Glendronach 15 ans Moscatel Finish

46% alc./vol.
Plus connue pour ses vieillissements sans concession en fût de sherry de premier remplissage, Glendronach propose cette version de 15 ans affinée en fût de Moscatel en provenance de la péninsule Ibérique.

André 83%
Wow, nez tout en raisins liquoreux puis beaucoup de vanille et de fruits tropicaux. Soyeux et très sexy au nez. Peut-être un peu d’oranges qui apparaissent en s’aérant, des pêches également. En bouche, il est plus diffus. Il offre bien quelques notes de fruits tropicaux et une sensation épicée (mais qui ne l’est pas en réalité) puis un bon passage à vide, un trait d’union où les éléments semblent en état de latence puis les raisins reviennent en force. On dirait aussi que l’alcool s’ancre sur la langue en finale alors qu’il était très peu perceptible depuis le début de l’expérience. En résumé; superbe au nez, décevant en bouche et finale soutenue.

RV 87.5%
Un doux whisky fruité du côté féminin de la force. De retour au Glendronach plus traditionnel, on fait le plein olfactif de caramel légèrement boisé d’une forêt d’épines, avant de passer aux cerises délicatement rances. En bouche, le peu de présence de grain disparait sous une chute de fruits qui tombent fortement. Une fois cette couche peinte, le tout sèche d’une teinte de fruits rouges puis oranges. Enfin, l’aftertaste est très découpé, avec un retour sur le bois pour conclure un whisky surprenant et doté d’un attirant roulement de bassin.

Patrick 88%
Parfum de pêches au nez, ce qui est plutôt inédit. Le goût est léger, fruité, les pêches étant toujours présentes. La bouche s’étire sur un sucre très fruité. La finale, juteuse, est très agréable. Un whisky très original, une saveur unique. Si vous recherchez quelque chose de différent, vous l’avez trouvé!

Martin 86.5%
Sa teinte est d’un ambre orangé neutre rappelant le 12 ans Original. Nez: Fruits rouges, astringence marquée de certains vins de xérès. Pas de doute, il y a du fût de sherry là-dedans. S’annonce épicé. Touche de canneberge presque trop mûre. Je cherche le vin de muscat mais sans succès. Bouche: Raisins, dattes, pruneaux, fruits séchés et amandes fumées. Comme dirait Jean-Luc Brassard: “On peut goûter la souveraineté de ses 15 ans de maturation”. Finale: Vent de muscade et de concentré de jus de raisin Welch’s. Équilibre: Dans l’absolu, un excellent sherry cask, c’est juste dommage qu’on ait de la difficulté à cerner l’influence du moscatel.

Johnnie Walker Gold Label 18 ans

40% alc./vol.
Un blend de 15 single malts dont le très rare Clynelish. Il est issu des constats d’Alexander II, qui cherchait un whisky pour commémorer le centenaire de Johnnie Walker, Ses efforts ont été gênés par le manque de single malts à l’issue de la première guerre mondiale.

André 84%
Miel, pêches, melon au miel, mangue, une belle salade de fruits alcoolisée. Balance et équilibre en bouche accompagné d’épices demeurant quand même feutrée. Le nez et la bouche prometteuse tombe malheureusement en finale et gâche cette expérience qui aurait pu s’avérer superbe. Un whisky qui est définitivement conçu pour les gens pas pressés et qui aimeront en dénicher ses subtilités.

RV 78.5%
Réserve spéciale. Comme dans “I’m special”. Nez rebutant de coussin souillé qui a aéré sans toutefois faire disparaître totalement l’odeur. Blé pourri. En bouche, c’est mieux qu’à l’odorat, mais comme pour le Black Label, il souffre du même problème de direction. En finale, le miel est un peu plus libre du malt mais trop peu trop tard, l’odorat a fait les dégâts.

Patrick 75%
Nez un peu désagréable d’odeurs animales. Rien ne subsiste de ces arômes au goût qui est plutôt agréable en bouche. Fruits, épices, vanille et cendres. Toutefois, la finale laisse un effet de vide un peu désappointant. Globalement, manque énormément d’équilibre.

Islay Mist 17 ans

43% alc./vol.

André 86.5%
Crémeux au nez, melon au miel, lime amandes grillées mais sans renier ses origines de l’ile d’Islay avec ses notes de tourbe et de terre mouillées et son léger salé maritime en sourdine. Un blend estival et hautement dangereux. Effectivement le genre de bouteille à partager en gang le soir autour d’un feu à l’extérieur et qui saura à la fois satisfaire les connaisseurs mais aussi faire une belle introduction aux whiskies pour les débutants.

RV 86%
Cendrier rempli de botches et de lait sur lequel on ajoute du persil séché. Plus malté sur les papilles, cependant toujours avec un fond de fumée et un beau mélange de grains non sucrés, juste assez fort en finale. Mon genre de bouteille passe-partout. Pas nécessairement typique d’Islay, peut-être à ne pas gouter en pensant que c’est un Islay, mais à un prix respectable, très belle réserve spéciale.

Patrick 88%
Épices dans un cendrier remplit d’eau après un orage (épices, tabac brûlé et ozone). Au goût, une surprenante évolution… wow! Le goût évolue de façon impressionnante en trois dimensions. Arrivée fruitée, suivi d’épices fumées, qui laissent la place à un malt intense mais fugace. La finale est marquée par le fruit. Une superbe surprise, mais qui décevra celui qui s’attend à un whisky typique d’Islay. Toutefois, après avoir respiré, la fumée et la tourbe se démarquent de façon singulière.

Grant’s Sherry Cask

40% alc./vol.

André 83%
Nez fruité très effacé, le sherry est bien là mais c’est ennuyeusement plat au nez. L’arrivée en bouche est agréable, bien relevée par les fruits. La bouche est feutrée et bien soyeuse. L’ensemble aurait assez de typicité pour passer pour un single malt d’affinage n’eut été de son manque de présence en bouche et une texture pas assez raffinée. Il ne fuit pas le bout de la langue et laisse le palais sec. La finale n’est que la suite du nez et de la bouche, n’offrant que peu de surprise. Un bon blend, très agréable et avec une pointe d’audace.

Martin 83.5%
Nez: Alcool plutôt effacé pour un blend de cette catégorie. Jolis arômes de céréales, de fruits rouges et de bois. Quelques notes de xérès mais pas plus. Bouche: Sucre doré et raisins verts dès l’arrivée en bouche, suivi par de légères notes de chêne et de sherry. Une poignée d’épices complètent le tout. Finale: Assez linéaire, manque un peu de longueur, tout en restant plutôt agréable. Équilibre: Un bon blend de semaine, meilleur de loin que l’édition ordinaire. Excellent choix pour un sherry cask de semaine mais pas bien plus.

RV 77.5%
Sans être sucré, sans être feuillu, doux mais tout de même varié. Le popcorn rose et le bonbon précède les épices en finale. Celle-ci est moins bonne que le Ale Cask, pour laquelle elle est tout le contraire, alors qu’à force de respirer un vert amer devient un peu trop puissant et rend l’expérience moins agréable.

Grant’s Ale Cask

40% alc./vol.

André 79%
Une montée en crescendo – vitement écourtée – suivant un nez hyper simple. En le gardant en bouche plus longtemps, des notes de cannelle trop fortement jumelées aux accents de grains qui n’arrivent pas à se soulever assez longtemps pour nous montrer ce qu’il cache. Même une fois la bouffée d’alcool évaporée et les oranges apparues, l’étreinte du corset procuré par la poussière de grains ne lâche pas prise. Dommage car le nez semblait vouloir nous amener dans des chemins intéressants.

RV 79%
À l’ouverture, le houblon et le blé vert se goûtent, à peine fumés et caramélisés qui deviennent cassonade à force de respirer. Pas de mouthfeel, avec une migration du goût vers un grain plus palpable. Une bonne longueur pour un blend, mais principalement avec un nez qui mérite qu’on le laisse respirer et un goût changeant qui s’améliore avec les secondes.

Patrick 79%
Nez de whisky de grain, fruité. Au goût, crème brûlée, très sucré au goût, très fruité, très léger. Pas vraiment de finish.

Garneath Grain Whisky 42 ans

43.8% alc./vol.
Distillé en juin 1967 et embouteillé en mai 2010, 159 bouteilles.

André 89%
Céréales Puff, miel et vanille, accompagné de la présence des grains de céréales. L’effet du fût est bien sentie en bouche, les goûts et arômes de bois de chêne sont très présents, les épices, la vanille et un bon fruité également. Une belle vague d’oranges et de citron apparait en finale afin de mettre la table à la rétro-olfaction à saveur de céréales. Une fois le verre vide; bois de cèdre, caramel et chocolat noir. Une belle trouvaille, très abordable de surcroit.

RV 86%
Bien mais`pas à l’instar de son âge vénérable. Avoine et miel, assez loin du single malt typique. L’arrivée est par contre assez vineuse, avec un petit goût de nouvelle pousse de branche encore remplie de sève. Docile, la finale débute de manière très fumée, pour se terminer sur le grain. Côté longueur, c’est convenable mais je m’attendais à encore plus long, il s’agit tout de même d’un 42YO.

Famous Grouse 37 ans Robert Burns 250th Anniversary Limited Edition

47.6% alc./vol.
250 bouteilles émises en édition très limitée par Famous Grouse en l’honneur du 250eme anniversaire de naissance du célèbre poète anglais Robert Burns. Ce blended scotch de 37 ans d’âge (Robert Burns est mort à l’âge de 37 ans) est remis à divers organismes afin d’amasser des fonds pour une œuvre caritative de leur choix. Certaines de ces bouteilles, mise à l’enchère, ont récolté jusqu’à 5000$ pour une seule de ces bouteille de 500ml.

André 90%
Canneberges, cerises noires, adouci par le miel. Bouche ample et sirupeuse, fine fumée, miel et confiture de cerises. Finale très équilibrée, chêne et une belle poigne d’alcool. Richesse et complexité. Une belle réussite de John Ramsay.

RV 82.5%
Un whisky à mi-chemin entre la typicité cinglante des single malt et la variété tranquille des blended. Malt légèrement épicé au style Speyside anonyme, assez vert et un peu miel de bruyère qui faire paraître olfactivement le mélange à court de ses 37 ans. L’arrivée est beaucoup plus boisée, mais le développement reste tout de même assez limité, passant timidement du bois aux épices chaudes mais un peu disparates et floues. En début de finale, un peu de bois tourbé, puis le bruyère puis les épices. L’aftertaste est quant à lui plutôt ordinaire (voire son point faible), avec un retour agaçant sur le végétal qu’on trouvait au nez. Comme blend, c’est assez bien, mais me confirme encore une fois que je préfères de loin les single malt, et à 37 ans, je trouve qu’ils ont peut-être attendu un peu longtemps pour pas grand-chose.

Glenmorangie 15 ans Sauternes Wood Finish

46% alc./vol.
Ancienne édition. 12 ans en fûts de bourbon, puis 2 ans en fûts de sauternes.

Patrick & Pierre-Luc 89%
Au nez, sent le sucre qui a chauffé dans une casserole et le cantaloup. En bouche, un sucre doux et chaleureux avec une petite pointe de raisins blancs et de miel de pomme. En finale, la chaleur du sucre s’étire longuement. Moins doux que le 12 ans que nous connaissons aujourd’hui… Ou du moins, plus intense.

Ben Nevis Traditional

46% alc./vol.

Patrick 85%
Volutes de fumée, d’orange et de tourbe. Toute une surprise! En bouche, la tourbe et la fumée sont toujours présentes, ainsi que les pelures d’orange. La finale est marquée par le sel (malgré ce que le responsable du marketing de la distillerie, devant moi, en dit!). Une belle balance, un goût plutôt jeune.

Ben Nevis 15 ans 1996

51.7% alc./vol.

Patrick 83%
Au nez, xérès avec une note vineuse. En bouche, toujours le xérès et une subtile pointe de fumée. La finale s’étire sur une note de xérès et… d’air mouillé! Bien équilibré, mais perds de nombreux points au niveau de la finale.