poursuit avec foin sec, touche de céréales et de vanille. Reste qu’il y a un petit quelque chose de chelou dans tout ça. Bouche: Épices, branche d’épinette, pas loin du rye sans toutefois s’y coller. Caramel mentholé, céréale acide, je lèche à contrecoeur l’alambic de cuivre. Finale: Moyennement longue, mais épicée et métallique. Je ne trippe pas trop. Équilibre: Je ne sais pas de quel recoin sombre les autrichiens sortent ce breuvage, mais qu’il y reste. Définitivement pas dans mes goûts. Le nez laissait entrevoir une aventure hors du commun, mais le reste de la dégustation me fait regretter un peu l’expérience.