40% alc./vol.
Laphroaig Four Oak est une édition limitée du célèbre single malt de l’ile d’Islay réservée au travel retail. Il a vieilli dans une combinaison de quatre futs différents dont des futs de bourbons, des quarter casks, les fûts de chêne vierge américains et des fûts Européens de type hogshead.
André 77%
On dirait qu’on s’emploie à se mettre à dos les hardcore fans de la distillerie avec les dernières parutions de Laphroaig. Le nez est presque absent, laconique et végétatif. Quelques notes verdâtres, de la vanille timide, tout comme la tourbe phénolique représentative de la distilerie mais diluée à son maximum, les épices livrées par le bois de chêne. Après quelques minutes odeurs citronnées et d’agrumes mais rien d’extraordinaire ou de singulier. La bouche est flat et diluée bien que médicinale et phénolique. Le chêne est omniprésent et confirmée par la vanille riche. Sensation de sel de mer sur les galets séchés au soleil, poivre et épices. La texture est rachitique, c’est digne des images présentées sur le grand écran lors du concert Live Aid de Bob Geldof en 1985. La finale est moyennement longue, poivrée et épicée. Laphroaig est en train de devenir son pire ennemi. C’est rare que je vais dire ça mais, à moins d’être un vrai crinqué vendu de la distillerie, passez votre tour sur l’achat et pour pratiquement le même prix payez vous un 10 ans ou un quarter cask.
Patrick 68%
Sur papier, tout semble y être, mais c’est tout de même mauvais. Je n’avais qu’un échantillon d’un demi-once, mais j’en ai tout de même jeté la moitié dans la toilette. Et j’ai pris soin de flusher deux fois. Nez : La fumée de Laphroaig la plus légère que je n’aie jamais senti, avec d’étranges notes végétales. Bouche : Bois brûlé, fumée de tourbe, poivre, sel, un peu d’agrumes et des légumes trop cuits et bizzares. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée malpropre, mais dans le sens que j’aime habituellement.