Dalmore Cigar Malt (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 88%
Des point supplémentaires pour la singularité et pour un scotch vraiment agréable autant lorsque vous passez à la caisse pour l’achat que pour l’expérience sensorielle, doux et agréable.

Patrick 89%
Complète bien le cigare, super bon, un de mes préférés; génial avec un cigare; Caramel, toffee, chocolat, orange?

Martin 90%
Riche orangé de xérès-dessert. Nez: Raisins, toffee et dattes en puissance. Gâteau aux épices, cuir et feuille de tabac. Les trippeux de sherry cask vont bander. Bouche: Caramel, cerise noire, raisins secs et mûres fraîches. Muscade, xérès et chêne. Plein de belles saveurs qui se prêtent bien à la dégustation d’un bon cigare. Le dosage est approprié, aucun élément ne vole la vedette à un autre, dans le but justement de laisser la place au cigare. Finale: Longue mais peu intense, laissant justement encore tout loisir au fameux cigare de ficeler le tout. Équilibre: Une belle expérience et un très bon dram, même seul. Il faut aussi se dire que les meilleurs scotchs n’ont toutefois pas besoin d’un traitement spécial pour se marier au meilleur tabac.

RV 86.5%
Caramel doux sucré, excellent; sent le sucre étendu sur la peau de la cuisse d’une dame (sucré-épicé). Goût: caramel brûlé, le spicy est moins présent, chocolat très noir. L’arrivée en bouche se poursuit sur le sirop de pêche et le miel. La finale monte tranquillement vers un cuir lustré qui disparait aussi lentement qu’il est arrivé. Un whisky très particulier mais qui a tendance a laisser un meilleur souvenir qu’il ne l’est réellement, toutefois il gardera toujours un aspect particulier qui le distingue. Ou bien la qualité a diminué depuis les dernières bouteilles.

Dalmore 15 ans

40% alc./vol.

André 75%
Un manque de personnalité épouvantable, du sherry mal présenté, un fût qui sent le pourris et les p’tits bas. Si cela se voulait un scénario pour démontrer l’effet du sherry, l’histoire est présentée de façon malhabile, prévisible et le punch est autant boring que d’écouter Titanic et de se demander si le bateau va couler à la fin du film.

Patrick 86%
Un très bon whisky, tout en retenue et si bien équilibré! Si ce n’était de la trop grande dilution, il serait excellent. Bref, pour ceux qui ont l’habitude d’ajouter de l’eau à leur whisky! Nez : Joli parfum suave et tout en retenue, présentant des notes de chocolat au lait, de vanille et de petits fruits des champs. Bouche : Toujours suave, plein de chocolat, de vanille et de petits fruits. Que demander de plus? Finale : Un peu courte, probablement à cause de la trop grande dilution.

Martin 84%
Nez: Assez racé? Malt, musc, noix et chêne. Fruits tropicaux et raisins secs. Chêne légèrement poussiéreux. Bouche: Miel chaud, raisins juteux, dattes, xérès, oranges, épices et bois. Très bon, mais très peu subtil à la fois. Finale: Bien ficelée, elle nous emmène sur la fin avec une belle progression représentative des saveurs énumérées précédemment. Équilibre: De belles saveurs, franches, mais sans se laisser désirer. Un bon scotch, mais pour le prix on repassera…

RV 78%
Je préfère encore Off Région Sauvage au gros cigare à 2 dollars pour éloigner les moustiques. Un sherry tellement surpuissant qu’il écrase la cerise et l’orange qui tentent de se faire sentir, accompagnés d’un caramel discret mais quand même agaçant. La finale commence avec un boom de caramel, puis le cigare prend place sans lâcher prise, d’une manière désastreuse. Mise à part pour son Dalmore Cigar Malt, cette distillerie a encore beaucoup à faire pour me convaincre de son bon goût, la piètre finale de cette exemple faisant tout le contraire.

Clynelish 10 ans 1990 Millenium Edition

Distillé le 30 janvier 1990 et embouteillé le 16 octobre 2000 à partir des fûts #938 et 942. Bouteille #772 de 1665.

André 90%
Pomme verte avec la cire protectrice dessus que tu croque avec du sel, jus de raisins en poudre vendu en sac, vanille. Tubes en cire rempli de jus qui est vendu comme bonbon aux enfants. La “wave” est superbe et est manquée par le sel et une finale d’une belle longueur. Impossible de trouver un Clynelish lorsque dégusté à l’aveugle.

RV 90%
Raisin blanc à la Forty Creek Double Barrel, avec un soupçon de poussière. Texture glissante en bouche, alors qu’attaque la cerise, la tourbe salée et le sel, pour finir par se répandre sur une écorce concave de cèdre avec de la sève d’érable concentrée par osmose inversée. Pas ce que je m’attendais de cette distillerie, qui parfois me surprend mais aussi me déçoit. Cette fois, toute une réussite.

Patrick 91%
Poudre de Jello aux cerises au nez. En bouche, on vient d’ajouter l’eau chaude au Jello et on en prend directement une gorgée, pour se rendre compte qu’un « mononcle » facétieux a ajouté un trait de brandy au mélange. En finale, une touche de vanille s’ajoute subtilement au mélange. Facile à boire, très agréable, vite un autre verre!

MacKillop’s Choice Clynelish Single Cask 16 ans 1989

57.3% alc./vol.
Fût #903, bouteille #33.

André 69%
Une déception sur toute la ligne. Je n’ai jamais pu passer outre le haut taux d’alcool de cette version. Je l’ai utilisé afin de dépanner lors des soirées et l’ai servi aux personnes qui s’intéressaient à avoir une boisson à haut taux d’alcool mais que ce soit ce type de boisson ou un autre, ça leur était égal. J’avais juste hâte d’avoir une place de libre dans ma cave à scotch. Une vraie merde.

Clynelish Distiller’s Edition 1992-2008

46% alc./vol.
Fûts de sherry oloroso de second remplissage.

André 84%
Nez intriguant, vif et salé, plat et maigre n’eut été de la forte présence du fût d’Oloroso d’où réussissent à se tirer avec peine la cassonade et le rhum brun. L’alcool ouvre la marche en bouche et est passablement adouci par le sucre. Belle finale, à la fois trop sucrée mais aussi épicée (piment rouge). La rétro livre un bel amalgame d’oranges et de nectarines. Un single malt agréable dénaturé par l’affinage.

RV 90.5%
Tourbe d’Islay et caramel un peu grossier qui ne fait pas dans la subtilité au début mais qui devient plus salé et sucré, naturel avec des touches d’agrumes qui apparaissent en respirant. Le goût se poursuit sur la même lancée toute à fait fruité, à l’image de ce que la distillerie m’avait habitué. La finale est quant à elle plus épicée et boisée avec une belle surprise de chêne. Le séjour en baril de sherry ne se sent pas beaucoup, mais quand le résultat final est tel, je m’en fous beaucoup. Un peu cher, mais enfin un Distillers Edition qui bat définitivement la version originale.

Patrick 90%
Nez marqué par le sherry, mais aussi par les algues ou plutôt la mer dans son ensemble! Une touche de chêne vanillée vient bien compléter l’ensemble. Au goût, le sel, des fruits rouge mûrs avec un soupçon de vanille. La finale est très saline et assez longue. La finition additionnelle offre à ce scotch une exquise dimension supplémentaire.

Clynelish 14 ans The Coastal

46% alc./vol.
Northern Highlands, 1968. La distillerie fut construite en 1819 par le duc de Stafford afin de favoriser la relance de l’économie locale. Changeant plusieurs fois de propriétaires au cours du XIXème siècle, la distillerie fut reconstruite en 1896. John Walker prit des parts dans la société mais cela n’empêcha pas la fermeture temporaire de Clynelish de 1931 à 1939. Dans les années 60, la demande de whisky fut telle qu’une nouvelle distillerie plus importante fut construite à proximité de l’entreprise originelle. Les nouveaux alambics, au nombre de 6, furent dessinés aussi fidèlement que possible à leurs aînés, afin que le caractère du whisky reste inchangé.

André 89.5%
Définitivement maritime mais des Highlands également. Le meilleur des deux mondes. Aérien et très plein-air comme whisky, fraicheur des agrumes (les oranges particulièrement), bol de fruits frais avec une léger embrun de sel de mer flottant dans l’air. Belles vagues de vanille crémeuse aussi. Simplicité et efficacité. La bouche est douce et texturée, moelleuse, mélanges de fruits dans de la vanille, cosses de nectarines, pincée de sel de mer, touche d’épices au bois de chêne. Avec un peu d’attention on détecte aussi une fine pointe de tourbe mielleuse très discrète en finale de bouche. La finale est fruitée, salée et un peu tourbée. Si vraiment comme si le whisky nous présentait sa provenance des Highlands maritimes au travers ses saveurs. Un superbe whisky, trop peu rare sur les tablettes, de la qualité à un prix fort raisonnable.

Patrick 91%
Riche, caramel, légères algues. Au goût, le caramel révèle une complexité étonnante, qui baigne dans le sel, de légères algues et un doux fruité. Peut être une touche de vanille? Un succulent mélange de saveurs qui prends tout son temps pour disparaître en nous révélant toute sa richesse. J’ai attendu quelques années avant d’ouvrir cette bouteille, mais je l’ai terminée en quelques semaines. Encore!

RV 87%
Herbe terreuse mouillée et un peu de blé vert. Arrivée dans la grosse cire de bougie blanche de messe de minuit, qui finit dans des rideaux de soie un peu défraîchis mais avec un beau petit piquant qui reste longtemps sur le dessus de la langue.

Chieftain’s Cigar Malt 13 ans

54.4% alc./vol.
Distillé en avril 1994 et embouteillé en septembre 2007, fûts #90931-90932, 618 bouteilles.

André 83%
Bouquet d’épices, très expressif et assez relevé mais malheureusement manquant de diversité. Étrangement effacé en bouche malgré une bonne fraicheur. Cerises noires, un peu cireux et épicé. Finale rectiligne èa saveur de cerises et de fruits.

RV 84.5%
Tourbe tranquille jaune à la “je t’ai deja senti toi” un brin maritime. Rien de menaçant, de déplacé ou de désagréable, si ce n’est qu’un peu ennuyant. L’arrivée est surprenante, presque cendreuse et l’alcool se fait sentir de manière disproportionnée au nez. La finale continue dans le fond du cendrier en verre poli ou repose de la terre de sous-bois de conifère. En aftertaste toutefois, on retrouve un petit côte herbeux acerbe, entre le foin dépasse la période optimale de coupe et la sève du chêne fraichement coupé. Davantage une expérience qu’un bon dram de tous les jours.

AnCnoc 12 ans (embouteillage US)

43% alc./vol.

Martin 89.5%
Nez: Sucré mais sans être trop velouté. Butterscotch-vanille, orge et épices. Touche agrumeuse, presque du zeste d’orange. Bouche: Épices de plein fouet, talonnées par une délicate vague de fruits sucrés et de vanille. L’orge et les agrumes sont toujours là mais beaucoup plus effacées. Finale: De nouveau les épices frappent avant de s’estomper aussitôt dans un méli-mélo d’orge et de chocolat. Équilibre: On m’a vanté longtemps les mérites du 16 ans, tellement que je ne donnais pas cher de la peau du 12 ans. Comme je me trompais. C’est un autre bon petit whisky estival. Ça va être un été mignon si je décide de m’acheter une bouteille plein format. Et puis en plus ça m’a donné une belle occasion de me servir du mot “méli-mélo”…

Brora 30 ans 8th Release

53.2% alc./vol.
Ce single malt brut de fût est l’une des plus belles versions de Brora jamais embouteillée. Une série limitée à 2652 bouteilles. L’ancienne distillerie fut fermée en 1969 puis réouverte en 1975 sous le nom de Brora pour être définitivement fermée en 1983. Brora produisait le single malt le plus tourbé des Highlands. Il était même surnommé par certains amateurs « le Lagavulin du Nord ». Le single malt de la distillerie Brora possédait dans certaines de ses versions un niveau de tourbe équivalent à celui de Lagavulin. Hormis ce trait de caractère, Brora se révèle toujours ample et onctueux. En 1983, dernière année de production, la distillerie produisit un malt légèrement tourbé aux notes florales (iris) d’une précision remarquable. Édition limitée à 2652 bouteilles.

André 90%
Tourbe sucrée, foin et un p’tit quelque chose qui rappelle les fraises du BenRiach Curiositas. Apparait frais et jeune malgré son Âge. Plus camphré en bouche qu’au nez et accompagné de tourbe et de fumée. La finale – très longue – nous transporte plutôt du côté des agrumes et des fruits tropicaux tapissant un fon légèrement salé.

RV 90%
Expérience tourbiaque exceptionnelle. Saute aux narines avec une tourbe fruitée comme je n’avais jamais goûté auparavant. Au nez, a quelque chose du Curiositas, avec un fruité mi-agrume mi-fraise. L’arrivée est beaucoup plus épicée, avec l’aigreur du gingembre et du chêne, ce qui lui confère un caractère beaucoup plus jeune que ses 30 ans. En finale, c’est le retour sur la fraise, peut-être un peu trop fort, et malgré son prix élevé l’expérience est vraiment bien réussie.

Patrick 90%
Parfum de champs d’orge au bord de la mer… Je détecte aussi une légère touche de petits fruits rouges. En bouche, définitivement maritime: très salin, une bonne touche de bois brûlé, toujours l’orge et le tout marié ensemble par une texture des plus agréable. La force de l’alcool me semble parfaite. La finale, plutôt salée, s’étire longuement sans nous faire oublier le bois brûlé. Une distillerie dont les rares produits, presque toujours excellents, sont devenus trop chers pour le commun des mortels.

Old Malt Cask Blair Athol 21 ans

50% alc./vol.
Distillé en février 1985 et embouteillé en novembre 2006, affiné 6 mois au minimum en barriques de rhum, édition limitée à 286 bouteilles.

André 87%
Pelures d’oranges, zeste de citron. Très frais et délicat. Bois de santal. La bouche est plus généreuse avec un soupçon de lime, un bon mélange de fruits et d’épices, d’abricots séchés et de toffee. La finale est timidement fumée, démontre un peu d’acidité et est de belle longueur. Globalement, un single malt vraiment bien et très satisfaisant.

RV 80%
Sucre végétal entre la canne et l’agave, qui verdit vers les feuilles à la tête de l’ananas en respirant. L’arrivée est encore plus verte, mais migre vers les feuille sèches et laiteuses (à la 2e gorgée) de bananiers tombées sur la plage. La finale passe de cactus sous la langue, au lait de la même plante sur les joues, et à un aftertaste trop sec en morceaux de verre d’ampoule électrique blanche, sans véritable raffinement, tellement qu’on souhaiterait presque qu’elle soit moins longue. Un single malt qui commence par la richesse de l’exotisme des îles du sud pour s’échouer dans la pauvreté, la sécheresse et un peu de ma révolte.

Patrick 87%
Au nez, sucre à la crème légèrement brûlé avec une touche d’épices à steak. Un soupçon de croustade aux pommes vient agrémenter le tout. Au goût, la croustade de pommes explose pour laisser la place à l’orge. En finale, un décevant papier mâché (et salé !) vient un peu gâcher l’ensemble, sans toutefois le ruiner. Un très bon dram qui donne envie d’en savoir plus sur cette discrète distillerie.