The Quiet Man Traditional Irish Whisky

40% alc./vol.

André 61%
Nez: eh…..mmmm…zzzzz…. miel…. Zzzz…. vanille…. poires fraiches…… alcool…. Céréales maltées. Bouche…arghhhhh…. Yarkkkk… alcool à friction…horrible. Dès que la première gorgée est prise, on sait que ça sera notre dernière et le nez perd le peu d’attrait qu’il avait. Pas facile d’évaluer un whisky lorsqu’après une seule gorgée, tu n’as pas envie d’y regoûter… Finale alcoolisée, le solvant à peinture, saveurs inexistantes. Avec un whisky comme ça, on comprend rapidement pourquoi le marché des whiskies Irlandais s’est écroulé voilà un siècle. Bon, y’a pas juste cette raison mais ça n’a certainement pas aidé la cause. Définitivement un des pires whiskies de cette année. Ça devrait être donné en bonus à l’achat de peinture à la quincaillerie afin de nettoyer les pinceaux.

Patrick 65%
Mauvais, rebutant et agressif. C’est quoi l’idée d’embouteiller une telle scrap? Honte à celui qui a pris la décision! Nez : Vanille, caramel, chêne, poires. Bref, un peu n’importe quoi. Bouche : Fort en alcool, avec des notes d’agrumes, une petite pointe de chêne et une bonne dose de solvant! Finale : Courte et insipide.

Martin 70%
Nez: Assez étrange dès le départ, quelques notes « off ». Vanille, poires mûres et bois. Touche de melon miel. Un peu de caramel et de térébenthine. C’est un accueil je dirais plutôt froid. Bouche: Eau de rose, sucre à glacer, poivre, raisins blancs et bois sec. Le tout avec une vague de décapant et d’alcool jeune mal maîtrisé. Ouin, pas sûr. Finale: Sèche et chaude, poivrée et boisée, tout en gardant les mauvaises notes énoncées précédemment. Équilibre: Un Irlandais de bas-étage. The Quiet Man, effectivement il y a de quoi se fermer la gueule. Mon conseil est de passer tout droit sur cet embouteillage.

Coleraine Irish Whiskey

40% alc./vol.

André 75%
Quand tu ne t’attends à rien d’un whisky, tu peux juste être surpris. Nez prévisible du style et typique dans le genre ; doux et feutré, la poire et la vanille, l’alcool de grain, sucre, miel. L’éventail aromatique du nez est assez prévisible et pas très étendu mais est agréable et sans prétention. En bouche, le whisky est limpide et n’exprime pratiquement aucunes autres saveurs que celles dévoilées par le nez avec un accent bien prononcé sur le sucre, la ville et le miel auquel s’ajoute un peu d’agrumes diluées et quelques épices et saveurs de bois vert. Finale sucrée avec sensation sèche par l’alcool omniprésent et les saveurs de bois vert. Rien pour revamper l’appellation Irish Whiskies.

Patrick 77%
Un whisky ayant presque sombré dans les oubliettes de l’Histoire. Si on suppose qu’il s’agit ici de la recette originale, ça aurait été une bonne affaire! Bref, pas un mauvais whiskey, mais définitivement pas un bon non plus. Nez : Nez typique d’un whiskey irlandais bas de gamme, dominé par un jeune alcool de grain et de l’alcool. Quelques notes d’agrumes et une vanille des plus subtiles aident un peu son cas. Bouche : Du grain, quelques épices, de la vanille et des agrumes. Le tout donne l’impression d’un whiskey plutôt jeune, en particulier à cause de la force ressentie de l’alcool pour un whisky pourtant dilué à 40%. Finale : courte et fade.

Redbreast 21 ans

46% alc./vol.

André 88%
Grandement influence par le xérès, le nez est généreux et souple mais nuancé par de soutenues épices, tranches d’ananas nappées de miel, fruits tropicaux. Belle texture moelleuse et goulue qui sert bien de toile de fond avec les épices. Mélange de fruits rouges et de fruits tropicaux. J’aimes moins les saveurs herbeuses qui me rappellent les bonbons menthol défraichis. Le tout est enrobé de vanille et de beaucoup de miel desquels tranchent les épices aiguisées. La finale est longue, persistante mais je trouve que les épices sont un peu trop prédominantes pour les autres saveurs si douces.

Patrick 86%
Riche, complexe et savoureux. Mais mes attentes étaient plus élevées, alors je reste un peu sur ma faim, surtout qu’il s’agit du plus vieux Irish Single Pot Still jamais produit. Nez : Xérès et raisins trop mûrs, cerise, vanille, miel épicé et fruits tropicaux. Bouche : Chêne, épices, fruits mûrs, vanille, chocolat, ananas et une belle touche de gingembre et d’orange. Finale : Dune belle intensité et savoureuse.

Martin 87%
Sa couleur est plus vive même que le 15 ans. Nez : assez saisissant. Bois, prunes et gingembre, bois sec, verdure. Vin fortifié, Madère? Épinettes ou bois de pin. Bouche : miel et Madère, bois de pin encore. Sucre doré et épices. Caramel doux. Finale : toutes les saveurs précédentes convergent sous le signe de l’épinette. Équilibre assez solide et insolite, mais pour 400 $, on repassera.

Teeling 21 ans – Batch #5

46% alc./vol.
Embouteillé le 22/07/2015, bouteille #1138

André 92.5%
Teeling est définitivement ma distillerie Irlandaise préférée. Même si le whisky présenté jusqu’à maintenant ne provient pas encore du nouveau site, il faut du savoir-faire pour livrer quelque chose d’une extrême qualité avec un twist inusuel qui nous réveille de l’univers ennuyeux des whiskies Irlandais traditionnels. Au nez ; bananes, poires, ananas, raisins blanc, liquoreux, melon d’eau, melon au miel. Une pléiade de saveurs de fruits exotiques hallucinante. Les bonbons en gelée à saveurs de fruits. En bouche, une vraie soie, très belle texture qui rappelle certains vins blanc fruités et onctueux, les bananes nappées de miel et une discrète touche poivrée. La finale est toute de finesse, livrant les éléments présentés au nez et en bouche.

Teeling Silver 21 ans Sauternes Finish – Batch #4 (embouteillage 2015)

46% alc./vol.

André 93%
Le nez est exquis. Belle livraison d’abricots et de poires, amandes trempées dans le miel et la vanille fraiche, salade de fruits baignant dans le jus. Petit liquoreux tiré du fût de Sauternes. En bouche; la salade de fruits , la poire fraiche, ananas, mangue. Cire d’abeille, miel, puis vague de poivre et d’épice de bonne intensité. Soupir d’herbe coupée et quelques extraits du bois de chêne sec. Finale soutenue et qui surprend, surtout si l’on considère l’ensemble des saveurs présentées. Le poivre et les épices apportent définitivement une belle surprise en rehaussant le nez de façon très inattendue. Un whisky savoureux et frais, le style Irlandais est respecté dans la délicatesse des éléments mais l’affinage apporte une dimension supplémentaire qui rehausse définitivement l’ensemble du whisky. Qui a dit que les whisky Irlandais étaient ennuyeux ?

Jameson Bourbon Barrel Cask Sample

~65% alc./vol.

André 91%
Bananes, melon au miel, papaye, ananas, vanille et miel. Nez merveilleux. Superbe texture, soyeux et textural, mais les saveurs du nez poursuivent leur lancée. Finale longue et douce, fruitée, agrumes, vanille crémeuse. Miel, fruits tropicaux, ananas. Ma découverte de la soirée.

Jameson Corn New Make Triple Distilled

80% alc./vol.

André 80%
Hyper sucrè, vanille, toffee, rectiligne mais la qualité de la distillation est évidente. Plus sharp en bouche, mais le sucre calme la fougue de l’alcool. Vanillé et axé sur les céréales. Finale pointue et alcoolisée, longue.

Jameson Sherry Cask Sample

65% alc./vol.

André 86%
Marmelade de fruits rouges, épices, gâteau aux fruits. Un peu pointu au nez. L’arrivée en bouche est soyeuse. Bouche franche et fruitée, épicée fortement et sèche en finale de bouche. Finale sèche et épicée, ffuitée à souhaits.

Glendalough Single Malt 7 ans

46% alc./vol.

André 81%
Beau nez simple mais efficace. Zeste d’orange, agrumes, citron, vanille. Belle texture veloutée en bouche avec une touche d’épice (gingembre et cannelle). Mais s’en suit ensuite une vague pointue et bien épicée qui surprend beaucoup qui s’accompagne des mêmes saveurs senties ; oranges, citron et agrume et une bonne dose de vanille et de crème brûlée. La finale est longue et effilée, aiguisée par les épices. Un whisky à la balance discutable malgré un bel amalgame de saveurs et d’arômes.

Patrick 84%
Un whiskey frais et chaleureux. Bref parfait pour l’Irlande et son climat, qu’on soit à l’extérieur ou bien au chaud dans un pub. Pour amateurs de whiskeys irlandais seulement. Nez : Léger, crème brûlée aux oranges, vanille et biscuits au beurre. Bouche : Toujours la crème brûlée aux oranges, avec un bon trait de vanille, de la cannelle, un peu de poivre blanc et une touche de chêne. Assez chaleureux. Finale : Un peu courte, mais tout de même chaleureuse.