43% alc./vol.
André 91%
Pas à la portée de tous… et c’est très bien ainsi. Tourbe hôpitalesque pas subtile, pas mal de salé aussi, pastilles Fisherman’s Friend, antiseptique et odeur huileuse. On ne pourrait pas imaginer qu’un whisky à l’approche si antipathique peut être aussi doux une fois en bouche, peut-être dû à son arrivée huileuse portée et musclée à la fois, ses saveurs de sel de mer et d’algues séchées, de poisson baignant dans l’huile. Même la vanille du fut trouve le moyen de se pointer le nez au travers de ses saveurs à si forte personnalité. La finale est longue et presque analgésique, portée par la tourbe et le sel. Un whisky qu’il faut domestiquer ou qui attends le moment propice pour vous charmer. Savoureux !
RV 87.5%
Sans compromis, à prendre ou à laisser. À travers la fumée, la tourbe est tranquille même si l’hôpital ne semble pas si loin que ça. En bouche l’attaque est en crescendo, mais l’intensité y est aussi, remplie de baies sauvages et de vieilles fraises. Jolie finale bien balancée. Un grand classique où violence et douceur se côtoient étrangement, il faut alors connaître la méthode de l’assaillante, sinon l’apprivoiser tendrement.
Patrick 95%
Nez: on s’y croirait! En fermant les yeux, on se croirait dans le port de Port Ellen. Goût: Peat, sel, la mer quoi! Un peu d’algues aussi. Mon préféré! Tout en puissance, mais tellement distingué.
Martin 92.5%
Cuivre profond, or presque étincelant. Nez: Quand on parle de fumée de tourbe… Médicamenteux, iodé. Air salin, algues, faible côté sucré qui évoque le melon. Des gouttes de vanille et de chêne parviennent tout juste à percer. Bouche: C’est le cas de le dire, la fumée de tourbe nous en met plein la gueule, et on en redemande, mais elle n’oublie pas de faire une petite niche confortable dans la salle d’attente de l’urgence pour de la vanille et du caramel salé. Finale: Inoubliable. Le malt et la tourbe s’attardent sur la langue et y laissent une ambiance de camaraderie autour d’un feu de camp. Équilibre: Définitivement pas pour tout le monde. Un whisky qui s’assume pleinement. Puissant et sans compromis, l’image qui encapsule le mieux le Laphroaig 10 ans serait celle d’un hôpital de campagne.