Distillerie 1769 Whisky Canadien – Batch #007

42% alc./vol.
Élaboré à partir d’ingrédients locaux, les moûts de maïs (80%) et de seigle (20%) sont vieillis en fûts de chêne ayant contenu du Bourbon pour une période au moins trois ans. La distillation de façon artisanale et la mise en bouteille sont exécutées par le maître distillateur et sa famille, propriétaires de la distillerie 1769 à Montréal.

André 77%
Très linéaire comme saveurs présentées au nez. Céréales séchées et sucrées & vanille. En bouche, l’alcool est présent, tout comme la jeunesse du whisky. C’est un peu coupé à la hache pour être franc. Crème à la vanille, bois sec, céréales séchées, sucre naturel, caramel nappant des petits fruits sauvages, seigle feutré. Très générique. Texture douce et quand même agréable. Finale sur la cannelle et le seigle accompagné de bonnes épices.

Patrick 80%
Après avoir été quelque peu déçu par ma première expérience avec ce whisky, je voulais valider si un an plus tard, il y avait eu une évolution. Force est de constater que non, il va falloir attendre encore quelques de plus avant d’avoir un whisky qui est autre chose qu’une base pour un cocktail québécois. Nez: Alcool brut… Je vais lui ai donné quelques minutes pour respirer : j’ai alors détecté du maïs sucré, du chêne et un peu de vanille. C’est mieux. Bouche : Toujours le maïs sucré, avec du bois brûlé, les épices du seigle. Finale : D’une longueur moyenne, s’étire sur les notes de chêne brûlé.

Martin 82%
Nez: Sucre et céréales lointaines. L’intensité n’est pas au rendez-vous mais les arômes ne sont pas désagréables du tout. Vanille, caramel et touche de maïs. Bouche: Ça se gâte un peu ici, mais sans toutefois prendre le clos. Maïs, vanille, chêne, sucre brun, touche de fruits rouges fumés. Classique whisky canadien. Je ne suis pas nécessairement déçu, mais pas renversé non plus. Finale: Moyenne, marquée par le bois et les épices. Caramel et vanille. Équilibre: On fait dans le whisky canadien standard. Je salue la décision d’embouteiller à 42%. On a déjà vu mieux, mais sait-on jamais, avec les lots successifs ceci pourrait devenir un bon parti.

St-Laurent Whisky 3 Grains 3 ans – Lot No.0001

43% alc./vol.

Patrick 83%
Les autres alcools de cette distillerie sont tellement impressionnants, j’avais très hâte de voir ce que leur premier whisky nous réservait. Comparativement aux whiskys québécois de la même catégorie (mélange de céréales et âge), celui-ci est définitivement le meilleur! Nez: Un beau parfum de céréales dominées par le maïs, mais où l’orge, avec des notes de sucre brun, et le seigle, avec de subtiles épices, réussissent à montrer leur présence. Le tout est complété par une discrète touche boisée. Bouche : Le mélange de céréales détectées au nez se révèle plus intense que ce que le nez laissait présager, mais où l’intensité frappe le plus, c’est au niveau du chêne brûlé qui semble vouloir prendre toute la place. Le tout est complété par l’alcool brut typique d’un aussi jeune whisky. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par de la farine de maïs et le bois brûlé.

Martin 82%
Nez: Clémentine et sucre en poudre, eau de rose, cassonade et maïs parfumé. Pas méchant comme première impression, quoiqu’il était difficile de se faire des attentes particulières. Orge et herbe, touche de miel dilué. Bouche: Cassonade et miel, muscade et chêne. Fruits dans leur sirop, suivi d’une attaque assez brutale de jeune alcool. Finale: Crème, bois, fruits et vanille. Encore miel et orange, le tout un peu dilué dans l’eau. Équilibre: Vraiment bien comme premier essai, mais j’aimerais voir encore plus de vieillissement, voire même des affinages spéciaux… Stay tuned…

Pike Creek 15 ans Finished in Ontario Cabernet Sauvignon

42% alc./vol.
Distillée en 2004, affinage en Ex-Red Wine barrels du producteur Foreign Affair (acheté par Corby) situé à Niagara-On-The-Lake. Édition limitée de 2058 bouteilles.

André 89%
Bleuets et pelures de raisins mauves, prunes, confiture de pommes rouges, une touche de rye épicé en background, légère sensation tannique au nez, mais une rondeur attirante. La bouche offre une sensation gommante de caramel chauffé associé à une touche tannique. Mélange de prunes, raisins secs et pelures de pommes, rye à saveur de cannelle et de poivre, bleuets sauvages, cassonade, cerises noires, oranges. Finale de fruits séchés roulés dans la cassonade. Sérieusement dangereux ce whisky aux accents du terroir alcoolisé Ontarien. On en redemande.

Patrick 89%
Le meilleur de l’alcool Ontarien est ici réunit pour notre plus grand bonheur. Idéal pour l’amateur de whisky canadien, mais aussi pour l’ami fan de vins rouges intenses qui est curieux au sujet de votre passion sur le whisky. Nez: Un beau parfum vineux, plein de beaux fruits mûrs sucrés, avec une touche de vanille, de caramel, de maïs sirupeux et une délicieuse note épicée. Bouche : Toujours le chaleureux Cabernet Sauvignon en premier lieu, mais suivi ici de belles épices semblant de venir du seigle. Le tout complété par du caramel et du maïs farineux. La texture, plutôt épaisse, est assez agréable aussi. Finale : D’une belle longueur, fruitée, avec des notes boisées.

Martin 90%
Nez: Grappes de raisins, marmelade, touche de rye, explosion de vanille et de caramel. Le vin est bien sûr au garde-à-vous, avec chêne, maïs et fruits à peine trop mûrs. Bouche: Eau d’érable, vin chaud, caramel, maïs. D’une douceur déconcertante. À peine poivré, nous sommes passagers sur un joli voyage qui se termine avec chocolat noir, vanille et pincée de muscade. J’adore. Finale: Longue mais douce. La texture n’a pas restée hyper durable, mais le caractère unique des saveurs rachète cet insignifiant faux-pas. Équilibre: Solide whisky canadien, un nectar dangereux avec lequel il sera trop facile de perdre les pédales et de se réveiller le lendemain matin dans le bain.

Lohin McKinnon Barley & Rye Lightly Peated

43% alc./vol.
Whisky de 3 ans d’âge, maturation en ex-bourbon et ex-oloroso sherry casks, commémorant le 150eme anniversaire de la Confédération Canadienne en 2017.

André 79%
Nez définitivement de jeune whisky, encore très influencé par le bois et de fortes notes de vanille. Poires nappées de vanille, abricots, notes verdâtres végétales, sucre naturel, miel, quelques fruits rouges évasifs. Un peu neutre et très prudent comme nez. La bouche est diluée, très sucrée, du genre bonbons au miel, un peu sirupeuse même, accents de Sauternes et de sirop de poires, puis de sirop d’érable et de caramel, wine gums, fines notes camphrées bien discrètes. Courte finale, sucrée et camphrée, épurée.

Martin 86%
Nez: Malt fruité et boisé. Caramel grillé. Beaucoup plus proche d’un single malt au nez que les autres McKinnon auxquels j’ai goûté. Crème et herbe. Bouche: Malt, caramel, herbe, épices et chêne. Pommes et retour du caramel. Finale: Épices, bois et herbe verte. La partie épicée s’envole vite alors que la portion verte perdure. On dirait bien l’influence du rye. Équilibre: Bien de la finesse pour ce type de malt blendé. J’aime.

Lohin McKinnon Wine Barrel Finished Single Malt

43% alc./vol.
Maturation initiale en Ex-Bourbon barrels et affinage de 6 mois en fûts de vin rouge de la péninsule du Niagara.

André 73%
Intéressant comme nez. Mélange de raisins secs, prunes et de petits fruits sauvages, avec un amalgame de cannelle et de caramel-sirop d’érable effacé en background qui s’accompagne d’odeur de cuivre poncé. On perçoit rapidement la jeunesse du whisky. La texture en bouche est diluée et un peu fade. Vanille, chocolat au lait, fruits séchés, raisins roulés dans le poivre, sirop d’érable, cerises noires, planchette à cointrer en cèdre rouge. Finale très poivrée, épicée et teintée de notes de bois de cèdre rouge, débalancée.

Martin 81.5%
Nez: Un peu vineux, bois, céréale difficile à cerner, définitivement artisanal. Radis et betteraves. Bouche: Miel et orge sucrée, épices et bois, mais rapidement étouffé par de la mélasse et des légumes-racine. Herbe et foin. Finale: Les mêmes notes continuent ici, avec une touche bizarre de cola. Équilibre: Encore un très bel effort, mais qui mérite d’être plus développé ou vieilli.

Mount Logan 15 ans Canadian Rye Whisky

40% alc./vol.

André 79%
Pour un rye whiskey, cet opus évoque plus du corn whiskey avec l’avalanche sucrée du nez. Cassonade, sirop d’érable, butterscotch et caramel… et une discrète touche d’épices rouges et de cannelle en retrait. Doux et sucré en bouche, beaucoup de cassonade et de sirop d’érable, puis de la cannelle fraiche, de la réglisse, de l’anis, de la vanille, les céréales séchées. Assez générique comme présentation. À l’aération, les notes d’alcool brutes ressortent rapidement du verre. Finale poivrée et épicée, un peu cireuse et mielleuse.

Martin 83.5%
Nez: Céréales fruitées et crémeuses, léger bois épicé, colle à bois. Un peu d’herbe, plutôt délicat. Bouche: Sucre en poudre, vanille et eau d’érable. Épices en puissance qui se terminent sur un rye timide. Finale: Poivrée et épicée, bois de chêne et fruits rouges. Équilibre: Un beau petit canadian whisky, affirmé et raffiné à la fois.

Great Plains 18 ans Brandy Casks Finish

54.5% alc./vol.
Fabriqué à la main en quantités limitées, ce whisky hérité de l’ancienne distillerie Potter’s à Kelowna B.C. vieilli pendant 17 ans en ex-bourbon cask a par la suite été affiné pendant 10 mois dans des fûts ayant contenu du Brandy de 25 ans issus de la bodaga Osborne de Jerez en Espagne. Mashbill composé de 91.5% de maïs et de 8.5% de seigle.

André 92%
Nez de framboises et d’oranges, sirop de maïs, grains de céréales au miel et de cannelle, caramel chaud, vanille, céréales Sugar Crisp, fruits secs et prunes. Les grains de céréales sont très présents en bouche, mélange d’amandes et de caramel, miel. Beaucoup de cannelle et de clou de girofle qui se mélange avec les notes de raisins secs. J’ai aussi beaucoup de sucre naturel des fruits, la bouche est généreuse et pleine côté intensité des saveurs avec une petite morsure sèche tirée du bois de chêne. Finale tannique et sèche, sur les grains de céréales de maïs et les fruits séchés épicés. Wow, c’est du solide ça…

Patrick 87%
Un très bon whisky relativement doux avec tant d’alcool. En fait, léger et intense à la fois, vraiment agréable : il serait facile d’en boire un peu trop. Il serait encore mieux si le brandy n’était pas si discret. Nez : Un beau parfum typiquement canadien, avec du sucre rappelant du maïs, un peu d’épices rappelant le seigle et de discrets fruits des champs. Bouche : De belles épices, du chêne, un peu de maïs et de discrets fruits des champs. Et on ne sent presque pas la force de l’alcool. Finale : D’une longueur moyenne, avec une touche de fruits et une bonne dose de maïs sucré.

Martin 91%
Nez: Poignée de fruits des champs, pelure d’orange, vanille, cuir et caramel. Miel sirupeux, touche de noix et d’épinette. Clou de girofle et baie de genièvre. Assez particulier dans l’ensemble mais fort alléchant. Bouche: Raisins secs, poivre noir, chêne et miel. Pointe de maïs et de framboises, avec un soupçon de foin sec. Superbe texture supportée par son degré d’alcool. Finale: Longue, chaude, intense et savoureuse. Toujours le foin et le bois, avec une couche de gelée de framboise, de poivre et de miel par-dessus. Équilibre: Solide embouteillage, comme quoi sans absolument tomber dans les arômes et saveurs typiques du canadian whisky on peut tout de même faire d’étonnants produits.

Shelter Point Single Cask Rye

58.8% alc./vol.
Distillé en mai 2009, cask #346, sélectionné pour le Kensington Wine Market. Patrick Evans est un agriculteur de troisième génération dont la famille est agriculteur dans la vallée de Comox, en Colombie-Britannique, depuis le début du XXe siècle. Il est maintenant rejoint dans l’entreprise par au moins une de ses trois filles et son gendre Jacob. Patrick a acheté le terrain qui est maintenant Shelter Point Farm & Distillery en 2005. Située le long de la côte de l’île de Vancouver où la rivière Oyster rencontre la mer, elle était autrefois une ferme de recherche de l’Université de la Colombie-Britannique avec une grande étable laitière. Cette étable laitière sert maintenant d’entreposage de fûts et d’entreposage d’orge.

André 87%
Vieille cire d’abeille et rye à saveur de réglisse, cerises, cannelle, et purée de pommes. À la fois simpliste dans le style mais qui le définit aussi précisément au niveau saveurs. À l’aération, les notes de réglisse s’épanouissent encore plus, des tonalités de poivre apparaissent aussi. Pommes rouges, réglisse, cerises marasquin trempées dans le poivre, cannelle et caramel. Background tannique avec du bois bien ressenti. La texture est agréable avec une sensation huileuse qui camoufle bien l’alcool puissant mais que le poivre et les épices à chili réussissent à transpercer. Finale bien épicée, un brin végétale aussi, avalanche de cannelle et de pommes caramel, seigle poivré.

Patrick 90%
De loin le meilleur Shelter Point que j’aie eu. En fait, c’est mon premier rye de cette distillerie et je peux dire que j’adore! Riche, complexe, intense et bien balancé, un superbe rye. Nez : Un parfum envoûtant s’il en est un! Du superbe seigle sucré et fruité, présentant une alléchante complexité. Bouche : Une tonne d’épices, du charbon de bois et de beaux fruits mûrs. Gros et intense. Finale : D’une belle longueur, épicée et légèrement sucrée.

Martin 89%
Nez: fruits rouges et seigle épicé à souhait. Réglisse et épinette. Bois et cerise, miel et caramel, poivre et cannelle. On se lèche les babines. Bouche: Une texture enveloppante sans être trop huileuse, remplie de sucre brun, d’épices, de seigle frais et vert, de bois et de compote de fruits des champs. Bien qu’on puisse prendre un certain temps pour tout assimiler, le poivre et les épices ne se gênent pas pour nous envoyer sur notre chemin. Finale: L’épine dorsale de cette chaude et longue finale est la planche de chêne, sur laquelle repose caramel, pommes mûres, épices et poivre intransigeant. Solide.

Shelter Point Double Barrelled Single Malt

50% alc./vol.
Fruits du mariage de 5 fûts spécialement sélectionnés, vieillis pendant 6 ans pour être ensuite affinés pour une période supplémentaire de 335 jours en fûts de chêne français ayant préalablement contenu du vin Quail’s Gate Pinot noir produit en Colombie-Britannique.

André 84%
Salade de petits fruits sauvages séchés, de raisins secs et de chocolat, cerises. On détecte encore en background l’influence micro-distillery, qui est difficile à expliquer, l’influence du bois peut-être. Belle texture dans laquelle se niche l’alcool dont la force est bien contrôlée. On a effectué un virage sur els fruits à chairs en bouche, du style abricots et ananas, le miel qui se mélange maintenant avec les raisins, les prunes, la réglisse rouge et les fruits secs. La bouche est plus sèche, poivrée et épicée aussi. Longue finale, fruitée mais effilée par les notes d’épices et de bois de chêne séché.

Martin 86%
Nez: Petit vent d’alcool fruité qui laisse place à des pointes de bois, de vanille et d’épices. Bouche: Caramel, malt grillé, cannelle, colle à timbre, fruits rouges et fortes épices. On est pas loin de la force du fût. Finale: Bois, épices, gomme balloune et fruits, Équilibre: Assez punché, mais pas trop en même temps. Nez sournois, bouche progressive et finale soutenue, un bel embouteillage dans les single malts canadiens.

Shelter Point Montfort District Lot 141 Single Grain Whisky

46% alc./vol.
Édition limitée de 1400 bouteilles. Triple distillé et vieilli en American et French Oak Casks.

André 83%
Amandes, poires et miel, fond de fût virgin oak artisanal, notes herbeuses aussi. J’avoues ne pas être fan. Si le nez me laissait froid, la texture en bouche est étonnante, huileuse et grasse. Elle évoque les cerises roulées dans le poivre et la cannelle, le chocolat au lait, le miel aussi. Finale plus relevée sur les épices, mielleuse, notes de caramel et d’anis, bois brûlé.

Martin 87%
Nez: Chêne, vanille et pâte à pain en puissance. Poire, malt, fraise et une infime touche de banane. Bouche: Malt doux, épices, poire, vanille et chêne. Herbe, crème avec ne serait-ce un soupçon de ce qui ressemble à un cuir tourbé. Finale: Chaude et épicée, avec malt, vanille et bien d’autres sensations rappelant un bon scotch. Équilibre: Solide single malt canadien. Assez concis comparé au Shelter Point standard, ici on ne s’égare pas.