Jameson Select Reserve

40% alc./vol.

André 78%
Club select, Réserve spéciale… tsé quand l’appellation est employée à toute les sauces et ne veux plus rien dire… Générique à l’excès, shit… Pareil comme à la pharmacie quand la madame te demande si tu as des assurances avant de te proposer la marque originale. Le nez est insipide, fin mais juste bof, rien… Un soupir d’orge mielleux relevé par les timides notes d’oranges et d’agrumes. En bouche, de l’eau aromatisée aux agrumes et aux oranges, sensation mielleuse agréable, l’orge est bien sentie par contre, la texture est agréable et l’ensemble est relevé de quelques notes de cannelle vraiment intéressantes. Chocolat au lait peut-être? La finale est épicée et soutenue pour un whisky si doux dans son ensemble. Un whisky Irlandais dans la ligne habituelle, prudente et rectiligne.

Patrick 85%
Le label « Select Reserve » ne m’inspirait guère confiance. Le nez se révèle toutefois à la hauteur, offrant de puissantes notes d’orge maltée et d’huile de lin, avec des pointes de vanille et d’abricots. En bouche, l’arrivée est toute en douceur, en sucre et en fruits : abricots, papayes, nectarines… Le tout assemblé par une vanille huileuse. La finale est plutôt marquée par l’orge et une délicate pointe de chêne brûlé, ce qui vient offrir un niveau de complexité additionnel. Je vois souvent les Irish Whiskeys comme de simple accompagnateurs à une bonne stout. Celui-ci, tout en étant nettement supérieur à mes attentes, ne saurait tout à fait me convaincre de laisser tomber ma stout.

Martin 79.5%
Nez: Jolis accents qui ne mentent pas sur son origine irlandaise, mais en général presque insipide, sur de fades notes de vanille et de fruits qui ne veulent juste pas percer. Arrière-plan d’orge à ne pas négliger. Bouche: Aussi insipide. Fruité et malté quoique huileux, mais sans grand succès. Finale: Courte et façile à oublier. Quelques notes de fruits au loin. Équilibre: Vraiment décevant. Par “Select Reserve”, voulaient t-ils dire la réserve sélectionnée pour faire un voyage dans l’évier? Non, c’est le coup de l’émotion, en fait c’est pas si pire que ça.

Redbreast 12 ans

40% alc./vol.
La méthode traditionnelle Irlandaise de faire du whiskey: Fait dans des alambics de cuivre à partir d’un mélange d’orge malté et non malté et distillé trois fois. Élaboré au sein de la distillerie Midleton à partir d’un mélange à parts égales d’orge maltée et d’orge non maltée.

André 83%
Très fruité et cerises, doux et approchable. Bourbonesque mais plus rond que son loin cousin américain. Sucre et vanille en finale dosé avec respect. Superbe achat qualité-prix.

Patrick 82%
Au nez, arôme épicé et complexe, un peu huileux. Frais. au goût, épices, orge et un peu de sherry. Huileux. Lin. En finale, toffee et notes de sherry. Une découverte très intéressante.

Martin 92%
D’un orange doré qui évoque les mystérieuses cités d’or… Nez: Toffee fruité. Peut par moments rappeler un rye. Toujours un whisky de Noël. Gâteau aux fruits et cassonade. Bouche: On a l’impression que l’orge fond dans la bouche. Attaque de canne à sucre, de vanille, de miel et de cannelle. Sucré et épicé, rappelle pratiquement un rhum épicé des caraïbes. Finale: Les épices déscendent flegmatiquement pour laisser la céréale s’exprimer. Équilibre: Tout est au diapason. Ça donne hâte à Noël. Le dram ultime du temps des fêtes.

Redbreast 15 ans

46% alc./vol.
Fin 2005, pour les 50 ans de La Maison du Whisky, la distillerie Midleton avait embouteillé pour la première fois de son histoire une Redbreast de 15 ans d’âge. Cette édition limitée avait fait à l’époque grand bruit. Avec la création d’une appellation dédiée, Redbreast est devenu un Single Pot Still (tous les pure pot stills actuels proviennent d’une seule distillerie: on a donc décidé de mettre en valeur ce fait, de la même manière que les distilleries écossaises avec leurs les single malts et single grains).

André 88.5%
Nez huileux et un peu cireux. Au départ, les fruits rouges et la confiture de fruits, un brin de citron et de vanille. Bouche ample encore plus sur les fruits, la cannelle et le toffee. Les épices se présentent avec force en milieu de bouche et toujours les fruits rouges et la grappe de raisins murs. À certains égards, un whisky à mi-chemin entre certains rye-whiskies américains et certains sherry cask single malts. J’aime la finale sur le caramel et le toffee et l’ambigüité des styles. Un des rares irish whiskies à pouvoir prétendre pouvoir représenter (en bien) le style des whiskies irlandais.

Patrick 84%
Au nez, on croirait d’abord un bourbon, avec les épices et la cerise… Mais les notes d’huile de lin finissent par apparaître. En bouche, la texture de l’huile de lin ne nous étonne guère, le tout est très fruité et légèrement épicé. La finale s’étire sur une drõle de note de lin, de brûlé et de cerise. Mes attentes étaient très élevées… Alors je suis un peu déçu malgré qu’il s’agit tout de même d’un bon whisky.

Martin 89%
Ambre doré qui fait face au soleil bruni. Nez : toffee, caramel et fruits tropicaux. Chêne, miel et sucre brun. Dattes. Caramel chauffé. Bouche : fruits des champs, mûres, miel et vanille. Chêne et sucre d’orge. Finale : les fruits laissent place ici au bois et aux épices. Une belle progression des saveurs nous a emmenés jusqu’ici. Équilibre : bien que sa complexité soit fort plaisante, il arrive un peu en dessous de son jeune frère de 12 ans.

The Wild Geese Irish Soldiers & Heroes

43% alc./vol.

André 87%
Beau nez de beurre baraté, de poires au miel et de fumée bizarre au caramel se balançant sur de savoureuses vagues pâtisseries sucrées, presque du Sauternes. Le nez est attrayant et accrocheur, très sucré et fruité, notes d’agrumes et d’ananas également. La bouche est plus épicée et tranche un peu trop avec la quiétude salvatrice du nez. La bouche est parfumée, zeste d’agrumes, miel, fond d’épices qui apporte de belles nuances aux saveurs de mêmes types. La finale est épicée et poivrée, bien soutenue, belle pérennité en bouche. Un bon whisky Irlandais, bon rapport qualité-prix, saveurs intéressante et progression d’arômes pas trop prévisibles. On a vu pas mal pire provenant de l’Irlande.

Patrick 84%
Très doux nez sucré et beurré, typique pour un Irish. En bouche, les céréales, l’huile de lin, le beurre ,le tout en douceur… La finale est courte et huileuse. L’ensemble est bien équilibré. Bref, un bon Irlandais pour ceux qui aiment le style.

Martin 85%
Nez: Sucré et salé à la fois. Crème et chêne, vanille et touche de fruits. Ananas et caramel. Assez bizarre et attirant à la fois. Bouche: Miel, tourbe discrète, agrumes, poivre noir et chêne. Fruits rouges et cire d’abeille. Finale: Fruitée et sucrée, mais définie pas mal plus par les épices et la fumée que le reste. Équilibre: Un beau dram, assez solide pour se tenir par lui-même, mais qui garde certaines facettes dans la douceur sucrée Irlandaise.

RV 72%
Mon image politically-incorrect des Irlandais: de joyeux lurons, qui aiment autant la bagarre que la boisson. La bonne boisson? Pas dans cette bouteille. Débute par des effluves d’orge sucrée mais aussi verte; le départ n’est pas mauvais mais pour un whisky à allusions de soldats et de héros, c’est très peu courageux. Gros malt en triple distillation et en goût triplement endormant, la finale de miel et d’herbes est beaucoup trop prévisible. Une mauvaise attaque, ce whisky semble vouloir faire mourir l’ennemi d’ennui.

Jameson Gold Reserve

40% alc./vol.

André 93%
Superbe nez. Bananes au miel nappées de vanille avec une touche d’essence de sherry. Poires, fruits tropicaux. Nez de vanille crémeuse et de caramel capiteux. Encore une fois, la ligne directrice de la distillerie est respectée mais la qualité de la présentation est parfaite, l’équilibre des arômes et saveurs impeccable. En bouche, soyeux, les arômes du nez sont aussi très bien représentés en bouche. Le crémeux apporté par le virgin oak est divin, la touche de sherry nuance un peu les saveurs qui somment toute évoluaient dans le même coin de la palette aromatique, une fine touche de sherry poivré apporte également une belle surprise en finale de bouche. La finale est courte mis à part le poivre et les épices qui pétillent doucement en finale. Je détecte aussi une légère fumée, un fin brûlé à travers l’amalgame d’épices. Un Jameson exceptionnel, le meilleur de la série selon moi mis à part l’édition Rare à 400$…

Patrick 86%
Définitivement un Jameson! Céréales fraiches et agrumes avec un doigt de xérès semble t il. En bouche ,l’arrivée semble forte en alcool, mais rapidement les céréales viennent adoucir le tout, ainsi que le chêne, les agrumes et une bonne dose de sucre. Une belle finale juteuse complète le tout. Le tout offre une complexité intéressante, un verre parfait pour un pub irlandais avec amis et une Guinness.

RV 83%
Pas l’or mais quand la Jamaique finit 4e au bobsleigh… Beau petit grain sucré et doré de belle largeur, le grain est encore plus sucré et blond en bouche. Bien qu’il prenne son temps à s’installer sur la langue, la finale pas trop malté et pas trop irish est assez intéressante. Pas mauvais pour un single malt, normalement j’aurais donné 81% mais pour un triple distillé, surprenant que ça goûte autant.

Jameson Signature Reserve

40% alc./vol.

André 83%
Frais et très vert (l’odeur de l’herbe verte coupée qui se ramasse dans le sac de la tondeuse à gazon). Bonbons en vrac. Herbeux et mentholé, sucré (probablement dû aux fûts de sherry Oloroso). Pas très présent en bouche. éphémère en finale mais très agréable au goût. J’aurais préféré le voir embouteillé à 43% pour lui donner un peu plus de punch. Merci à Stef & Richard pour cette trouvaille en exclusivité Duty Free en Europe.

RV 80%
Pas assez expressive pour une Jameson. Café velouté et cerises mûres au nez. En bouche, une nuage de fumée d’orge qui va trop lentement dans le ciel et quand sa pluie tombe, on la sent à peine.

Jameson Rarest Vintage Reserve

46% alc./vol.
Cet irish whiskey est réalisé par la Midleton Single Distillery dans le Comté de Cork en Irlande depuis 1975. Ce depuis que l’ancienne distillerie Jameson & Son de Dublin a fermé ses portes pour rejoindre la production des marques du groupe Irish Distillers créé en 1966. Fruit de la collaboration du maitre de cave et du maître assembleur, il est composé des plus anciens spirits de la réserve Jameson, vieillis entre 20 et 30 ans dans des fûts de Porto, de Xerès et de Bourbon et embouteillé non filtré à froid. Tous étant bien sûr eux-mêmes le fruit de la célèbre triple distillation propre au Irish Whiskey de la maison Jameson.

André 89.5%
Le nez est un panier de fruits généreux, l’affinage est perceptible, ça sent le sherry et le porto, les fruits sauvages. En respirant, les bananes et le chocolat au caramel apparaissent, pâte de fruits aussi. Il ne faut pas se laisser amadouer par l’arrivée en bouche, celle-ci semble inoffensive mais sort ses griffes et l’alcool fait passablement sentir son 46%. La texture est particulière, à la fois claire mais affichant de fortes arômes de fruits, d’épices et de melon. Le fût de porto est très présent en bouche et la vague à saveur de pêches surprends de par son intensité. Un superbe whisky, mais compte tenu de son prix, je préfère toujours prendre 4 bouteilles de single malts pour le même montant.

Patrick 90%
De loin le meilleur Jameson que j’aie jamais goûté. Complexe, savoureux, impressionnant. Mais trop cher. Nez : Parfum impressionnant pour un Jameson, présentant de belles notes boisées, de l’orge, de la vanille et un beau panier de fruits. Bouche : Belle arrivée de bois épicé, puis l’huile de lin typique d’un « pot still whiskey », le tout complété par des fruits délicats et sucrés. Finale : Plutôt fruitée et assez longue.

RV 88%
Le billet pour le spectacle n’est vraiment pas donné (à la hauteur de quelques points en moins), mais les émotions sont bien au rendez-vous. Nez choquant, dans le bon sens, pour un irish whiskey en triple distillation, enfin ça a de la personnalité qui dépasse le surpuissant caramel trop commun. Délicat et pesant à la fois, en proximité des rhums, le nez de liqueur à l’orange et d’anis prépare la bouche à une arrivée d’abord assez standard irish (évidemment, son point faible) pour prendre de la vitesse avec du sucre, de la gelée d’orange et du beurre d’érable. En finale, c’est le même cycle en intensité double, peut-être un peu trop accentué d’anis. Mais je ne me plaindrais pas d’une irlandaise qui enfin veut se faire entendre.

Jameson 18 ans

40% alc./vol.
Bouteille #71565 JJ 18-8Le plus vieux des Jameson provient d’un assemblage de single grains et d’un fort pourcentage de pure pot stills vieillis dans des fûts ayant contenu du bourbon et du sherry. Billy Leighton, le maître assembleur a sélectionné de très vieux whiskeys vieillis au moins 18 ans dans des fûts de xéres (sherry) et de bourbon. Ces whiskeys sont ensuite assemblés et mis à vieillir 6 mois en fûts de bourbon vierges. Jameson 18 ans d’âge est un produit rare; chaque bouteille est numérotée.

André 89%
Tourbe et fruits glacés au miel. Une pincée de vanille. Pommes au caramel. Clair en bouche mais une finale qui s’affirme avec présence. Agréable surprise sur toute la ligne. Un whiskey raffiné et complet. Bravo.

RV 81%
Mauvais gâteau. Trop fruité et ultra sucré, avec une bonne mesure de réglisse noire et de Goldschlager en prime. Réellement plus tranquille en bouche hormis de la cerise de terre. En gorge, très distinctif dans poursuite incessante de l’anis, mais pas à mon goût non plus. Aucune subtilité autant au niveau du goût que de ses transitions et pour ceux qui n’aime pas l’anis, à la limite de l’endurable

Greenore Single Grain 10 ans

43% alc./vol.

André 87%
Au départ, si vous ne connaissez pas cette série de Single Grain Irlandais, vous manquez quelque chose. Belles céréales citronnées nappées de miel et de toffee discret. Quelques soubresauts de fût de chêne légèrement brûlé, de vanille. C’est distinctif et précis mais doux et raffiné. Sundae à la vanille et aux bananes saupoudré de coconut. Quoique simples, j’adore le mélange des éléments. La vanille et le toffee raflent maintenant la mise l’alcool ayant déserté le verre. Les céréales sont toujours aussi présentes et s’arrondissent de plus en plus et s’emmitouflent de vanille et de coconut. La finale est douce, à l’image du reste et offre tout de même une belle longueur en bouche, surtout pour les saveurs et arômes livrées au nez et en bouche.

Patrick 86%
Le maïs sucré semble se battre avec un délicieux nez de xérès et de fruits. Au goût, le fruité est marqué et évolue vers le bourbon. En finale, le bourbon cède délicieusement la place au pruneau. Dommage qu’il s’agisse d’une édition spéciale.

RV 87%
Elle ne fait pas dans la subtilité, ce qui se révèle dans le cas présent une tactique tout à fait louable et efficace. Très poussiéreuse au nez avec pointe de sherry et de fruits. Plus elle respire plus le fruit devient présent. Le fruit arrive en force en bouche mais se développe presque trop rapidement vers un grain brûlé. En finale, retour vers un pruneau mauve élégant mais avec un grain un peu trop présent. Deux ans plus tard et 3% d’alcool de plus lui ont été bénéfique; le 15 ans doit être diablement efficace.

Bushmills 16 ans

40% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry oloroso, ce single malt a été affiné pendant un an dans des fûts ayant contenu du porto (port pipe).

André 82%
Ca sent fort. Caramel, crème brulée! Plus tard chocolat. Très bon whiskey , pour un débutant, élégant.

RV 82%
Caramel, toffee, le tout presque carbonisée mais avec une petite pointe de vert qui se fraye un chemin au travers. Sur la langue, on ne peut sentir que le caramel, et peut-être un peu de fumée, à la suite de plusieurs secondes d’attente. La finale est très sucrée, avec un caramel très, trop puissant. L’aftertaste est quant à lui assez long, et un peu plus distinctif avec quelques épices boisés. Très fidèle à sa niche caramélisée, si on aime le style c’est un belle bouteille.

Patrick 91%
Parfum de porto et amandes grillées. En bouche, chocolat noir, porto et caramel. La finale, plutôt longue, est marquée par le porto le chocolat. L’un de mes Irlandais favoris, offrant une belle complexité et que je n’hésiterais pas à servir en digestif. Un excellent rapport qualité/prix.

Martin 89%
La couleur roux foncé de l’élixir nous dévoile rapidement son séjour porto-sherry… Nez: Vanille, sucre brûlé, gâteau aux épices, porto, gazon, sherry, fruits des champs. Couche après couche de joyeuse complexité. Bouche: Typiquement sherry. Fruité et épicé à l’extrême. Léger caramel. Finale: Gomme balloune et épices. De bonne humeur. Équilibre: Un des plus doux et fruités irlandais. Un pur plaisir à boire.