Glenfiddich Cask of Dreams 2012

48.8% alc./vol.
Au Québec, Barrique des Rêves.

André 88.5%
Nez bien rond et fruité, petits fruits rouges, de compote de rhubarbe. La bouche se développe sur des notes de confiserie (cannes de Noël), les fruits demeurent toujours aussi présents (ça me rappelle le xérès et les petits fruits rouges) avec une finale de bouche cendreuse, de sherry cask et de bonbons Certs avec l’effet du menthol …mais pas les saveurs. Le taux d’alcool est vraiment bien dosé en accord avec les arômes et saveurs. Finale en purée de fruits et d’épices. Un beau voyage fruité.

RV 82%
Je ne bois pas du whisky pour ce genre de goût comme je n’écoute pas du metalcore pour l’entendre à 20 décibels. Léger que ce rêve avec un peu de résine de conifère et du trop doux malt. Arrivée en bouche presque nulle sauf sous le petit picotement sous la langue qui provient du taux d’alcool. Enfin, la finale qui commence de manière très distinguée avec du savant bois puis du fruit, le tout qui se termine avec un retour vers le bois. N’eusse été de la finale, il n’aurait jamais passé la note de 80, mais la belle longueur – qui justifie aussi un peu le prix – rend ce trop subtil whisky convenable mais non remarquable.

Patrick 89%
Nez: Compote de rhubarbe, fond de xérès et notes de chêne. Bouche : Toujours la rhubarbe, avec de belles notes fruitées, épicées et chaleureuses. Finale : Longue et épicée, marquée par le bois brûlé. Balance : Un très bon dram, chaleureux, intense et bien balancé. J’aime bien aussi l’initiative marketing de Glenfiddich qui consistait à apporter leurs fûts en tournée pour que le public y inscrive leurs rêves! Une belle façon de démocratiser le whisky et d’y attirer un nouveau public. De plus, le cylindre en fait presque un bibelot! Enfin, j’aimerais féliciter Glenfiddich d’avoir embouteillé ce whisky à un taux d’alcool respectueux de leurs fans!

Glenfiddich 30 ans

40% alc./vol.
Ce Speyside d’exception résulte de l’assemblage de fûts ayant contenu du sherry (environ 45%) et de fûts ayant contenu du bourbon.

André 87%
Nez élégant et équilibré. Fruité à souhait, chêne en harmonie avec le sherry, une touche de pommes peut-être. Finale soyeuse, classy et légèrement fumée. Seul hic, à 246$, je ne peut m’empêcher de penser que je pourrais avoir 4 bouteilles de Solera pour le même prix. Ça remets les choses en perspective. Dégusté avec le chocolat “langue du diable”, chocolat aux piments, une expérience vraiment unique.

RV 87%
Fumée/cendre au loin, et fruit complexe. Le parfait scotch pour impressionner ceux qui attache de l’importance à l’âge ou au prix. Même si le prix rend le rapport qualité/prix déficient on ne peut pas dire que la qualité n’y est pas.

Patrick 88%
Nez: Parfum de fruits riches et intenses. En fait, chêne, xérès, et quelques notes de pommes. Vieux bois. Bouche : Xérès très mûr, épices et vieux bois. Notes de chocolat noir. Finale : S’étire sur une note brûlée et de chocolat noir. Balance : Le cadeau que je m’étais fait pour mes 30 ans! Je ne l’ai jamais regretté. Un whisky très bien équilibré qui offre une belle profondeur et une belle richesse de saveur. Comme c’est souvent le cas avec cette distillerie, mon seul reproche est de l’avoir embouteillé à 40%.

Glenfiddich 12 ans

40% alc./vol.
Glenfiddich fut construite en 1886 par William Grant qui décida de voler de ses propres ailes après avoir travaillé et appris à Mortlach. Ayant racheté du matériel d’occasion, à Cardhu notamment, il réussit à faire couler son premier new spirit dès Noël 1887.La distillerie qui puise l’eau du Robbie Dubh à la fois pour la fabrication et la réduction de l’alcool, a su conserver malgré sa taille quelques techniques anciennes de fabrication : elle possède ses propres aires de maltage, cultive son orge (enfin une partie seulement !), utilise des washbacks traditionnels en douglas, chauffe ses alambics directement au charbon et surtout possède sa propre chaîne d’embouteillage (caractéristique qu’elle partage uniquement avec Springbank). Glenfiddich est maintenant le single malt le plus vendu au monde. Il est vendu dans plus de 180 pays, et représente environ 20% des ventes de single malt.

André 79%
Faut bien en être à sa 1316e évaluation pour se rendre compte que je n’avais pas encore évalué ce produit… Je dois avouer que j’adore le nez, la délicatesse des éléments, la petite touche florale, le mélange de salade de fruits et de miel. Ça en fait définitivement un whisky des plus approchables pour n’importe lequel des amateurs. Après un bon 30 minutes, un fin brûlé émerge au travers la salade de fruits, beaucoup de poires, de cantaloup, pomme verte, la vanille et le miel. La texture est agréable mais sans punch, un peu huileuse et très fluide. Finale moyennement longue, un brin fumée et très fruitée.

Patrick 83%
Nez : Frais, sucré, marqué par les agrumes et un peu de chêne. Bouche : Tellement frais! Sucre, poires et agrumes, le tout enrobé par une note de planche de chêne. Finale : Courte et fraiche. Balance : Un grand classique, facile à boire, sans faute, qu’on imagine aisément déguster une journée chaude d’été sur le patio, avec une glace dans son verre. Et pourquoi pas?

Martin 81%
J’hésite entre l’ambre et l’or profond au moment de décrire sa couleur. Nez: Chêne marqué avant même d’approcher le nez du verre. Poires et pommes. On sent plus le fût de sherry que celui de bourbon. Touche de noix mélangés. Bouche: Texture voilée et huileuse. Miel, jus de pomme, jus de poire, épices et fleurs. Finale: Chaude et sèche. Vanille, épices et caramel. Doux et dangereusement facile à boire. Un scotch de choix pour débuter une exploration de l’univers du whisky. Équilibre: Excellent passe-partout. Pour les expressions d’entrée de gamme, un vaillant représentant de la région du Speyside. Une coche au-dessus du Glenlivet 12.

Glenlivet 16 ans Nàdurra • Batch 0712U

55.5% alc./vol.
Embouteillé en juillet 2012.

André 89%
Glenlivet n’est pas ma distillerie préférée, j’ai eu bien de la difficulté à trouver des embouteillages de cette distillerie qui me rejoignaient… mais là… wow ! Marmelade de fruits, poires, léger floral pas trop dérangeant, miel et vanille. La bouche est d’une douceur extrême en arrivée, mais la morsure de l’alcool transpercera le nuage de miel et de vanille qui lui servait de tapisserie. Pommes vertes et épices. Avec le temps, le miel deviendra encore plus prédominent au nez, ce qui contrastera avec la force de l’alcool en bouche. Longue finale en envolée de noix au miel et de vanille. J’aime !

SMWS 66.36 Ardmore 10 ans

58.2% alc./vol.
“Milano salami and a tropical fruit kebab” – Distillé le 17 juillet 2002 et vieilli en ex-fûts de xérès, 702 bouteilles.

André 83.5%
Mélange de sherry épicé et tourbé, l’accent sucré est plus discret mais fait bien parti de l’équation au final. J’aurais aimé voir le sherry plus insistant et je crois que la qualité du sherry laisse un peu à négliger. C’est un peu fade et monotone comme bouche et même les saveurs de tourbe assaisonnées au sherry et au raisin n’égayeront pas la fête. Finale molle ou le sherry est encore plus tordu mais qui cache bien son taux d’alcool.

Patrick 90%
Nez: Salami italien, ribs fumés au BBQ hickory et quelques fruits. Bouche : Le BBQ au hickory, les ribs accompagnés d’une bonne saucisse grasse un peu trop cuite et les fruits très mûrs. Aussi un peu de bruyère et de poivre. Finale : Longue et huileuse, comme on les aime! Balance : Un bon dram gras et un peu sale comme de l’huile à moteur usagée. Plus viril que ça, t’as tellement de poils, tu peux sortir dehors tout nu l’hiver.

Martin 86%
Brun-roux assez saisissant pour son jeune âge. Nez: Franc et sans compromis, avec de peu subtiles notes de sherry épicé et fruité baignant dans un beaume de charcuteries salées et fumées. Fond de céréale. Bouche: Vanille, caramel salé et sauce barbecue goûteuse. Xérès et épices restent en arrière-plan. On se croirait dans les cuisines de Henry’s Hi-Life. Finale: Belle chaleur, longue et bien ancrée. Tous les arômes précédents reviennent en force. Équilibre: Trop effronté peut-être? Ce ne sont pas des flaveurs souvent rencontrées chez Ardmore. On aime bien la nouveauté, mais personne n’aime être trop secoué.

SMWS 66.35 Ardmore 9 ans

58.2% alc./vol.
“Savoury smoke and spicy sweetness” – Distillé le 17 juillet 2002 et vieilli en ex-fûts de xérès, 696 bouteilles.

André 89%
Nez bien épicé (gingembre, clou de girofle), herbe, et tourbe médicinale terreuse. Le sherry cask, étant prédominent apporte une dimension fruitée et sucrée, plus ronde et veloutée au nez et aidera le toffee à éclore de l’ensemble… Côtes levées avec sauce sucrée. Léger manque de structure en arrivée de bouche, mais le mélange de sherry sucré et de tourbe est vraiment superbe, les épices s’émoustilleront coquinement en finale de bouche ou la texture générale se sera stabilisée. Finale d’un mélange sucré et épicé ceinturé d’un bon corset de tourbe et rétro olfaction à saveur de liqueur aux fraises pétillante.

Patrick 90%
Nez : Intenses fruits et fumée, quelques noix et une touche d’épices pour couronner le tout.  Plutôt impressionnant comme parfum.  Bouche : Toujours la fumée et les fruits, un peu de goudron et des notes médicamenteuses.  Finale : S’étire longuement et délicieusement sur les notes de fumée et de goudron.  Balance : Superbement équilibré et complexe, un dram dans la catégorie « à apporter sur une île déserte » ou encore dans le « camp » dans le bois pour le boire en taquinant la truite ou au coin du feu.

Martin 88.5%
Orangé séduisant, ambre qui tire sur henné. Nez: Très fruité dès qu’on lève le verre au nez. On tire les couvertures très brusquement vers le raisin. Une fumée plutôt boisée accompagne le tout, évoquant un baril carbonisé comme on s’en fait tant parler. Bouche: Les fruits continuent de plus belle, avec un accompagnement de fumée et de chêne beaucoup plus marqué qu’au nez. Les raisins sèchent et deviennent pruneaux, saupoudrés des épices du fût de xérès. Finale: Relativement longue, s’étirant sur des notes médicamenteuses de raisin caramélisé. Amertume bien dosée, comme le meilleur des espressos. Équilibre: Un vrai dram qui réchauffe. Videz le caribou dans l’évier parce que quand vous revenez de pelleter la plus récente bordée de février, c’est un SMWS 66.35 que ça prend.

Glen Grant The Major’s Reserve 2010

40% alc./vol.

André 85%
J’adore la simplicité de Glen Grant, un whisky easy going sans soucis qui vous ramène à l’essentiel. Nez très fruité – compote de pommes vertes et ananas, melon d’eau, mélange discret d’herbe sucrée, très doux et agréable. Le taux d’alcool donnera une bouche à l’approche monotone un peu plate, feeling un peu moelleux mais avec un côté edgy du oak cask, miel, noix et bois, fond d’épices. Finale un peu courte mais à l’image du reste, calme et posée, un filin d’herbe et de pomme épicée. À ce prix – 20$ – un des meilleurs rapports qualité-prix du marché. C’est presque le prix d’une bouteille de vin de semaine!

Patrick 80%
Nez : Céréales Honeycomb et pommes. Bouche : Ok, c’est ici que ça se passe! Très agréable en bouche, avec des notes d’Honeycomb, de caramel et une pointe d’épices de chêne. Finale : Plutôt courte et sèche. Balance : Nez ordinaire et finale inexistante. Mais le goût est vraiment intéressant. Bref, Intéressant, surtout pour un whisky à moins de 30$.

Speyburn Bradan Orach

40% alc./vol.

André 74%
Je n’aime pas le nez, ça sent les céréales macérées dans l’eau, l’orge maltée assaisonné d’agrumes, le sucre à glacer, la vanille. Plus épicé et soutenu en bouche, même si la vanille adoucit vraiment bien le tout mais les saveurs d’orge macérées ne me rejoignent pas du tout. Finale épicée d’une bonne longueur. Bon, à ce prix-là, il était difficile de casser la baraque était pure chimère main n’en reste pas moins que cet embouteillage est plus qu’ordinaire. Une review supplémentaire pour le web !

Patrick 80%
Nez : Frais, marqué par l’orge, les agrumes et le miel. Bouche : Toujours l’orge, mais avec un beau bouquet de pommes, de citron et de vanille épicée. Frais et sucré. Finale : Relativement courte, marquée par la vanille et une pointe florale. Balance : A moins de 20$ pour un single malt provenant de la distillerie, difficile de ne pas y trouver son compte. Un whisky honnête, sans faute, qui pourrait facilement être utilisé avec un mixer, sur glace l’été ou simplement pur, si on ressent le besoin de quelque chose de léger. Il vaut définitivement chaque cenne investie.

Martin 67%
Or profond et ambre pur sont de belles couleurs, à l’image de sa bouteille. Nez: Fruits, chêne, vinaigre de cidre. Un petit chatouillement de l’alcool se fait sentir. Ceci et son absence de mention d’âge nous fait soupçonner que c’est un whisky très jeune. Tombe aisément dans l’oubli. Bouche: Un départ léger. Ballet de vanille, poire et gingembre. Sans crier gare, la jeunesse du spiritueux frappe ensuite d’une bonne brûlure poivrée. Finale: Citron amer. Poivre, cannelle et gingembre. L’amertume est la seule partie de la finale qui persiste, et c’est la seule qu’on voudrait qui meure tôt. Équilibre: Déception la plus extrême. Aurait incommensurablement à gagner de quelques années de plus en fût. Après tout, Speyburn est loin d’être une mauvaise distillerie. C’est un peu de ma faute, je ne sais pas à quoi je m’attentais pour seize dollars US.

Cadenhead Caperdonich 35 ans 1977

50.2% alc./vol.
Single cask sherry butt, édition limitée à 384 bouteilles.

André 95%
Superbe nez, cerises noires, dattes, compote de pomme, vieux sherry goulu et rond, fruits rouges, un peu d’épices en sous-entendu. C’est très concentré, on pourrait dire que ça ressemble à de la pâte de fruits. Après quelque temps à respirer, les raisins secs et les cerises noires encore plus raffinées. En bouche, approche sucrée, puis la pâte de fruits, les raisins secs, le sherry puissant, les cerises noires encore. Les épices apparaitront en finale de bouche, quelques secondes après avoir avalé, quelques grains de poivre noir aussi. Finale très longue et soutenue, les cerises noires s’accrochent en bouche, le beef jerky, presque viande rouge vieillie. Le taux d’alcool est juste assez puissant et saura satisfaire les amateurs de cask strength sans effrayer les novices. Pour les amoureux de sherry et de fruits secs !

Patrick 94%
Nez: Lorsque je donne un cours d’introduction au whisky, j’insiste toujours sur l’importance de se concentrer sur les arômes émanant du verre lors de la dégustation. Avec un tel whisky, nul besoin d’insister : le parfum est si envoûtant, on aurait tendance à s’en contenter : Xérès gros comme l’Empire State Building, mélasse chaleureuse, cerises noires, compote de pomme et quelques épices pour donner le change. Bouche : Ok, les attentes sont élevées… Voyons voir : Ouiiiii! Texture crémeuse avec des saveurs de cerise noire très mûre, mélasse brûlante, chêne carbonisé, poivre noir et épices. Le tout baigne dans un xérès intense comme seuls les scotchs d’au moins 35 ans peuvent offrir. Finale : Loooooongue, intense et riche. J’aime l’analogie de « beef jerky » d’André qui décrit bien les sensations ressenties. Mais on neparle pas de « beef jerky » de dépanneur, mais bien celui que vous retrouverez dans les meilleurs steak houses. Balance : Un autre grand mystère de l’industrie du scotch : Pourquoi avoir démolit une distillerie capable de produire de tels chef d’œuvres? Elle ne cadrait plus dans les plans de Chivas? Et puis? Avec un marketing habile, elle aurait certainement su prendre sa place! Dommage…

Martin 93%
Presque brun tellement il est orangé de xérès. Nez: Sherry butt à fond. Caramel, toffee, orange, dattes, raisins secs, tabac à pipe aromatisé, pacanes, amandes, crème brûlée et baril de chêne. Ça semble énorme, voire même intimidant, mais c’est renversant tellement c’est bien orchestré. Bouche: Douceur du sherry. Chêne juteux, raisins, figues, dattes, frangipane même. Pâte d’amande et feuille de tabac sous un voile d’épices du xérès. Tout simplement divin. Finale: Toujours, et tant mieux, cette bonne pâte d’amande. Légère cerise teintée de cuir qui s’estompe doucement dans l’astringence du xérès et de ses épices. Muscade et cannelle. Équilibre: Vraiment un superbe exemple d’un vénérable sherry butt réussi. Un équilibre remarquable sur une construction splendide.

Glenglassaugh 37 ans The Master Distillers Selection North America Exclusive

56% alc./vol.
Distillé en 1974 et embouteillée en 2011, édition limitée à 470 boiteilles.

André 92.5%
Nez puissant et rond; dattes, raisins secs et beaucoup d’épices. Le nez est légèrement agressif dû au mélange épices et taux d’alcool mais le fût de sherry apporte une dimension sculpturale ronde et féminine attrayante. La première impression en arrivée de bouche est ordinaire, la fluidité et la docilité du dit nectar est trompeuse car on a pas à attendre bien longtemps avant que les épices n’arrivent en force, suivront les raisins et les dattes du nez qui seront remplacées avant les fruits tropicaux, puis le sherry et quelques notes de cuir élimé. La transition sur le sherry est bien coordonnée et calmera le taux d’alcool un peu fougueux. Finale sèche mais avec beaucoup de caractère. Le sherry en évidence, le chocolat noir également, les fruits bien enlacés, Sherry Blossom. J’adore le style et l’assurance de ce single malt. Superbe.

Patrick 89%
Nez: Épices (hickory et bourbon) et pointe de xérès. Bouche : Bonheur! Une belle vague chaleureuse marquée par le xérès et les épices descend suavement sur ma langue le tout avec une texture plutôt envoutante. A la 2ème gorgée, s’ajoute des saveurs de chocolat noir, de cuir et de chêne. La finale est longue, chaleureuse et définitivement agréable. Balance : Les attentes étaient hautes, et elles ont été rencontrées.

Martin 89.5%
Son coloris ambré et orangé nous réconforte dans une belle promesse de régence du xérès. Nez: Sherry, bois et cerise noire. Copeaux de chêne BBQ. C’est surprenant comment on ne sent pas trop la force de l’alcool. Belles épices astringentes du xérès. Bouche: Il faut faire vite, car le taux d’alcool décoiffe avec une rapidité déconcertante. Un bel équilibre de vanille et miel, d’herbe et d’épices nous emporte dans un maelström de délicieuse intransigeance. Finale: Sherry, cerise noire et chocolat tout aussi noir pour finir sur les belles et longues épices caractéristiques des embouteillages de cette force. Équilibre: Excellent. Plutôt fort, mais assumé. Solide, sans peur et sans reproche. Remo sans arme et dangereux.