46% alc./vol.
André 88%
Quelle belle façon de présenter un whisky si affirmé. Bananes, poires, pommes vertes. Ça sent les bonbons en forme de bananes jaunes presque oranges que l’on retrouve encore dans certaines confiseries. On oscille aussi entre les saveurs de fruits tropicaux, les agrumes, l’ananas, le citron et les saveurs plus maritimes et nordiques avec du sel de mer et des algues marines séchées sur les galets. Un taux d’alcool de cette intensité permet de détecter les nuances de saveurs très facilement et on a aussi réussi à gerder une texture bien huileuse et amoureuse bien agréable duquel s’échappe des notes tourbées médicinales domestiquées. Saveurs primaires de bananes et d’ananas, de sel de mer, d’herbe verte mouillée et de fumée de tourbe. Les notes de sherry nous manquent un peu tout de même. Finale moyenne en longueur, tourbée, phénolique et médicinale mais aussi avec un bon taux de sucre de fruits.
Patrick 89%
Un superbe whisky, comme je m’attendais venant de Lagavulin. Intense et savoureux, il n’a pas la finesse du 16 ans, mais ça demeure très bon. Nez : Fumée de tourbe intense, pleine de suie et avec une touche de sel – le tout fait penser aux cendres fumantes d’un feu de camp sur le bord de la mer. Bouche : Tel que senti au nez, c’est de la belle fumée de tourbe pleine de suie et de sel, avec aussi de belles épices. Le tout, porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée huileuse.
Martin 90%
Nez: La tundra et le sel marin propres à Lagavulin sont au rendez-vous. Tourbe végétale et pommes, fruits tropicaux au loin, vin chaud, bois et épices au pied du mur. Bouche: Explosion de fruits tropicaux et de cassonade, touche de poivre et de bois, fruits rouges et sucre blanc, ça démarre en trombe. Pointe de chocolat blanc sur une texture à laquelle je veux revenir. Finale: Longue, chaude et poivrée, comme un scotch de ce degré devrait l’être. Chêne, sherry, noix, vanille et sel marin. Sans oublier cette belle fumée de tourbe. Équilibre: Au début je croyais que ceci ne serait qu’un coup de marketing à la Game of Thrones, mais en ayant dans la collabo un amoureux de Lagavulin tel que Nick Offerman, fucking Ron Swanson, pas question de « Bend the Knee »…