Glenfarclas 10 ans

40% alc./vol.

André 80%
Fraises déshydratées, glaze sur tarte aux fruits. En bouche savates rouges s’étirant sur une finale de canne à sucre brûlée et de chêne blanc sec.

Patrick 81%
Au nez, caramel et malt. Au goût, caramel très doux et intense, vanille et très légère épice brûlée. Finale très courte, mielleuse et un peu désagréable. Un whisky très doux, sucré, sans punch, facile à boire. Me rappelle lorsque j’étais jeune et que je prenais des cuillerées de caramel en cachette de ma mère. De bons souvenirs, mais pas quelque chose que j’ai nécessairement envie de renouveler.

Martin 83%
Ambré et cuivré tirant sur l’orangé dilué. Une expression d’entrée de gamme, mais également un sherry cask alléchant. Nez: L’alcool se tasse, une céréale sûrie apparaît. Cerise et fraises à la crème avec une sorte de miel parfumé aux fleurs. Un orge de qualité revient au second nez. Pas du tout désagréable compte tenu de ce que c’est. Bouche: Texture assez aqueuse quoiqu’agréable. Encore les fraises à la crème. Orge, shortcake, épices et miel. Fortement sucré, mais pour l’entrée de gamme, on peut difficilement chialer. Finale: Assez courte sur des notes de chêne, de céréales et de fruits. Étonnamment sèche. Équilibre: Un prix relativement honnête pour un single malt de cet âge. Se boit très facilement, mais sa finale over-sèche pour son caractère fruité extrême passe moins bien. Achetez-en une bouteille en SAQ Dépôt, mais pas une 2e.

RV 82%
Quelque chose qui goûte vraiment l’entrée de gamme. Cerise et quelque chose qui provient d’un cask, entre le sherry et le porto, mais aussi très fruité. L’arrivée sur la langue est encore plus sucrée en fraise et mascarpone mais aussi un peu piquante, suivie d’un petit sursaut d’essence de vanille. L’aftertaste de feuille de rhubarbe (qui sort assez longtemps après) n’est pas la meilleure sensation de finition.

Glenfarclas 105 NAS

60% alc./vol.
Fondée en 1836 par un fermier, Robert Hay, la distillerie entra en 1865 dans le giron de la famille Grants…pour ne plus jamais en sortir ! John Grants, un riche éleveur de bétail, possédait déjà plusieurs fermes dans la région ; il acheta la ferme ainsi que la distillerie qui s’y trouvait afin de créer une sorte de lieu de repos pour les troupeaux et les gardiens qui les convoyaient des nombreuses fermes du Glenlivet jusqu’au marché d’Elgin ; les bêtes trouvaient là l’eau et le fourrage qui leur étaient nécessaires pendant que les hommes pouvaient reposer leurs jambes fatiguées du voyage et se requinquer à grands coups de dram !

André 88%
Forte attaque amadouée préalablement au nez par le sherry et le sucre. Présente par la suite un beau mélange de fruits secs (grandement influencé par les raisins secs) et de chocolat. La surprise est totale car l’alcool est très douce au nez mais explose en bouche. Finale interminable présentant une belle dualité entre la douceur du sucre allié de la générosité du sherry et le haut taux asséchant du 60% d’alcool. À ne surtout pas faire : y ajouter de l’eau, laissez le plutôt respirer plus longtemps afin d’en éveiller le bouquet.

Patrick 92%
Après avoir comparé, sent définitivement les Glosettes aux raisins ! Bref, nez chaleureux de raisins et chocolats, avec une touche d’amandes… En bouche, ce whisky est extrêmement chaleureux et pas uniquement à cause du taux d’alcool : raisins, épices, chocolat et caramel, chêne brûlé… La finale, persistante à souhait, nous laisse dans un état contemplatif, baigné par les effluves susmentionnées. Idéal pour l’automne, en particulier le soir, à l’extérieur, près du feu. Tout simplement excellent, j’espère que ce grand classique sera un jour disponible à la SAQ. Cette bouteille symbolise d’ailleurs mon évolution personnelle en termes d’appréciation des whiskys « cask strenght » : il y a 5 ans, je m’étais débarrassé de ma bouteille de 105 en la donnant à un ami. A l’époque, je trouvais le taux d’alcool trop fort pour y apprécier quoique ce soit. Toutefois, j’en ai racheté une bouteille l’an dernier que j’ai vidée plutôt rapidement tellement je l’aimais ! Définitivement mon Glenfarclas favori, un exemple à suivre pour toutes les distilleries !

Martin 91%
Témoignage roux et profond du sherry. Nez: Sous une couche de foin poussiéreux, on retrouve un univers de fruits rouges, de malt grillé, de vanille orangée et de chêne. Bouche: Franc et affirmé, ici on ne fait pas dans la dentelle. Fruits des champs, tarte à la crème, muscade, cannelle et gâteau au fromage. Épique. Finale: Dune bonne durée, elle nous emporte avec une belle chaleur épicée. Équilibre: Bien que la plupart des cask strength en valent la peine, celui-ci pousse le bouchon un peu plus loin, au grand plaisir de tous.

Kim 91%
Au nez : Pneus suaves, caoutchouc recouvert d’une couche de gaze trempée dans le sirop de vanille et les fleurs confites. L’alcool est tout de même assez présent. Au goût : Robuste dès la première gorgée! Sec au premier abord, il dévoile ensuite une rondeur et une richesse sucrées. Équilibre incroyable entre douceur et robustesse, une main de fer dans un gant de velours… ou est-ce l’inverse? Finale un peu trop sucrée à la longue par contre. Avec une touche de fumée en plus il serait parfait, mais on ne peut pas tout avoir. Un classique!

RV 88%
Une classe qui semble naturelle, contrairement à d’autres Speyside qui paraissent davantage parvenus. Raisin secs, et après avoir respiré, Glosette aux raisins avec un peu de crasse de dattes. Sans surprise, l’alcool est très fort en entrée mais la manière dont le raisin sec revient prendre sa place est tout un accomplissement. Et une fois l’alcool dissipé et la langue remise de son choc, on retrouve une pointe du chocolat qui recouvraient les Glosette.

Glendronach 1968

43% alc./vol.
Embouteillage de la distillerie.

André 91%
Tout à fait dans la lignée des Glendronach; gâteau de Noël aux fruits, coulis de chocolat, sherry, fruits secs et une touche prononcée au feeling poussiéreux provenant du long voyage en fût. La candeur de ce vénérable whisky se sentira du début de nez à la finale. La bouche offre plus d’éléments de style caramel brûlé et de vieux bois gorgé de sherry, la poussière est encore présente et se détecte facilement à la texture sur la langue, mais l’aventure se déroule au ralenti, avec prudence, sans flafla, sans exubérance. Un whisky qui n’a pas besoin d’attirer l’attention mais qui démontrera sa noblesse dans sa déclinaison de saveurs et d’arômes. Finale un peu courte mais toute en complexité. On n’en attendait pas moins d’un whisky si prestigieux. Pour les amateurs de sherry, une expérience inoubliable.

Glendronach Cask Strength Batch #1

54.8% alc./vol.
Issu de fûts de sherry Oloroso et Pedro Ximénez.

André 89.5%
Le sherry cask, lorsque bien utilisé est une vraie bombe que GlenDronach sait livrer avec précision. Christmas cake, pudding, très présent sur le xérès qui est riche et goulu. La bouche est relevée et costaude, évidemment beaucoup de sherry (xérès), les oranges aussi, le gâteau de Noël, les fruits secs. Finale longue et texturale, qui demeure incroyablement douce malgré le taux d’alcool. Une vraie soie en bouche.

Glendronach 21 ans Parliament

48% alc./vol.
Sorti en octobre 2011 pour combler une lacune dans la gamme Glendronach en pleine expansion, Glendronach 21 ans Parliament est nommé “Parlement des corneilles” pour cette multitude d’oiseaux qui vivent dans les arbres près de la distillerie depuis près de 200 ans. Un clin d’œil pour une combinaison savoureuse de whiskies mûris en fûts de Sherry, tant Oloroso que Pedro Ximenez. Le “Parlement” de Glendronach réussi à la fois à compléter la gamme de base de la distillerie en venant s’insérer avec justesse entre le 18 ans “Allardice” et le 31 ans “Grandeur”.

André 83%
Candeur du sherry, noble et confortable. Les fruits (raisins) secs, les feuilles séchées des arbres à l’automne, le chocolat noir, le gâteau aux fruits et épices de grand-maman. Un nez réconfortant, un peu bourgeois. En bouche; arrivée un peu diluée suivie par les fruits secs, les pruneaux séchés, les épices et le chocolat noir amer. Cette même amertume gagne en importance en finale, ce que j’aime moins même si celle-ci s’avère soutenue sans être toutefois surprenante. Un whisky qui affiche peut-être son âge sans nécessairement assumer la maturité qui devrait l’accompagner.

RV 85.5%
Dépassé la vingtaine, la fantaisie a cédé la place au talent. Tient davantage du nez d’un grain whisky que d’un single malt, le tout soutenu pour une pointe de caramel fumé. Le lent départ est marqué par l’alcool qui prend de l’expansion tout en piquant la langue. La finale est peut-être trop standard mais tout de même suivie du grain qui se montre sans se vanter. Un autre de ces whiskies trop conservateur, quoique savamment dosé; il faut ainsi savoir reconnaître le bon goût.

Patrick 81%
Nez marqué par le xérès avec une touche caramel chauffé comparativement aux grains réchauffés. Belle arrivée chaleureuse et suave en bouche, très marqué par le xérès. Un peu trop même, en fait, car je n’aime pas vraiment le xérès en tant que tel. La finale s’étire sur le xérès longuement. Une preuve que “older is not necessary better”. Celui-ci a définitivement passé trop de temps en fut. Un bon rapport qualité/prix pour son âge, mais pas dans mes goûts.

Martin 85.5%
C’est plutôt rare de voir un whisky qui n’est pas visuellement alléchant, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ce 21 ans nous présente un ambre rosé foncé, comme une bonne Boréale Dorée… Nez: Le sherry cogne en premier. On confond un peu l’oloroso et le PX, malgré que je mets au défi quelqu’un de trouver la différence dans un whisky avec autant de célérité. Le degré d’alcool se fait sentir un peu, on s’imagine avoir affaire à un cask strength. Raisins et pruneaux me rappellent par intervalles une fumée de bourbon. Bouche: Vanille fumée, baies schtroumpfantes, épices, chêne, sherry, noix, raisins, dattes. Comme l’aurait souvent marmonné Ralph Wiggum: “Madame Hoover, c’est chaud dans ma bouche…” Finale: Les fruits et les épices s’étirent langoureusement et nous réchauffent le coeur. Un brin de fumée nous suit au cours de l’aventure. Équilibre: Un excellent scotch, j’ai juste un peu de difficulté à me justifier le prix. Il me faudrait un évènement d’envergure à célébrer pour m’en permettre une bouteille. Il me rappelle le rapport qualité-prix d’un Macallan Ruby.

Glendronach 18 ans Allardice

43% alc./vol.

André 82%
Anis et fruits sans sucre en purée, caramel Écossais et sherry (évidemment). Bouche de lavande et de pierre de savon, miel et toffee. Représente bien l’essence même de la distillerie, mais à mon sens ne détrône pas le 15 ans Revival pour la lutte au sherry cask.

RV 83%
Reste trop tranquille dans l’étagère sauf au moment de vouloir montrer une curiosité à ses convives. Foin chimique et chardon au nez, ça démarre bizarrement et sans la touche de caramel. Meilleur en bouche, la cerise bizarre se présente timidement avec une faible poussée de tourbe, l’expérience étant une déception insuffisamment intense. La finale est toutefois plus douce, mais le mélange de cerise étrange et de chardon est trop fortement disparate.

Patrick 93%
Wow!  On jurerait un whisky deux fois plus vieux. Goûte le gros luxe sale.  Nez: Xérès hyper intense.  Chêne brûlé.  Me fait plutôt penser à un Scotch de plus de 30 ans par l’intensité et la chaleur du xérès. Bouche : Chêne brûlé et xérès brûlant. En fait, comme mordre dans la planche de chêne. Aussi, une pointe de délicieuse pierre de savon. Finale : Longue et savoureuse.

Glendronach 15 ans 1995 Pedro Ximenez Sherry Puncheon

52.2% alc./vol.
Fût #1410, bouteille #514 de 682, distillé en mars 1995 et embouteillé en août 2010.

André 86%
Sherry, chocolat noir, fruits secs, canne à sucre, sucre brun, oranges. Nez étonnamment doux. Bouche; gâteau aux fruits, barre de chocolat Cadbury Fruits & Noix. L’effet du fût est l’épine dorsale qui soude l’ensemble mais au niveau de l’évolution entre les diverses étapes (nez-bouche-finale), on ne perçoit pas beaucoup de variantes dans l’éventail des éléments qui sont presque en tout point semblables, mis à part les épices de la finale. Plus doux qu’escompté, pas très évolutif mais bien balancé et d’une belle richesse.

RV 83%
Fidèle à la famille en dents de scie. D’abord par le caramel sulfureux et le plastique, olfactivement maladroit à moins d’avoir beaucoup, beaucoup respirer. En bouche, le caramel chimique se poursuit de manière liquide, heureusement agrémenté d’orange. La finale est toutefois vraiment ordinaire: malt et gruau collé dans le fond d’une casserole, et un aftertaste à la saveur du nez, un peu plus tranquille et de bonne longueur. Peut-être intéressant par ses quelques qualités, mais le manque d’unicité rajoute aux restes de ses défauts.

Patrick 89%
Nez très puissant de xérès, raisins et fruits mûrs. Très intense dans le style! En bouche, une agréable chaleur nous envahit, les raisins sont toujours très puissants, suivis par une belle cassonade. La finale offre une belle longueur marquée par le xérès. Plutôt unidimensionnel, mais excellent dans ce style! J’aime beaucoup!!!

Glendronach 14 ans Virgin Oak

46% alc./vol.
Issue d’une série simplement baptisée Wood Finishes, composée de différentes versions de Glendronach affinées en fûts de Porto, de Moscatel et de Sauternes, cette quatrième édition joue dans la simplicité et se présente sous ses plus simples atours : vieillissement en puncheon suivi de quelques mois en fûts de chêne neuf américain – virgin oak.

André 84%
Beaucoup de vanille et de fruits tropicaux, pêches. Belle fraicheur au nez. En bouche; amandes grillées avec accents d’épices en finale. Les sucres resurgissent en rétro-olfaction. Un voyage en montagnes Russes.

RV 91%
Comme à Hollywood, les accidents de laboratoire peuvent s’avérer sexy ou merveilleux. Nez très doux de malt et de grain, et un peu plus d’action du côté d’une cerise aigre et de miel boisé. Le grain ouvre la parade gustative avant une explosion de bois carbonisé. L’épaisse suie retombe ensuite tout doucement dans le grain et le miel, à la limite des céréales. Très bien conçu et surprenant, pour une expérience sur le bois, c’est une réussite supérieure à certaines curiosités goûtées récemment. Et en plus, c’est payant, étant mon meilleur Glendronach à ce jour.

Patrick 87%
Au nez, vanille et caramel mariés par les épices… Aussi chaleureux qu’un parfum de scotch peut l’être! En bouche, d’abord la chaleur des épices, puis le sucre du caramel et enfin la vanille qui vient donner une belle dimension supplémentaire. La finale s’étire sur une agréable note boisée. Globalement intéressant et définitivement au dessus de la moyenne.

Glendronach 12 ans Double Cask

40% alc./vol.
Glendronach est un single malt à double maturation. Après avoir vieilli 12 ans dans des ex-fûts de sherry, le whisky est transféré dans des fûts en chêne américain.

André 83%
Après une pause de 6 ans, où cette distillerie attendait un nouvel acquéreur, cette nouvelle version, est vieillie 12 ans dans un fût de sherry et par la suite transférée dans un fût de chêne américain. Orange, fruits confits et sherry !!! La finale, où le chêne se montre plus avidement, est intéressante. Une réelle amélioration sur l’ancienne version de 15 ans d’âge qui manquait réellement de subtilité. On sens ici l’envie de revenir à quelque chose de plus peaufiné, avec plus de subtilité. Souhaitons que la transformation que les nouveaux propriétaires (les mêmes que la distillerie BenRiach) redonneront à ce single malt la place qui lui revient vraiment.

RV 80%
Un whisky qu’on ne garde pas en bouche. Mauvais irish, comment fait-on pour faire de l’orge vraiment ennuyante? Comme ca. En espérant qu’il va évoluer au nez, des œufs pourris similaires au Balblair, ce dernier devient insipide, long et vide jusqu’en bouche. La finale réajuste le tir avec du caramel à la Glenrothes et Glen Garioch, de bonne longueur, mais trop peu trop tard: un whisky qu’on garde pas en cave non plus.

Patrick 84% Blood orange et fumée. Malt et fruits. Très bon! C’est un whisky qui gagnerait à être plus connu. Très “Speyside”, mais quand même unique. Simple, léger et riche à la fois, exactement ce que l’amateur de single malt recherche. Idéal autant en entrée qu’auprès du feu en fin de soirée.

Glen Turner 18 ans

40% alc./vol.

André 81%
Un single malt rince bouche, inoffensif et ordinaire. What you smell is what you get ! Épices et sucres caramélisés, grains d’orge bien sentis. Aucune différence en bouche qu’au nez. Finale sur le sucre brun et le caramel. Un single malt de type « fast forward », que l’on préfère consommer plutôt que savourer.

RV 82%
Adolescence turbulente et difficile. Orge malté, persil séché, son et dattes, un nez facile mais qui tombe justement un peu trop dans la facilité. L’arrivée en bouche est plus épicée même si le grain reste en contrôle au travers d’un mouvement aigre-doux qui ne livre malheureusement pas assez d’action. En finale, l’alcool est d’abord vinaigré, puis industriel (tapis neuf?), donc très difficile à sizer. Après le 12YO, une déception qui fait regretter le 6 ans de vieillissement supplémentaire et le fait d’avoir payer le double du prix.