Bruichladdich Waves 7 ans 2009

46% alc./vol.
Cette nouvelle version de Bruichladdich Waves est vieillie en fûts de bourbon puis affinée en fûts de Madère, cépage Malvoisie pour être plus précis. Plusieurs millésimes entrent dans la composition de ce single malt, pour un niveau de tourbe moyen atteignant 15ppm.

André 91%
Définitivement Islay ! La tourbe est superbe, sucrée et très veloutée. Le côté agrume adoucit le taux d’alcool. C’est à s’y méprendre… on croirait du Ardbeg, mais c’est un superbe et jeune Bruichladdich !

RV 88%
Bien conçue, c’est une pugiliste qui bouge bien en plaçant soigneusement ses coups, mais ses punchs manquent un peu de puissance pour être une championne. Chips ordinaire brûlée un peu cartonnée avec une touche de miel au nez. Au gout, tourbe du Ardbeg, mais avec une gêne. Arrivée un peu épicée se déplaçant sur la tourbe, avec une belle finale nuancée qui passe de cendreuse à verte à cendreuse. Soubresaut mielleux vert en toute fin.

Patrick 95%
Ma découverte de l’année 2009! Un mélange d’une harmonie incomparable où l’on retrouve tourbe, miel, vin, agrumes, épices, bref, tout y est! Malgré la présence de tourbe, ce whisky demeure extraordinairement doux. Original, rafraîchissant, relevé… Sera-t-elle un jour disponible au Québec???

Martin 83%
Couleur d’un orange doré modérément dénaturé. Nez: Tourbe salée et feuilles de nori au premier plan. Suivi de noix et raisins, fleurs et pommes, punch aux fruits et Pine-Sol. Bouche: Miel, fleurs et poivre blanc. Finale: Subtile fumée terreuse. Fond d’eau salée qui a servi à steamer des hot-dogs. Fleurs amères, cuir et caoutchouc. Équilibre: La finale nous prend trop par surprise, pas une surprise-party, mais un peu plus comme « Je suis en prison et je viens d’échapper mon savon ». C’est malheureusement assez pour que je ne veuille pas y retourner. Par contre au 2e tasting il est meilleur.

Laphroaig Quarter Cask

48% alc./vol.
Single malt non filtré à froid affiné dans des fûts de chêne de petite taille ayant contenu du bourbon. Une version officielle qui renoue avec une tradition datant du XIXème siècle.

André 91%
Ça sent vraiment bon. Cidre? Ca goûte le bois. Relents d’antiseptique à la Laphroaig. Très jeune. Expérience concluante et merveilleusement adaptée à Laphroaig. Au départ j’avais un doute, mais le Capitaine Bonhomme (ou le pêcheur de Fisherman’s Friend) m’ont convaincu.

Patrick 92%
Vraiment vraiment bon! La fumée blaste! Cidre fumé. Ca goûte le bois, mais pas le chêne… Du bouleux? La fumée est toujours présente… antiseptique?

Martin 94.5%
Myriade d’ambre, d’orange, de rose et d’or. Nez: Fumée de tourbe avec un léger accent de caoutchouc. Racines de vanille dans un feu de camp. Eau de mer et notes de noix de coco. Bouche: Tourbe sucrée et épicée. Crème au beurre, cassonade, chêne huileux et érable, le tout habilement occulté par un nuage de salamandre. Finale: Longue et fabuleuse. Un petit zeste de raisin vient nous narguer en fin de partie. Tourbe et charbon de bois en furie. Tellement qu’un soir, alors que je venais de me gâter d’un petit dram, je vais rejoindre ma douce au lit. Après ne serait-ce que trois secondes elle s’exclame : « Lève-toi! Je pense que le chat a pissé sur le lit! » C’est alors que je lui réponds calmement : « Mais non, c’est moi qui vient de prendre un Laphroaig… » Équilibre: Un malt souverain, une bouteille à avoir impérativement en tout temps dans son armoire à whisky.

RV 93%
Douce et forte, une jeune femme poids plume qui fait dans les arts martiaux. Pelure de pomme verte s’ajoute au Laphroaig tourbé usuel, probablement un signe des petits baril. Toutefois en bouche les éléments du nez un peu plus décomposés se mélangent de façon spectaculaire. Finale de fumée de feuilles d’érables, lorsqu’on essaie d’allumer un feu et que celui ne s’embrase pas; on respire alors une grande bouffée de fumée en essayant de le repartir. Le goût, la typicité, le prix abordable: une petite bombe qui monte un savant combat.

Laphroaig 25 ans édition 2011

48.6% alc./vol.
De fûts américains de premier remplissage.

André 94%
Pommes vertes, herbes fraichement coupées, croustade aux pommes et rhubarbe, tourbe évidemment. Un peu de sel à l’arrivée en bouche puis mélange de sucre et de tourbe médicinale, de pommes un peu acides. Incroyablement soyeux et doux. La tourbe sucrée et les fruits composent la majeure partie des saveurs en bouche mais ce qui retiendra notre attention c’est surtout l’Équilibre parfait de ce single malt d’exception. J’en ai oublié le reste de mes notes de dégustation… J’ai préféré m’en servir 2 verres supplémentaires.

Old Malt Cask Laphroaig 12 ans

50% alc./vol.
Distillé en juin 2000 et embouteillé en août 2012 depuis le hogsheads #8677, 387 bouteilles.

André 89%
Typiquement Laphroaig; peat, sel, algues et goudron, bitume. Bouche à l’image du nez, très agréable mais costaude même si agréablement sucrée. Finale soutenue mais un peu courte, raw en bouche, probablement dû au taux d’alcool. Un Laphroaig livré sans trop de sophistication, et qui ne se distingue que par son taux d’alcool plus haut qu’à l’habitude.

Patrick 90%
Nez: Tourbe fumée et goudronnée très typique de la distillerie. Bouche: Belle texture huileuse. Fumée puissante ,tourbe et goudron, avec une pointe médicinale. Finale: Tourbée et médicamenteuse, mais gagnerait à être plus longue. Balance: Parfaite! Tout ce qu’on peut espérer d’un Laphroaig.

Martin 90%
Nez: Tourbe salée, touche d’asphalte et d’hôpital de campagne. Un vrai de vrai Laphroaig. Sucre blanc et fruits tropicaux pour supporte et/ou équilibrer la tourbe. Bouche: Tourbe salée, pointe de fruits à chair blanche et de poivre rose. Les épices et le degré d’alcool attaquent sans relâche le palais, cherchent une brèche. On aime un bon défi. Finale: Bien poivrée, épicée, boisée et chaleureuse. La tourbe et les fruits terminent bien le voyage. Équilibre: On ne cherche pas ici à impressionner outre mesure, on se repose sur la force de la distillerie d’origine et sur le sacro-saint taux d’alcool de 50% d’OMC pour livrer un dram qui sera difficile à oublier.

RV 93%
L’été a vraiment due être très bucolique sur l’île de la tourbe en juin 2000 ou en août 2012. Très phénolique, la tourbe peine à passer à travers l’hôpital, surtout quand l’ensemble du nez est recouvert de poivre et sel. Presque fruité en bouche, c’est soutenu, peu agressif, savoureux et la finale est longue et expansive. Mais qu’est-ce qu’on a fait à ce baril? Je croirais avoir droit à un nouveau type de finition tout à fait particulier. Tout ce à quoi je m’attend d’un revendeur, et peut-être mon meilleur OMC à ce jour: du départ classique à la surprenante finale, c’est une réussite sur toute la ligne.

Ardbeg 10 ans

46% alc./vol.
Le plus tourbé des single malts d’Islay dans une version officielle non-filtrée à froid qui renoue avec la tradition. Élu meilleur single malt au monde en 2008 par Jim Murray.

André 88.5%
Le seul scotch que j’ai craché dans ma vie (ne me lapidez pas) la première fois que je l’ai goûté. C’était avant de me faire la bouche et le palais afin de l’apprécier à sa juste valeur. Wow, merveilleux: peat, sel, fumée mais j’ai toujours une nette préférence pour l’ancienne version 17 ans et je me prosterne devant le 1977. Reste à ouvrir mes bouteilles de Airigh Nam Beist et ma bouteille personnelle vintage 1977.

RV 93%
Bien qu’avec un franc-parler maintenant un peu plus peaufiné, il s’agit toujours à la base d’une perky next door girl sympa et avec un honnêteté de terroir exemplaire. Tourbe très verte, salée et cuivrée ainsi que racines humides de cèdre brûlé, mais beaucoup plus fruité que les éditions d’il y a quelques années. Elle s’installe tranquillement, très tranquillement, mais évolue pour ne laisser de doute sur ce qu’elle est et ce qu’elle vaut. La finale est toute en tourbe et en fumée, celle qui s’échappe au-dessus d’une pile de pneus usagés. Une bouteille qu’une fois apprivoisée jamais on ne laisserait tomber.

Patrick 94%
Nez: Smoke, brine, iodine dryness, salty; Goût: Smoke, grassy, peat. Finale: Lots of iodine. Spices and smoke. À marier avec fromage italien « Vento D’Estate », un fromage robuste et exquis qui a été vieilli dans le foin.

Martin 91%
Très très pâle, presque du new make. Nez: La guimauve grillée du Galileo enveloppée d’un nuage de tourbe fumée. Citron-limette et poivre noir. Bouche: À peine fumé en comparaison du nez. Un peu citronné, un peu chocolaté. Poivre et cannelle. Assez sucré pour un Islay. Finale: Chaude et longue, mais moins intense que je ne l’aurais souhaité. Elle compense son côté faiblard par une durée inépuisable. Tourbe jusqu’au lendemain. Équilibre: Pour une expression d’entrée de gamme, ça décoiffe. La pointe de « l’Ardbeg ».

Ardbeg Uigeadail

54.2% alc./vol.
Uigeadail est le nom de la source qui donne à la distillerie d’Ardbeg son eau si précieuse. Uigeadail est aussi un subtil assemblage de fûts de 10 et 13 ans ainsi que de quelques fûts des années 1970.

André 92.5%
Le Ardbeg 17 ans avec le coup de poing du cask strength. Quand même un tour de force de garder un scotch aussi agréable au niveau gustatif tout en ayant un niveau d’alcool si élevé (Imaginez LITTLE WINGS de Jimmy Hendrix en alcool).

Patrick 95%
Peat, fumée, un peu d’épice. // 2eme tasting: Fumée, fruits, tourbe, café. Au goût, les fruits explosent à notre plus grand bonheur pour concurrencer en terme d’intensité la tourbe et la fumée. Le tout est pourtant équilibré de façon magistrale. La finale est tout autant riche et savoureuse. Comment un whisky pourrait-il être meilleur , plus équilibré, plus déchaîné, plus subtil? Comme une tempête de neige pour un amateur de plein air hivernal à qui le patron vient d’annoncer que le bureau était fermé !!!

Martin 95.5%
Paille foncée mêlée à du miel pâle nous annonce les couleurs à venir. Nez: Légère céréale sous une bonne dose de fumée de tourbe. Notes de chocolat et de pruneaux. Un petit fond de caramel se présente si on le laisse s’ouvrir. Bouche: Fût de sherry, raisins sucrés et épices explosent en bouche. Des touches de fumée sortent à la fin. Finale: Marinade BBQ au miel. Une douceur exquise croisée avec un caractère explosif. Équilibre: Une vague de fraîcheur alors que le monde croyait avoir tout vu en ce qui a trait aux whiskies fumés. Brillant. Définitivement la grande dame d’Islay.

RV 90%
Céréales; Fumé (plus que le 1977) (BBQ ouvert). Goût : plus de fumée, un peu de citron; poivré un peu; finale correcte, mais sans plus. Aftertaste mi fumée- mi citronné. Excellent comme un bon jus.

Ardbog

52.1% alc./vol.
Édition (limitée… à 40 000 bouteilles) pour commémorer la journée Ardbeg du 1er juin 2013 célébré au Canada par le Club de Whisky de Québec. Vieilli en ex-fûts de sherry Manzanilla pour un minimum de 10 ans.

André 93%
Cette merveilleuse tourbe de Ardbeg est de retour… Le chocolat, les fruits salés, la douce tourbe tapie avant de s’élancer. Il y a aussi ce petit quelque chose d’animal, genre cuir mouillé et comme le mentionnait David, du caramel. Cela me rappelle les chocolats Lindt Fleur de sel et caramel, la terre mouillée. Le nez s’arrondit passablement rapidement et les fruits gagnent en importance, le sherry principalement. La texture en bouche est très soyeuse, pausée, dualité intéressante entre la tourbe et les fruits, une pointe de cendre au passage et une montée en flèche du sel sur une texture un peu huileuse très agréable. Finale poussée par l’alcool, grains de café moulus, chocolat noir amer et caramel salé. Après l’expérimentation douteuse du Galiléo, voilà l’embouteillage « coup de volant » qui ramène Ardbeg sur la bonne voie.

Patrick 94%
Une explosion de saveurs digne des plus beaux feux d’artifice.  A whisky worth living for.  Nez : Tourbe, fruits salés, chocolat caramel et cuir.  Bouche: Tourbe et cendre intense, avec un  beau fruité-floral juste pas trop subtil, comme j’aime!  La texture, très huileuse, supporte très bien l’ensemble.  Finale : Longue, savoureuse, épicée, fumée et avec une subtile pointe de café.

Martin 93.5%
En levant le verre devant la fenêtre, le peu de soleil nous dévoile un whisky ochre, doré tirant sur le cuivre. Nez: Douce fumée, caramel au beurre style Werther’s Original, noisette, cuir. Notes de lavande, de gazon et de tourbe. Bouche: Ample et huileux au niveau de la texture. Caramel salé et épices. Le sherry domine rapidement la fumée de tourbe pour un résultat puissant et doux à la fois. Finale: Les épices surfent doucement sur une vague de fumée iodée. Équilibre: Un grand cru Ardbeg, une belle édition spéciale. De quoi se rappeler 2013.

RV 92.5%
Sortez le champagne mais levez le verre de Ardbog: l’inversion des pôles n’aura peut-être pas lieu. Au nez, la tourbe reste très docile et le sherry est discret, même si la lavande, le lilas et le vanille s’exhibent après quelques minutes. En bouche la tourbe se réveille avec un majuscule A de Ardbeg et l’alcool est bien chaud sur les côtés de la langue, alors que la cendre et la tourbe s’incrustent sur le dessus. La finale est surprenante car de tous les Islay, c’est celui où un fin caramel s’exprime le plus, spécialement en finale. À ne pas se méprendre, ce Ardbog s’inscrit dans la nouvelle gamme des Ardbeg plus doux que le traditionnel 10 ans; toutefois, le taux d’alcool et la cendre garde le côté edgy de ce whisky et le caramel s’occupe du côté original. Malgré son prix et sa fausse rareté, ce retour aux Ardbegs à plus franche personnalité sera sûrement dans mes finalistes du scotch de l’année.

Ardbeg Galileo

49% alc./vol.
Ardbeg Galileo, le nouvel opus de la célèbre distillerie, une édition limitée de 12 ans d’âge (distillée en 1999) visant à célébrer sa participation à la première expérience de maturation… dans l’espace ! Le cœur de cette édition spéciale d’Ardbeg est un whisky vieilli dans des fûts de Marsala (vin sicilien), associé à de l’Ardbeg vieilli dans des fûts de Bourbon de premier et de deuxième remplissage. Les fûts de Marsala ajoutent ici des arômes et une texture fruités au fameux style tourbé et fumé de la distillerie.

André 86.5%
Il est grand le vide sidéral entre le Ardbeg Supernova et le stellaire Rollercoaster. Nez de tourbe à l’approche polie, bien sucré et fruité (vin blanc, fruits de la passion, melon, lime-citron) et passablement d’éléments sucrés style vanille. Un Ardbeg mis entre apostrophe. Paille mouillée avec de l’eau de pluie provenant de l’Atlantique, légèrement salée, un p’tit côté fourrure animale aussi (mais très discrète – le chien sur la boite a effectivement revêtu sa combinaison spatiale). L’alcool absent des premières gorgées s’incruster progressivement en bouche et je dois avouer que l’effet se décuple avec les gorgées. Dans l’ensemble, le Ardbeg habituel a perdu de sa singularité de son unicité. Le côté fruité est trop présent et on dirait que les expériences de Bill Lumsden faites avec Glenmorangie déteignent sur Ardbeg. Le côté bon garçon ne convient pas à tous, et le « bad boy of islay » est peut-être trop influencé par la féminine Glenmorangie des Highlands. Lumsden devrait garder ces deux distilleries aux deux extrêmes de la palette de goût, telles qu’elles l’étaient précédemment… Un bon whisky, mais venant de Ardbeg, c’est tout un retour sur terre.

RV 87%
Un whisky simili-technologique et pléonastique Islay non challengeant. Tourbe jaune orange aux allures de Lagavulin sur les freins, un gros train moderne puissant carburant au sel de Bowmore. En bouche, toujours un vieux Bowmore lent, a peine chocolaté, qui prend lentement et lourdement son chemin. Enfin, la finale est longue, toujours salée et orangée a la fois, qui se transforme en marmelade en finale. Bon goût mais mauvaise direction pour Ardbeg qui devrait cesser de regarder vers le ciel épuré du Blasda et du Galileo et retourner à la tourbe d’antan.

Patrick 85%
Nez rappelant une ferme, du moins un ferme sur Islay: du foin, du cuir, de la tourbe et une touche iodée. En bouche, la tourbe et le foin sont très présents, laissant tout de même au sel et à un petit côté maritime la chance de s’exprimer. La finale est plutôt salée et s’étire longuement. Un bon whisky, mais il y a un petit quelque chose qui me semble débalancé. Peut être suis-je plus sévère à cause de l’estime que je porte cette distillerie? Enfin, je préfère de loin le 10 ans régulier…

Martin 92.5%
Nez: D’une belle couleur caramel doré, mielleuse même, dès qu’il est versé, l’Islay emplit la pièce. Bien sûr, fumée de tourbe plein la gueule. Avec un peu de persévérance on prend plaisir à y découvrir du chêne vanillé, de la guimauve grillée, du beurre, du cuir, du gazon et du goudron. Le nez est si sophistiqué qu’on en oublie de le boire. Bouche: Sucré-salé comme dirait Guy Jodoin. Tourbe à la vanille, tabac à pipe, notes de réglisse noire. Finale: La boucane et une tourbe un peu poivrée s’éclipsent placidement pour faire place à l’amertume d’une touche de grains d’espresso. Équilibre: Un Ardbeg d’enfer, comme il se doit. On sent un peu le marketing derrière l’histoire spatiale, mais la boîte rétro est vachement cool.

Secrets Stills 4.6 Islay 1990

45% alc./vol.
Embouteillage de Gordon & MacPhail, et malgré qu’il s’agisse d’un secret, avec les indices qu’on peut retrouver sur la bouteille, on sait qu’il s’agit de Bowmore. Une édition de 18 ans limitée à 992 bouteilles.

André 89.5%
Tourbe très pausée et définitivement Islay, douce fumée, écorce de bouleaux. La bouche est très texturale et d’un beau sucré. Apparaissent progressivement noisettes, oranges et sel en finale (saumure?) pour passer sur une rétro-olfaction à saveur de fruits rouges. A définitivement quelque chose du Bowmore Tempest… Vraiment bien et agréablement différent.

RV 89%
Bowmore mords la poussière de sa propre tourbe pour s’être départi d’un tel cask à un revendeur pour un prix probablement dérisoire et un whisky ô combien meilleur que sa version officielle du 18 ans. Mi-tourbe, mi-salin, beaucoup plus proche des algues de la mer que de la grosse fumée de tourbe, mais aussi avec une pointe d’agrume toute juste sucrée. Sur la langue, sait être apaisant malgré son fort goût de tourbe cette fois-ci un peu fumée, plus vert en bouche qu’en finale. Au milieu de celle-ci, il effectue une belle transition sur le grain salé mais non aigre, voire presque caramélisé, probablement l’influence d’une durée de vieillissement de 18 ans. Et à moins de 75$, un prix tout à fait non-macallien pour un whisky de cet âge, qui lui fait gagner un bon point.

Patrick 90%
Au nez, puissante fumée et tourbe. Au goût, la fumée prends énormément de place, qu’elle partage avec la tourbe et avec des fruits rouges qui disparaissent dans l’âcreté de la fumée. En finale, la fumée prends tout son temps pour disparaître laissant aux fruits rouges la chance de nous dire un dernier au revoir. Un goût franc et authentique (surtout à ne pas confondre avec une Labatt 50!) , direct, très puissant et bien équilibré.

Old Malt Cask Port Ellen 26 ans

50% alc./vol.
Distillé en 1983.

RV 88%
Une première de classe dont la moyenne n’augmente plus finit par se faire moins remarquer. Dès l’ouverture, le côté Islay ne laisse présager autre chose, si ce n’est peut-être d’une étrange odeur de coquillage saupoudré de pierre à savon. En bouche, le chocolat se joint à la tourbe encore plus franche, ainsi que du sel et du poivre. La finale, d’une longueur adéquate pour un 26YO, est un peu prévisible mais toute de tourbe telle que je l’apprécie, avec un soupçon de lilas en bonus. Très efficace mais un peu trop standard, il lui manquerait une certaine particularité autre que son haut prix pour être davantage remarquable.