Lagavulin Distiller’s Edition 200th Anniversary 2000-2016

43% alc./vol.
Batch LGV 4/505

André 87%
Fruits drapés de saveurs médicinales, pneu brûlé, orange, chocolat noir, réglisse noire, touche poivrée. Encore une fois, le cask finish a travaillé de façon admirable sur le nez en le gratifiant de nuances supplémentaires bien fruitées et ce sans dénaturer le whisky. La bouche est fumée et tourbée, notes de camphre et de bitume, raisins secs, sherry, réglisse rouge, puis une montée progressive des épices et du poivre s’additionnant à un petit résiduel iodé. La texture parait un peu trop diluée et c’est définitivement son point faible. Finale courte (pour un Lagavulin), tourbée et fruitée. De par les standards habituels de la distillerie Lagavulin, un opus décevant. Une expérience de nez plus que de bouche.

Patrick 96%
Dans le top 5 des meilleurs whiskys que j’aie jamais goûté ! Extraordinaire, un whisky parfait pour célébrer le 200ème anniversaire de la distillerie. Nez : Parfum sucré, fruité, fumé et salé, avec une touche de chocolat. Je ne salive pas, je bave ! Bouche : Superbe, boisé, épicé, salé, fumé, fruité, sucré et avec une bonne dose de caramel. Finale : Longue, suave, salée, sucrée, chocolatée, épicée et fumée.

Martin 89.5%
Nez: Rideau d’orge sèche et poussiéreuse devant le reste du tableau. Fruits, tourbe médicinale, anis étoilé, foin, agrumes, cacao et poivre rose. Superbe complexité. Bouche: Fruits rouges et tropicaux, tourbe, pierre lavée, raisins, sherry, chêne et réglisse. Finale: La texture retombe un peu à plat ici, et la longueur déçoit un peu aussi. Par contre toutes les saveurs sont au rendez-vous. Équilibre: Un beau distillers edition, mais sans être le meilleur. Dommage, puisque c’était leur bicentenaire, on aurait espéré, du moins pour eux, qu’ils scorent un peu plus fort.

Lagavulin 12 ans Cask Strength 2016 200th Anniversary

57.7% alc./vol.

André 95%
Nez Classique représentatif de la distillerie; tourbe puissante mais à la balance juste, éléments verdâtres et camphrés, de vanille et de sucre caramélisé, d’agrumes assaisonnés d’une touche maritime et d’oranges. La texture en bouche est unique, soyeuse et ronde même si saupoudrée d’épices qui exploses telles de petits feux d’artifices en bouche. Ensemble très agrumé avec une savoureuse fraicheur maritime poivrée et épicée livrées sur un nuage de fumée de tourbe et de vapeurs d’asphalte de nid-de-poule tout juste réparé. La finale est douce, longue, quoique sans ambivalence. La pierre angulaire de ce whisky c’est sa texture unique qui sert de toile de fond à la multitude de saveurs maritimes et tourbées. Je dois l’avouer, j’ai eu un coup de foudre…

Patrick 91%
Très complexe et bien balance comme seul Lagavulin sait y arriver. J’adore. Nez : Fumée de tourbe, agrumes sucrés, orge. Bouche : Fumée intense et poivre en premier lieu. Ensuite, un peu de miel, de sel et de bois brûlé. Finale : Belle finale intense et savoureuse, avec une belle texture huileuse.

Martin 94%
Nez: Tourbe sèche et salée classique de Lagavulin, couplée à des notes de cassonade chauffée, de vanille et de miel. Fumée et marmelade à l’orange. Bouche: Texture ample et huileuse. Touches de fruits épicés, de bois, de sel marin et de phénol. Orchestré et dynamique à la fois. Finale: Chaude et longue, poivrée et tourbée. Rien de bien nouveau, mais parfois il faut savoir rester soi-même. Équilibre: Un monde de différence par rapport aux autres 12 ans de la marque. Toute la fougue d’un cask strength, maîtrisée par la douceur et la sagesse du caractère de Lagavulin.

Lagavulin 12 ans Cask Strength 2015

56.8% alc./vol.

André 88%
Beaucoup de tourbe ici, pas de surprises, mais de pleines notes d’agrumes maritimes, sensation citronnée, biscuits salés au beurre, vanille, poires, miel et du bois vert, un peu herbeux même, mentholé et frais. Bouche huileuse, tourbée, terre mélangée d’herbe mouillée, fruits tropicaux, épicés tranchantes, pointes de poivre frais. La texture est inférieure à l’édition 2016 même si on constate vite le souci de la présentation, savoureuses notes médicinales. La finale est copieusement poivrée et épicée et pour ma part les notes de bois vert me dérangent un peu. Finale relevée, beaucoup de notes camphrées et terreuses ainsi que des saveurs verdâtres (feuilles et bois vert). Pas mon édition préférée du 12 ans d’âge mais une qualité que bien des distilleries aspirent un jour à livrer à leur consommateurs.

Patrick 90%
Intense et savoureux, complexe et superbement balancé. J’apporterais n’importe quel whisky de cette distillerie ave moi sur une ile déserte. Nez : Tourbe brûlée, sel, poivre et… des légumes bouillis ? Bouche : Sel, fumée de tourbe, poivre, bois brûlé et une note d’orge sucré très subtile. Belle texture huileuse. Finale : Longue, fumée, poivrée et surtout intense !

Martin 86%
Nez: Assez doux versus les attentes de son degré d’alcool. Tourbe salée, algues et pierre, orge et fleurs. Le calme avant la tempête. Bouche: Tourbe, herbe, citron, miel, menthol, fruits rouges, agrumes, épices, huile et feu du taux d’alcool. Texture un peu unidimensionnelle. Finale: Bois sec et vert, légèrement moisi, ce qui vient un peu gâter la sauce. Équilibre: Un bel effort, mais ça reste malheureusement le vilain petit canard de l’éventail de la distillerie.

Balblair 2005-2017

46% alc./vol.

André 78%
Un whisky “fast lane”… straight to the point, avec un amalgame de saveurs découlant de l’utilisation de fût de bourbon; vanille onctueuse à pleine bouche, agrumes, poires et pelures de bananes, miel, bois carbonisé et un peu industriel dans une approche huileuse, genre huile de garage souillée. La bouche est céréalée, parcellée de miel et d’agrumes, sirop de fruits en canne, bananes frites, raisins verts. Texture un peu diluée sauf pour les épices qui sont plus vivaces. Une touche verdâtre bizarre aussi qui rappelle l’herbe mouillée. Finale épicée et verte… Vraiment pas super comme présentation.

Patrick 85%
L’un des meilleurs jeune Balblair que j’aie bu! Une belle surprise. A un prix raisonnable, il serait recommandable. Ceci étant dit, les embouteillages de Balblair n’ont jamais été de bons rapports qualité/prix. Nez : Parfum typique d’un single malt vieillit dans un fût de bourbon : Bois frais, vanille et pointe d’agrumes. Bouche : Du bon bois frais, des épices, des agrumes mais surtout du bois! Finale : D’une longueur moyenne, fraiche et boisée.

Martin 84%
Nez: Malt mielleux et floral, raisins blancs et herbe fraîche. Agrumes et pommes vertes croquantes. Un peu de banane pas tout-à-fait mûre. Bouche: Bois sec et melon au miel, épices et crème fraîche. Raisins blancs et vin minéral. Salade de fruits au sirop. Finale: Bois vert et jeune, vanille et poivre noir, clémentine et cuirette. Belle longueur. Équilibre: Un classique malt des highlands, bien balancé, un peu jeune sur les bords, mais rien qu’un peu de vieillissement de corrigera pas.

Balblair 1997-2015 Single Cask

55.8% alc./vol.
Fût #1148. New Brunswick Exclusive : Embouteillé pour le 20ème anniversaire du Festival des Spiritueux de Fredericton.

Patrick 87%
Un bon whisky boisé et épicé qui donne vraiment l’impression de boire directement au fût! Trop cher toutefois, comme tous les Balblair. Nez : Frais, léger, marqué par les agrumes et des planches de bois fraichement coupé. Bouche : Bois épicé et sucré, panier de fruits tropicaux : Le tout est frais et chaleureux à la fois. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Glenrothes Bourbon Cask Reserve

40% alc./vol.

Patrick 82%
Un scotch exceptionnellement facile à boire, du moins pour les mateurs de caramel et de chocolat. Nez : Caramel intense avec une touche de bois. Pas très complexe, mais vraiment très sucré. Bouche : Caramel, chocolat et notes de bois brûlé et épicé. Mais surtout le chocolat en premier lieu, et ensuite le caramel. Finale : D’une belle longueur et boisée.

Martin 84%
Nez : jeune mélasse en fond de trame, ce qui n’est jamais de bonne augure. On essaie de se rattraper en surfant sur orge, fleurs blanches et vanille, mais une sorte de poussière de craie minérale nous retient les pieds. Un brin de citron. Bouche : caramel et citron. Orge et vanille. Fleurs et herbe. On marque beaucoup plus de points à cette étape, et ce malgré sa texture trop aqueuse. Finale : courte, mais baignant dans le miel, les fleurs, les épices et la vanille. Équilibre : le fût de bourbon est un beau traitement pour ce Glenrothes, mais je ne peux m’empêcher de penser que ce scotch aurait été meilleur à 43 ou 46 % d’alcool.

Glenrothes Vintage Reserve

40% alc./vol.

Patrick 87%
Un très bon whisky, plutôt efficace! Nez : Complexe, avec des agrumes, du chêne, des fruits, du caramel et un subtil chocolat. Bouche : Assez complexe, avec des saveurs d’orange, d’agrumes, de caramel, de chocolat et une touche boisée. Agréable. Finale : Courte, fruitée et chocolatée.

Glenrothes 1995-2016

43% alc./vol.

Patrick 90%
Un superbe et complexe scotch qui saura satisfaire tous les palais. L’équivalent « whisky » de ma femme en petite robe noire bien simple qui fait tourner toutes les têtes! Nez : Chocolat à l’orange, chêne et caramel. Bouche : Épices, bois, caramel, chocolat, oranges et fruits mûrs. Finale : Longue et savoureuse. Marquée par les épices du bois et les oranges.

Oban Distiller’s Edition 2000

43% alc./vol.
Embouteillé en 2015

Patrick 89%
Un classique auquel je devrais revenir plus souvent! Une distillerie unique qui sait faire et dont les produits sont trop souvent sous-estimés. Nez : Fruits mûrs intenses, oranges, algues, le tout avec une touche de chêne et de cuir. Bouche : Les fruits mûrs et chaleureux, le cuir, puis le chêne et enfin les oranges. Intense, chaleureux et complexe. Finale : Longue et chaleureuse.

Secret Spirits Barrista’s Dram Craigellachie 13 ans

46% alc./vol.
Fût #900083

André 81%
Du beurre d’arachide et du Nutella, j’aime ça sur mes toasts le matin, mais dans mon whisky??? Au nez ; Peanut butter, arachides, Nutella, tarte mincemeat, chocolat au lait, viande, cuir mouillé. Complètement déroutant, c’est définitivement unique mais je ne suis pas certain que c’est pour le mieux. En bouche; raisins, pacanes, caramel et beurre d’arachide, tangente meaty et de vieux cuir, pas le cuir propre industriel, le cuir animal du genre selle de cheval mouillée. Pruneaux, viande grillée et noix. La finale est épicée, saveurs épices de la Jamaïque et bordée de raisins. Toute qu’un challenge de dégustation, un défi, vraiment.

Patrick 87%
Quand un distillateur (ou un embouteilleur, dans ce cas-ci) veut la jouer « safe », il n’a qu’à utiliser un fût de xérès pour la finition. En voici un autre bel exemple. Nez : Beau parfum complexe, dominé par un beau xérès sucré. Bouche : Épices, fruits, sucre et bois. Simple et efficace. Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.