Bell’s Original

40% alc./vol.

André 78.5%
Nez commun style Girls Next Door… Céréales, miel, vanille avec une touche herbeuse. En bouche, les mêmes arômes qui sont maintenant des saveurs, auxquelles s’ajoutent une touche florale et de noix. Après quelques gorgées, un filin de fumée de tourbe drapé de miel et de forte vanille, caramel, sirop de fruits en canne, ananas, poires . La finale est courte, très courte, le whisky est dilué à son minimum légal et le whisky en souffre horriblement. Seule quelques épices ponctuent la finale de quelques sursauts. Pas un whisky désagréable, les saveurs sont agréables, l’équilibre est bien, mais la texture est vraiment nulle et n’offre aucune pérennité en bouche.

Patrick 82%
Un bel ensemble de saveurs bien équilibrées, dont le plus gros défaut est d’être trop dilué. D’ailleurs, la première fois que j’y ai goûté, je l‘ai trouvé fade et sans intérêt. Mais le matin, à jeun, il fait la job! Nez : Parfum léger et subtil, présentant des notes de fumée en équilibre avec l’orge, les épices boisées, les amandes et ne pointe de vanille. Bouche : Appétissante saveur d’orge fumée, avec des épices et une pointe subtile de bois brûlé et une pointe de vanille. Finale : Très courte…

Glenrothes 2001-2015

43% alc./vol.

Patrick 90%
Savoureux et très bien balancé, voici un whisky qui saura remplacer le dessert ou vous réchauffer après une froide journée d’automne. Si bon que ça serait un crime de le boire sans être accompagné de quelques amis. Nez : Immédiatement, des notes de chocolat à l’orange ainsi que quelques fruits mûrs. Sucré, chaleureux et appétissant. Bouche : Toujours le chocolat à l’orange, mais les fruits mûrs sont ici plus présents. Quelques épices subtiles viennent agréablement compléter le tout. Finale : D’une belle longueur, sucrée et chaleureuse.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Caol Ila 2003

46% alc./vol.
Embouteillé en 2015.

André 86.5%
Superbe nez, huileux, tourbé, maritime, pommes vertes, bananes pas mûres, vanille en poudre, suie de cheminée, poires et agrumes. La bouche est un peu diluée, mais les saveurs d’agrumes et d’oranges, de poires au caramel et de vanille calment les ardeurs de la tourbe maritime et poissonneuse. Je lui trouve un peu de lassitude dans la texture un peu trop diaphane. On dirait qu’on a amputé l’huile du whisky ce qui en affecte la viscosité. Quelques saveurs herbeuses également, genre herbe verte humide du matin dans le sac de tondeuse. La finale est douce, on dirait que le whisky s’essouffle, la tourbe diffuse, les saveurs fanées.

Patrick 90%
Caol Ila comme on l’aime, avec une belle fumée de tourbe et un ensemble de saveurs complexe et équilibrées avec brio. Un scotch à boire à l’extérieur, en forêt, peu importe la saison. Nez : Une belle fumée de tourbe, des notes de viande jerky, de la vanille, des pommes et des poires. Bouche : Évidemment, la fumée de tourbe est présente au premier plan, ainsi qu’un sel intense. Le tout est complété par du chêne brûlé, une touche subtile d’orange ainsi que du poivre. Finale : Très persistante, marquée par la cendre et une pointe de vanille.

Martin 85.5%
Paille pâle sur des accents de hefeweizen. Nez: Tourbe crasseuse, vanillée et citronnée. Pommes et fleurs blanches. Absence étonnante et relative de sel pour un malt d’Islay. Bouche: Le sel finit par se manifester en bouche, accompagné de citron, de vanille, de miel et d’épices. Chêne, agrumes et tourbe bien sûr complètent l’expérience. Finale: Courte et un peu trop pusillanime. On garde brièvement quelques belles notes d’un bon whisky d’Islay, mais le plaisir s’essouffle rapidement. Équilibre: Le potentiel y est, mais un drôle de marque de colonne vertébrale en fait malheureusement un dram vite oublié.

Canadian Shield

43% alc./vol.
Inspiré par la complexité du bouclier canadien, le Canadian Shield est distillé et vieilli en petit lots avec des ingrédients canadiens à 100 %. Un assemblage de seigle, de malt d’orge et de maïs. Élaboré à partir de 5% de rhum épicé Chic Choc, un d’un mélange de whiskys provenant de la Colombie Britannique, de l’Alberta et de l’Ontario.

André 74%
Nez noyé dans le caramel et la cassonade, le sirop d’érable, de miel, d’épices et de fruits sauvages. La bouche est très soyeuse, sucré (un peu trop), sècheresse boisée et poivrée, les pacanes, sirop d’érable puis en toute finale de bouche, les épices et une bonne pincée de poivre. Finale étirée sur le poivre épicé, très persistant en bouche. Ce whisky tient beaucoup plus de la liqueur que du whisky lui-même. Il me rappelle la liqueur Amber de Macallan (à ne pas confondre avec le Macallan Amber). Avec d’la crème glacée à la vanille cet été, ça devrait être bien agréable.

Patrick 80%
Un produit unique, qui vaut la peine d’être essayé, ne serait-ce que parce qu’il a été élaboré au Québec. La rencontre d’un rhum épicé et d’un doux whisky canadien, où le premier a définitivement le dessus. Nez : Le rhum épicé chic Choc s’exprime sans réserve au nez, avec quelques notes de chêne et de vanille. A l’aveugle, j’aurais eu de la difficulté à déterminer qu’il s’agissait d’un whisky. Peut être la touche extrêmement subtile de fumée m’aurait elle donné un indice. Bouche : Crémeux, épicé, légèrement fumé et sucré. Belles notes boisées. Finale : D’une belle longueur, avec des saveurs de céréales torréfiées et une touche poivrée.

Martin 81%
Riche roux intense représentatif du Bouclier Canadien. Nez: Caramel brûlé et sucre brun sont les arômes qui dominent. Sirop d’érable et canne à sucre suivent avec vanille et bois, mais aucune trace de notre sacro-saint rye canadien ne se trouve à l’horizon. Bouche: Doux et sucré comme arrivée. Encore vanille, caramel et cassonade. Tire d’érable et planche de chêne. Un peu d’épices enrobent le tout. Ultra-facile d’approche, trop même. Finale: Plutôt agréable sur ces mêmes notes méga-sucrées qui chapeautent l’ensemble depuis le commencement. Équilibre: Une belle expérience tout de même. Bien que fortement marquée par son 9.09% de rhum qui l’éloigne de ce que plusieurs considèreront comme un vrai de vrai whisky, c’est quand même pas méchant. De surcroît, je connais sûrement deux ou trois « whisky haters » qui tripperaient là-dessus.

Royal Brackla 12 ans

40% alc./vol.

André 75%
Attendre 12 ans pour en arriver à ça?… Petits fruits rouges, malt, fruits secs, poires, pommes et chocolat. Le whisky embrasse la bouche sans passion, les grains de céréales séchés, miel, vanille s’accompagnant d’une sensation astringente, mauvaise qualité de fût de sherry. La finale est hyper sèche, poivrée et pas mal épicée et la mauvaise qualité du fût de sherry devient encore plus évidente. C’est à se demander si les producteurs goûtent leur stock avant de le mettre sur le marché.

Patrick 86%
Un bon whisky de semaine facile à boire et simplement bon. Bref, un whisky « de soif ». Enfin, il est un peu trop dilué à mon goût, ce qui ne m’a pas arrêté d’en acheter une bouteille, compte qu’il s’agit du tout premier embouteillage officiel de la distillerie. Nez : Savoureux parfum riche en caramel et en fruits sucrés, rappelant un dessert onctueux sortant du four. Bouche : Toujours le caramel et les fruits, mais avec de subtiles notes épicées provenant du chêne. L’ensemble est des plus agréable. Finale : Sucrée. Un peu courte, ce qui donne le goût de s’en servir un autre verre.

Berkeley Square – Limited No.8 Release

46% alc./vol.
London Dry Gin, Mayfair, England

Patrick 80%
Pour ceux qui aiment se entir proper au point de boire du savon. Ou encore, pour ceux qui s’ennuient du bon vieux temps où les parents faisaient manger une barre de savon aux enfants vulgaires. Nez : Basilique, lavande, bouquet garni. Bouche : Genièvre et basilique, ce qui lui confère un goût rappelant une pile de savon dans une salle de bain. Aussi, citron, et quelques épices. Finale : Sèche, mais tout de même agréable.

Haswell Dry Gin

47% alc./vol.
Royaume Uni

Patrick 86%
Pour ceux qui aiment le gin épicé et brûlant, celui-ci est parfait. Nez : Genièvre, angélique, pelure d’orange et touche de réglisse noire et de menthe. Bouche : Poivre, genièvre, citron et coriandre. Très épicé. Finale : Longue et brûlante d’épices.

Old Particular Royal Lochnagar 16 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en 1997, embouteillé en 2013. 548 bouteilles.

Patrick 86%
Un bon whisky savoureux, facile à boire, mais qui ne réinvente rien. Nez : Parfum très floral et mielleux, avec des notes subtiles de grain. Frais et appétissant. Bouche : Un beau mélange de fleurs sucrées et de caramel salé. La balance de saveurs est remarquable, l’ensemble est savoureux. Finale : D’une belle longueur, épicée et boisée.

Old Pulteney Noss Head Lighthouse

46% alc./vol.
Exclusivité Travel Retail

André 81%
Fût de bourbon, sans ambivalence. Sensations maritimes, le petit sel marin, les fruits tropicaux et les agrumes, la vanille, petite acidité citronnée. Le nez est simple, pas nécessairement efficace mais sans défaut apparent mis à part son manque d’originalité. La bouche offre une belle texture un peu huileuse et salée, les mêmes fruits tropicaux et agrumes auquel s’ajoute une fine touche épicée, des saveurs de purée de pommes vertes et de poires. La finale est bien bizarre, mélange de tarte au citron et de poivre moulu. Finale diffuse, fruitée et maritime et avec des saveurs qui ressemblent beaucoup à ce qui correspond à du virgin oak. Si y’a des marins qui comptent sur la lumière du phare pour s’orienter, j’espère qu’ils ont de bons compas et savent naviguer…

Patrick 80%
Une autre preuve qu’on utilise souvent les dutyfrees pour passer du stock sous les standards habituels d’une distillerie. Nez : Malt vanillé et agrumes. Très frais et très léger. Bouche : Ma première impression fut qu’il devait s’agit d’un jeune whisky car les notes rappelant le « new make » ne sont pas loin. Ou encore, on utilisé ici un fût qui avait un peu trop de vécu. Bref, goûte le new make de malt, avec une bonne dose d’agrumes et une petite touche de sel. Finale : Le sel semble plus évident vers la fin qui s’étire plus longuement que prévu.

Martin 81%
Aussi pâle que bien des vins blancs. Nez: Vanille et citron, malt grillé et fleurs blanches. Frais et estival. Bouche: Herbe et vanille, drôle d’impression jeune de new make, céréales bien poivrées. Paraît même plus fort que son 46%. C’est ici que le mélange semble plutôt rustre ou maladroit. Finale: Malt et vanille, citron et poivre. Meringue, chêne blanc et sel marin. J’avais Auchentoshan en tête, mais André a vu juste avec son impression de virgin oak. Équilibre: Je ne sais pas, on dirait que de plus en plus de distilleries refilent du stock de qualité douteuse au marché hors-taxes, et nous les cons, sous le joug de la rareté on se garroche dessus.

BenRiach 10 ans

43% alc./vol.

André 87%
Un whisky rempli de subtilités mais qui demeureront peut-être bien cachés pour certains amateurs. Nez complexe, texture crémeuse et veloutée. Pléiade de saveurs tirés de l’utilisation de plusieurs types de fûts ; fond de virgin oak, vanille, miel, banane, coconut, filin de sherry et de fruits secs, chocolat au lait, touche d’épices. Quelques notes d’agrumes et de raisins secs. En bouche, le whisky est souple et textural. Les saveurs divines ; chocolat au lait, raisins secs, miel et vanille, crème, bananes, pommes, noix de coco avec une finale épicée jumelée d’une pincée de poivre. Finale de longueur moyenne, où les épices et le poivre trônent fièrement en tête de liste, suivi des saveurs de fruits secs, de sherry, raisins, puis de miel et de vanille. Sensation astringente et légèrement sèche en toute finale et rétro-olfaction.

Patrick 90%
Une agréable surprise que ce BenRiach. On démontre ici une maîtrise exceptionnelle de ce que devrait être un bon scotch sans artifices. Nez : Fruits frais, frais comme s’ils sortaient du réfrigérateur. Touche de gingembre, de vanille et d’Agrumes, le tout lié par des notes d’orge sucrée. Bouche : Délicieuses épices de chêne rôti, pommes, bananes, abricots et agrumes. Une appétissante complexité portée par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, portée par les chaleureuses épices du chêne.

Martin 85.5%
Brun doré un peu moins éclatant que ce à quoi je me serais attendu. Nez: Céréale classique du Speyside, miel, chêne, vanille, malt grillé. Très accueillant et facile d’approche. Bouche: Malgré une texture légèrement aqueuse, de belles saveurs riches se dégagent à chaque gorgée. Chêne et vanille en puissance, avec malt et miel, xérès et une touche d’épices. Finale: Longue et sèche sur des notes initiales de chêne et de muscade, avec une touche de poivre. Vanille et raisins secs. Équilibre: Très très intéressant pour un nouveau choix d’entrée de gamme pour BenRiach. On les salue d’autant plus pour avoir réussi à garder une mention d’âge sur la bouteille.