Hart Brothers Blended Malt 17 ans Port Finish

50% alc./vol.

André 79%
Nez généreusement fruité, beaucoup de miel et de crème Chantilly, blood orange, prunes et ligne directrice du Port Cask. En bouche; les cerises Marasquin, encore les prunes séchées, les oranges, le tout nappé de crème et de miel. Sécheresse et beaucoup d’épices (gingembre, cannelle) en finale de bouche. Légère sensation de craie et de camphre chlorée. On dirait qu’il y a eu un problème avec le fût. Saveurs de pneus brûlés en finale avec morsure d’épices un peu frénétiques. Pas le meilleur Port Cask que j’ai goûté. J’ai même pris le temps d’évaluer 2-3 drams sur différentes journées avant de coucher mes notes par écrit. J’ai peine à croire que quelqu’un avec le nez affiné un tant soit peu ne puisse pas déceler les accros du nez et de la finale et qu’en plus se plaise à l’embouteiller.

Patrick 90%
Un superbe whisky, intense, riche, complexe et hyper savoureux. Je pense que je vais aller m’en chercher une bouteille illico ! Nez : Parfum extra-fruité, caramel, vanille, crème anglaise et touche d’orange. Bouche : Beaucoup de fruits, des épices, du caramel salé, du miel et du bois brûlé. Me fait penser à un mix de Macallan et e Balvenie. Finale : Longue et intense, marquée par les fruits.

Martin 87.5%
Ambre bruni avec une touche orangée et rosée, attendue d’un tel fût. Nez: Bol de céréales nappées de crème anglaise. Miel et vanille percent avec une influence minime du fût de porto. Léger caramel. Bouche: Mielleux mais affirmé. Fruits rouges et vanille supportés par les épices et le caramel salé, pour en finir avec une vague de vin rouge. Finale: Moyennement longue, sur des notes épicées et vineuses nous évoquant un dessert de vin portugais fortifié. Équilibre: Choix sensé d’embouteiller à 50% d’alcool. Somme toute bien intéressant, comme quoi Hart est meilleur en tant qu’assembleur que simple embouteilleur.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Dalmore 1999

46% alc./vol.
Embouteillé en 2013

Martin 80.5%
Très pâle pour un Dalmore, très sauvignon blanc. Nez: Derrière un fort vent de mélasse se cachent difficilement des touches de toffee, de fruits, mais peu de céréales. Un peu déstabilisant comme nez. On le croirait trop jeune. Bouche: Texture épaisse avec de juteuses notes de malt et de caramel écossais. On complète avec des fruits des champs et quelques facettes propres aux fûts de xérès. Finale: Plutôt sèche avec une longueur modérée. Quelques épices avec un retour non-voulu de la mélasse. Équilibre: Un autre tonneau dont la distillerie a bien fait de se départir. Paterson ne serait pas fier de cette bouteille.

Arran the Devil’s Punch Bowl Chapter 3

53.4% alc./vol.
Lancé en 2014, cette édition est composée de 21 fûts; 8 fûts de oloroso sherry butts (#219, 220, 714, 1643, 1648, 1827, 1828, 2105), 8 fûts French oak barriques (#696-698, 700, 701, 703-705) et 5 fûts bourbon barrels (#042, 050, 052, 074, 079). Édition limitée de 6660 bouteilles.

André 89%
Poires, ananas, bananes et cerises, pommes caramel, oranges, mangues. Encore une fois, l’équilibre est au rendez-vous. La justesse des éléments est impressionnante. Encore un hit côté texture, onctueuse et soyeuse. Un beau bol de fruits tropicaux mélangés en bouche auquel on a ajouté des cerises. On détexte aussi quelques notes de bois sec et des épices de bonne force. Encore une fois, du poivre et de la cannelle, de la crème à saveur de vanille et du miel, du sirop de poires et un zeste d’orange et de citron. Bon taux de sucre qui en font un whisky gourmand et festif. Longue et douce finale fruitée et épicée, légèrement tannique. Du bon jus!

Patrick 90%
Un beau gros whisky riche et complexe, plein de saveurs. J’aime! Nez : Un beau mélange complexe de fruits, d’épices, de fumée de tourbe, de xérès et d’agrumes. Bouche : Du bois brûlé, de la cendre, de la tourbe, des épices, des fruits… Oh que c’est bon! Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 86.5%
Ambre légèrement rosé. Nez: Malt grillé délicatement fumé. Pointe de xérès avec fruits rouges et raisins. Bouche: Vanille, caramel et fruits des champs. Épices en feu du cask strength. Belle influence du sherry. Finale: Longue, épicée et chaude sur des accents de réglisse rouge et noire. Fruits rouges et fumée de cuir. Équilibre: Un bon dram, particulièrement à ce taux d’alcool. Diablement bon, mais pas divin.

Highland Park 16 ans Odin

55.8% alc./vol.

André 90%
Un whisky à l’approche musclé sur le sherry lourd et puissant, les fruits secs et les épices dominées par la cannelle. Sensation un peu vieillotte et poussiéreuse au nez, presque de la poudre de sherry… On ressent aussi beaucoup les saveurs tirées du fût de chêne même si celles-ci sont attendries par de robustes notes de chocolat noir aux oranges. En bouche; mélange de fruits séchés, de pruneaux, de figues, de gâteau aux fruits et d’oranges. Les flaveurs du fût de sherry s’imposent sans bien de subtilités mais de belles nuances entre les éléments demeurent, tranchées par les salves de poivre, de gingembre et de cannelle. L’alcool s’évaporant, les notes de toffee et de miel peuvent maintenant émerger lentement et adoucir le whisky dans son ensemble. L’amoureux de sherry en moi est comblé… La finale est soutenue sans être puissante, l’alcool est relativement doux quoique présent et soulevé par les épices qui se drapent d’une touche de tourbe discrète. Le sherry est un peu trop présent et cache légèrement certaines autres saveurs. Personnellement j’adore cette édition de Highland Park, très axée sur le fût de sherry et le chêne sans amputer les saveurs distinctives de la distillerie (en oubliant les notes de bruyère). À certains égards il trouve certaines ressemblances avec le Earl Magnus. Le whisky aurait eu un point supplémentaire mais avec un prix d’environ 400$…

Patrick 93%
Highland Park est l’une des meilleures distillerie au monde et le démontre une fois de plus avec ce dram. Nez : Riche caramel fruité avec une douce pointe de fumée et de chêne. Appétissant. Bouche : Arrivée de fumée de tourbe délicate et de fruits chaleureux. Le tout est complété par de subtiles notes de caramel et d’épices savoureuses. Finale : Longue, complexe et savoureuse.

Martin 90%
Ambré et cuivré à souhait. Jambes plutôt épaisses qui prennent leur temps. Nez: Miel épais et fumée de bruyère plus timide. Léger cuir, vanille et mûres. Musc et xérès. Plutôt bien ficelé. Bouche: Beau punch d’épices à l’arrivée. Des notes épaisses de sherry prennent par la suite le dessus. Fruits séchés, bois, poivre et fumée. Finale: La typique fumée de HP nous guide à travers un océan de xérès et d’épices. Longueur et la chaleur de cette finale s’étire à perte de vue. Équilibre: Un excellent scotch, une vraie beauté à garder dans son armoire. La question demeure êtes-vous prêt à allonger 400$ pour ça?

Old Grand-Dad Bonded 100 Proof

50% alc./vol.

André 91%
« Explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations, et au mépris du danger, reculer l’impossible »… not… mais à 11.99$ c’est un sacrament de voyage que ce bourbon vous fait vivre ! Nez et bouche typique du style. Le maïs ouvre l’expérience avec ses saveurs sucrées, les épices du seigle apporteront un bon punch à ce bourbon à l’apparence très douce mais sournoise au niveau de l’alcool. Les fruits rouges et les oranges parsèment cette bouche pulpeuse de fruits épicés à forte proportion de gingembre. Le whisky est tout simple, mais d’une efficacité certaine. Le rye apporte aussi de savoureuses notes de poivre noir, de cannelle et de bonbons en forme de poisson de couleur rouge. La texture est moelleuse mais les pointes d’alcool sont bien sentie au travers du voile sucré et relativement opaque d’épices. La finale est un vol plané à 35000 pieds, l’alcool joue agréablement bien son jeu de façon très sournoise. J’ai passé la moitié de la bouteille de 750ml en une soirée sans m’en rendre compte jusqu’au moment où je me suis levé pour me rendre à mon lit… Le whisky ne réinvente certainement pas le style, mais pour le prix déboursé, fera l’envie de bien des whiskies américains, tant au niveau qualité que du prix. Le petit frère du Bookers?

Patrick 91%
Veronica Mars m’a fait découvrir ce bourbon! C’est fou ce qu’on peut apprendre en écoutant un film d’ados! Un rapport qualité/prix exceptionnel, un gros « middle finger » à l’ensemble de l’industrie du scotch avec leur prix exorbitants demandées pour des scotchs trop souvent ordinaires. Nez : Épices du seigle et sucre du maïs, avec quelques fruits rouges et une touche d’orange. Bouche : Bois brûlé très intense, avec une grosse vague d’épices, accompagné d’une panier de fruits rouges et d’une touche de vanille. En fait, un superbe mélange d’épices chaleureuses et de fruits. Finale : Très longue et savoureuse, dominée parles épices et le chêne brûlé.

Martin 89.5%
Orange aussi vif et vibrant que son étiquette. Nez: Première vague de colle à bois qui s’estompe pour faire valoir un rye juteux et un maïs bien mesuré. Cerises noires et chêne, vanille, orange et gingembre. Belle grosse personnalité. Menthe poivrée. Bouche: Sucre du maïs et épices du seigle vont main dans la main, tout en exposant chêne, épices et vanille dans de justes proportions. L’alcool est bien dosé, mais ce ne sera pas à la portée de tous. Finale: Relativement longue, soutenue par le bois et les épices, malgré que ce qui perdure le plus reste le maïs séché encore dans ses feuilles. L’alcool transporte les épices de façon foudroyante. Équilibre: Un autre brillant exemple de ce qu’on peut obtenir quand on ne tombe pas dans le piège facile de ramener son produit aux 40 degrés minimum requis par l’appellation. Et que dire du prix!

Crown Royal Northern Harvest Rye

45% alc./vol.
90% Rye Whisky

André 86%
Goûter à ce rye et le comparer avec des parutions semblables de compagnies concurrentes Canadiennes lancées récemment, c’est comme comparer le jus d’orange congelé du Super C avec le Minutes Maid Original… Le rye plein et généreux versus le rye dilué et insignifiant. Au nez, le rye à plein nez, toute-épice, les oranges et les agrumes, les pommes rouges, la vanille, le toffee et le caramel. En bouche, superbe texture, le rye un peu poussiéreux, les épices, les agrumes et beaucoup d’orange en arrivée, balayées par la pomme rouge, la cannelle et le poivre noir moulu. Après un 15-20 minutes dans le verre, de belles notes de chocolat au lait nappant du zeste d’orange. Finale douce et crémeuse, le rye est bien en évidence, beaucoup de fruits rouges et de pomme, d’oranges et d’épices éventées. Un rye très agréable, représentatif sans tomber dans l’excès. Comme les rye whiskies ne sont pas à portée de tout le monde, l’équilibre des saveurs de cette expression réussira à rejoindre bien des amateurs, novices et connaisseurs. Bel ajout au portfolio de cette marque.

Patrick 87%
Un bon rye goûteux comme je les aime. Complexe et savoureux, on se demande bien pourquoi ils ont attendu si longtemps pour nous l’offrir. Bon, then again, il est disponible aux USA avant le Canada… Nez : Épices, seigle, caramel, encore plus de céréales et quelques pommes. Bouche : Dessert aux épices et aux pommes, avec sucre et miel floral. Le tout est complété par des notes de poivre subtil, d’herbe et une touche de chêne. Bon, finalement, après quelques gorgées, le poivre se révèle ne pas être si subtil que ça, au contraire. Finale : D’une belle longueur et agréable.

Martin 87%
Ambre nettement plus jauni que le Crown Royal Deluxe. Nez: En voulez-vous du seigle? En v’là! Ne fait pas dans la subtilité et ouvre le bal avec seigle, vernis, seigle, fruits rouges et re-seigle derrière. Outre le rye en vedette, on y retrouve probablement le reste du mashbill du Crown Royal au prorata, parce qu’en-dessous de tout ça, ça sent définitivement le Crown Royal. Pommes-caramel. Bouche: Rye, miel, sucre en poudre et poivre rose. Peut-être un tout petit peu trop sucré à mon goût versus les épices du seigle qui auraient pu être un peu plus présentes. Texture fort juteuse et plaisante. Finale: Le seigle et le poivre blanc nous tiennent agréablement en haleine pendant un bon bout, malgré que l’expérience soit persillée ici et là de pointes de vernis à ongles et de solvant à peinture. Équilibre: Considérant le reste de la gamme Crown Royal, c’est une sacrée belle réussite. Idéalement il faudrait que ça demeure une édition régulière.

Old Pulteney Vintage 1990

46% alc./vol.

André 88%
Nez attirant et bien présenté; bananes, les poires, le coconut, les pommes coupées nappées de miel, la vanille livrée sur un drap de tourbe feutrée terreuse et finement maritime avec un twist de sherry fruité. L’élément qui souligne la bouche, c’est le sel et les influences maritimes. Étrangement, quand on garde le whisky un peu plus longtemps en bouche, les saveurs de miel sucré prennent le dessus. On ressent bien l’Influence des fûts de sherry par l’apport des saveurs fruitées en bouche, mais le sel maritime est si présent que le rendu n’est peut-être pas optimal. Heureusement, une fumée de tourbe revient en bouche et se marie superbement bien avec le sherry. Finale de longueur appréciable, axée sur le sel de mer et la tourbe mélangée de fruits sauvages et de xérès. Une variation très intéressante de Pulteney, hors du scope habituel de la distillerie. Juste pour ça : Respect!

Patrick 90%
Un excellent dram avec toute la complexité et la balance qu’on est en droit d’exiger d’un scotch de ce prix. Nez : Xérès, sel de mer, chêne, orge et touche de vanille. Bouche : Très savoureuse, avec une touche de xérès, de chêne brûlé, de sel de mer et de sucre d’orge. Ca donne soif! Finale : D’une longueur moyenne, présentant un mélange de sel de mer et de sucre d’orge.

Lake George Distilling Bullhead Bourbon 3 ans

50% alc./vol.

André 80%
Axé sur le rye, ce bourbon se livre sans artifice dès les premières volutes respirées. Très épicé, les bonbons ronds rouge et blancs qui ressemblent aux base drums des White Stripes, les épices musclées et un taux d’alcool relativement bien dissimulé. Fruits secs, miel, sucre et céréales concassées, fortes épices dans la ligne directrice habituellement livrées par l’utilisation des céréales de seigle. Je ne sais pas le % de rye mais celui-ci écrase littéralement les saveurs du maïs. En bouche, le clou de girofle, les noix nappées de miel, les fruits séchés et les sugar candy. Les épices remontent en surface après chaque gorgée. L’ensemble est sec et bien épicé. Sa finale est longue mais douce, sucrée et épicée à la fois.

White Oak Akashi Single Malt Whisky

46% alc./vol.

André 76%
Même si le whisky offre une approche plutôt feutrée, on ressent très rapidement les épices et le chêne et surtout de très présentes notes de vanille, de miel et de céréales. Cela me rappelle certain craft whiskies américains, presque certain corn whiskies. Pas que les arômes sont désagréables mais plutôt que celles-ci ne tombent pas dans ma palette de goût personnel. La texture en bouche est vraiment agréable et d’une belle souplesse. Les arômes sucrés et doux se présentent en bouche au départ, puis quelques notes fruitées de xérès feront la transition avec la vague d’épices boisées relativement forte qui balaiera ensuite la bouche. Bien que cela n’est pas désagréable, je trouve que cela déséquilibre la bouche. La finale est puissante, fortement épicée à saveur de gingembre, on donnerait au whisky un 46 à 48% d’alcool à l’aveugle. Pas convaincu du tut par cette expression. Le résumé au dos du livre était prometteur mais on décroche dès les premières lignes de l’histoire.

Patrick 89%
Ma première expérience avec cette distillerie, et elle confirme le préjugé que j’ai envers les whiskys japonais : Ils sont tous très bons, ou simplement excellents! Nez : La mer, ses embruns et … son chêne, ses fruits et sa vanille! Bouche : Belle arrivée salée, avec une touche de charbon de bois, de tourbe, de fruits et de vanille. L’ensemble est agréablement épicé. Finale : Longue, salée et épicée.

Martin 74%
Nez: Assez direct sur la colle à timbres et la crème anglaise. Épices et chêne se cachent derrière tout ça, aidés par vanille, fruits et vin rouge. Insolite, mais pas déplaisant. Bouche: Sucré et épicé, quoique la texture laisse plutôt à désirer. Chêne et poivre ont tôt fait de prendre toute la place, avant de nous laisser dans un bain de cuivre. Finale: Très épicée, trop même. Un arrière-goût cuivré et acide prend toute la place, laissant entrevoir un tout petit peu de vanille et de bois. Équilibre: Donne vraiment plus l’impression d’une expérience artisanale plutôt que d’un fin whisky japonais. Je passe.

Booker’s Batch #2014-05

63.4% alc./vol.
7 ans, 5 mois

André 92%
Nez beaucoup plus posé que l’édition C06-B-15. Les saveurs et arômes découlant du maïs sont à l’avant-plan, les cerises plus discrètes contrairement aux épices plus affirmées. Toujours les fruits rouges et la cannelle, la réglisse fraiche et les notes de fût brûlé. Hallucinante texture visqueuse et collante en bouche qui cache bien les épices du seigle en rôle de soutien. L’alcool semble plus prononcé dû aux fortes épices. Je trouve ce whisky plus équilibré que l’édition C06-B-15 et au niveau texture, celui-ci gagne haut la main. La bouche est fruitée et fortement épicée, très textural comme whisky…wow… Finale en flèche, direction épices en mode Formule 1, arrivée soyeuse et douce, tendre, puis une volée de cul d’épices. Longueur incroyable. Superbe !

Patrick 93%
La quintessence du bourbon, du moins parmi ceux que le commun des mortels peut espérer raisonnablement acquérir. Nez : Parfum un peu plus sucré que les autres Booker’s, mais sans perdre le style de vue : Maïs, seigle, épices, bois brûlé et subtile note de cerise. Bouche : Ici, le sucre est toujours aussi intense, mais les épices le sont tout autant. Ces deux comparses laissent à peine un peu de place aux notes boisées et fruitées, sans toutefois nuire à l’équilibre de l’ensemble. Finale : Longue et délicieuse. Laisse enfin apparaître quelques notes boisées au travers des épices et de la cassonade brûlée.

Martin 91%
Très foncé, presque comme un scotch sherry cask. Nez : maïs, sucre et vanille. Épices et chêne grillé. Bouche : très doux pour son pourcentage d’alcool. Épices, feuilles autour de l’épi de maïs, vanille et chêne. Finale : longue et chaude sur de belles notes d’épices, de vanille et de gomme balloune. Cassonade et bois. Équilibre : belle complexité, reste longuement en bouche. Comme la plupart des embouteillages de Booker’s, on est pas déçu.