Cadenhead Royal Brackla 38 ans

52.9% alc./vol.
Distilled 1976, Bottled 2015 from Ex-Bourbon Hogshead, 150 bottles

André 85%
Très intéressant comme nez. Mélange de fruits rouges discrets et de fruits tropicaux, grosses tranches de melon d’eau bien fraiches, sirop de poires, pêches, miel, raisins verts. J’ai l’impression aussi d’une touche de sherry en background et de petit fruits sauvages éventés. Surprise en bouche, une pointe de fumée se révèle, melon au miel, poires, pêches, melon, miel, vanille, fruits sauvages et fruits tropicaux, agrumes, citron. Les premières gorgées en bouche me laissent sur une texture froide, mais à force de respirer une demi-heure, le whisky gagne beaucoup en équilibre et on dirait que ça texture se stabilise un peu et les notes de fumée gagnent en importance. Personnellement, je trouve le mélange de saveur peut-être singulier mais pas nécessairement réussi. Finale un peu franche, noix de coco cuite au four, fumée lointaine, fruits tropicaux.

Patrick 90%
Wow, ça c’est mon genre de whisky! Complexe, avec un style de saveurs que j’adore, avec une dose d’alcool bien mesurée – Le genre de whisky qui fait sourire! Nez : Un délicieux parfum de fruits tropicaux sucrés, des pêches et du miel. Et aussi une discrète note de xérès. Bouche : Oh! Ce n’est pas du tout la même chose! La première chose est de la fumée de tourbe évanescente, un peu de bois brûlé, du miel, du cuir, des raisins, un peu de vanille et une touche d’agrumes. Finale : D’une belle longueur, fumée et boisée, avec une touche d’agrumes.

Martin 85.5%
Nez: Pommes, poires et fruits tropicaux. Vin rouge et cuir, vanille et raisins. Planche de chêne pas toujours très très poussiéreuse. Bouche: Raisins, agrumes, caramel et épices. Touche de purée de fruits rouges. Le cask strength nous rattrape sans trop tarde. Un peu de fumée et de cuir nous mènent vers la finale. Finale: Cuir, pneu neuf et poivre blanc. Chêne, fruits et caramel. Assez direct comme prise de position. Équilibre: J’aime bien. L’alcool n’est pas trop violent, les saveurs sont au rendez-vous, la fumée est bien plaisante. Mais pour un 38 ans, le prix doit aussi être à la hauteur.

Rosemont Whisky de Montréal

42% alc./vol.
Composé de maïs, de blé et d’orge de Saint-Constant le whisky a subit une double distillation à l’alambic charentais et est vieillit dans différentes barriques de chêne blanc québécois de différents degrés de « toast », puis vieilli pendant 3 ans.

André 78%
Agréable surpris par cette mouture québécoise. On s’entend, ce n’est pas un whisky qui a la complexité d’un whisky de 18 ans, on est dans le style du whisky canadien du début à la fin, mais on a droit à quelque chose qui est définitivement sur la bonne voie. J’adore l’idée d’utiliser de chêne québécois, un rappel du terroir très intéressante au lieu de faire appel au ex-bourbon barrel, le préféré et le plus facile de l’industrie. Nez très doux, les céréales de maïs et de blé en avant plan, onctuosité intéressante. Notes de cassonade et de sirop d’érable, caramel chaud, céréales Corn Flakes, vanille. Nez aux arômes limitées mais combinaison intéressante bien fusionnées. Si on laisse le whisky respirer plus longtemps, je ne crois pas que ce soit une bonne chose. Les notes d’alcool brutes prennent de plus en plus d’expansion. Belle texture en bouche, les céréales sont plus acérées mais l’ensemble relativement rond. Niveau saveurs, on retrouve les mêmes qu’au nez avec un apport plus important de cassonade et de caramel chauffé. Même si le rye ne semble pas faire partie de la recette on a tout de même droit à une touche de cannelle et de fruits rouges. Finale sur les céréales épicées et séchées et de bonnes vagues de sucre caramélisées.

Patrick 84%
Une belle surprise : au début, le nez m’a presque rebuté, mais à chaque gorgée, ce whisky semble meilleur! Point bonus, ça faisait longtemps que je rêvais de goûter un whisky vieilli dans un fût de chêne québécois! J’ai hâte de voir ce que ça va donner avec quelques années de plus, mais c’est déjà vraiment bien! Nez: Parfum plutôt léger me rappelant du carton mouillé saupoudré de sciure de bois avec une bonne goutte de sirop d’érable. Bouche: Du bois sucré et brûlé, avec du sirop d’érable, du Corn Flakes discret et une touche discrète de petits fruits rouges et de cannelle. Finale: D’une longueur moyenne, plutôt sucrée et marquée par les céréales.

Martin 79%
Nez: Assez particulier, notes de cassonade, de vernis, d’épices, de maïs et de caramel chauffé. Touche mentholée qui flirte avec le Vicks Vaporub. Bouche: Caramel chaud, cassonade, eau d’érable, chêne et toujours cette impression de Vicks. C’est pas ça qu’on entend par «médicinal». Finale: Cannelle, bois et fruits, retour du caramel, épinette et céréales. Pas méchant, mais peu mémorable. Équilibre: Je ne peux pas dire que je suis déçu, je dois dire qu’on aspire à plus grand, laissons le temps faire son oeuvre.

Isle of Jura 19 ans The Paps

45.6% alc./vol.
Vieilli en fûts de chêne blanc américain avant d’être affiné en fûts ayant contenu du sherry Pedro Ximenez durant 40 ans, The Paps fait partie d’une série lancée par la distillerie Jura à l’origine pour le marché des boutiques hors-taxes. The Paps font référence à deux montagnes (Mountain of the Sound, Mountain of the Gold) qui sont situées sur le côté ouest de l’Ile.

André 81%
Le nez dévoile rapidement cette même tourbe terreuse bizarre retrouvée dans l’édition The Loch. Agrumes, nectarines, poires, fruits séchés, caramel et vanille, raisins verts, oranges sanguines. Un quart d’heure dans le verre aide à beaucoup équilibrer les arômes et ce qui laisse aussi la chance à d’importantes de gingembre à s’extirper du verre. La bouche est très étrange, liquide et sans trop de structure, fortes notes boisées, de gingembre et de poivre. Les saveurs sont presque muettes et effacées. Couverture de caramel coiffant des oranges sanguines, des cerises séchées et des raisins verts, fruits séchés, gummy bears. Mélange de tourbe herbeuse et terreuse, très organique comme résultante. En désespoir de cause j’ajoute un peu d’eau (ce que je fais TRÈS rarement) et c’est beaucoup mieux. Les saveurs sont plus intégrées, les épices plus frivoles aussi. Finale poivrée et épicée, quelques notes de chocolat et de café au lait. Très déçu, j’espérais beaucoup plus de complexité et de raffinement d’un whisky de cet âge.

Patrick 84%
Un bon scotch très marqué par les notes maritimes. Un peu décevant au niveau de la balance, surtout considérant que c’est un whisky de 19 ans. Nez : Xérès présentant des fruits bien mûrs, presque trop même! Le tout est accompagné d’arômes rappelant la mer à marée basse. Bouche : Un mélange de xérès chaleureux plein de fruits mûrs, avec du sel et des algues à sushi. Finale : D’une belle longueur, marquée par le xérès et le sel de mer.

Martin 82%
Nez: Tourbe herbeuse, raisins et oranges. On tourne autour des mêmes centres d’intérêt des récents embouteillages NAS de la distillerie. Vanille, caramel et fruits rouges en compote. Bouche: Marmelade, cerises, réglisse, sucre brun et épices. La texture n’est pas trop ample, mais pas trop fade non plus. Finale: Chêne et xérès, poussière et tourbe grasse et bizarre. Équilibre: La complexité et la personnalité laissent un peu à désirer, surtout pour un whisky avec ce pedigree.

Isle of Jura The Loch

44.5% alc./vol.
L’importance de Market Loch, situé 300 mètres au-dessus du niveau de la mer, est difficile à appréhender. Un lieu paisible, presque spirituel, dont les eaux pures donnent vie au whisky Jura. Vieilli en fûts de chêne américain avant d’être affiné en fûts ayant contenu du sherry Pedro Ximenez durant 30 ans, l’assemblage du Jura The Loch comprend également une petite proportion de whiskies tourbés.

André 83%
Nez racoleur, belle rondeur agréable. Raisins séchés, cerises, oranges confites, caramel chauffé à la poêle, chocolat au lait, compote de pommes. Avec le temps, encore plus de notes de caramel qui nappe des cosses d’oranges trempées dans le chocolat au lait. La bouche est douce mais offre malheureusement très peu de texture. Cerises et pommes en avant plan, oranges, caramel et fruits tropicaux qui s’appuient sur une bonne dose de fumée de tourbe et d’épices en toile de fond. Courte finale sur les fruits rouges nappés de caramel fondu et une fine morsure d’épices pataugeant dans un nuage de fumée terreuse.

Patrick 78%
Un whisky un peu trop jeune… Tant qu’à me payer un single malt comme ça, j’aime autant un blend cheap qui coûte la moitié du prix pour la même qualité. Nez : Un peu de xérès fruité et sucré, une touche boisée et un soupçon de fumée de tourbe. Bouche : Du new make, du bois brûlé, un peu de fumée de tourbe et des fruits trop discrets. Finale : D’une longueur moyenne, avec une bonne dose de jeune whisky.

Martin 84.5%
Nez: Raisins secs, caramel, vanille et orange. Poires, pruneaux et xérès complètent la légende. Bouche: Belle texture, sans toutefois casser la baraque. Miel, oranges et caramel, chocolat au lait. Bois, épices et tourbe nous mènent vers la finale. Finale: Fumée, fruits, cannelle, poivre, bois et xérès. Belle chaleur. Équilibre: Vraiment pas mauvais, digne des embouteillages réguliers de la distillerie.

Isle of Jura 18 ans

44% alc./vol.
Le temps et la marée n’épargnent personne, dit le proverbe. Mais dans l’île de Jura, le temps s’étire sous l’influence des saisons successives que tempère un microclimat exceptionnel. Après un séjour en ex-fûts de bourbon, il bénéficie d’un affinage d’au moins deux ans en barriques de premier grand cru classé bordelais.

André 76%
Oranges, légère fumée de tourbe terreuse et organique vraiment weirdo, vieilles cerises éventées, chocolat noir amer, petits fruits sauvages, une touche de cannelle. Quelques notes tirées du red wine cask bien discrètes. La texture est intéressante, léger aspect gras qui disparait rapidement. Le côté épicé est plus fervent. Aspect vineux qui se mélanges aux oranges et aux fruits sauvages. Cerises, terre mouillée, cannelle, chocolat et coffee beans, caramel, réglisse, cire d’abeille. Finale liquide, fruitée et épicée, poivrée, un peu tannique et terreuse ainsi que de caramel brûlé.

Patrick 75%
Il y a quelques années, cette distillerie a fait un grand ménage dans ses fûts pour se débarrasser de ceux qui avaient un problème. Il semble qu’ils en aient oublié un. La moitié de mon verre a d’ailleurs fini dans l’évier. Nez : Ouf, ça sent mauvais ça. Il y a du beau malt et du beau xérès, mais aussi des notes de feuilles moisies… Après quelques minutes, le caramel finit par remplacer les feuilles moisies. Bouche : Du bois brûlé, du xérès, des feuilles un peu moisies et… Ah, bof, ça ne vaut même pas la peine. Finale : D’une longueur moyenne, mais trop longue en fait. J’ai pris un verre d’eau pour la rincer.

Martin 72%
Nez: Tourbe vineuse, orange terreuse, vanille et racine de gingembre un peu défraîchie. Il y a sous tout cela une impression de purin pelleté sous la paille entre les rangées d’un champ de fraises. Ouin. Bouche: Texture un peu aqueuse. Vanille et miel, xérès stagnant, vin fortifié, fruits rouges, terre humide. Finale: Cire d’abeille et tourbe sur une touche de cuir. Équilibre: Un fût défectueux? Je ne peux pas croire qu’on nous refile un 18 ans de ce niveau. Il y a sûrement une erreur à quelque part.

Isle of Jura Seven Wood

42% alc./vol.
Élaboré avec des eaux-de-vie tourbées et non-tourbées, ce Single Malt a été élevé sous sept bois de chêne français et américains différents : ex-fûts de bourbon en chêne blanc d’Amérique de premier remplissage et fûts de chêne originaires des forêts de l’Allier, du Limousin, de Tronçais, des Bertranges, des Vosges et de Jupilles.

André 84%
Compote de poires, abricots, limonade au citron et marmelade de fruits, quelques notes chocolatées, oranges, miel. Rondeur sexy au nez. La bouche perd de sa rondeur, une dilution trop importante peut-être? Poires caramélisées, abricots séchés, oranges, petits fruits sauvages, pincée de gingembre, chocolat au lait, raisins secs. Finale bien épicée, plus charpentée, légèrement salée et fumée aussi. Un nez complexe pour une bouche ordinaire et prévisible.

Patrick 84%
Un bon dram présentant une belle complexité, mais auquel on semble avoir ajouté une trop grosse dose de whisky trop jeune. Dommage, la recette a du potentiel, mais elle aurait besoin d’un petit kick. Nez : Un parfum légèrement tourbé, subtilement boisé, discrètement fruité, furtivement feuillu… Mais présentant tout de même une belle intensité. Bouche : Les arômes détectés au nez sont ici, pour la plupart, plus affirmés, en commençant par la fumée de tourbe, le bois et les fruits. Le petit côté feuillu est moins puissant, mais tout de même présent. Ainsi qu’une note me rappelant un peu du new make. Finale : D’une longueur moyenne, la fumée et le bois semblent laisser leur place à un petit goût de new make.

Martin 87%
Nez: Marmelade, miel, vanille, orange et chocolat au lait. Droit au but, saveurs franches, mais agréables. Bouche: Malt, vanille, miel et tartinade choco-noisettes. Chêne et épices. La texture est légèrement fade, mais l’intensité des saveurs ramène un certain équilibre à l’expérience. Finale: Chaude et épicée, sucrée et mielleuse. Bois et léger cuir. J’aime bien. Équilibre: Un beau Jura. Est-ce qu’on peut réellement distinguer l’influence de chacun des 7 fûts utilisés? Je ne crois pas, mais… tout de même.

Kintra Single Cask Collection Bladnoch 22 ans

49% alc./vol.
Bourbon Cask #1046, Distilled 08/03/1990, Bottled 30/03/2012, 120 bottles

André 81%
Wow, douceur et raffinement avec une pointe d’exotisme. Le nez est délicat, jus de citron, vanille, oranges et agrumes, raisins verts, miel, poires, vieux caramel éventé, une touche de gingembre un peu vif. La bouche est plus aiguisée, l’alcool est plus puissant que ne le laissait supposer le taux d’alcool. Sucre à glacer, agrumes, vanille, oranges, céréales séchées, poires, chocolat blanc, herbe verte. Finale pointue et sèche, assaisonnée de poivre et de gingembre couronnant des fruits tropicaux. Ensemble dominé par les influences du bois. De belles promesses promises par le nez que la bouche n’a pas tenu.

Willett Straight Rye Whiskey

55.4% alc./vol.
Family Estate Bottled Small Batch Rye

André 83%
Rye épicé et sirupeux, l’influence du bois est un peu trop présente. Caramel chaud, cannelle, un brin de cornichons et de poivre, chocolat noir amer et céréales séchées, oranges. Un peu bizarre, je cherche encore si j’aime ou pas. En bouche, le fût de chêne brûlé, pommes caramel et cannelle, cerises, cornichons poivrés, anis. Malgré tout, la texture demeure ronde et sirupeuse, très agréable. Finale ou l’alcool brut se dévoile un peu plus, grosses notes de cannelle et de cornichon dans le jus de cerises.

Patrick 87%
Un très bon whiskey de seigle, avec toutes les saveurs que j’espérais! Un whiskey presque dangereux tellement il est bon! Nez : De beaux arômes typiques du seigle, avec du sucre, des épices et quelques fruits. Alléchant. Bouche : Du beau gros whiskey intense et savoureux, avec du bois brûlé, du seigle épicé et un peu de fruits. Finale : S’étire très longtemps à mon plus grand plaisir, en présentant du beau seigle juteux qui donne le goût d’en prendre une autre gorgée.

Martin 87%
Nez: Épices du rye dès la ligne de départ. Bois d’épinette, gomme de sapin, caramel et cannelle. Cornichons à l’aneth et fruits poivrés. Bouche: Caramel et chocolat, fruits rouges bien mûrs, cannelle et rye. Bien poivré et boisé. J’adore, bien que le taux d’alcool saura en décoiffer plusieurs. Finale: Chaude, longue et bien poivrés. Les épices du rye couplées au degré d’alcool nous ont concocté une belle longue randonnée. Pommes cireuses, épinette, caramel, seigle, cerise et cannelle. Pointe d’aneth. Équilibre: Bien qu’un peu plus de subtilité aurait aussi fait la job, je dois dire que cet embouteillage ne me déplaît pas du tout. Si vous aimez le rye et les cask strength, vous ne devriez pas être déçus.

Inchmoan 12 ans Peated

46% alc./vol.
Produit par la distillerie Loch Lomond, Inchmoan 12 est issu du mariage de deux malt whiskies : l’un provenant d’un alambic swan neck pot still, l’autre venant d’un straight neck pot still. L’inclinaison du col de cygne joue un rôle comparable à la taille de l’alambic. Un col peu incliné permet aux vapeurs les plus légères de se diriger vers le condenseur. L’association de ces deux alambics donne un caractère bien particulier à la tourbe de cet Inchmoan, qui associe à merveille fumée et notes épicées. Vieilli pendant 12 ans dans des fûts de chêne américain préalablement brûlés et dans des fûts de bourbon de 2ème remplissage.

André 81%
Définitivement pas le style de tourbe que j’affectionne. Elle a des arômes hyper terreux et écologique et médicinale mélangée d’oranges sanguines trop mûres. Le nez développe des notes de poivre et de réglisse noires au millieu d’une étreinte de fruits tropicaux, poires, litchi, nectarines, gras de bacon et jambon cuit sur le feu de plage, tourbe terreuse organique, herbeuse aussi, développant des saveurs médicinales et de pastilles Fisherman’s Friend. Le tout est coiffé de notes de bois bien brûlé. La finale est un peu plate, peu de longueur mis à part les notes de fumée et de bois brûlé. Bien que les saveurs soient intéressantes, je ne suis pas fan…

Martin 85%
Nez: Petite tourbe terreuse avec un vent de raisin. Oranges, caramel et cassonade. Poivre noir, chêne et ananas. Assez disjoncté mais pas nécessairement désagréable. Bouche: Miel tourbé, épices à steak, touche de cannelle avant de finir sur la planche de bois surplombée d’accents tanniques. Finale: Pas très longue, mais qui offre une belle chaleur enveloppante et épicée. Pastille pour la toux. Équilibre: Bel amalgame de saveurs au rendez-vous, même si par moments la tourbe et les épices peuvent prendre le dessus. Pas méchant pas méchant.

Hazelburn 9 ans Barolo Cask Matured

57.9% alc./vol.
Distilled 06/2017, Bottled 10/2016, Limited Edition of 10,800 bottles

André 90%
Superbe nez avec une belle texture soyeuse. La ‘’neutralité’’ aromatique de Hazalburn se prête habituellement bien aux cask finished. Compote de pommes, poires, confiture de cerises, ananas, vent tropical aux accents citronnés, miel. Ensemble très frais et festif. Belle surprise en bouche avec des éclats de sel de mer relativement présents, on perçoit aussi les notes de céréales maltées recouvertes d’un trait de miel et une touche de fumée avant de revenir aux saveurs de fruits détectés par le nez; mélange de bananes et d’ananas, abricots et poires, pommes et cerises… Savoureux! Texture grasse et finement effilée par l’alcool. Définitivement tropical avec une touche de mer du Nord. Finale bien poivrée et un trait salée, gingembre, ceintrant une pleiade de fruits tropicaux.