Alberta Premium 25 ans

40% alc./vol.

André 89%
Le nez d’un bourbon, le fruité d’un bourbon mais sans le sucré et la texture du bourbon. Le rye rend la texture plus sèche, plus rugueuse en bouche. Un raisin mauve séché en bouche, un clin d’œil de pêche et de cannelle, crème brûlée. En finale, le fruité revient se pointer le nez sur une finale sèche et piquante.

Patrick 91%
Nez de fruits enrobés de caramel écossais et de fudge, sur lesquels on a déposé un soupçon d’épices. Au goût, les fruits semblent se séparer quelque peu du caramel et du fudge pour se déposer sur notre langue, pour être rapidement rattrapé par une touche de cassonade et épices en finale. Définitivement dans les 3 meilleurs canadiens toutes catégories, incroyable de trouver un whisky de 25 ans à un prix si ridicule (moins de 30$ en Ontario).

RV 89%
By golly, a true canadian whisky you can write your mom a-boot. Velours au nez, très satiné. Caramel (c’est un canadien après tout) mais en douceur. Très léger et texturé, assez égal en bouche, mais très joli kick de doux agrumes en début de finale. Elle manque un peu de longueur, surtout pour un 25YO, mais l’aftertaste d’oranges caramélisées est génial. The true north strong and free.

Alberta Premium

40% alc./vol.
Blend de whiskys de minimum de 5 ans et Whisky Canadien de l’année en 2009 selon Jim Murray. 100% Rye. Disponible au Nouveau-Brunswick et en Ontario.

André 84%
Légèrement acéré, au goût de réglisses noires et raisins bleus écrasés. Mirifique en bouche mis à part la force du rye (?) qui se présente avec exubérance, laissant pas assez de place au autres arômes pour s’extirper. L’arrivée en bouche est définitivement superbe et trop belle pour continuer sur cette belle lancée. Personnellement, je reste avec l’impression du fantasme inassouvis où comme si je contemplais une œuvre inachevée.

Patrick 91%
Nez: Caramel écossais, fruits, agrumes, miel, douce vanille, épices. Goût: Fruits (pommes et prunes), miel, vanilles, épices, légère fumée (ce qui est rare chez un canadien), le tout enveloppé par les épices du rye. Finale: Légers fruits, cuir. Le rye… Miam miam! Commentaire final : Un superbe whisky qui vaut définitivement un petit effort pour s’en procurer une bouteille! Et a ce prix là (moins de 25$ pour 750mL), pourquoi pas 2!!!

Martin 86.5%
Nez: légère vague d’acétone, qui s’efface assez bien devant fruits rouges, vanille, caramel et rye. Bouche: vanille et caramel doré, quelques fruits dont des pommes mijotées. Finale: Bois, épices et fruits. À peine fumé. Équilibre: bien dosé à bien des égards, 100% seigle, d’une douceur propre au whisky canadien, sans compter son prix plus qu’abordable, c’est définitivement une valeur sûre.

RV 80%
Réglisse, très rye et vineux et qui tire sur le cuir fraichement tanné. Arrivée discrète, seulement rye. Finalement, elle ne se révèle qu’en bouche où elle est davantage texturée et fumée. Manque un peu de variété, surtout à comparer au 25YO. L’équivalent whisky d’une eau de source… de l’aqueduc de la ville.

Glen Breton 10 ans

43% alc./vol.
Située dans la province de Nouvelle Écosse, Glenora élabore depuis juin 1990 le seul single malt canadien: Glen Breton ! Ses deux alambics proviennent de la célèbre distillerie Bowmore. A bien des égards, son whisky évoque celui de ses cousins écossais comme en témoigne cette version vieillie en fût de bourbon. Le seul Single Malt produit au Canada, à l’aide d’alambics traditionnel.

André 81%
Plus sucré que ce que je m’en souvenait. Vanille, purée de pomme vertes. Belle fraicheur automnale, simple et léger. Le bois neuf sec s’exalte avec vigueur. La vanille se mute à force de respirer en sirop d’érable. La bouche est franche et sèche, présentant des traces de sucre chauffé et de menthe douce. La finale est plus fruitée et mielleuse, jumelé à la même menthe douce de la bouche.

RV 83%
Bien copié des single malt d’Écosse, mais un peu trop conservateur pour une distillerie aussi audacieuse. Beaucoup mieux balancé qu’à ma souvenance, au nez on est dans le champs, avec le miel, les cerises et les sauterelles (pas l’insecte directement, la mémoire olfactive de la chasse à nos appâts de prédilection pour la pêche à l’Achigan). Peut-être même un peu d’eau de rose, qui se transforme en cannelle en bouche, accompagné de chêne, de nougat et de pomme. La finale est malheureusement un peu trop courte malgré une petite pointe de menthe.

Patrick 87%
Fraises, raisins secs, oranges. Fruits et sucre. Un peu d’épices.

Melchers Very Mild Canadian Whisky

40% alc./vol.

André 83.5%
Pacanes, sucre, choses qui volent qui tombent des érables (qu’on appelle hélicoptères), vernis à bois Varathane, fruits secs. Bouche poivrée, épicée, texture fraiche mais aussi rêche. Copeaux de bois fraichement coupés, rétro poivrée et vanillée.

RV 82.5%
Surprise, ça ne commence pas si mal avec un beau sucré à la Canadian Club Reserve, un peu de vanille et le rye typique, très contrôlé. L’arrivée en bouche est doucement épicée mais c’est la finale qui vient un peu gâcher la sauce avec un début de sirop Buckley’s (en moins pire). L’aftertaste est bien, à mi-chemin entre la vanille, le rye et les épices, or malgré tout le rye l’emporte au final. Bon d’accord, rien de grandiose quoiqu’à 24$ (tiens tiens, similaire au prix du CC10) c’est bien correct. Par contre, tant qu’à choisir un nom générique, je trouve que “Very Controlled” aurait mieux représenté le petit coté épicé.

Patrick 82%
Au nez, céréales (seigle ?), épices (muscade ?). Au goût, une épice carbonisée prends énormément de place, jusqu’à ce que qu’un goût de céréales ayant collées/brûlées dans le fond d’une casserole prenne la place. En finale, une touche sucrée et fruités vient adoucir le tout de façon assez agréable. Manque un peu d’équilibre en approche, le mix de saveurs est un peu douteux sans être vraiment désagréable

Glen Breton Ice 10 ans Cask Strength

62.2% alc./vol.
Format 250ml. Le premier (et le seul!) single malt whisky vieilli dans des fûts ayant contenus du vin de glace. Plutôt cher, mais rare!

Patrick 92%
Au nez, sucre, raisin. Au goût, on ne sent pas les 62% d’alcool ! Unique! Douceur du vin de glace. En fait, on dirait un vin de glace sur les stéroïdes! La finale est longue! Un goût très sucré reste en bouche. En résumé, wow!!! Ce whisky est une expérience en soi! Je le recommande chaleureusement!

Martin 86.5%
Nez: Céréale classique de Glenora, couplée à un vent sucré tiré du vin de glace. Hormis cela, rien pour épater la galerie. Bouche: Arrivée en bouche musclée, orge, épices du Cask Strength, miel acide, citron et orange. Son taux d’alcool n’est étonnamment pas trop envahissant, et rehausse même un malt qui serait autrment plat. Finale: Longue et épicée, elle est aidée par son degré d’alcool et son fût particulier. On imagine ici des petits gelondés de l’île d’Orléans. Équilibre: Normalement cette expression ne m’aurait pas excité outre mesure mais je dois dire que sa force en alcool et sa finition unique m’ont eu à l’usure…

Glen Breton First Inaugural Batch

40% alc./vol.
Bouteille #285, achetée à même la distillerie.

André 79%
Savon à vaisselle en poudre, produit à nettoyer les planchers, épices… Le massacre se poursuit en bouche sur des saveurs de gomme à savon pour se mourir dans une finale vraiment bien penchant sur les céréales. Certain diront “a piece of history”, je répondrai “a piece of s**t”.

RV 82.5%
De Massacre à la Tronçonneuse à Animal House. Attaque agressive et maladroite sur les nasaux, avec une odeur persistante de foin pourri et quelque chose d’animal, l’odeur que je me fais d’un manteau en peau de chèvre d’un joyeux redneck du fond de la Louisiane. L’arrivée est plus épicée, quoique légère (spécialement après le choc du nez). Puis en totale surprise, c’est une magnifique finale qui commence par du grain bien brûlé, se poursuivant en aftertaste. Même si j’hésiterai à m’établir chez ces freaks consanguins, question d’élargir le pool génétique, je n’hésiterais peut-être pas tant que ça à aller faire le party avec la cousine Bobbie Joe dans le fond du bayou.

Patrick 78%
Le nez m’a fait grimacer la première fois… La deuxième aussi. Un mélange de « spic and span » en poudre avec une odeur de « renfermé » et de foin moisi. L’arrivée en bouche est mentholée (ce que je n’aime pas en général dans mon whisky), mais évolue vers quelque chose de plus agréable : Puis, surprise, nous retrouvons des céréales brûlées, de la vanille, un peu de « tire Ste-Catherine » et quelques épices, le tout s’étirant jusqu’à en faire une agréable finale. Les ingrédients sont là pour en faire un grand whisky, mais malheureusement, ne tombe pas dans ma palette de goût. À conserver pour les collectionneurs, à éviter pour les autres.

Gibson’s Finest 18 ans

40% alc./vol.

André 88%
Nez tout en caramel et en toffee. C’est riche et généreux tant en texture qu’en saveurs. Pacanes et amandes, lot of wood influences, céréales de seigle avec un twist poivré. De la balance, de la diversité, de la générosité. J’aime !

Patrick 84%
Malté et légèrement fruité. Au goût, les fruits (oranges?) envahissent notre espace gustatif pour rapidement disparaître au profit du caramel et d’épices telles un mélange de coriandre, cumin et autre chose plus subtil. Facile à boire, probablement tout aussi facile à mixer dans un cocktail de jus de fruits. Un bon whisky canadien, très typique au goût.

Martin 90%
Roux orangé. Nez: Belle richesse du chêne et du seigle d’entrée de jeu. Une impression de bourbon n’est pas loin derrière. Un peu de toffee peut-être, mais ce sont les céréales grillées qui sont en vedette ici. Bouche: Le doux seigle dans toute sa splendeur. On voit vraiment ici ce que 18 ans de vieillissement sont en mesure de donner. Le maïs complémente bien le reste de l’expérience. Chêne et épices. Finale: Longue, chaude, douce et épicée à la fois. Langoureuse. C’est ça que ça donne la patience. Équilibre: Un excellent dram canadien qui exemplifie bien ce qu’un long vieillissement peut accomplir. Difficile à croire que c’est un Gibson.

RV 87.5%
Une très belle vague où l’on surfe presque sans effort. Rye et fond de maïs mais pas de malt, avec crème caramel de table d’hôte du midi, préparée à 1130h et servie à 1400h. Le caramel se poursuit en bouche mais se mélange à des épices progressivement fortes, qui sont emportées en finale par le ressac de caramel et de bois.

Danfield’s Private Reserve 10 ans

40% alc./vol.

RV 81.5%
Rye mais un peu plus vulgaire au nez que les habituels whiskies contenant en grande majorité cette céréale. En bouche, vanille très franche qui se mélange vers la finale avec de la cannelle. Bonne longueur surprenante pour 10YO. Le genre de whisky pour lequel il est difficile de trouver des fautes, mais pas suffisamment particulier pour vraiment scorer avec ma mémoire.

Black Velvet Deluxe

40% alc./vol.

André 65%
C’est sérieux ? Y’a des gens qui boivent de ça régulièrement ???

RV 63%
C’est nul. Semelle de bottine de travail et vieux baloney. Par contre en bouche ce n’est que Rye éventé sans aucune finale. Deluxe? Est-ce que Deluxe c’est le terme passe-partout quand ce serait beaucoup trop grotesque d’écrire Premium.

Patrick 71%
« Distillé, vieilli et mélangé sous la supervision du gouvernement canadien »… Ok, je veux devenir fonctionnaire!!! Toutefois, peut être pas pour superviser la production du Black Velvet… Le nez dénote un mélange défraîchi de caramel et épices. Au goût, une description de cassonade épicée peu sembler appétissante, mais ne l’est pas tant que ca une fois en bouche. La finale est courte et épicée, mais pas assez.