SMWS 76.109 Mortlach 8 ans

59.5% alc./vol.
“Sinfully seductive” – Distillé le 17 mai 2004 et vieilli en fûts de bourbon de premier remplissage, 171 bouteilles.

André 82%
Lent et langoureux, céréales maltées en prémisse, pelletée de vanille en addition, poignée de petits fruits. Aucune trace de l’alcool au nez, c’est hyper doux et sans agressivité. La bouche est remplie de poires fraiches avec un peu d’acidité citrique. Saveurs limitées et bouche fermée. Croustade aux pommes vertes, poires en purée, noix, miel et vanille. Finale étonnante par sa douceur ce qui influencera la longueur de celle-ci même si rehaussée par quelques épices en fond de bouche.

Patrick 87%
D’une grande complexité et d’une belle balance. Pour amateurs de whiskys boisés. Nez : Nice!! Parfum lascif avec des notes de céréales sucrées, de vanille, de fleurs et de fruits. Engageant! Bouche : Sorbet au citron et poires avec une bonne note de bois épicé et de cuir. Finale : Très longue et savoureuse, avec des notes boisées et fruitées, mais aussi l’impression troublante d’une note de sel arrivée de nulle part.

Martin 85%
Jaune légèrement désaturé, pointant vers son jeune âge. Nez: On sent un peu plus de maturité qu’on le croirait ici. Céréales grillées, citron et miel. Vanille et fruits complètent un autre tableau sournois offert à la force du fût par la SMWS. Bouche: Vanille, fruits et miel. Pommes, chêne et citron. Un vent de cannelle vient nous taquiner sans toutefois nous agresser. Finale: Les épices restent longtemps en bouche tout en douceur, accompagnées d’un peu de bois de chêne. Équilibre: Un excellent whisky qui ne fait pas d’excès au niveau de l’originalité, mais qui étonne par sa douceur vs son taux d’alcool.

Old Malt Cask Mortlach 15 ans

50% alc./vol.
Distillé 08/1996, embouteillé 08/2011 depuis le fût #DL REF7647, 350 bouteilles.

André 81.5%
Nez franc et affûté, fruité à souhait et très vanillé. Oranges fraiches, noix de macadam, vanille, miel, avec une astringence citronnée. J’avoue que le nez me laisse froid… Petit conseil, prenez votre temps pour laisser l’alcool quitter le verre et les arômes prendre leur place confortablement. Chocolat aux noisettes. Plus costaud en bouche, texture agréable et huileuse et toujours cette astringence en finale jumelée d’épices, léger citronnée de nouveau et petite touche de noisettes brûlées, de chocolat ou de moue de café. La finale est parsemée d’herbe verte au citron et épices. Décevant et manquant de caractère. Après avoir goûté aux éditions en fût de sherry plus typique, je le trouve bien fade et timide.

Patrick 84%
Un bon whisky, mais pas du tout ce que j’attendais d’un Mortlach, ce qui fait que je suis un brin déçu. Nez : Beurre frais, touche d’agrumes et de suède. Bouche : A ma grande surprise, celle-ci se révèle être très épicée! Puis, arrive le zeste d’agrumes, le suède et le chêne auxquels je m’attendais. Texture en bouche assez huileuse. Finale : Très longue, sèche et épicée.

Martin 82%
Jaune foin presque transparent, que qui est étonnant vu son âge important. Nez: Légèrement agressif, sur des notes de vanille et d’orange. Un peu d’amandes, de citron et de miel prennent leur place avec un peu de patience. Bouche: Huileux et mielleux à la fois. Citron et épices, vanille et un tout petit peu de bois. Belle surprise. Finale: Assez longue et sèche, ponctuée de touches de citron, de chocolat et encore d’épices. Équilibre: Le choix du type de fût laisse j’ai l’impression à désirer, malgré que son taux d’alcool se veut un peu rédempteur. Toutefois ça revient un peu cher pour se débarrasser d’un rhume.

Mortlach Rare Old

43.4% alc./vol.

André 83%
Nez attirant et doux; noix, caramel, orange et sherry, cannelle, gingembre. Les odeurs du nez se retrouveront aussi en bouche sans aucunes surprises, la texture est soyeuse et visqueuse, pleine de toffee et de caramel. Les épices ont plus de présence qu’au nez, le whisky est aussi plus sucré, avant que n’apparaissent un petit poivré jumelé de fruits secs et de sherry. Les épices se décuplent encore en finale et la douceur et la texture huileuse du whisky contraste fortement avec ses saveurs. La finale est moyennement longue, épicée et assaisonnée de fruits secs et de sherry. Un whisky prudent et conservateur, de belle conception mais aussi sans points forts.

Patrick 89%
Un très bon dram, très bien balancé. Idéal pour le lounge. Nez : Parfum opulent, avec des prunes fraiches et juteuses et une touche de noix et de caramel. Bouche : Toujours les fruits, mais aussi avec de belles notes épicées venant du chêne. Aussi, après quelques gorgées, on ne peut ignorer le goût de la viande rouge (cuisson medium!). Finale : D’une belle longueur, marquée par le chêne et le poivre.

Martin 85%
Belle robe riche et ambrée pour une entrée de gamme de distillerie. Nez: Orange et citron, rayon de miel et marguerite, figues et noisettes. Assez intéressant et attirant. Son fût de xérès ne fait pas de doute. Bouche: Texture chaude et huileuse. Miel et toffee, réglisse rouge et noire. Poivre noir, chêne et raisins. Très bon, mais garde tout de même un caractère un peu timide. Finale: Moyenne avec des pointes de caramel, de cuir, de cannelle et de fruits secs. Sherry. Équilibre: Un tram très appréciable, malgré qu’on dirait qu’il a été conçu comme une valeur sûre. Pourtant, 43.4% je n’appelle pas cela prendre des risques.

Glenfiddich 15yo Sherry Cask Sample

61.4% alc./vol.

André 94%
Un fût de Aberlour Abunadh a dû être mêlé dans le warehouse de Glendiddich… Nez goulu et entier, agréablement doux malgré le taux d’alcool, la pâte de fruits, les raisins secs, le gâteau aux fruits, les dattes, le sherry à l’état brut. Je suis conquis! La bouche est musclée mais tout de même douce et ronde, les fruits sont pâteux et les saveurs concentrées, le whisky coule en bouche comme une marée huileuse et explose littéralement dans l’estomac. La palette de saveurs est limitée mais les variantes de fruits rouges sont superbes et la qualité de présentation impeccable. Légère sensation poussiéreuse épicée en finale de bouche menant à une finale interminable de fruits rouges, de dattes, de raisins secs et de xérès s’évaporant très lentement dans des nuées alcoolisées et de vanille caramélisées. Je redécouvre cette distillerie de mes premiers jours de dégustation. Cela me fait aussi regretter que les majors du domaine du whisky ne présentent souvent pas de version « from the cask » à leur hardcore amateurs.

Patrick 92%
J’ai rarement autant de plaisir à boire un scotch! Doux et intense tout à la fois, et surtout sans aucun défaut! D’accord avec André, il me rappelle l’un des meilleurs A’Bunadh d’Aberlour. Nez : Gâteau aux fruits, avec un saveur de fruit et un sucre très intenses. Malgré la force de l’alcool, le parfum semble extraordinairement doux. Bouche : Fruits sucrés et brûlants, avec une délicieuse touche de chêne. Sans être complexe, la douceur et la chaleur du whisky sont incomparables. Finale : Longue, chaleureuse et sucrée.

Kininvie 23 ans • Batch #2

42.6% alc./vol.
Distillé en 1990, bouteille #05164.

André 89.5%
La délicatesse du grain, la sagesse de l’âge et la saveur découlant de la sélection adéquate des fûts. Marée de fruits en compote avec l’intensité des fruits secs, l’onctuosité de la vanille découlant de l’utilisation du fût de bourbon, les poires, l’orange et la pêche, le fruité du sherry, gâteau aux fruits provenant des fûts de sherry. Délicat et raffiné, savoureux… En bouche, le whisky est souple, doux et soyeux, superbe texture huileuse rehaussée d’un soupçon d’épice (le gingembre particulièrement), la vanille domine au départ le nez avant d’être enrobée d’une couverture fruitée et épicée. La sélection des fûts de bourbon et de sherry est bien ressentie en bouche, l’apport de chacun se complétant mutuellement. Finale où s’éteint les notes vanillées, remplacées par une montée en crescendo des épices et des fruits trempés de sherry. Seules s’essoufflent les épices après un certain temps. Un whisky à découvrir si vous réussissez à en dénicher une bouteille et être prêt à allonger les 150$ pour 375ml.

Patrick 85%
Après avoir attendu des années un embouteillage officiel de cette distillerie, mes attentes étaient élevées. Et je ne suis pas déçu! Un très bon whisky qui saura satisfaire les « whiskys nerds » (comme moi!), auquel il s’adresse. Nez : Parfum de salade de fruits en canne « Del Monte » avec une touche de vanille. Une note florale vient compléter le tout. Ce whisky donne me donne l’impression d’être sur mon patio, l’été. Bouche : Épices, vanille et fruits mûrs et chaleureux. Le tout est complété par de subtiles notes d’agrumes. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur les épices de bois légèrement brûlé et les agrumes.

Duncan Taylor Big Smoke 60 Vatted Malt

60% alc./vol.

André 86.5%
Not so big au nez… Je m’attendais à un coup de pelle ronde trempée dans la tourbe en pleine face mais c’est plutôt posé comme whisky tourbé. Posé mais aussi sans ambiguïté, pour notre plus grand plaisir. Le nez se garde bien de dévoiler ses notes tourbées au départ, il affichera plutôt une belle rondeur vanillée tirée du fût de bourbon et de généreuses notes sucrées. Avec le temps, les notes de bitume apparaissent, la fumée de tourbe et les notes maritimes entrent en scène. Beau caméo des céréales en apparition surprise. La bouche est huileuse et très agréable, plus musclée que le nez (merci taux d’alcool), la pomme poire et les épices, le citron et l’orange, la tourbe et un côté épicé astringent en finale de bouche, peut-être un kick woody de chêne. La finale est longue, épicée et alcoolisée, ponctuée de notes poivrées et de saveurs tourbées.

Patrick 84%
Si on se bouche le nez, c’est un excellent whisky. Nez : Avec un tel nom, je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus agressif. En fait, il ne sent presque pas la fumée, mais plutôt une odeur de jus de bas acide. Bouche : Nettement mieux en bouche, avec une belle texture huileuse supportant une superbe vague de fumée épicée et sucrée par une touche de jus de fruits. Finale : Longue et intense, avec des saveurs de fumée et de fond malpropre de vieux réservoir à huile.

Glenglassaugh Blushes

50% alc./vol.

André 73%
La couleur donne le ton immédiatement, un cuivré vraiment insolite. Le nez évoque une piscine remplie de grains de céréales trempant dans le vin rosé. Définitivement infecte… Touche sucrée et fruitée avec beaucoup d’influences de copeaux de bois verts suivie d’une résurgence de raisins mauves et une pelletée de fruits secs et de poires mûres d’où ressort les grains de céréales marinés. Finale sur le grain et la compote de fruits. Pour le moins déstabilisant ce spirit…

Patrick 55%
Me rappelle un goût de vomi où se mélange bière et vin cheap.  Nez : Étrange parfum où se combinent les odeurs de new make spirit, de vin et de fruits pourris.  Bouche : Salede de fruits passée date, caramel moisi et épices du chêne.  Finale : Longue, chaleureuse et nous laisse une impression persistante de vomi dans la bouche.

Glenglassaugh Spirit Drink Fledgling XB

50% alc./vol.

André 80%
Un nez de vodka ou de spiritueux pas vieillit, influencé par de jolies notes de vanille et de grains de céréales rôties. L’esprit du new make spirit est encore très présent mais je dois dire que la douceur du nez et de la bouche sont étonnantes, surtout le savoureux fruité du nez, principalement la pomme verte. En bouche; très “grainy” et “new make style”, beaucoup de vanille et de pommes vertes, un brin d’épices et une petite morsure d’alcool. Le whisky est facile à apprécier en autant qu’on aime les new make et les whiskies de jeune âge. Finale qui s’accroche en bouche, l’alcool est persistant mais les saveurs limitées. Une belle escale dans l’expérimentation de Spirit Drink et intéressant dans la démarche adoptée par la distillerie de présenter des whiskies en période de vieillissement.

Patrick 89%
Un dram d’une balance étonnante pour un si jeune âge.  Si ce n’était de la loi qui exige un vieillissement d’au moins 3 ans en fût pour avoir le droit d’appeler ça un scotch, nous pourrions dire que celui-ci serait bien supérieur à la moyenne!  Nez : Orge et fumée de tourbe, accompagné de quelques notes épicées rappelant le fût de bourbon.  Bouche : Charmante texture huileuse.  La fumée de tourbe, quoique non subtile, laisse tout de même assez de place pour s’exprimer à l’orge, la vanille, le caramel et les épices provenant du fût de bourbon.  Finale : Longue et savoureuse, marquée par la tourbe et surtout les épices.

Martin 85%
Presque blanc. Nez: L’orge est à l’avant-plan, avec un léger caramel. Mais la mélasse de sa jeunesse n’est pas loin derrière. Bouche: Texture riche et juteuse avec des notes d’orge et encore de caramel. Un léger cuir se fait rapidement éclipser par la mélasse et les épices. Finale: Les épices sont tout ce qui nous reste de l’expérience. Équilibre: Il y a une raison pourquoi on doit faire vieillir son malt. Toute cette mode de new makes et de leurs dérivés saugrenus commence à bien faire. Pourtant cette expression-ci montre un peu de caractère.

Glenmorangie Taghta

46% alc./vol.

André 85%
Chocolat au lait et caramel, miel et noix, avec une texture de beurre crémeux au nez. La bouche est huileuse et chocolatée, butterscotch ou toffee, fruits secs et miel, caramel un peu salé et oranges confites. J’adore la texture qui me rappelle le Glenmorangie Signet, surtout avec ses saveurs chocolatées. Belles épices en finale de bouche s’agrémentant de poivre. Agréable séquence des éléments plus doux avant de passer aux saveurs plus soutenues d’épices et de poivre. La finale s’essouffle malheureusement trop rapidement, surfant entre la douceur soyeuse du chocolat, du miel et du caramel et les épices un peu plus relevées. Nez prometteur, bouche qui livre la marchandise mais finale qui tombe à plat. Coït interrompu.

Patrick 85%
Un digne représentant de la maison Glenmorangie, mais j’ai l’impression que le caramel est mal balancé.  Non, pas à la hauteur de mes attentes, qui étaient élevées, je l’admets.  Nez : Nutella et dates, avec une touche d’huile de lin.  L’ensemble est complété par un généreux caramel écossais qui donne au tout un profil plutôt sucré.  Bouche : Texture huileuse, avec de belles notes épicées rappelant le vinaigre balsamique, de l’orange, des fruits mûrs, un peu de chocolat et de caramel et un fond de jambon salé.  Finale : D’une belle longueur, un peu salée.

Martin 87%
Riche et ambré, généreux et sirupeux d’apparence. Nez: Le premier vent qui nous vient est celui d’un malt mielleux classique de Glenmo. Pêches et agrumes. Légèrement terreux. Dattes et chocolat. Bouche: Texture huileuse et assumée. Dattes et raisins. Très sherry, mais en plus terre à terre. Toujours sucré et mielleux. Un peu de chêne vers la fin. Finale: Épicée, boisée et chocolatée. Très intrigante, sur le xérès et un peu de minéralité. Planche de chêne sèche et fruitée. Équilibre: Fort intéressant, un whisky qui sait se démarquer, bien que la plupart des autres embouteillages limités de la distillerie se démarquent davantage.

Cameron Brig Pure Single Grain

40% alc./vol.
Distillerie Cameronbridge.

André 75%
Nez très aromatique, feutré mais direct et défini. Céréales Cheerios au miel, miel d’abeille, nuage de xérès, beaucoup de vanille et d’effet du fût de bourbon. La bouche est disparate, saupoudrée de quelques épices bien nuancées de notes fruitées et de miel, quelques notes de réglisse en fin fond de bouche. La texture est tout diffuse et diluée, le taux d’alcool inapproprié, le whisky est fort probablement aussi trop jeune. La finale est courte, axée sur le miel, la texture est douce mais sans passion, sans nuances.

Patrick 70%
Goûté en comparaison avec son « frère » le Haig Club, ce single grain m’a énormément déçu. Tant qu’à boire ça, prenez de la vodka dans un verre sale! Nez : Parfum plutôt absent. Grains, épices du bois et caramel légèrement brûlé. Bouche : Goûte l’eau dans laquelle on aurait ajouté quelques céréales, un copeau de bois (juste un!) et de la vodka, pour l’alcool. Me rappelle des alcools cheaps dégustés dans des pays du tiers-monde asiatique. Finale : Courte, me fait penser à de la vodka servie dans un verre à bière mal lavé.

Martin 68%
Nez: Grain très aiguisé, miel et touche de vin. Vanille et retour de la céréale. L’alcool n’est pas très puissant, mais j’ai tout de même l’impression qu’en bouche ça pourrait fesser fort. Bouche: Fruité et mielleux, pour ensuite s’évaporer dans une mer de grain maladroite, accentuée de fruits rouges, d’alcool et d’épices. Un fond de new make transpire à travers tout cela. Finale: Brûlante et épicée, sur une planche de chêne qui baigne dans un mélange de sherry et de Everclear. Équilibre: Probablement trop jeune, probablement servi comme un single grain alors qu’il aurait dû servir d’épine dorsale pour un blend. En tout cas peu importe, ce n’est pas une bouteille que je peux recommander.