43% alc./vol.
Embouteillé en 2005.
André 89.5%
Panier de fruits des champs, oranges & nectarines (sans surprises) sur fond de bourbon. Nez généreusement attirant, moelleux et agréablement doux. En respirant, un bon souffle de brûlé apparait furtivement. En bouche, un combat entre le côté « panier de paille » et les fruits sucrés s’installe, jumelé d’un genre d’effet granuleux, de grains secs. Notes de tarte au citron en finale avec garniture de meringue brûlée. Le mélange du sucre des fruits et de l’acidité du citron est superbe de par sa balance et son équilibre. Un single malt tout en finesse et en variantes. Un exercice sur la subtilité des nuances plutôt que sur l’affichage des différences.
RV 92%
Une belle petite brunette bucheronne avec de la bienséance. Pas trop sucré, orange, sirop d’érable, bois et du raisin sec à l’instar de certains excellents rhums. L’arrivée est la plus crémeuse de tout le range de Rothes, avec de la crème caramel, du raisin sec et du chêne en très bel équilibre. La finale qui se poursuit dans le raisin est évidemment très longue, avec un retour sur le bois, accompagné de miel et de vanille, et d’un caramel assez fort sans l’être trop. Tout ce qu’il faut pour plaire, un tout sexy whisky-rhum féminin.
Patrick 89%
Au nez, du vieux Glenrothes! Dans le sens de « fruits mûrs, caramel, vanille, mais avec une touche de chêne définitivement plus marquée. Au goût, du GROS caramel pas subtil, sur lequel on a versé quelques gouttes de coulis aux fruits et caché quelques épices de bourbon… Il s’en dégage une belle chaleur, surtout lors de la finale qui est très agréable. Bon, à défaut de nous offrir un whisky à un taux d’alcool intéressant en le faisant vieillir quelques années supplémentaires, les gens de Glenrothes sont parvenus à nous offrir un whisky digne de la qualité du produit de la distillerie. Bravo!