Alberta Premium Cask Strength Rye 1st Release

65.1% alc./vol.

André 89%
Caramel, oranges, cerises noires, cassonade, cannelle, sirop d’érable, chocolat. Nez hyper complexe, une rondeur incroyable pour un taux d’alcool si élevé. En laissant reposer, des notes cireuses apparaissent progressivement, genre crayon de cire Crayola saupoudrés d’un peu de poivre noir frais broyé. 15 minutes de plus et on a des traces de pickle. Le rye est intense en bouche, la texture un peu disparate par contre; cerises noires séchées, pelures de pommes, oranges, pain au bananes, cannelle, poivre, sirop d’érable et cassonnade, planchette à cointrer en cèdre, crayon en cire, réglisses échappées dans la terre séchée au gros soleil, toute-épices. L’amalgame de saveurs est complexe et raffiné mais la texture et la sensation en bouche est un peu trop anonyme. Le whisky a beaucoup de saveurs à livrer pour qui veut bien se donner le temps et la peine de chercher. Longue finale, poivrée, un peu sèche et acérée par l’alcool. On perçoit vraiment le style Canadian Club dans l’ensemble des saveurs. J’avais un échantillon de Lot 40 Cask Strength Batch 3 et ce Alberta Premium est définitivement dans la catégorie poids lourd pour un Mortal Combat de Rye, mais pour sa texture exceptionnelle, le Lot 40 demeure une coche au dessus, pour environ le même prix.

Patrick 92%
Un très bon whisky, présentant un superbe mélange d’intensité, de douceur et de complexité. Ce n’est pas le meilleur whisky au monde, mais c’est définitivement un digne représentant du whisky canadien. Un must pour tout amateur de rye! Nez : Un beau parfum beaucoup plus délicat que j’aurais cru. Presque fruité, avec du chocolat, du caramel et de la vanille. Surprenant et appétissant. Bouche : L’intensité est ici! Un beau mélange de puissantes épices venant du seigle et du bois brûlé, avec du chocolat noir et une goutte de vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et subtilement sucrée.

Martin 89%
Nez: Épices du rye frais en puissance. Vanille, agrumes et caramel. Touche de banane au loin. Accents de poivre rose. Compote de fruits rouges faite dans un fond de tonneau carbonisé. Bouche: Superbe texture en bouche. Outre les épices du degré d’alcool, on goûte bien le seigle, la pomme verte, la vanille et un savant mélange de clou de girofle et de cannelle. Le punch du cask strength nous amène confortablement vers la prochaine étape. Finale: Longue, chaude et incroyablement enveloppante. Le chêne brûlé et les épices du rye sont les saveurs thèmes. Fruits rouges et touche de caramel. Équilibre: C’est un excellent rye whisky, un excellent whisky canadien, mais en toute franchise et modestie, on devrait se garder une petite gêne quant à sa nomination de meilleur whisky au monde par Jimmy… Quoique… difficile de trop chialer sur une nouvelle qui mettra le spotlight une fois de plus sur la richesse des whiskys canadiens.

George Dickel Tabasco Barrel

35% alc./vol.

Patrick
Québec Whisky évalue rarement les “flavored whiskies” mais ici, le concept était trop absurde pour passer à côté! Je suis amateur de sauce Tabasco, j’en mets un peu partout, alors j’avais bien hâte d’y goûter. Et bien, 1 heure après en avoir bu moins de 10ml (le whisky, pas la sauce), j’avais toujours mal au cœur. Nez : Ça sent ce que c’est : un mélange de Tennessee whiskey avec du Tabasco, mais où le sucre domine. Faut vraiment être débile, avoir perdu un pari, ou ne plus savoir comment se faire des amis pour boire ça. Ou encore, être évaluateur pour Québec Whisky. Dieu, ait pitié de mon âme, je plonge! Bouche : Ouf! Au début, du sucre, puis de la cannelle, et ensuite la chaleur, le feu devrais-je dire, du Tabasco vient nous rappeler qu’il s’agit d’une boisson pour adultes sans génie. Tout de même, une évolution surprenante en bouche où les saveurs semblent se succéder sans se chevaucher (sucre-cannelle-Tabasco). Finale : D’une longueur somme toute moyenne, mais d’une intensité incroyable! Tout le feu du Tabasco se retrouve concentré ici! Après moins de 10ml, je commence d’ailleurs à avoir mal à l’estomac.

Lonehand Tennessee Sour Mash Whiskey

40% alc./vol.
Vieilli au moins 12 mois

André 71%
Grains de céréales bien en évidence, beaucoup de poivre aussi et de petits fruits sauvages, on perçoit énormément le bois neuf avec un fond d’arômes qui me font penser au Deanston Virgin Oak, bois brûlé, caramel. Très doux en bouche, notes de réglisse rouge et noire, cerises marasquin, poivre, rye et fruits rouges séchés couronné de bois de charcoal et de cannelle poivrée. L’effet de la filtration est vraiment perceptible avec la texture veloutée. Finale sur la cannelle et le poivre, plus pointue que la bouche en général.

Patrick 77%
Un whiskey plutôt jeune et sans grand attrait. Ouf, vraiment aucun intérêt ici. Nez : Du maïs, du new make, des petits fruits et du sucre… Bouche : Du new make, du maïs et du bois brûlé. Finale : Plutôt courte, marquée par le new make.

Blood Oath Pact #4 Kentucky Straight Bourbon Whiskey 2018

49.3% alc./vol.

André 82%
J’adore le nez goulu, de sweet candy, caramel, cannelle, pomme caramel des fêtes foraines, oranges confites, cerises, fruits séchés. Le nez est rond, onctueux et très invitant. Cela se gâte en bouche, le whisky est dominé par les notes de bois sec et devient très pointu. Notes de caramel, de chocolat au poivre, de pommes à la cannelle roulée dans le poivre, raisins secs, cerises noires. La texture est vraiment nulle, liquide et sans trop de structure, aucun support aux saveurs. Finale sur le rye minéral vraiment bizarre, raisins et cerises séchées trempées dans le chocolat noir aux oranges et saupoudré de poivre et d’une touche de cannelle, bois de chêne calciné.

Patrick 81%
Un bourbon qui goûte plus le dessert que le bourbon. Plutôt décevant si je compare avec le Pact #3, que j’avais coté 95%! Nez : Wow, j’ai rarement humé un whisky où l’arôme à l’avant-plan était la vanille. Le tout, suivi par du caramel, du chêne et du chocolat. Le parfum d’un dessert. Bouche : Du chêne brûlé, rapidement recouvert de vanille et de caramel, mais aussi de miel et de chocolat. Oui, définitivement du dessert! Finale : D’une belle longueur, avec des épices, du caramel, de la vanille et du chêne. C’est ici que l’on quitte le dessert pour retrouver le bourbon.

Martin 83.5%
Nez: Cerise noire, paille, maïs et vanille. Caramel et chocolat muet. Bien agréable, sans toutefois changer la mise. Bouche: Maïs et cerise de terre, poivre blanc et chêne. Le taux d’alcool, sans être trop agressif, a tôt fait de rattraper quiconque veut décortiquer l’expérience. Finale: Bois, vanille, fruits et épices bien poivrées. On voudrait poursuivre l’expérience et percer le mystère, mais l’intensité du voile de l’alcool nous scie les jambes. Équilibre: On se plait à explorer tous les bons côtés du bourbon proprement dit, quitte à aussi en expérimenter les facettes moins populaires.

John Walker & Sons – Odyssey

40% alc./vol.
Un mélange de trois single malts mariés dans des fûts de chêne européens pour matutation.

André 87%
Wow, delectable. Oranges, petits fruits sauvages, abricots, miel, caramel, fruits tropicaux. Rondeur impressionante et un agencement de saveur exquis au nez. La bouche est plus musclée avec des notes phénoliques intenses et du gingembre. Les notes de tête d’oranges prédominent aussi en bouche. La texture est plus effilée par les notes de gingembre et de tourbe phénolique mais l’ensemble demeure un peu dilué à mon goût perso. La finale est courte et sèche, bien épicée, la texture s’effiloche plus on laisse le verre respirer. À 2000$ la bouteille, on est en droit de s’attendre à plus.

Patrick 89%
Un très bon whisky, riche, complexe et bien balancé. Facile de comprendre le succès de cette marque. J’avais peur que la dilution à 40% ait ruinée ce whisky, mais mis à part que la finale est un peu courte, ça ne paraît pas! Bon, aussi bon que le whisky soit, la seule raison de dépenser autant d’argent pour cette bouteille est la boîte qui est incroyablement cool! Nez : Un beau parfum riche et complexe, typique de la marque. Du grain, de la fumée de tourbe évanescente, de discrets fruits tropicaux, des bananes et une touche de bois. Bouche : De la fumée de tourbe et du bois brûlé pour commencer, des fruits tropicaux et de la banane, le tout porté par un onctueux whisky de grain. Finale : D’une longueur moyenne, et fumée.

Johnnie Walker Blue Label – King George V Edition

43% alc./vol.
Mélange comprenant les single malts Cardhu, Lochnagar et Port Ellen entre autres.

André 88%
Abricots et nectarines, melon au miel, cerises distantes et fruits secs, fruits tropicaux, caramel et miel. Le nez est onctueux et doux, très rond et raffiné. La tourbe est lointaine aussi mais bien présente. La bouche est un peu molle et diluée, la texture ronde, finement épicée et bien fruitée. Vieille pochette de cuir contenant des fruits secs, oranges confites, caramel et miel, abricots, pommes, fumée phénolique relativement douce. Passablement de notes de gingembre et de toute-épices, d’épices boisées aussi. La finale est courte, trop courte en tout cas pour un whisky de ce prix, fortement épicée et fruitée et avec une bonne dose de tourbe.

Patrick 92%
Les attentes se doivent d’être élevées envers un tel whisky. Et elles sont rencontrées. J’ai trouvé dans ce whisky tout ce que j’y attendais, superbe! Nez : Un peu de fumée, du caramel, des pommes, des biscuits et du beau chêne délicieux. Bouche : De la fumée de tourbe, des épices, du chêne sec, des fruits et du malt. Finale : D’une belle longueur et très savoureuse.

John Walker & Sons – Private 2014 Edition – Unique Smoky Blend

46.8% alc./vol.
Mélanges de whiskies provenant des distilleries appartenant au groupe Diageo et ayant 28 ans d’âge. 8888 bouteilles

André 90%
Oranges, prunes, fruits secs, abricots, fumée de tourbe terreuse discrète, gingembre, pommes cannelle. On ne perçoit pas l’onctuosité du whisky comme dans les versions King George et Odyssey, celui-ci est beaucoup plus effacé et discret au nez. En bouche, la texture est plutôt anonyme, les saveurs par contre sont superbement bien harmonisées. Fruits tropicaux, fruits rouges séchés, oranges, abricots, tourbe terreuse, un brin de sel de mer, poires et pêches, mangues, miel. Finale tourbée mentholée persistante, fruits tropicaux, de bonne longueur et des saveurs brillamment intégrées.

Patrick 92%
Un beau gros scotch, d’une intensité surprenante – et riche, balancé, savoureux. Que c’est bon! Nez : De la belle fumée enveloppante, des amandes, des pommes et du chêne. Bouche : De la belle fumée de tourbe épicée, de la vanille, des roches et du bois. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Johnnie Walker Blue Label – Year of the Pig

46% alc./vol.
Dans l’horoscope Chinois, 2019 est l’année du cochon, le 12eme signe du zodiaque. La présentation de l’emballage et de la bouteille est l’œuvre de Chrissie Lau, illustratrice anglaise qui s’est inspirée de l’héritage culturel Chinois. Ce signe représente la bonne fortune, la forte personnalité.

André 87%
Onctueux mélange de fruits séchés et de fruits tropicaux, raisins et cerises séchés, poires, ananas, melon au miel, oranges, miel. La bouche est beaucoup plus épicée et la fumée de tourbe est plus présente aussi. Les fruits rouges ont pris le dessus sur les fruits tropicaux et fruits à chair. Cerises, raisins, melon au miel et poires, miel, anis, camphre et fumée de tourbe, le toute-épices. Finale corsée, fumée et épicée.

Patrick 91%
Ce n’est un secret pour personne, j’aime bien les Johnnie Walker et celui-ci n’est pas pour changer mon opinion. Superbe! Nez : Du bois, du cèdre en fait, un peu de fumée, des agrumes, de l’anis et de discrets fruits mûrs. Bouche : En premier lieu, un délicieux mélange de fumée de tourbe, de chêne sec, d’agrumes, d’épices et de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, fumée, épicée et avec très discrète touche sucrée.

Tomatin Contrast Sherry Matured

46% alc./vol.
Vatting de fûts de 1973, 1977, 1988, 1991, 2002 et 2006 – 5400 bouteilles.

André 85%
Quel bon concept… auquel j’aurais ajouté une troisième bouteille contenant un vatting de bourbon et sherry, ou encore mieux, les amateurs peuvent expérimenter eux-même! Nez de raisins secs, dattes et prunes, vieux livre avec couverture de cuir, caramel chaud, oranges, pommes rouges, gâteau au chocolat. Léger off-key dans le nez. La bouche est pas mal plus épicée que le nez le laissait supposer même si l’on retrouve la même palette aromatique annoncée. Prunes, dattes et raisins secs, chocolat noir, poivre et bois épicé. Texture un peu flat et qui manque d’amour. Finale éphémère sur le xérès franc et épicé.

Patrick 85%
Un concept fantastique que de présenter deux whiskys jumeaux ayant subi des maturations différentes. Je recommande l’ensemble sans hésiter à tous les amateurs de scotch! Ceci étant dit, ce whisky s’avère très agréable à boire – je dois admettre que même si je bois les deux bouteilles du duo en même temps, celle-ci tends à se vider plus rapidement! Nez : Un xérès intense, marqué par une grosse dose de raisin ainsi que du caramel et des pommes. Bouche : Toujours l’intense xérès, avec du caramel chauffé, de la cannelle, des clous de girofle, de la marmelade et une bonne pincée de poivre. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 86.5%
Nez: Raisins juteux, sherry goulu, cuir et bois de chêne. Prunes, pelure d’orange, marmelade et dattes. Toutes les notes précises d’un sherry cask classique, sans tomber dans la démesure. Bouche: Texture agréable qui pourrait être un peu plus huileuse, mais qui transporte bien ses saveurs telles le xérès, le raisin sec, le bois et la cuirette. Pommes mijotées et caramel. Je l’aime bien, particulièrement comparé à son comparse d’expérience en fûts de bourbon. Finale: Bien boisée et fruitée, elle ne nous laisse pas vraiment sur notre faim. Bien poivrée et vanillée. Équilibre: Un beau saut au-dessus de la version bourbon, quoique la comparaison entre les deux est une superbe expérience en soi. Je recommande.

Tomatin Contrast Bourbon Matured

46% alc./vol.
Vatting de fûts de 1973, 1977, 1988, 1991, 2002 et 2006 – 5400 bouteilles.

André 86%
Quel bon concept… auquel j’aurais ajouté une troisième bouteille contenant un vatting de bourbon et sherry, ou encore mieux, les amateurs peuvent expérimenter eux-même! Nez dans la ligne du style; miel, vanille, ananas, bananes, poires, citron, nectarines, raisins verts. Touche de bois verdâtre et d’herbe verte coupée aussi qui gagne un peu mon plaisir. La bouche est crémeuse au départ et plus épicée ensuite; melon au miel, poires, miel, vanille, raisins verts, citron et fruits tropicaux puis une touche de poivre et beaucoup d’influences du bois de chêne. Finale très fruitée en légèrement épicée et sèche.

Patrick 83%
Un concept fantastique que de présenter deux whiskys jumeaux ayant subi des maturations différentes. Je recommande l’ensemble sans hésiter à tous les amateurs de scotch! Ceci étant dit, ce whisky est plutôt bon, même s’il ne s’agit pas d’un feu d’artifice. Nez : Arômes de miel herbeux, avec une touche de citron, de vanille, de noix et un soupçon de bois sec. Bouche : Du bois sec, des citrons, de la vanille et des ananas. L’ensemble est porté par du sucre chaleureux. Finale : D’une longueur moyenne, sucrée et chaleureuse.

Martin 84%
Nez: Herbe et miel, fleurs et bois sec. Fruits tropicaux et crème anglaise. Superbe petit nez timide. Citron et amandes. Bouche: Meringue, vanille et chêne. Citron, fleurs et épices. Touche d’ananas et autres fruits tropicaux. Finale: Une légère tourbe avec accents de cuir enveloppe les saveurs énumérées ci-haut. Bois sec bien représentatif du fût de bourbon. Équilibre: Une belle expérience de Tomatin. Sans être particulièrement à tout casser, j’aime bien oÙ on s’en va ici.