SMWS 119.14 Yamazaki 11 ans

53.9% alc./vol.
“Rasberry imperial stout” – Distilled April 2003 from 1st fill bota corta cask, 538 bottles.

André 95.5%
Couleur hallucinante, très bois foncé, du rarement vu… Avalanche de cerises noires, chocolat noir et café expresso, boisé élégamment et qui rappelle le vieux fût vieillissant dans un entrpôt de terre légèrement humide, la pâte de fruits et la confiture de cerises. Ce whisky offre tout le savoir faire, l’exactitude des saveurs et des textures, l’accord des saveurs, toute la qualité et le détail que l’on retrouverait dans un kimono fait main et artisanal. Incroyable texture moelleuse et duveteuse en bouche. La pâte de fruits, les dattes et les pruneaux séchés, les figues, beaucoup de gingembre et d’épices, cerises noires et chocolat un peu amer, oranges, le toffee chauffé et la cassonnade, gâteau aux fruits. Léger pâteux en finale de bouche avec une montée à la Buzz Lightyear (up to the stars et beyond) des épices, ensemble un peu sec et astrigent. La finale est presque éternelle, sur toutes les nuances de fruits livrés en bouche, ensemble consistant et pâteux, mais combien réconfortant. Ce whisky a un sérieux et une noblette fine et raffinée, les saveurs sont intenses et inspire à la reflexion et presque à l’introspection. Chaque gorgée est un voyage de découverte de saveurs et une variante que l’on prend plaisir à découvrir et analyser. Ce whisky est dans mon top découverte de l’année…

Patrick 95%
Un grandiose whisky d’une complexité hors du commun, superbement original. Yamazaki? Incroyable! Nez : Parfum de vin sucré intense, chocolat au lait et framboises. Diablement appétissant. Bouche : D’une grandiose intensité, du bois brûlé, et… Oui, ils ont bien fait de le nommer “stout impériale à la framboise”, ce fut exactement mon premier feeling! Aussi un peu de café, de chocolat noir et de pain de viande. Finale : D’une belle longueur, du bois brûlé, du café noir et du chaleureux vin épicé.

Martin 95%
Juste au visuel on comprend parfaitement le p’tit nom de ce SMWS. Nez: Café espresso et cerises noires, malt carbonisé et xérès poussiéreux, retour des cerises, avec une appréhension au niveau du taux d’alcool, comme se préparer à sauter à l’eau quand on sait qu’elle est frette… Bouche: Chocolat, xérès, café, noix, explosion d’épices. Bière brune, bacon et cerises. Solide sherry cask, belle puissance. Finale: Boisée, fruitée et sèche. Belle puissance et intensité. Équilibre: Damn you SMWS, quand tu nous tient! Alliage de probablement la meilleure distillerie japonaise et du club de whisky au plus grand pouvoir d’achat au monde… Insane.

Mars Iwai Tradition

40% alc./vol.
Blended whisky composé de 75% de single malts et de 25% d’alcool de maïs.

André 80%
Rapidement au nez, alcool de grain très prononcé, caramel et céréales Sugar Crisp, bien fruité, genre fruits séchés et raisins secs, un brin de fumée aussi, très discrète ou peut-être un léger bois brûlé extirpé du fût. Belle texture en bouche, les jujubes gummy bears, fruits rouges et séchés, caramel et céréales. La texture a de quoi surprendre car, pour être franc, je m’attendais à une catastrophe en bouche. C’est tout de même dommage que cette même texture de l’arivée en bouche ne tienne pas la note car la sécheresse et le côté de céréales séchés un peu pointues reprend rapidement le dessus et le whisky perdra rapidement de son charme. Cette couverture un peu sèche favorise également le dévelopement des épices et des notes de gingembre ce qui dégrade la texture générale on the palate. La finale est acérée, un peu trop vive, sèche et épicée, grandement dominée par les grains de céréales.

Patrick 81%
Un whisky surprenant, mais pas nécessairement bien balancé. À boire s’il n’y a rien de mieux à boire. Nez : Alcool de grain, sucre et cassonade, avec une touche subtile de raisins secs et de bois légèrement brûlé. Bouche : Fumée de tourbe d’une intensité que le nez ne laissait pas deviner. Et aussi du bois sec, du gingembre et des raisins toujours subtils. Finale : Un peu courte, marquée par la fumée et le bois brûlé.

Martin 84%
Nez: Malt grillé et cannelle, avec un caractère rappelant par moments un bourbon. Fruits rouges et frais. Chocolat au lait. Bouche: Assez sucré et fruité. Salade de fruits et melon miel. Quelques épices et un peu de bois. Finale: Longue et épicée, avec des notes évoquant plus l’indien Amrut qu’un japonais, la fumée en moins. Équilibre: Serait encore mieux avec quelques degrés d’alcool de plus, mais demeure toutefois meilleur que le Revival. Ce n’est cependant pas ce qui est top comme japanese whisky.

Nikka Rare Old Super

43% alc./vol.

André 81%
Épicé, floral et sucré. Nez rond et agréable; xérès et fruits rouges, pomme rouge, pomme poire, notes de céréales au miel avec une touche d’épices bien dociles. En bouche, texture un peu cireuse, beaucoup de fruits séchés, réglisse, pomme rouge sucrée, oranges, que nuance de belles notes de toffee et de sucre brun. La texture est un peu pauvre et on dirait que celui-ci est dilué encore plus que ne laisse entendre son taux d’alcool. La finale quant à elle est au départ sucrée et très fruitée mais les épices gagnent en importance au fil des gorgées et s’asséchant en toute finale. Sans être un mauvais whisky, ce Nikka est commun et presque anonyme mais on aura tout de même su garder l’essence même des whisky Japonais, cette plénitude des arômes et la sagesse divine de l’équilibre.

Patrick 90%
Du gand Nikka, le genre de whisky qu’on pourrait boire à tous les jours sans s’en lasser. Merci à Eric Godmaire pour l’échantillon ! Nez : Appétissant parfum sucré présentant de belles notes de caramel subtilement fruité et malté. Bouche : Sublime ! Arrivée de caramel fruité, avec du miel et quelques épices qui le rendent très complexe. Aussi, des notes de vanille et un chocolat au lait subtil. Après quelques gorgées, j’ai aussi détecté une très très très subtile fumée. Finale : Longue et délicieuse, s’étire sur des notes épicées, de vanille et de chocolat.

Martin 86%
Nez: Fruits, miel et céréales. Sucré à souhait, mielleux à souhait. Xérès, bois et fruits rouges qui reviennent. Touche de caramel. Bouche: La continuité du caramel. Miel, légères épices. Céréales, bois, xérès et retour du miel. Vanille et raisins. La texture pourrait être un peu plus ample ici, mais je salue l’effort car les saveurs sont là et resteront en finale un bon bout. Finale: Épicée et chaude, offrant presque le même éventail de saveurs qu’en bouche, sur un bon bout de chemin. Équilibre: Un bel exemple de savoir-faire dans l’art du blend japonais. Pas piqué des vers ces produits Nikka.

Suntory Whisky Toki Blended

43% alc./vol.

André 76%
Ce whisky peut vous servir de base, de base à savoir ce qu’est un whisky ordinaire ou mauvais. L’avantage c’est qu’il permettra d’agrandir votre palette de connaissance whisky. L’expérience whisky comprend aussi des passages obligés dans des whiskies ordinaires qui permettront d’apprécier ce que sont de bons whiskies. Nez ; ça sent l’alcool bon marché, l’herbe jaune séchée, miel, genièvre, fines herbes. L’alcool semble beaucoup plus puissant en bouche et l’alcool brut et jeune est bien ressenti. Plus de saveurs verdâtres aussi, genre menthol et herbe verte, bouche portée sur l’alcool de grain, les agrumes et le miel. La texture est pauvre et épurée, sans grande passion. Finale sur le gingembre et le genièvre, finale courte de surcroit avec une recrudescence de l’alcool bon marché en rétro-olfaction. Je ne comprends pas la stratégie marketing de ce produit, mis à part de miser sur un prix abordable, ce whisky perdra des adeptes et amoureux des habituellement excellents produits Suntory, en plus de se mettre à dos les courageux qui auront mis le 60$ sur une bouteille à petit budget. Car une fois passé la caisse et que vous serez bien assis à la maison tranquille, vous regretterez de ne pas avoir mis un 20$ supplémentaires pour un whisky qui ne goûte pas le regret. On remarque aussi que la saq a encore payé un gars pour barrer au crayon feutre les mesures impériales. On se croirait dans le film 1984 avec la Police de la pensée…

Patrick 79%
Déception! J’ai toujours acheté tous les whiskys japonais qui passaient par la SAQ, mais je dois admettre avoir ici des regrets. Enfin, en apéro, il est supportable car on remarque moins à quel point il est insipide. Un blend cheap qui a pas dû coûter trop cher à produire. Pour les gens qui n’aiment pas vraiment le whisky. Nez : Oh boy, ça sent plus l’alcool que bien des casks strengths ! On y trouve aussi des agrumes, un peu de bois, ainsi qu’une touche de gingembre. Léger et subtil. Bouche : Alcool, puis bois, miel, agrumes, quelques épices, un peu de vanille, de gingembre et surtout de l’alcool de grain. Finale : Courte et marquée par les agrumes.

Martin 79.5%
Nez: Crème, grain et citron. Doux sucre à glacer, herbe séchée, miel et raisin blanc. Le tout semble noyé cependant dans une vague d’alcool non contrôlée. Bouche: Alcool au départ, ce qui n’est pas toujours bon signe. Miel, vanille, crème, bois et poivre blanc. Fleurs et herbe, touche de grain. L’alcool s’estompe un peu. Finale: Épicée et sucrée. Pointes de gingembre, de chêne, de vanille et de grain. Équilibre: Moins méchant que ce que l’on pourrait croire. Par contre, en général dans les whiskys japonais les attentes sont extrêmement élevées. Cet embouteillage-ci ne les rencontre malheureusement pas.

Nikka Taketsuru (NAS)

43% alc./vol.
Cette version a remplacé le 12 ans dans la plupart des marchés occidentaux.

André 84%
La forte demande et le manque d’inventaire pousse définitivement le marché vers la production de whisky ‘’no age statement’’ et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Mais dans le présent cas, on a le droit à un whisky qualité correcte à un prix raisonnable… mais tout de même semblable au 12 ans d’âge que remplace cette édition. Et c’est là que le bas blesse; pas quand on déguste le whisky lui-même mais plutôt lorsque l’on compare le prix de celui-ci sans mention d’âge avec l’ancienne édition de 12 ans d’âge. Nez salé et de cerises provenant des fûts de sherry, raisins secs. Forte odeur de caramel au sel et de sucre caramélisé, de miel, poires poêlées, de poivre moulu et de chocolat. Légère fumée comme toile de fond. Présentation manquant de un peu finition et de soucis des détails, cachée par le caramel pas très subtil. Mais l’éventail de la palette aromatique est agréable et challengeante. Les notes de poivre semblent émerger avec plus de force au fil des gorgées, la fumée aussi qui s’est dégènée et danse maintenant avec le caramel surchauffé et le sherry un peu frivole. Puis volée d’agrumes en finale de bouche, poires, oranges, raisins secs et vanille.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais le 12 ans me semblait supérieur. J’avoue avoir l’impression qu’on tente de m’en passer une « p’tite vite » en enlevant la mention d’âge sans changer le look de la bouteille ou le prix! Nez : Parfum assez intense avec des arômes de caramel salé, de fruits exotiques ainsi que quelques notes rappelant une tasse de thé. Bouche : Toujours la caramel salé, avec une pointe de fumée, les fruits exotiques et le thé. Finale : D’une longueur moyenne et fumée.

Martin 84%
Nez: Petite poignée de cerises et de grains d’orge. Cassonade et vanille. Touche de chêne et de cannelle mutée. J’apprécie, mais on dirait qu’il y a trop de retenue dans cet assemblage d’arômes. Bouche: Caramel, miel et poivre. Orge, cassonade, orange, raisins et léger cuir. Café bien fort, touche de cacao, fruits rouges et poivre noir. Pas méchant. Finale: Bien campée sur ses notes épicées et fruitées. Longueur appréciable, mais l’intensité ne semble pas à la hauteur. Touches de caramel et de fumée. Équilibre: Ambivalence est le mot du jour. Autant j’ai envie d’aimer ce Taketsuru, il tombe dans le moyen moyen. Est-ce l’absence de mention d’âge? Le whisky a beau devenir de plus en plus populaire, doit-on vraiment collectivement se contenter de produits inférieurs, du moins pour le prix demandé, dans le but de satisfaire le plus grand nombre?

Mars The Revival 2011 Komagatake

58% alc./vol.
Édition limitée de 6000 bouteilles. Vieilli en fûts de bourbon, Mars Komagatake The Revival est un single malt légèrement tourbé (8PPM) embouteillé au degré naturel de 58%. Distillé en 2011 et mis en bouteille en 2014, c’est le premier véritable whisky – selon la législation européenne – produit au sein de la distillerie depuis sa réouverture. L’histoire de Mars aurait pu être celle des premiers grands whiskies japonais et l’histoire de Keiichiro Iwai celle d’un de ses pères fondateurs. Or, trop avance sur son temps la distillerie connut deux fermetures au cours de ces 60 dernières années. Réouverte depuis 2011, elle renaît pour la 3ème fois et revient sur le devant de la scène avec un jeune single malt, distillé en 2011, hérité et issu indirectement du savoir-faire d’un certain Masataka Taketsuru (Nikka).

André 81.5%
Orge maltée, légèrement fumée, beaucoup d’agrumes et de saveurs citronnées un peu pointues, belle vanille onctueuse. La bouche est fougueuse et on distingue bien la marque du jeune whisky. Les influences du bois de chêne sont bien senties, on dirait presque du bois neuf (virgin oak). Étrange mélange de saveurs oscillant entre les notes de poivre et d’épices et les agrumes citronnées. Un peu déstabilisant en bouche, surtout avec la signature du jeune whisky, les influences du chêne et le taux d’alcool passablement musclé. Heureusement les bouchées de vanille et de caramel calmeront la donne à ce whisky manquant légèrement de maturité. Avec un peu de patience, le nez s’arrondit et la vanille gagne en intensité mais les épices poivrées également, surtout en finale de bouche. Il y a aussi de bizarres saveurs de feuilles vertes, d’herbe verte et d’orge pas encore germées en bouche qui accrochent beaucoup à l’équilibre général. On dirait aussi que l’alcool demeure encore un peu trop présent versus les autres saveurs et cela nous ramène toujours à l’image du jeune whisky manquant de maturation. La finale est moyenne-courte, propulsée par les épices, les saveurs du chêne et le taux d’alcool. Un whisky jeune et n’ayant pas encore atteint le plein pouvoir de son potentiel.

Patrick 93%
Les embouteillages “cask strength” de whisky japonais sont tellement rares, alors si vous en voyez un, n’hésitez pas! Par exemple, dans ce cas-ci, vous avez tout simplement un excellent whisky que vous pourriez comparer avantageusement à n’importe quel Nàdurra de Glenlivet. Nez : Parfum frais et léger, avec des notes de bois franc, de vanille, de litchi et d’orange. Bouche : Planches de bois franc fraichement coupées et un mix de fruits exotiques (dont le litchi et des orangeS) sur lequel on aurait versé un trait de vanille. Finale : Après quelques minutes (oui, la finale est vraiment TRÈS longue), on détecte aussi du bois brûlé et les épices qui y sont associées.

Martin 83%
Nez: Se développe tranquillement avec des notes de malt grillé, d’agrumes et de vanille. Poivre et chêne. Bouche: Miel chaud, vanille. Malt et épices. On tombe un peu par la suite dans un petit côté frais et floral avant de se faire engloutir par le taux d’alcool. Finale: Une longue finale épicée nous laisse quand même sur de douces notes de caramel et de chêne sec. Équilibre: On voit ici un très beau potentiel, mais pour le moment je le laisserais en fût quelques années de plus.

Yamazakura Blended Whisky

40% alc./vol.

André 73%
Vous n’avez pas encore ouvert votre bouteille et avez encore votre reçu de caisse en main ? Je vais vous faire économiser 60$ aujourd’hui… Nez un peu sans attraits et anonyme, quelques notes de fruits étouffées, légère fumée en toile de fond, fine sensation cireuse qui me rappelle les crayons de cire cassés. En bouche, la texture est flat et diluée, aucune passion, mais pas nécessairement sans attraits. Je ne connais pas la proportion de grain whisky mais la bouche est synonyme de whisky à forte utilisation de whisky de grains pas cher. Question de pousser l’affront comme il se doit, on réduit le tout à 40%. Dommage que le prix n’ait pas suivi en ce sens… Donc, revenons à la bouche, car il le faut. Whisky de grain, l’orge maltée, texture effilée (et ce n’est pas dû au taux d’alcool), fruits distants dans un nuage de fumée presque évaporée, miel avec une petite maigre poussée épicée en finale. En fait c’est la partie la plus intéressante de ce whisky. La rétro-olfaction offre aussi une certaine prestance fruitée avant le reflux de grains whisky bon marché. La première idée qui m’est venue en tête en prenant ce whisky sans prendre de note c’est qu’à l’aveugle, j’aurais peut-être misé sur un Johnny Walker Red, qui est vendu 28$. Je dois avouer que c’est environ le prix que j’aurais payé pour ce whisky. Deuxième pensée : c’est avec des whisky comme ça que les novices se lancent dans le milieu du whisky et disent ensuite que le whisky… c’est mauvais… Mais bon, si vous tenez vraiment à l’acheter, attendez au minimum un 15% à la SAQ (un 15% de mémoire ça n’arrive pas…) Je suis quand même curieux quand ça dit “de qualité supérieure”. Supérieure à quoi ?

Patrick 70%
Si vous prenez plaisir à boire ça straigth, vous avez définitivement un problème de consommation d’alcool. En fait, dans les pays où la législation définissant le whisky est le moindrement sérieuse (ça exclu malheureusement le Canada, mais on peut se consoler en se disant que le Japon est 100 fois pire à ce chapitre), ce liquide n’est pas considéré comme un whisky. Bref, plutôt infect, à éviter. Nez : Parfum faisant penser à de l’alcool plutôt jeune. En fait, ça sent l’alcool et le nettoyant industriel avec un logo SIMDUT de tête de mort. Yep, ça donne pas le goût d’y goûter. Bouche : Ok, ce n’est pas si pire, ça goûte l’alcool un peu sucré, voire une note de caramel. Finale : Courte, portée sur l’alcool et le caramel.

Martin 74%
Nez: Assez fade, un peu de fruits baignant dans un sirop alcoolisé, avec une pointe de céréale à peine fumée. Bouche: Bien mielleux et sucré, texture tout de même agréable. La proportion de grain est ici fort exagérée. On y ajoute un peu d’épices pour un résultat ma foi fort décevant. Finale: Épicée, mais courte et insipide, avec un restant de fruits et de bois sec. Équilibre: Bien peu de qualités ici. Réajustez le rapport grain/orge maltée et haussez un peu le taux d’alcool, on verra où ça peut nous mener. Mais ne m’insultez pas en m’en demandant 60$ la bouteille.

Suntory Yamazaki Distiller’s Reserve

43% alc./vol.

André 86.5%
Mélange de fruits secs, de miel et de vanille crémeuse. Simplicité efficace. On pourrait facilement confondre avec les saveurs du fût de sherry. Raisins secs, cerises, pâte de fruits. Agréable texture en bouche, beaucoup de miel et de vanille pavant la route aux fruits secs, cerises, oranges. Sensation un peu poreuse du bois en bouche mais aussi sucrée. La poudre dans les emballages de gommes bazooka… Sucre à glacer. La finale est un brin trop épicée et influencée par le bois, à la limite un peu sèche ce qui tranche beaucoup avec la souplesse des éléments fruités et sucrés. Histoire agréable mais une finale en queue de poisson.

Patrick 88%
Comme d’habitude, un très bon whisky japonais. Le style classique de Yamazaki, avec une petite pointe fruitée qui en fait un whisky complexe et savoureux. Nez : Sel et quelques algues bien subtiles, chêne brûlé, fraises, pêches crémeuses et noix de coco. Bouche : Friases, algues, vanille, pêche et un petit fond salé. Finale : un peu courte, mais savoureuse.

Suntory Hibiki Japanese Harmony

43% alc./vol.
Blended whisky de 5 différents types of fûts, incluant American white oak casks, Sherry casks et Mizunara oak casks. Recette composée de 60%% de single malts provenant des distilleries Yamazaki et Hakushu et de grain whisky provenant de la distilerie Chita, toutes trois appartenant à Suntory.

André 82%
Miel et odeurs boisées, oranges, poires, chocolat au lait et noisettes. Le nez est un peu anonyme et légèrement dilué, quelques flaveurs de cannelle et de vanille. La bouche quant à elle est plus généreuse côté fruits rouges, le sherry est plus prédominent, encore les oranges enrobées de chocolat, mélange de miel et de vanille. La finale de bouche est plus aiguisée et on ressent beaucoup plus la présence du grain whisky qui est plus franc et épicé, à la limite poivrée, ce qui assèche passablement la bouche. C’est à cet étape que le whisky sera amputé de plusieurs points… L’Harmony du whisky est brisée. Saveurs de chêne, de grains et d’épices en finale, ça goûte presque le rye whisky. Beaucoup de fruits rouges, de pommes, d’oranges et de cannelle ce qui transporte avec fermeté les saveurs très longtemps en bouche. Un des Hibiki les plus musclés de la série. Ironique avec un tel nom…

Patrick 90%
Un blend de grande qualité où une avalanche de saveurs nous offre un spectacle d’un incomparable beauté. La balance des arômes est proche de la perfection, alors bref, il s’agit donc d’un whisky parfait pour le fan de whisky japonais. Nez : Floral, avec des notes de vanille, de bois, de miel, de litchi, d’oranges, d’épices plutôt subtiles et d’une touche de chocolat blanc. Bouche : Les oranges, le litchi, les épices du bois, quelques fleurs et du miel, le tout avec une belle intensité qui sait tout de même se retenir juste comme il le faut. Finale : D’une belle longueur et boisée.

Martin 86%
Léger rosé doré. Donne l’eau à la bouche comme jamais. Nez: Malt mielleux, plutôt doux et suave, définitivement nippon. Vanille respectueuse, crème et beurre fouetté. Bouche: Arrivée en bouche soyeuse et épicée à la fois. Miel, vanille et chêne. Touche de raisin et de framboise. Infime fumée. Je ne sais trop, mais ça goûte le “whisky” comme jamais. Finale: Moyenne, épicée et discrète. Un peu courte à mon goût. Équilibre: J’avais de grandes attentes. Malheureusement, sans être un mauvais malt, il est un peu surfait. Surtout à 100$ la bouteille sans énoncé d’âge. Au moins l’emballage est superbe. Et ça fait du bien de voir un vrai Suntory revenir en SAQ après près de 4 ans…

White Oak Akashi Single Malt Whisky

46% alc./vol.

André 76%
Même si le whisky offre une approche plutôt feutrée, on ressent très rapidement les épices et le chêne et surtout de très présentes notes de vanille, de miel et de céréales. Cela me rappelle certain craft whiskies américains, presque certain corn whiskies. Pas que les arômes sont désagréables mais plutôt que celles-ci ne tombent pas dans ma palette de goût personnel. La texture en bouche est vraiment agréable et d’une belle souplesse. Les arômes sucrés et doux se présentent en bouche au départ, puis quelques notes fruitées de xérès feront la transition avec la vague d’épices boisées relativement forte qui balaiera ensuite la bouche. Bien que cela n’est pas désagréable, je trouve que cela déséquilibre la bouche. La finale est puissante, fortement épicée à saveur de gingembre, on donnerait au whisky un 46 à 48% d’alcool à l’aveugle. Pas convaincu du tut par cette expression. Le résumé au dos du livre était prometteur mais on décroche dès les premières lignes de l’histoire.

Patrick 89%
Ma première expérience avec cette distillerie, et elle confirme le préjugé que j’ai envers les whiskys japonais : Ils sont tous très bons, ou simplement excellents! Nez : La mer, ses embruns et … son chêne, ses fruits et sa vanille! Bouche : Belle arrivée salée, avec une touche de charbon de bois, de tourbe, de fruits et de vanille. L’ensemble est agréablement épicé. Finale : Longue, salée et épicée.

Martin 74%
Nez: Assez direct sur la colle à timbres et la crème anglaise. Épices et chêne se cachent derrière tout ça, aidés par vanille, fruits et vin rouge. Insolite, mais pas déplaisant. Bouche: Sucré et épicé, quoique la texture laisse plutôt à désirer. Chêne et poivre ont tôt fait de prendre toute la place, avant de nous laisser dans un bain de cuivre. Finale: Très épicée, trop même. Un arrière-goût cuivré et acide prend toute la place, laissant entrevoir un tout petit peu de vanille et de bois. Équilibre: Donne vraiment plus l’impression d’une expérience artisanale plutôt que d’un fin whisky japonais. Je passe.