Caorunn Gin

41.8% alc./vol.
Produit à la distillerie Balmenach.

Patrick 89%
Un très bon gin, fort bien construit et agréable à boire. Peut être pas le plus complexe sur le marché, mais après tout, l’important est qu’il se boive avec plaisir! Nez : Parfum dominé par les agrumes masquant presque le genièvre et quelques subtiles notes fruitées. Très vif et frais. Bouche : Toujours les agrumes, accompagnées de notes feuillues. Finale : Finale un peu sèche, où finit par s’exprimer le genièvre.

Bunnahabhain Ceòbanach – Batch 01

46.3% alc./vol.
En Gaélique Céobanach (qui se prononce Chio ba nac) veut dire « brume fumée ». Il s’agit d’une référence au XIXème siècle, lorsque la communauté insulaire était dépendante de la tourbe afin de se chauffer ou pour commercer. A cette époque les volutes de fumée provenant des feux extérieurs se mêlaient à l’air marin et créait ce « brouillard enfumé » que l’on pouvait sentir et presque goûter.

André 89%
J’ai l’impression de découvrir une nouvelle distillerie. La tourbe est prononcée et maritime. Cela me rappelle les petits biscuits au beurre et la tarte à la meringue dégustée sur le port de mer. La vanille est omniprésente et tranche avec le sel de mer en arrière-plan. Texture moelleuse en bouche, la fumée de tourbe est tout de même très approchable. La vanille attendrit beaucoup les notes de poivre moulu et de sel de mer, la fumée affirmée. La texture est huileuse et très agréable et même à une finale tourbée et poivrée à souhait, maritime, ou le sel de mer se mélange à la perfection à la tourbe poivrée et à la vanille. Tout en étant un whisky tourbé d’Islay, cette présentation n’effraiera pas les non amateurs du style et ravira les habitués et amateur de tourbe distinctive. Définitivement un must !

Patrick 90%
On a ici un excellent contrôle de la tourbe, avec un beau contraste de saveurs bien maîtrisé. Nez : Fumée de tourbe envoutante avec une belle note de suie et un petit quelque chose de frais ou plutôt rafraichissant. Bouche : Texture huileuse et belle arrivée en bouche, rapidement subjuguée par une vague de fumée de tourbe intense et de suie. Une touche de fraicheur portée par des agrumes rend l’ensemble complexe et très agréable. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 87.5%
Jaune assez pâle merci. Nez: Fumée de tourbe bien dosée et pas trop assumée comme les autres Islay. Vanille et crème fraîche. Herbe et sel de mer. Bouche: Doux et moelleux. Vanille, tourbe et poivre. Citron et gros sel. Un petit délice. Finale: Longue et fumée. On reste sur un lot de belles épices qui nous ont manquées aux étapes précédentes. Équilibre: Un bel embouteillage qui emprunte de bons trucs à gauche et à droite. Parfait pour une terrasse ensoleillée. Un point de plus pour les NAS de qualité.

Glen Breton 21 ans

43% alc./vol.
Fût #665, bouteille 25 de 268.

André 80%
Le nez est réservé, presque timide. Beaucoup de vanille épicée finement, arômes de chêne sec et d’eucalyptus, à la limite les feuilles vertes mouillés avec la rosée du matin. La bouche est fortement diluée, on pourrait jurer que le whisky est à 40% d’alcool, manque de structure et de panache. Fruits divers, agrumes et fruits tropicaux, pomme poire, herbe mouillée et soupçon d’eucalyptus mentholé éventé. Les saveurs découlant du chêne sont aussi grandement perceptibles. Le tout s’accompagne d’une sensation mi-sèche et épicée. Je m’attendais à quelque chose de doux en bouche et ça, c’est réussi, mais le whisky est dilué, ce qui est bien différent. La finale est soutenue et la conjonction chêne et épice aide le tout. Les fruits s’accrochent en bouche mais le whisky manque de définition et de raffinement. Un bon whisky… sculpté à la hache. Je suis encore étonné de voir comment cette distillerie, la première à produire un single malt Canadien, a fait du sur-place depuis sa fondation. Dans l’ensemble, leurs whisky sont ordinaires, sinon mauvais, quelques rares expressions valent que l’on mette le prix pour acquérir mais au final, on risque fort de faire un mauvais bargain plutôt qu’une bonne affaire. Si cela continue, le conservatisme prudent finira par avoir raison de la maison.

Patrick 83%
Un bon dram léger et efficace, mais qui ne propose rien de nouveau sous le soleil. Dommage, je trouve que Glenora s’assoit sur ses lauriers de première distillerie canadienne de single malt, alors qu’elle est capable de tellement plus. Nez : Parfum léger marqué par les céréales, l’herbe et quelques agrumes. Bouche : Les agrumes explosent dès l’arrivée en bouche, laissant tout de même apparaître quelques touches de sciure de bois franc légèrement brûlée. Finale : D’une longueur moyenne. Fraiche, marquée par l’herbe et les agrumes.

OYO Oloroso Wheat Whiskey

51% alc./vol.
Middle West Spirits, Double Cask Collection, Batch #001.

André 91.5%
Si ce whisky était une femme, il serait Penelope Cruze avec un méga ass de sherry butt. Le jus de sherry tiré des pores du fût, les fruits rouges bien frais, les cerises noires, la pâte de fruits. Le sherry me rappelle certaines éditions de Macallan, pas le sherry austère, mais celui étant plus fruit frais festif auquel s’additionne de savoureuses notes de chocolat noir fondu et une bonne rasade de miel. La texture en bouche est si douce qu’elle cache complètement le taux d’alcool, qui passe complètement free dans le « gargotton ». Le seul reproche est que seules les saveurs du nez sont transposées en bouche alors c’est pas mal « what you sniff is what you taste ». J’adore le rendu du sherry sur le whisky, c’est sérieusement de l’assez unique. La finale tranche un peu avec le reste, sa longueur en bouche est étonnante et c’est probablement le seul endroit où l’alcool est un peu plus perceptible. Heureusement, le sherry et le chocolat enrobe bien la force tranquille de l’alcool qui dormait depuis le début de la dégustation. J’en veux !!!

Patrick 91%
Wow, une belle surprise! Très savoureux, très intense, idéal pour l’amateur de whisky sérieux. Toutefois, les novices le trouveront peut être un peu trop intense, mais tant pis pour eux! Nez : Nez très chaleureux et fruité, avec une touche de caramel onctueux. Un parfum plutôt appétissant. Bouche : Chêne brûlé, fruits mûrs, un peu de cerise, de noix, de chocolat noir et surtout, de raisins. Finale : Longue, avec des notes de chocolat noir à la cerise épicée.

Maker’s Mark Cask Strength Batch #14-02

56.7% alc./vol.
Recette composée de 70% de maïs, 16% de blé rouge d’hiver et de 14% d’orge maltée.

André 90%
De livrer un taux d’alcool si fougueux de manière si douce et posée est en soi un tour de force. Cerises sauvages, réglisse, cannelle et épices, l’alcool bien niché sous les saveurs somme toute représentatives du style. La présence maternelle et attendrissante du blé, qui rappelle les éditions régulières de Makers Mark est bien là, pas de manière évidente mais avec un peu d’attention, on peut le détecter au travers des différentes saveurs. Ce feeling de mie de pain chaud tout juste sorti du four. En bouche, la réglisse rouge, les épices – la cannelle, le gingembre et le poivre particulièrement – rehaussent la bouche de façon douce et épicée à la fois. La finale est longue, douce, mais affirmée, mélangée de fruits rouges poivrés et épicés et de céréales de blé chauffées par le soleil du sud des États-Unis. Makers Mark auront réussi à faire un bourbon qui demeure dans la norme aromatique de la catégorie mais qui a aussi une touche de singularité bien définie. Juste pour cette raison, la distillerie mérite tout notre respect.

Patrick 90%
J’attendais depuis longtemps un Maker’s Mark pour adultes tel que celui-ci, et je ne suis pas déçu! Intensité, complexité et balance, tout y est! Nez : Cassonade brûlée et sucrée, vanille, le tout sur un fond de maïs et de blé. Bouche : Wow! C’est ici que ca se passe! Avalanche de céréales, d’épices, de fruits et de chêne brûlé. Finale : D’une belle longueur et agréable.

Highland Park Einar

40% alc./vol.

André 86.5%
Ok… Soit les dieux de la Valhalla avaient eu une soirée trop bien arrosée la veille ou une nuit torride avec une coupelle de Déesses Freya, mais la gang de la Valhalla Collection sont plutôt calmes au nez de ce whisky… Au nez, on reconnait immédiatement les flaveurs de Highland Park, ce miel de bruyère, ce mélange d’épices douces et dosées, principalement la cannelle, le chocolat fourré à la vanille saupoudré d’une douce essence de fumée poivrée des Orcades. En bouche, le whisky surprend un peu, je dois avouer que je ne m’attendais pas à une bouche si musclée. La tourbe est plus présente et le sel de mer frappe pas mal en fond de bouche. L’évolution du miel et de la vanille est intéressante et apporte une dimension plus feutrée au whisky, cela ressemble presque à du beurre ou du jus d’amandes pressés, du lait aux amandes peut-être. La bouche pourrait rappeler certains embouteillages de Balvenie, ce côté céréales de miel et noix, assaisonnée de vanille en poudre. Finale plus fruitée, se rapprochant des saveurs découlant des fût de sherry, le gâteau aux fruits, le chocolat, le miel et les noix et toujours cette vanille omniprésente. Sans être le whisky qui réinvente Highland Park, il ne déroge pas à la ligne directrice de la distillerie. Sa force réside au niveau de son qualité-prix car pour environ 60$ pour un litre, il sera difficile de trouver mieux. Par contre, on ne pourra le qualifier de whisky original et on regrettera amèrement la dilution trop généreuse à 40%… Embouteillé à 46 ou 48%, ce whisky aurait définitivement pu être une bombe.

Woodford Reserve Four Wood Selection

47.2% alc./vol.

André 91.5%
Certains puristes s’époumoneront devant le sacrilège de dénaturer un bourbon de cette façon tout comme le gars qui dira à sa blonde qu’un boob job à 10000$ c’est pas important mais qui s’empêchera pas de reluquer le décolleté de la belle-sœur… Oui, un Woodford tellement maquillé que l’on peinera à en distinguer la vraie nature, mais au final ce qui compte c’est l’expérience. On critique souvent les «majors » devant leur manque de latitude et de souplesse à faire des essais alors autant en apprécier les bons coups lorsque cela arrive. La douceur au nez, on croirait à un wheat whisky, l’agréablement sucré du maïs, les pacanes distinctives de la distillerie, les raisins secs et la pâte de fruits, le sherry cask et le toffee. En bouche, l’approche du whisky se veut tendre et veloutée, mélange de maïs au beurre nappée d’une sauce aux fruits et de grains de pacanes grillés. Petite sécheresse du chêne en finale de bouche qui le dépouillera de quelques points. Cerises noires, raisins secs, chocolat noir à haut pourcentage de cacao. La bouche pourra par contre paraitre difficile à cerner pour certains amateurs car rien ne ramène vraiment à ce que l’on connait des bourbons traditionnels. Un bourbon (pas réellement bourbon compte tenu du cask finish) totalement hors-norme, comme on aimerait en voir plus souvent. Le whisky, en respirant, dégagera passablement de saveurs de toffee caramélisé assez sauvages. Enjoy !

Patrick 93%
L’un des meilleurs bourbon que j’ai jamais bu, à se demander pourquoi le vieillissement additionnel n’est pas plus souvent utilisé au Kentucky! Nez : Incroyable! Je crois bien n’avoir jamais senti un parfum aussi riche émanant d’un bourbon. Notes suaves de cerises, pommes et pêches, avec une touche de sirop d’érable, de caramel et surtout de chêne carbonisé. L’ensemble est très sucré et chaleureux. Bouche : Une tonne de fruits mûrs servis sur une planche de chêne brûlé, avec en accompagnement, des noix, des épices, et du caramel. Finale : Longue et sirupeuse.

Martin 90%
Bourbon roux, presque rouge. Nez: Hors du commun, on croirait à autre chose qu’un whiskey américain. Chêne et biscuits secs style « Thé Social », pain et maïs. Vanille et raisins, cerise noire. Caramel brûlé. Bouche: Toujours chêne et épices, bois poussiéreux, cerise, maïs et poires. Pomme et nectarine. Vraiment unique. Finale: Courte mais punchée par des notes de porto, de pommes et de bois. Équilibre: Un superbe exemple d’un affinage spécial pour un bourbon, chose inusitée dans l’industrie.

Jack Daniel’s Single Barrel #14-3517

47% alc./vol.
Rick #04, embouteillé le 27 juin 2014.

André 90%
Gâteau aux bananes, pommes Expo-Québec, réglisse rouge et fruits sauvages, toffee, caramel. Bouche avec beaucoup de caractère et au style affirmé; arrivée de fruits rouges sauvages, de chocolat et de café percolateur, miel et vanille, suivi d’un sursaut de cannelle et des saveurs du toasté du fût. Équilibre parfait, style défini, exactitude de l’histoire sensorielle. Finale à l’orange et savoureuse sur les petits fruits d’où s’esclaffent les vagues brûlées du fût et le miel caramélisé. Superbe et savoureux.

Patrick 88%
Plus intense sur le chêne brûlé que le Jack « normal », il saura satisfaire tout amateur de whisky américain. Nez : Bois huilé-fumé avec un tonne d’épices. Bouche : Bois épicé-poivré avec une bonne dose de cendre et de fruits mûrs. Les épices du rye sont assez présents. Finale : Assez longue et savoureuse, avec des notes de réglisse rouge et de chêne carbonisé.

Martin 88%
Beau Bourbon foncé. Nez: Assez agressif dû à son taux d’alcool, mais laisse entrevoir un beau côté fruité sur un tapis de maïs et d’épices, parsemé de douce fumée de charbon. Bouche: Fruits rouges et épices en puissance. Légère brûlure d’alcool qui nous rappelle qu’on est toujours en vie. Le grain de maïs revient à la fin. Finale: Chaude et épicée sur de savoureuses notes de maïs sucré et de vanille. Ça dure et on aime ça. Équilibre: Un vrai JD pour les connaisseurs. On peut prendre son temps, ça casse l’image qu’on se fait de la marque.

Kilchoman Original Cask Strength

59.2% alc./vol.
Vatting de 35 ex-bourbon barrels distillés en 2009 et embouteillés en 2014. Édition limitée de 9200 bouteilles.

André 91.5%
Complètement diffèrent du Machir Bay tant au nez qu’en bouche. Le whisky est plus discret et posé mais on suppose sa force endormie, tapie et prête à bondir, l’alcool étant pratiquement absent au nez. Plus livré au travers les nuances du fût de bourbon que sur la tourbe et les saveurs maritimes. Encore une fois, la tourbe un peu crasseuse, le sel de mer, les notes citriques et de fruits tropicaux et la vanille attendrissante. Je détecte encore l’ananas et les poires. En bouche, la texture est hallucinante, feutrée et les huiles du whisky transportent discrètement le taux d’alcool. Définitivement, un des Kilchoman les plus singulier que j’ai goûté à ce jour. La tourbe crasseuse est elle aussi de la partie mais toute nuancée et étrangement sournoise. Chaque gorgée apporte une couche d’épice et de poivre supplémentaire, qui s’accumulent en crescendo et qui gagnent en importance. La finale, est interminable et c’est l’endroit où le taux d’alcool jouera le plus grand rôle et est portée sur des vagues de tourbe typique de l’Ile et des poignées d’épices et de poivre. Sans réinventer le style et élargir de façon notoire le portfolio de la distillerie, ce whisky offre une expérience intéressante au niveau textural en démontrant sans ambiguïté les effets du unchillfiltering. Son côté huile permet d’amadouer le taux d’alcool et la tourbe sauvage qui se cache aussi très bien au travers des notes de fruits tropicaux tendres. L’expérience de dégustation est aussi singulière et pleine d’inattendu et d’être déstabilisé après plus de 1500 whiskies, mérite en soi d’être souligné.

Patrick 93%
Extraordinaire que cette distillerie aille ainsi de succès en succès. Kilchoman, c’est excellent, tout simplement. Une inspiration pour l’ensemble de l’industrie. Nez : Belle fumée de tourbe, agrumes, fruits exotiques et vanille. Bouche : Fumée épicée, chêne brûlé, agrumes et surtout une belle tourbe crasseuse et maritime comme je l’aime! Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 91.5%
Belle teinte Kilchoman, mais une coche plus foncé dû à son pouvoir spécial cas strength. Nez: Fumée de tourbe sur les stéroïdes. Vague d’agrumes et surtout de citron. Sel de mer et pierre lavée. À cheval entre un Bowmore et un Laphroaig, SMWS-style. Bouche: Tourbe salée et vanille. Citron sucré. Quelques épices, quand même timides. C’est plutôt long avant de se faire rattraper par le feu roulant de la force du fût. Finale: Belle chaleur, belle fumée, jolis fruits secs. Belle influence du xérès? Équilibre: Bravo Kilchoman d’avoir eu enfin les « coull » de sortir un cask strength…

Kim 91%
Ouf, ce whisky dégage des arômes puissantes d’alcool, de rayon des pneus chez Canadian Tire et de bois propre, avec un peu de kiwi (le fruit, pas l’oiseau) et de sucre brûlé. Miam! En bouche l’alcool prend un peu le dessus, mais se calme par la suite et on découvre de belles notes d’agrumes, avec une étrange petite finale d’aneth. En le buvant j’ai un sourire accroché au visage et les lèvres bien engourdies. Puisqu’il se classe dans la catégorie des Matt Damon, je dirais qu’il représente bien Matt dans Elysium : rough, mais sexy.

Kilchoman Coull Point

46% alc./vol.

André 87.5%
Tourbe très affirmée mais avec beaucoup de raffinement, un petit sourire sucré, un affront maritime. Les notes d’agrumes citronnées sont affriolantes et se marient superbement bien avec les notes de tourbe maritime. Encore une fois, la texture unique de Kilchoman, huileuse et amoureuse à souhait, la tourbe est un peu crasseuse mais adoucie par les notes de sherry maintenant plus évidentes. J’aime bien les vagues successives de vanille et de miel qui s’accommodent de la marée de jus de fruits en canne mixée de tourbe médicinale et maritime, avec un solide background salé. Je trouve que le whisky est par contre un peu volatile dans le verre et après un 10-15 minutes il a perdu quelque peu de sa vivacité, tant au nez qu’en bouche. Quelques notes de poivre et d’herbe verte en finale de bouche s’additionnent à la tourbe et aux fruits exotiques. Un kilchoman dans la ligne de la distillerie; de la tourbe puissante, une texture huileuse enviée de plusieurs distilleries, conception artisanale qui ne tombe pas dans l’excès et surtout qui ne coupe pas dans la qualité d’exécution. Les notes perdues au final sont en bonne partie pour sa volatilité un peu décevante pour l’amateur qui aime prendre le temps de savourer son dram.

Patrick 90%
Kilchoman comme on l’aime, la tourbe come on l’aime, le scotch comme on l’aime. Nez : Tourbe sale, chêne brûlé, touche de fruits mûrs et pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale et salée sur un lit de charbon avec un petit arrière-goût fruité. Finale : Longue et savoureuse, s’étire sur des notes de tourbe, de sel et de fruits subtils.

Martin 90.5%
Encore jeune et pâlotte comme la plupart des Kilchoman, ou devrais-je plutôt dire Kilchomen, hehehe… Nez: Tourbe fruitée et raffinée. Fumée salée avec une poignée de petits fruits rouges. une belle aventure qui commence. Bouche: Beaux gros fruits juteux et épicés sur une trame de fond fumée et citronnée. Miel, vanille et chocolat blanc main dans la main avec une classique tourbe terreuse. Finale: Sèche et poussiéreuse, sur de longues notes d’épices, de tourbe sale et de raisins. Équilibre: Une belle surprise de Kilchoman, mais malheureusement un secret bien gardé des boutiques hors-taxes…