SMWS 53.248 Caol Ila 11 ans

58% alc./vol.
« Slapped by Poseidon’s Glove » – Embouteillage spécial pour le Islay Festival 2018 – Distillé en juillet 2006, Refill hogshead, 304 bouteilles

André 90%
Bourbon cask all the way. Sel de mer et fumée lointaine, éléments verdâtres organiques, embruns maritimes, herbe sucrée, vanille crémeuse, galets napées de sel de mer séchés. À la fois brut et raffiné. Très contextuel comme présentation, on s’imagine aisément au bord du Sound of Islay, les Paps de Jura baignant le paysage et un verre de whisky à la main. La bouche est DIVINE, super sweet, texture hallucinante et douce. Sucrée au départ puis se musclant d’alcool par la suite, tourbe herbeuse et vanillée, zeste de citron et sel de mer séché, sensation de poussière de pierre et de feu de tourbe sur la plage, fruits de mer. Une fois ingéré, le whisky s’effiloche un peu trop rapidement et les saveurs sont légèrement éphémères jusqu’à la finale plus pointue et effilée par les épices et la montée d’alcool.

Patrick 93%
Oh que c’est bon ça. Un superbe mélange de sucre, sel, épices et fumée. Incroyablement délicieux. Nez : Du beau homard frais aromatisé aux herbes et qui sent encore l’eau de mer, le tout savouré près d’un feu de tourbe, avec une touche de goudron. Alléchant. Bouche : Du sel, énormément de sel, des herbes, du caramel et une belle fumée de tourbe enveloppante. Finale : D’une belle longueur, avec des herbes, du caramel salé et de la fumée de tourbe.

Martin 90%
Nez: Wowowee! Tourbe ultra-maritime, herbeuse et terreuse à la fois. Sucre en poudre, pierre lavée, quelques agrumes. Bouche: La texture pourrait être un peu plus ample. Miel et fumée, sel de mer, algues et chaudes épices. Bois fumé, feu roulant. Feu de camp sur la plage. Finale: On reste assis auprès des cendres du dit feu de camp. Les saveurs et arômes précédents sont au garde-à-vous! Équilibre: Un scotch tourbé réconfortant, toutes les bonnes notes y sont. Excellent.

SMWS 53.254 Caol Ila 11 ans

57.1% alc./vol.
« French Flair » – Distillé le 18 juillet 2006, Refill hogshead, 270 bouteilles

André 91%
Nez minéral et brut, citronné et à la sensation de cendre refroidie, fumée de tourbe industrielle arrondie par l’air salin chaud du Golf Stream, bois verdâtre, herbe mouillée, vanille, eucalyptus et menthe poivrée. L’influence maritime est sans équivoque, tout autant que l’utilisation du bourbon cask. Superbe texture en bouche encore une fois, une douceur surprenante pour un whisky si rough. Mélange de vanille sucrée et de sel de mer, zeste de citron et agrumes, poivre, eucalyptus, fumée de tourbe terreuse un peu sale, bois pas complètement séché, guimauves caramélisées, cendre refroidie. Aspect industriel un peu crasseux encore une fois. Impressionnant cette texture huileuse. Douce finale poivrée, d’où émerge les notes alcoolisées, forte présence de bois verdâtre et d’éléments feuillus et cette éternelle sensation de galets et de cendre froide en toute finale de bouche.

Patrick 90%
Un superbe Caol Ila, en fait un superbe scotch d’Islay, avec tout ce qu’on peut en attendre. Nez : Fumée de tourbe et bacon, avec une touche crémeuse. Bouche : D’abord le bacon, gras, salé et très bien cuit, puis une vague irrésistible de fumée de tourbe. Le tout est porté par une onde sucrée, rappelant vaguement de la guimauve. Finale : D’une belle longueur, épicée, fumée et sucrée. Donne définitivement le goût de s’en servir un autre verre.

Martin 90%
Nez: Bien iodé même le nez à 2 pieds du verre. Tourbe médicinale et viande fumée. Un p’tit citron sucré vient nous narguer un petit peu vers la fin. Bouche: Sucre à la crème et citron, vague de tourbe bien grasse pas loin derrière. Grosses épices sucrées nous rattrapent sans gêne. Finale: Boisée et tourbée à souhait, chaude et épicée aussi. On reste avec un impression maritime crasseuse bien longtemps, pour notre plus grand bonheur. Équilibre: Excellent peated single cask, comme on en voit pas beaucoup dans les grandes marques.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #7

56.3% alc./vol.

André 90%
Une savoureuse tourbe médicinale typiquement Laphroaig envoûte rapidement nos narines. Quelques enbruns salins maritimes ambrassent nos lèvres, on perçoit aussi les odeurs de la pluie et de la mer salée séchant sur les galets au soleil après un orage, quelque chose de minéral également. Par la suite, panier de fruits tropicaux, oranges et crème à la vanille accompagné d’un zeste de citron. La bouche est huileuse et roucoule sur la langue mais les saveurs sont tranchées et définies. Menthol, camphre et produit médicinal, hospitalesque, miel et vanille, citron, oranges et agrumes, fruits secs, cendre froide, poussière de pierres, tar, sel et poivre. Finale huileuse et sèche à la fois, épicée et tourbée, appétissante.

Patrick 93%
Un whisky gigantesque dont chaque goutte a su me combler. Que demander de plus? Nez : La belle grosse fumée de tourbe sale typique de Laphroaig, avec des notes médicinale, du sel et de discrètes agrumes. Bouche : Wow, la fumée de tourbe de Laphroaig à son meilleur, du sel, de l’huile, du chêne brûlé, de la cendre, des épices, une touche d’agrumes et du goudron, porté par une superbe texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, salée et fumée.

Martin 91%
Nez: Classique tourbe camphrée et goudronnée qui répond aux attentes que nous avons face à Laphroaig. Tourbe crottée et salée, médicinale, pierre lavée, craie, citron et une petite pointe de vin blanc. Bouche: La tourbe demeure forte, mais sait aussi laisser la place aux autres saveurs. Poivre endiablé, bois sec, sel de mer, huile à moteur, vanille et crème. Mentholé et camphré dans l’ensemble. Finale: Chaude, épicée et bien fumée. Le sel, le bois et le poivre dominent, ce qui peut à ce stade-ci peut-être étouffer légèrement certaines notes plus timides. Comme un peu de fruits secs et de sucre en poudre. Équilibre: Ça demeure quand même un Laphroaig à la hauteur des attentes. Ils ont bien beau être un peu inégaux autant dans l’assemblage que dans la distribution de leurs sacro-saints Cairdeas, mais le bon vieux cask strength 10 ans lui ne déçoit jamais.

Ardbeg Drum 2019 Committee Release

52% alc./vol.

André 78%
La parution annuelle de Ardbeg associée au Fèis Ìle est un moment de dévotion qui tire du divin et presque de la religion aveugle. Plusieurs voudront probablement me lapider à la lecture de l’évalutation de cette édition annuele iconique. Les dernières parutions de Ardbeg ont eu une légère baisse de qualité mais ma dernière déception elle datant de fort longtemps. Serais-ce une accumulation de désenchantement qui vient à point lors de l’évaluation de cette édition mais sérieusement, c’est solidement ordinaire comme présentation. Aucune finesse, aucunes nuances à la hache, que dis-je, à la scie mécanique… On a au nez, un mélange de bananes, ananas et de poires nageant dans une piscine de tourbe hyper brute et sale, terreuse assortie de notes verdâtres de cocottes de pin et de sapino. La bouche laisse complètement froid, aucune finesse, texture liquide et froide, aucune passion. Grosses notes de tourbe aux aromes de feu de pneus usés, l’anis et le chocolat noir, la terre mouillée et l’huile souillée aussi. La tourbe est industrielle et brute. Si le rhum cask devait apporter un air de fête et un peu de chaleur des tropiques, bien, c’est raté. Finale longue, mais pas pour notre plus grand plaisir, monopolisée par la tourbe, légère touche citronnée, poivre noir broyé, cendre froide, huile souillée, accents herbeux et jeune alcool maladroit. Plus je le bois, plus la note baisse, je crois que je vais arrêter là…

SMWS 53.284 Caol Ila 10 ans

59.8% alc./vol.
« Smoky, Malty Minerality » – Embouteillage spécial pour le Islay festival de 2019 – Distillé le 24 septembre 2007, Refill hogshead, 282 bouteilles

André 90%
Ballade sur la plage de Port Ellen un jour ou le vent porte les effluves de la malterie. Quelques amis ont décidé de se faire un ‘’get together’’ en mangeant des fruits de mer cuit sur un feu de plage fait de bois mort. Sel de mer, limonade citronnée, fruits de mer… et effectivement minéral, genre galets remplis de sel de mer séchés au soleil. Pas loin, un pêcheur répare le moteur de son bateau qui a perdu de l’huile souillée très odorante. La bouche est hyper huileuse, remplie d’ananas et de citron, puis de tourbe phénolique et de pousière de pierre assaisonnée de sel de mer. La texture est vraiment superbe et l’effet gras et huileux coupe l’alcool un peu acéré. Finale bien salée et poivrée, tourbe phénolique, saveurs qui démontre la fierté de ses origines. À presque 200 balles pour un 10 ans, la barre était haute.

Patrick 90%
Un excellent Caol Ila, riche, complexe, et… Surprenant! J’ai jamais vu autant de sel dans un Caol Ila! J’aime! Nez : Feu de camp de tourbe, sur lequel on a fait cuire des pétoncles, le tout sur le bord de la mer. Bouche : À l’arrivée, le sel est super intense, puis la tourbe vient recouvrir le tout, et ensuite suivie par du poivre, des roches et une touche sucrée. Finale : D’une superbe longueur, fumée, tourbée, salée. Savoureuse.

Martin 90%
Nez: Ah, la belle tourbe des îles… Cuir, iode, air marin, pierre lavée et agrumes. Bien huileux et salé. Bouche: Tourbe bien salée, eau de mer, fruits mijotés, épices et bois. Finale: Chaude et punchée. Sel marin, algues et pierre. Superbe. Équilibre: Vraiment bien, un solide “hit” pour la SMWS. Un excellent peated single cask.

SMWS 42.35 Tobermory 9 ans

62.0% alc./vol.
“Salted Malted Chocolate Cupcakes” – Distillé le 25 juin 2008, Refill barrel, 205 bouteilles

André 85%
La première sniff en versant dans le verre offre effectivement de belles notes de chococlat qui disparaissent progressivement dans un nuage d’alcool. Puis, notes de coconut et de fruits sauvages trempés dans le chocolat, une touche de sel de mer. J’avoues que je trouve le nez relativement fermé et pas facile à décortiquer. La bouche est un uppercut d’alcool salé, parfumé aux saveurs de fruits de mer prérarés sur un feu de plage. L’alcool est trop présent à mon goût et masque les belles subtilités que le whisky aurait pu nous offrir. La texture en soi est huileuse, bien charnue, poivrée et mélangée de fruits tropicaux. J’aime beaucoup les notes citronnées effervescentes qui se marient au poivre et présentent une combinaison singulière. Longue finale propulsée par l’alcool et des booster de sel de mer.

Patrick 90%
Un gros whisky intense. J’ai rarement vu autant de sel dans un scotch, j’aime bien! Comme l’indique son code saveur, c’est définitivement “oily and coastal”. Nez : Du popcorn au beurre très salé, servi en accompagnement d’un plateau de fruits de mer. Bouche : Donne l’impression de licher un bloc de sel! Bref, du sel, des fruits de mer et une touche de chocolat. Le tout, porté par une belle texture huileuse. Finale : Très longue, salée, subtilement boisée et chocolatée.

Martin 86%
Nez: La tourbe est maritime, quoique discrète. La texture huileuse se fait presque sentir. Queue de homard trempée dans le beurre à l’ail, pour faire un peu différent du discours de Pat. Bouche: Caramel salé et tourbé. Belle céréale solide dans une tornade de poivre blanc. Ça fesse! Finale: Une fois son courroux passé, on laisse place aux épices, à la fumée de tourbe et au bois de chêne. Équilibre: On aime bien sa texture et ses saveurs, mais on gagnerait à le voir un peu plus docile au niveau du degré d’alcool.

SMWS 136.2 Eden Mill 3 ans

60.4% alc./vol.
« Paradise in a Paradis » – Distillé le 14 janvier 2015, 1st fill Oloroso hogshead, 298 bouteilles

André 74%
Après un hiver qui n’en finit plus de s’éterniser, une journée avec 50mm de pluie au mois d’avril et plus de deux mois de confinement, l’été arrive maintenant bien vite avec un mercure dans les 20 degrés et l’idée de partir votre piscine un peu précipitamment vous prend. C’est le temps du kit de départ acheté chez Canac (achat local) et vous ouvrez le traitement choc au chlore pour killer les algues verdâtres qui ont envahi votre plan d’eau. Vous savez la draft chlorée et aqueuse qui sort du sac, bien ce whisky c’est en plein ce que vous aurez en bouche. Même si le nez démontre une belle complexité au travers d’odeurs de bol de fruits sauvages et de raisins secs enrobés de chocolat, de prunes et d’oranges sanguines couronnées de caramel cramé dans la poêle, tout ce qui peut vous attirer, la bouche est juste aqueuse et chlorée et a saveur de porto qui a trourné après être resté sur le comptoir de la cuisine durant la canicule. C’est brutal comme revirement de dégustation. Dans ce nuage aqueux s’extirpent avec difficultés des notes de prunes et de raisins secs, d’oranges trop mures et de xérès parsemé de notes d’alcool de fruits en fermentation et de gingembre. Je ne sais pas si c’est la force de l’alcool qui engourdit ma langue et fait que ces saveurs désagréables sont moins intenses aux (pénibles) gorgées supplémentaires. Finale de jeune spirit granuleux, de chlore aqueux e t de queue de celeri. Après un si long texte, je suis sans mots…

Patrick 92%
Je pense n’avoir jamais goûté un scotch de 3 ans aussi bon! C’est riche, c’est savoureux, c’est intense mais tout de même balancé avec brio. J’adore. Ça regarde bien pour le futur de cette distillerie. Nez : OMG! Terreux, avec des fruits mûrs, du chocolat, de la vanille. Oh que ça sent bon! Bouche : De la terre, du cognac, du chocolat et des fruits mûrs. Oh que c’est superbe. Finale : D’une belle longueur, riche et savoureuse.

Martin 80%
Nez: Une minéralité peu subtile nous assaille le nez au départ. Mélasse sucrée et cassonade, léger vent de new make. La colonne vertébrale de céréales est très solide par contre. Bouche: Fruits rouges, bois et épices grillées. Caramel et raisins juteux. Explosion de poivre et de sherry malheureusement noyée dans une douteuse eau de piscine. Finale: Très épicée et boisée, grosse dose de sherry goulu. On termine ça dans une impression minérale désagréable. Équilibre: Sorry not sorry SMWS, on peut pas gagner toutes les batailles 😉

SMWS 112.46 Inchmurrin 14 ans

56.7% alc./vol.
« A wafer a while » – Distillé le 19 octobre 2004, 1st fill Moselle oak hogshead, 368 bouteilles

André 85%
Sel de mer et beurre demi-sel, petits fruits sauvages et vanille crémeuse, caramel Écossais, Banana Split. J’avais de grosses attentes en bouche mais la texture est un peu trop molle et diluée à mon goût, ce qui tranche d’avec la vigueur du sel de mer très prononcée. La bouche confirme les attentes du nez, une touche sucrée plus présente qui se mélange de fruits tropicaux et de crème à la vanille couronnée de caramel salé. Retour sur la boisson gazeuse Cream Soda puis un mélange de sel et de poivre. Atypique et challengeant.

Patrick 91%
Un autre superbe SMWS, complexe, avec un superbe mélange de sel et de sucre comme j’adore. Meilleur à chaque gorgée. Nez : De la gomme balloune aux fruits des champs avec un peu… D’huile solaire? Bouche : Une belle journée à la plage, avec la gomme balloune, la lotion solaire, du sel et une touche de cidre. Finale : D’une belle longueur, salée, huileuse et savoureuse.

Martin 86.5%
Nez: Fruits et caramel boisé. Sucré salé, céréales et noix de beurre. Bouche: Céréales épicées, vanille et fruits macérés. Touche de caramel et de poivre rose. Finale: Chaude, longue et bien torquée de poivre. Équilibre: Pas mauvais du tout, une bonne colonne avec bien du caractère.

SMWS 12.28 BenRiach 9 ans

59.5% alc./vol.
« Ultimate Cream Tea » – Distillé le 29 septembre 2009, 1st fill barrel, 208 bouteilles

André 84%
J’sais pas si la SMWS était en manque de liquidités pour être aussi pressé d’embouteiller ce fût mais le résultat est juste décevant à 160$ pièce. Manque de profondeur et de tonalités, un peu brut dans sa présentation générale, rien qui fait honneur au BenRiach réveillé par Billy Walker et ses comparses. J’ai l’impression de goûter aux premières éditions soporifiques qui avaient fait, à l’époque, que j’avais relégué cette distillerie aux oubliettes. Le nez est franc, notes de poires et de pêches, vanille rêche, une touche citronnée, biscuits aux beurre, bananes, ananas et miel. La ferveur du nez s’est calmée en bouche qui offre une texture crémeuse agréable, de belles notes d’oranges et d’ananas, fruits tropicaux, miel, sirop de poires, caramel, agrumes qui se poursuivent dans une montée d’épices et de bois de chêne séché. Longue finale, fruitée et épicée, poivrée même.

Patrick 87%
Un très bon whisky, très complexe et très bien équilibré. Nez : Un beau parfum de crème caramel servi avec de beaux fruits des champs mûrs. Bouche : Du bois, du gingembre, du sirop d’érable… Pas tout à fait à la hauteur du parfum, mais tout de même très bon. Finale : Une belle finale boisée avec du sirop d’érable.

Martin 89%
Nez: Ooh, caramel et xérès. Petits fruits des champs, vanille et cacao. Fleurs et chêne. Gâteau forêt noire. Bouche: Chocolat et vanille, belles épices en crescendo, raisins goulus et cuir bien tanné. Légère fumée de tourbe. Finale: Comme bien des cask strength, chaude et bien poivrée. Elle nous emmène sur des notes de bois, de vin et de cuir fruité. Équilibre: Bien dosé, intensité mémorable. Un bourbon cask qui nous tient solidement par les burnes.

SMWS 26.127 Clynelish 7 ans

60.9% alc./vol.
« Juicy Delight » – Distillé le 19 septembre 2011, 2nd fill barrel, 235 bouteilles

André 89%
Une vieille âme de whisky, qui démontre une complexité et un équilibre étonnant pour son jeune âge. Nez citronné et mielleux, un peu festif, sirupeux dans sa texture. Pommes poires, miel, lime et citron, un peu vif tout de même avec ce taux d’alcool qui demandera un peu de temps pour s’équilibrer. Incroyable texture, bien ronde et charnue, presque huileuse aussi. Sel de mer, citron, agrumes, pommes vertes, ananas, miel, vanille. Les tonalités de crème à la vanille sont solides et la texture, je me répète, vraiment unique. J’ai une touche de Cream Soda aussi en finale de bouche hyper funky. Finale de fruits à chair, pommes vertes, ananas, poires, un peu spicy et salty. J’adore.

Patrick 90%
Un beau whisky qui porte bien son nom… Très juicy, très savoureux, j’aime! Nez : Ça sent bon, ça! De belles brioches mielleuses avec une touche de cannele et quelques grains de sel. Bouche : La brioche est plus discrète, mais le sel est présent sous la forme d’une bûche échouée sur la plage, avec de l’ananas et… Heu, du riz? Finale: D’une longueur moyenne, salée, subtilement épicée et savoureuse.

Martin 88%
Nez: Fruité et intense, notes de vanille, de rose et de sirop simple. Cannelle et caramel salé. Encore une fois une belle subtilité au niveau du taux d’alcool. Bouche: Doux et sucré, comme du sucre en poudre. Les épices chaudes nous rattrapent assez vite dans l’expérience. Bois, vanille et crème. Finale: Chaude et épicée, un bon scotch pour revenir d’une balade au froid. Équilibre: Solide, un bon cask strength, à la hauteur des attentes qu’on a envers la SMWS.