Aberlour 15 ans Double Cask Matured

40% alc./vol.

André 84%
La maitrise que peut démontrer Aberlour pour l’utilisation des fûts de sherry est étonnante. En voici un autre exemple. Le nez est abondant et fruité, l’influence du sherry est notoire et les fûts de chêne apportent la dimension plus sucrée aux accents de toffee et de miel. Très soyeux en bouche, peut-être un peu trop d’ailleurs, avec son %? d’alcool d’à peine 40%, il manque un peu de caractère et s’efface un peu trop facilement en bouche, sans toutefois se départir se son manteau fruité. Les fruits rouges et les cerises explosent en finale et en rétro-olfaction. puis cèdent la place à un effet asséchant de bois sec en toute finale. Très agréable mais manque de caractère et d’attitude.

Patrick 80%
Nez léger, marqué par les fruits et les céréales. En bouche, les céréales sont très présentes. On y trouve aussi des traces de chêne et de caramel. La finale est moyenne, avec un soupçon de menthe. Un bon whisky, sans plus.

Aberlour 12 ans Unchillfiltered

48% alc./vol.

André 88.5%
Superbe nez tout en rondeur de sherry, rempli de chocolat noir et de morceaux d’oranges, de miel. La bouche s’ouvre comme une queue de pan; magnifique texture de confiture de fruits sauvages, cerises et d’un peu d’épices. Le fait qu’il soit non-filtré et embouteillé à un pourcentage d’alcool un peu plus haut que les embouteillages normaux de Aberlour lui donne une superbe présence en bouche, très texturale, ample et huileuse. Finale sexy, de très bonne longueur avec un retour sur le chocolat nappant les fruits épicés. À mi-chemin entre le 12 ans embouteillé à 43% et les (décoiffantes) versions Abunadh Cask Strength. N’eut été de son pourcentage d’alcool de 48% qui bousculerait certains nouveaux adeptes, ce nouveau 12 ans pourrait fort bien représenter la distillerie comme expression phare, tant pour son exploitation superbe et maitrisée de fûts de sherry que pour sa balance générale. Une agréable découverte.

Patrick 90%
Beau nez marqué par les prunes et le chocolat noir. Très fruité et très sucré. L’arrivée en bouche est très sucrée puis évolue vers les épices. Le goût demeure fruité, marqué par les cerises. La finale offre une belle longueur. Un superbe ensemble offrant une belle complexité et une évolution en bouche des plus intéressante!

RV 86.5%
Un peu fort pour débutants, mais c’est plus que du bonbon. Pommes rouges et bonbons sucrés, le nez manque de définition et est un peu trop nanane à mon goût. Le sucre se poursuit en bouche, à la saveur de gélatine pour tarte aux fruits. En finale la cerise juteuse assez typique est de retour et l’aftertaste est de bonne longueur. On aurait peut-être pas dû autant forcer la dose sur les glucides, mais il s’agit d’un beau petit whisky qui doit plaire en toute occasion.

Aberlour 12 ans Sherry Matured

40% alc./vol.

André 86%
Fruité, cerises, vraiment vraiment bon! Une superbe préparation avant de passer au 16 ans.

RV 86.5%
Mélange de cerises, de fraises discrètes et de caramel monte au nez, avec un arrière-nez de miel: sans contredit on commence par quelque chose de vraiment sucré. Arrivée en bouche visqueuse toute aussi sucrée mais légèrement fumée, comme si on avait laissé des grand-père aux fraises coller dans le fond de la marmite. Finale épicée subtilement à l’anis, de longueur moyenne. Champêtre, la chenille infecte du 10YO, 24 mois plus tard est un monarque qui vole très bien.

Patrick 86%
Sherry, terreux, cerise noire très intense. Très bon.

Aberlour 10 ans (nouvel embouteillage)

43% alc./vol.

André 77%
Le rôle des embouteillages « phare » des distilleries est supposément de démontrer la ligne directrice, l’esprit, le style d’une distillerie. Aussi de vous amener à vouloir découvrir ses différentes expressions offertes sur le marché, comme le font si bien les Ardbeg 10 ans, Glenmorangie Traditional ou Highland Park 12 ans. Ce n’est pas réussi ici avec le Aberlour 10 ans. Il y a bien l’épine dorsale fruitée qui démontre la structure du vieillissement en fût de sherry – en ce sens, le but est accompli – mais là s’arrête toute l’expérience du Aberlour 10 ans. On doit ressentir le même feeling en arrivant au bout de la route 138 sur la côte nord et de se rendre compte que l’expérience est terminée. Pourtant les embranchement sont nombreux et savoureux sur la route Aberlour; le 12 ans, le 15 ans Cuvée Marie d’Écosse, le 16 ans, 18 ans, sans compter les nombreuses variantes de saveurs des différentes batches des Abunadh. On se retrouve plutôt devant un panneau « dead end » et nous aurions plutôt envie d’enclancher le « PARK » et de décrocher. À mon sens, cette édition 10 ans devrait être remplacée par le 12 ans qui pourrait fort mieux représenter la distillerie.

RV 76%
Après le merveilleux 16 ans et le stellaire Abunad’h, il nous fallait revenir au 10e. Malheureusement, ce ne fut que pour constater qu’il avait toujours aussi mauvais goût que par le passé. L’image typique d’un whisky trop jeune, d’un malt trop près du grain métallique et des levures défraîchie. Et après 4 bouteilles étalées sur une dizaine d’années, il ne s’agit pas de mauvaise chance, le 10 ans est tout simplement un mauvais single malt; les proprios devrait vraiment reconsidérer la bouteille!

Patrick 80%
Raisins, noix, caramel et… poussière? En bouche, la première impression est plutôt sulfureuse, mas tout de même chaleureuse. Une belle épice enrobe le palais, avec une touche de miel, de caramel brûlé et de jus de raisin. La finale est très sucrée et s’étire passablement longtemps. Meilleur que l’ancienne édition, mais la touche de poussière qui me reste sur la langue ne me convainc pas encore tout à fait…

Aberlour 10 ans

43% alc./vol.
L’histoire d’Aberlour commence réellement en 1879 bien que le village ait déjà possédé une distillerie auparavant. En 1879 donc, James Fleming, fils de fermier et négociant en grain, décida de se bâtir sa propre distillerie ; amené par son activité céréalière à traiter avec des distillateurs, il la fit construire intelligemment près d’une source « St Drostan’s well », réservant ainsi pour lui seul cette eau de qualité. En 1898, la distillerie fut victime comme tant d’autres d’un incendie qui nécessita une reconstruction importante des bâtiments. Agrandie en 1945 lorsqu’elle devint la propriété de Campbell distillers, elle fait désormais partie du groupe Pernod-Ricard.

André 74%
Un des premiers scotches que j’ai goûté et même avec le temps en me demandant ce que j’avais peut-être pas déniché les fois précédentes, c’est toujours un des pires scotch à mon avis. /// 2eme dégustation: Net en bouche. Vieux toffee brûlé, mais gustativement plat. Une fois qu’il a respiré 30 minutes; muffin aux bananes et noix. Meilleur que l’ancienne version mais je n’arrives toujours pas à lui donner une note en haut de 80%. Le Aberlour 10 ans est définitivement l’adolescent boutonneux de la famille. Idéal pour écouter Virginie avec matante. Tout est une question de goût et celui-là n’est simplement pas des miens.

RV 76%
Après le merveilleux 16 ans et le stellaire Abunad’h, il nous fallait revenir au 10e. Malheureusement, ce ne fut que pour constater qu’il avait toujours aussi mauvais goût que par le passé. L’image typique d’un whisky trop jeune, d’un malt trop près du grain métallique et des levures défraîchie. Et après 4 bouteilles étalées sur une dizaine d’années, il ne s’agit pas de mauvaise chance, le 10 ans est tout simplement un mauvais single malt; les proprios devrait vraiment reconsidérer la bouteille!

Patrick 79%
Goût de vieille église construite en 1300 et de pierre humide. Est-ce que la bouteille était encore bonne? 2e dégustation: meilleur au nez avec goût de caramel et de vieux fruits murs et légère vanille.

Old Malt Cask Aberfeldy 14 ans

50% alc./vol.
Distillé en juin 1994, embouteillé en mars 2003, tirage de 338 bouteilles.

André 83%
Fortement sucré et subtilement salé. Plus vanillé en bouche ou le sucre est toujours aussi présent mais s’accompagne d’un brin d’épices. Le sucre se change en toffee en finale ainsi que du miel floral. Le taux d’alcool n’est pratiquement pas détectable tellement il se présente de manière douce et posée. Le genre de whisky plaisant sans pour autant que l’on soit capable de dire précisément pourquoi.

RV 87.5%
Une large palette de parfums floralement distribuée et peu agressive qui met à l’aise. En bouche, le sucre explose en compagnie du grain vert lui aussi bien doux. L’expérience est conclue par le retour du parfum floral qu’habituellement je trouverais trop fortement austère, mais qui dans cette recette fonctionne à merveilleuse. Un parfum excessivement doux, or comme j’ai toujours eut horreur d’avoir à traverser le nuage du rayon cosmétique chez La Baie…

100 Pipers 8 ans

40% alc./vol.
Produit par Chivas Brothers depuis 1949, le nom vient des 100 pipers qui auraient précédé le héros de légende Bonnie Prince Charlie sur le champ de bataille. Ce serait un blend de 25 à 30 whiskys différents.

RV 81.5%
Grain sucré avec un peu de blé bien mûr. Le fumé sort en début de bouche pour ensuite être suivi par des feuilles brulées. Agréable sans rien fracasser, un bon blend mais sans plus.

Patrick 78%
Nez typique de whisky de grain (blé ?), avec un léger fruité rappelant des abricots séchés. Très bien au niveau du palais, fruité et céréales. Bien balancé, finale un peu vineuse. Bon scotch de préparation de la bouche, idéal pour initier une soirée de dégustation.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Aberfeldy 1991

43% alc./vol.
Distillé en juin 1991 – embouteillé en octobre 2011, à partir de fûts de xérès.

André 80%
Compote de fruits, banane, vanille, yaourt. Dommage qu’il soit si insipide et volatile en bouche et que toute ces belles arômes soient effacées par le malt enrobé de vanille qui est somme toute la seule chose qu’il nous offre. La finale est une lente pente descendante, une sorte d’agonie pour ce whisky qui au départ avait un nez intéressant.

RV 79%
Passer au suivant, pas dans le sens généreux de l’expression. En se forçant vraiment un peu de fraise au nez qui disparaissent en bouche. Le grain (un mélange de Cheerios et de Fruit Loops défraîchi) et le plomb termine l’expérience ordinaire et court. Conclu par un arrière-goût aigre-moisie, ce whisky n’est pas ordinaire; il est très ordinaire.

Patrick 82%
Étrange mélange de compote de fruits et de pain moisi. En bouche, de douces céréales huileuses et chaleureuses, aromatisées avec une goutte de vanille. La finale, relativement courte, prolonge la sensation du goût de façon assez agréable. Un bel ensemble, que j’aurais aimé voir embouteillé au bon taux d’alcool.

The Speyside 12 ans

40% alc./vol.

André 84%
Avalanche sucrée et de fruits; pêches, oranges, chocolat au lait. Douces céréales et toffee. Ce même toffee explose en bouche, se mélangeant avec la vanille. Certainement pas le whisky qui renversera personne, mais définitivement le genre de whisky pour débuter une session. Une surprise, surtout quand on en attendait rien de particulier mis à part la déception.

RV 84.5%
À l’image de son nom qui prend le nom d’une région pour la distillerie. Olfactivement du pin à la Isle of Jura, pas très punché, un whisky qui tient davantage du forestier que de l’agriculture. Un peu trop doux au niveau du taux d’alcool, le bois est vernis de miel et teinté de fumée très très très légère au style de Highland Park, et la finale semble se retrouver à quelque part en Jura et Springbank. Très gêné mais de bon goût, un whisky pour soir pas très compliqué.

Patrick 85%
Nez : Extraordinairement fruité, avec des pêches, des oranges, de petits fruits des champs. Aussi des notes rappelant le pin et le caramel. Bouche : Plutôt sucrée et fruitée, avec une petite pointe épicée. Oranges, mangues, caramel et chêne brûlé, le tout marié ensemble par une pointe de vanille et de miel. Finale : Un peu épicée et marquée par le chêne. Offre une belle longueur, surtout si on tient compte de son faible taux d’alcool. Balance : Une belle surprise, un scotch de tous les jours et qui saura plaire à (presque) tous.