48% alc./vol.
André 91.5%
Cendres de feu de tourbe, agrumes et sel très léger. Bouche très liquide et d’un agréable fraicheur maritime où s’installe confortablement le cendré mais de façon très passagère, celui-ci étant éclipsé par une vague éphémère citronnée qui nous ramène sur l’alcool tourbé. La rétro-olfaction est elle aussi alcoolisé et principalement axée sur les agrumes. Une femme avec beaucoup de caractère, se vautrant dans un luxueux manteau de fourrure.
RV 92%
Whisky dans sa tourbe comme un milliardaire qui se roule dans son cash. Laphroaig tout en douceur et en éminence, le cendrée ne sort que lorsqu’on le brasse dans son verre. En bouche, on se croirait à Ardbeg avec une douce fumée d’agrumes qui commence par les oranges puis la cendre, en éclipsant la tourbe. Par contre, celle-ci laisse sa marque en finale, avec d’abord de la fumée, puis de la tourbe multi-étages. Pas nécessairement très sage, mais bien calculé.
Eli 94%
(Merci aux garçons pour le sample directement du NB. A+ pour l’effort.) Mes attentes olfactives étaient beaucoup plus dans des termes de fumée et tourbée, comme le veut les Laphroaig en général. Surtout pour un 25 ans. Le punch n’y est pas alors ça me rassure dans un certain sens. Une belle odeur de noisette aussi – c’est très charmant. Je suis ravie de pouvoir sentir ça chez Laphroaig. Le goût me réjouit aussi – délicieux. Je trouve ça même sexy. Voilà un scotch sensuel. Un petit Ferrero Rocher. Un caramel chauffé avec la tourbe et le fumé. Un peu brûlé, vanille, harmonieux, bien équilibré. J’aime la présence d’épices qui reste au milieu de la langue et non à l’arrière. Ça change. Un sucre aussi – je dirais dans le genre meringue touchant à peine au citron. Excellent produit. On est loin de l’agressif 10YO. L’équilibre est là et c’est juste.