48% alc./vol.
Résultat d’une erreur d’approvisionnement… Le malt tourbé ayant servi à cette expression était destiné à Highland Park mais a finalement abouti à la distillerie Macallan. Le Master Blender Bob Dalgarno a finalement décidé de garder la livraison pour expérimenter avec Macallan. Fruits d’un mariage d’environ 100 fûts, disponible en boutique hors-taxes entre 500-600$.
André 86%
Grosses prunes et raisins secs, bois de chêne calciné, chocolat noir amer et moue de café, caramel cramé. Pour la tourbe, je ne suis pas certain, je trouve que cela ressemble plus à du bois calciné et de la réglisse noire terreuse hyper bizarre que de la tourbe comme on la connait (dans le Benriach Curiositas par exemple). La bouche une intrigante dualité d’éléments. Une texture crémeuse genre bière stout hyper chocolatée et un côté acéré d’épices et de bois calciné un peu agressif. On retrouve aussi de l’orange, des raisins, dattes, du poivre et du gingembre également. Je m’attendais à un xérès plus intégré à la tourbe qu’un épisode sado-maso dominé par le bois carbonisé et la réglisse noire. La finale est sur les raisins secs et la pâte de fruits, la réglisse et le bois brûlé couvert de terre mouillée.
Patrick 89%
Un très très bon whisky, mais pas excellent, ce qui est plutôt insultant au prix demandé. Et ce n’est pas uniquement une question de prix: la tourbe annoncée est inexpressive, ce qui est très décevant. Bref, je ne crois pas qu’on pourrait regretter cet achat, mais n’ayez aucun regret si vous décidez de vous abstenir. Et, en passant, il est meilleur quand on le boit en shot. Bref, un whisky à 600$ US à boire en colon. Nez : Le chaleureux xérès typique de Macallan, avec les fruits mûrs et le sucre brun réchauffé. Il faut laisser le verre respirer quelques minutes avant de commencer à sentir les premières notes de fumée. Toujours est-il que le xérès domine outrageusement la fumée. Bouche : L’impression en bouche est plus chaotique… Xérès chaleureux, sucré, épices du bois et fumée prennent tour à tour la première place, au point où je ne sais plus quoi en penser. Finale : D’une très belle longueur et très chaleureuse, le xérès et les épices laissent un tout petit peu plus de place à la fumée de tourbe.
Martin 87%
Nez: Pas méchant comme nez, vanille, caramel, raisins et dattes. La plupart des notes d’un sherry cask classique, mêlées à un drôle d’effet de bois brûlé et de boucane terreuse qui cache un peu l’expérience fruitée. Particulier, mais pas méchant. Bouche: Belle texture classique Macallan, raisins secs, dattes et tabac aromatisé. Cacao, cuir et bois calciné. Arrivée de la tourbe et des épices en fin de bouche. Parcours plutôt plaisant. Finale: Les belles notes de xérès sont au rendez-vous, agréablement supportées par cette tourbe bizarre accompagnée d’épices bien charnues. Équilibre: Un Macallan pas pire, une belle expérience. Le tout prend vraiment plus forme au fur et à mesure qu’on le déguste, mais si c’est une erreur comme dit André, c’est une erreur coûteuse en simonac. Et on nous refile la facture!