Glen Breton 16 ans – The Dark Glen

43% alc./vol.

Patrick 89%
Un Glen Breton comme j’avais toujours rêvé de goûter! Complexe et savoureux, j’ai encore de dire “enfin!” Nez: Une tourbe discrète, aromatisée d’agrumes, de jus de pomme et d’une petite goutte de sirop d’érable. Bouche: La tourbe, sans être réellement intense, prends ici presque toute la place. J’y retrouve tout de même les épices du chêne, un peu de pomme verte et une toute petite goutte de sirop d’érable. Finale: D’une belle longueur, fumée et épicée.

Collingwood Signature Blend

40% alc./vol.

Patrick 84%
Un whisky particulier qui m’a surpris. Une dégustation hors des sentiers battus comme j’aime bien. Nez: Un étonnant mélange de sucre blanc, d’eau d’érable et de sève épicée. Bouche: Une tonne de sève épicée, un mash-up de feuilles vertes, un peu de chêne et une goutte d’eau d’érable. Finale: D’une longueur moyenne, marquée par la sève et l’eau d’érable.

Clynelish 10 ans – Special Release 2023

57.5% alc./vol.

Patrick 93%
Clynelish démontre une fois plus sa maîtrise magistrale de la production de scotch. Un dram impressionnant, avec un mélange de saveurs équilibrées avec brio.  Nez: Un parfum délicieux, avec un mélange de caramel, une touche salée, minérale et agréablement sucrée. Bouche : Un mélange exquis de sel, d’épices, de bois, de riche  caramel et avec un bel aspect minéral. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, avec du sel et du beau caramel sucré et onctueux.

Dewar’s 21 ans Double Double Mizunara Cask Finish

46% alc./vol.
Contrairement aux chênes américains, le chêne japonais Mizunara ne pousse pas droit et peut prendre jusqu’à 200 ans pour arriver à maturité. Par conséquent, les fûts de whisky fabriqués à partir de ce bois sont loin d’être courants.

André 93%
Voilà quelques années, Dewar’s avait lancé une série de blended de 21, 24 et 27 ans qui étaient hallucinants. Lorsque j’ai goûté à cette nouvelle édition, mes attentes étaient au top et sérieusement j’ai été plus que jeté sur le cul. Cette édition est simplement hallucinante. L’aventure débute avec un nez gorgé de fruits tropicaux à chair, de coconut séché et de vanille très crémeuse, le tout additionné d’une touche de zeste de citron. La bouche est hyper texturée, sérieusement c’est démentiel…wow… Aspect moelleux, très crémeux, l’alcool est discret et bien niché dans l’édredon de fruits à chair; pomme poire, abricots, melon au miel, vanille, citron. La finale est longue et douce, l’incroyable texture tient la route et des notes musquées apparaissent. Un scotch de dégustation, du début à la fin. Quelle expérience de raffinement et de complexité.

Ardbeg Anthology: The Harpy’s Tale

46% alc./vol.
Premier opus de la Ardbeg Anthology collection, maturation en Ex-Bourbon & Ex-Sauternes Casks.

André 89%
Superbe nez, équilibré et doux. Zeste de citron, purée de bananes et une tonne de fruits tropicaux, mangue, melon au miel, oranges et une fumée de tourbe distinguée, maritime et minérale. En bouche la tourbe est plus herbacée et verdâtre, plus épicée aussi. Mélange très diversifié de saveurs; herbes diverses de style origan et herbes italiennes, zeste de citron, agrumes, mangue, oranges, melon au miel et chocolat blanc. La texture offre un fond plutôt riche et presque licoreux puis s’affuble d’un manteau d’épices appréciable. Très soutenu pour un whisky à 46%. La finale est plus crasseuse sur la tourbe, tropicale et fraiche, un peu parfumée d’eucalyptus, j’adore la rétro-olfaction zesty et citronnée ainsi que la longueur appréciable en bouche. Pas les Ardbeg en coup de poing du style Corryvreckan et Uigeadail, plus posé peut-être sans être nécessairement plus raffiné et complexe.

Patrick 90%
Un beau gros whisky complexe et savoureux, porté par une belle texture. Bon, 275$ (ou plus) pour un whisky de 13 ans, je ne peux pas me dire impressionné par le rapport qualité-prix. Nez: La délicieuse fumée de tourbe maritime d’Ardbeg, huileuse, avec quelques agrumes et une touche de crème brûlée. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, on retrouve toujours au premier plan la fumée de tourbe maritime d’Ardbeg, du chêne et de discrets fruits tropicaux. Finale: D’une belle longueur, marquée par la fumée, le sel et de l’huile. 

Kim 88%
Humer ce whisky, c’est me projeter enfant, à errer entre les piles de pneus neufs du Canadian Tire. Viennent ensuite des baies rouges et des souvenirs, plus matures ceux-ci, de mezcal bien rustique. Au goût, j’ai un mélange d’épices rappelant le ras-el-hanout, puis arrivent des cerises noires, des tranches d’oranges caramélisées et du miel presque brûlé. J’ai l’impression d’assister à une valse de saveurs qui s’accordent et se complimentent les unes les autres.

Ardbeg Anamorphic

48.2% alc./vol.
Maturation en Ex-Bourbon cask ayant eu un bousinage de type “high mocha”.

André 72%
Très douce tourbe chocolatée au nez, zeste de citron, herbe verte et épices à chili, poivre concassé. En respirant, le tout est remplacé par des notes de légumes verdâtres bizarre et de caoutchouc brûlé. La bouche est épurée et diluée, grandement influencée par des notes de plastic chinois cheap brûlé et d’éléments verdatres bizarre mélangé de gras de bacon cramé sur le bbq, de vanille et de chocolat. Plus j’enligne les gorgées, plus c’est bizarre. La texture est moche et sans vie. La finale est remplie de plastique et de fumée phénolique retenue. Déception et mauvais amalgame de saveurs, texture très ordinaire. Ça me laisse plus Amorphe qu’Anamorphic. Heureux de ne pas avoir payé pour une bouteille.

Patrick 65%
Quelle déception ! Du vrai vol que ce whisky! Un whisky que je trouve plus infect de gorgée en gorgée. Moi qui est autrement fan d’Ardbeg, je n’en revient pas d’avoir payé plus de 200$ pour ça.  Les gens d’Ardbeg tiennent leurs fans pour acquis et ça paraît, car une compagnie qui respecte ses clients n’aurait jamais osé vendre ce produit sous son propre nom.  Nez : Un parfum marqué par des notes de caoutchouc brûlé, de fumée de tourbe chimique, de l’anis, des artichauts et  un soupçon de vanille. L’ensemble m’a fait dire “oh oh..”  Bouche : La fumée de tourbe saline est ruinée par le caoutchouc brûlé et les artichauts. Les piments épicés ne contribuent guère à réchapper l’ensemble. OMG. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par des notes de produits chimiques impropres à la consommation humaine. 

Kim 68%
Poivrons vert, goudron de houille, savon noir et notes salinent rivalisent pour l’attention de mes récepteurs olfactifs. Ouf, une cavalcade de saveurs en bouche. Tentons de les décortiquer : première vague sucrée sur le bout de la langue, rapidement chassée par la puissance de l’alcool qui, malheureusement, envahit un peu trop. Restent des notes de torréfaction et de noix rancies. Sans être abominable, il n’est pas très agréable non plus.

Tullibarine 20 ans Edition 2023

43% alc./vol.
Maturation en First Fill Ex-Bourbon Barrels.

André 81%
Notes fromagées bizarre à la première approche. Après 15-20 minutes d’aération, sirop de poires et vanille, bananes avec des accents très craft distillery. Je suis très ambigu. Première gorgée, sensation sucrée rappelant le Sauternes puis mouthfeel très évasif et dilué. Miel, vanille, purée de bananes, abricots/sirop de poires, sciure de bois. Ça manque cruellement de complexité et le ressenti provenant de la longue maturation est pratiquement inexistant. Finale amère et fade, les fruits sont plutôt réservés et la texture absente ce qui rend le bois de chêne un peu trop présent.

Glenkinchie 27 ans – Special Release 2023

58.3% alc./vol.

Patrick 92%
Un superbe whisky riche, intense et très bien construit. Meilleur de gorgée en gorgée, j’adore !  Nez: Des amandes, des fleurs et de discrètes pommes sucrées. Alléchant !  Bouche : Oh, c’est bon ça: un beau mélange de saveurs, avec des pommes juteuses, des amandes sucrées, de la vanille, des fleurs et une belle note de chêne épicé. Le tout est bien équilibré et porté par une belle texture. Finale : D’une belle longueur, ronde, boisée et épicée.

Highland Park Orkney Rowing Club

58% alc./vol.
Il y a plusieurs siècles, les rameurs vikings ont sillonné leurs chaloupes à travers des milliers de milles marins d’océan à la recherche de nouvelles terres. Le club d’aviron des Orcades ne navigue pas aussi loin aujourd’hui, mais le travail d’équipe est toujours au cœur de ses préoccupations. Créé en 2014, le club compte cinq bateaux traditionnels et environ 40 membres qui collectent chaque année des fonds importants pour soutenir des organismes de bienfaisance locaux. Un don au Club est remis à chacune de ces 4000 bouteilles vendues provenant de cette édition limitée vieillie en First Fill Ex-Bourbon Casks.

André 87%
Nez rempli de miel de bruyère assorti d’une touche citronnée, caramel mélangé de vanille et d’une fumée lointaine. La bouche se présente de façon douce au départ puis prnd rapidement du muscle après quelques secondes; grosses notes de poivre broyé et de gingembre, bois séché, citron, iode et miel fumé. La texture est consistante et supporte bien l’alcool mais le tout demeure passablement relevé. Un peu d’aération aidera à stabiliser le tout.
Finale sèche et poivrée, bien épicée aussi sur fond de zeste de citron, miel, bois de chêne séché et de sel de mer. Le profil du bourbon cask est bien mais j’avoue que les notes tirées du shery me manquent un peu.

Loch Lomond Reserve Blend

40% alc./vol.

André 78%
Nez très orienté sur les céréales, le tout nageant dans une mer de vanille peu subtile et de sirop de poires. Très linéaire comme approche mais c’est pas mal ce que je m’attendais de ce whisky, une approche basique et prévisible. En laissant respirer un peu, notes d’amandes et de pommes lointaines. En bouche, c’est diffus et évasif comme texture, mais offre au moins des saveurs un peu plus intéressantes; fruits secs, pommes caramel, cannelle, citron et céréales séchées. Finale où l’on retrouve quelques notes d’oranges et de miel qui s’évanouissent hyper rapidement sur un manque de support gras ou de texture. Bon, pour 40$ la bouteille, je ne m’attendais pas à la lune mais j’avoue que c’est peut-être pire que ce que j’espérais.