Glencadam 21 ans

46% alc./vol.

André 85%
Beaucoup plus posé que l’édition portwood de 12 ans mais tout aussi semblable au niveau des arômes; orange, citron et un poivre plus effacé. J’apprécies la balance générale de celui-ci ce qui manquait pour l’édition portwood 12 ans. Très agréable tout en étant affirmé.

Patrick 79%
21 ans ??? Plutôt décevant comme résultat. Le whisky n’est pas mauvais, mais ceci étant dit, je n’y retrouve rien de ce que j’aime dans un whisky. Nez : Parfum marqué par les agrumes, les oranges et une touche de chêne. Bouche : Agrumes et chêne. Une belle texture en bouche, mais les saveurs sont tellement délicates qu’on aurait définitivement eu avantage à l’embouteiller sans la diluer. Finale : Un peu courte et marquée par les agrumes.

Glencadam 15 ans

40% alc./vol.

André 83%
Fruité agréablement; raisins secs, sherry. En bouche, il y a un hic au départ (que je ne trouves pas comment expliquer). Très inhabituel ce single malt. Un peu de réglisse noire peut-être? Le nez n’annonce pas la robustesse que celui-ci nous livre par la suite. La finale est longue comme une grande plaine tranquille.

RV 80%
Un distillery bottling certes, mais à l’image d’un insipide Old Malt Cask ou d’un Murray McDavid fade acheté d’une distillerie anonyme à très bas prix. Craie toute en puissance, il faut attendre vraiment longtemps avant de trouver autre chose, soit du grain miellé, ok mais sans plus. Au goût, un fruité aigre et du caramel mélangé à de la craie, tout juste abordable, vient s’ajouter au mix. La finale est de son côté courte et semble sans but. . Franchement oubliable, à peine à la frontière (inférieure) du agréable.

Patrick 80%
Fruité, Sherry. Légère fumée, Épices en arrière goût. Intéressant, mais rien pour écrire a sa mère!

Glencadam 12 ans Portwood

46% alc./vol.

André 82%
Notes de porto asséchées par les épices et les effets citriques du citron et des oranges. Un peu trop effilé en bouche, tout comme la finale épicée qui complète le tout. Le mélange port finish-épices et poivre ne tombent définitivement pas dans ma palette de goûts personnelle.

RV 84%
Une belle visite en pays tempéré, ni trop chaud ni trop froid. Un peu gêné, les effluves de raisins sont un peu distantes, un peu sauvage, et il faut y plonger pour les savourer. Sur la langue par contre le liquide est très franc, très solide de bois franc, avant de retourner au camp pour une finale de grain qui ne réécrira pas l’histoire gustative. Un aftertaste ok, mais ce que l’on retient c’est indubitablement la balance exceptionnelle de ses éléments.

Patrick 83%
Nez : Malt et porto, avec des touches de chêne et d’agrumes. Bouche : Agrumes (citron, orange), chêne, puis une touche de porto épicé subtile. Finale : D’une longueur moyenne, dominée par la marmelade à l’orange, le poivre et quelques épices à steak. Balance : Un bon dram honnête et bien balancé. Achetée sur un coup de tête à la fin d’un festival de whisky, on pourrait faire un lien avec ça et la fille que tu retrouves dans ton lit le lendemain matin en te disant « ouf, pas si pire », mais que tu n’inviteras pas à déjeuner pour autant.

Glenalmond 10 ans Vintage 1998

40% alc./vol.
Glenalmond est un mélange constitué uniquement de single malts des Highlands soigneusement sélectionnés, puis réunis ensemble dans une même cuve (vat en anglais), pour obtenir un pur malt, appelé encore vatted malt, après une période de maturation pour atteindre un équilibre des arômes.

André 84.5%
Fruits agressifs, sherry puis amandes et beurre. La bouche est douce et suave et d’une belle clarté; bananes flambées au sherry, oranges – menant sur la finale épicée et d’une belle longueur fortement influencée par les oranges encore une fois. Un malt à priori ordinaire mais livrant de belles surprises.

RV 80%
Nez à l’image d’un blend, malt en vrac sans grande définition. Arrivée plus moelleuse que goûteuse malgré une faible cerise qui vivote jusqu’a ce que l’alcool arrive. La finale (son meilleur point) est un peu en sherry et conclue par une vague de fruité en finale. À l’image du Stronachie, un whisky monotone et monochrome dont le seul avantage est de l’avoir trouvé malgré sa rareté ou de l’avoir goûté pour ne pas avoir à se le procurer.

Patrick 83%
Fruité du genre xérès, mais aussi marqué par les épices du bourbon. La finale est marquée par les fruits et s’étire tranquillement sur les épices. Le tout est bien équilibré: ce scotch semble un bel assemblage qui a permis d’aller chercher le meilleur de chaque fut.

Edradour Straight from the Cask Burgundy Finish

57.9% alc./vol.
Distillé en Juin 2000, vieilli en hogsheads vidés le 22 novembre 2008 pour une seconde maturation en fûts de bourgogne. Embouteillé le 6 août 2010.

André 89.5%
Un cask finish vous dites? Gosh, pas de doutes. Le genre de whisky que l’on adore mais que l’on a aussi de la difficulté à dire pourquoi. Le nez est envoûtant et d’une extrême richesse. Très fruité (particulièrement le raisin), de bonnes notes de gâteau aux épices et de cannelle. Bonne poussée alcoolisée en bouche, mais pas de la puissance attendue d’un whisky avec ce niveau d’alcool. Superbe équilibre entre le doux côté fruité et sucré et le côté plus relevé de l’alcool, des épices et de la cannelle. La bouche s’assèche par contre rapidement mais sans perdre de sa vigueur en finale et en rétro-olfaction. Conseil; le laisser respirer longuement afin de lui laisser atteindre sa maturité et son équilibre, et lorsque son alcool se sera évaporé convenablement, les arômes mettront plus de facilité à se livrer librement. Un single malt puissant et extraverti avec une pointe d’audace.

RV 85%
Trop Extrême c’est bien, mais il y a quand même des limites. Odeur de malt surbrûlé, à la limite du souffre, et une cerise très très forte. Sur la langue, l’alcool est très fort, et la cerise tombre en cendre. La finale est de longueur tout juste adéquat, et conclut un whisky qui n’a pas de faute ni de point fort, et qui mise à part son packaging splendide, saura tomber dans l’oubli.

Edradour 10 ans

40% alc./vol.
Ce single malt provient de l’assemblage de quelques fûts ayant contenu du sherry oloroso. Il est issu de la plus petite distillerie d’Écosse (Highlands du sud). La plus petite distillerie écossaise a été rachetée en juillet 2002 par l’embouteilleur indépendant Signatory Vintage.

André 80%
Peut être du toffee. La plus petite distillerie écossaise, bel effort mais…

Patrick 82%
Nez: Menthe et feuilles mortes. Goût: Huileux, menthe légère légère légère, miel, feuillu, léger agrume, malt, fumée (surtout en arrière goût). Toffee aussi en arrière goût. Huileux, semble plus vieux que 10 ans. Global: bon whisky intéressant, mais rien d’extraordinaire…

Martin 84.5%
Nez: Frais, mentholé et herbeux, avec une petite touche de fleurs et de miel. Arrière-plan composé de chêne et de malt grillé, le tout bien discret. Bouche: Sucre en poudre, fruits tropicaux et chêne bien gorgé de jus de raisin blanc. Belles épices soutenues, poivre noir, cannelle et touche de muscade. Pas un grand dram, mais j’haïs pas, surtout que mon dernier Edradour s’est avéré être bouchonné. Finale: Fraîche, agrumeuse et épicée. Miel et xérès, ça se prend quand même bien. Finale: Langoureuse, avec une belle chaleur portée par l’ensemble de chêne et d’épices. Équilibre: Pas méchant du tout, un beau malt d’entrée de gamme pour une distillerie qui ne produit pas beaucoup. Je leur lève mon chapeau.

RV 81%
Poussiéreux. Toffee en arrière goût. Cigares? Sherry? Fruité, malté, leafy.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Dalmore 1996

43% alc./vol.
Distillé en mai 1996 et embouteillé en juillet 2011 à partir d’ex-fûts de bourbon.

André 85%
J’ai toujours voulu goûter un Dalmore de revendeur, de voir, sentir et goûter un Dalmore hors des girons des distillery bottlings avec leur sherry cask overpowering. Dalmore est une distillerie que j’aimerais aimer mais leur style de sherry me rebute pratiquement à chacun des embouteillage. Quelles attentes en voyant un Dalmore G&M en fût de bourbon cask traditionel ! Le nez est très rond et bien vanillé, on sent très bien l’apport du fût de bourbon. C’est déstabilisant de penser que c’est un Dalmore qu’on a dans notre verre. En bouche, les fruits sont au rendez-vous, il y a aussi quelque chose qui, étrangement, pourrait ressembler à du sherry, une pincée d’eucalyptus aussi. C’est très calme et lent en bouche, apaisant. Les fruits rouges sont encore pas trop loin en finale qui tombe pas mal trop rapidement (probablement dû au maigre 43% d’alcool) mais la sandwich des sucres et des fruits est plus qu’agréable. Ça me fait penser que même la distillerie devrait présenter à ses amateurs, une variante sur le bourbon cask, il me semble que cela serait un ajout appréciable à leur éventail.

RV 72.5%
Peu de goût = peu de mots = peu de points. Avec ses odeurs de speysidien endormant, en bouche on ose empirer la chose avec du trèfle très peu original à la Lowland, et un finale de retour dans le soporifique Speyside. Une insulte hormis pour la finale heureusement assez courte, un whisky d’embouteilleurs on l’on semble viser le volume au-dessus du goût.

Patrick 75%
Bouillie de trèfle et de bois humide. En bouche, fruits et eucalyptus mariés dans un bois brûlé et humide. La finale, plutôt longue, s’étire sur ce mélange hétéroclite de saveurs. Je n’ai même pas besoin de me forcer pour ne pas l‘aimer : le restant de mon verre va finir dans l’évier. (Oui, j’ai une dent contre la nouvelle administration de la distillerie… Québec Whisky fait énormément d’efforts pour démocratiser le whisky alors que les gens de Dalmore vont exactement dans la direction contraire).

Dalmore 1995 Castle Leod

46% alc./vol.
Castle Leod fut le lieu de vie de Caberfeidh, chef du Clan Mackenzie qui a vu le jour en 1606 et qui est situé à seulement 14 miles de la distillerie The Dalmore. Une fratrie Mackenzie qui a jeté les bases de la distillerie au succès incontestable aujourd’hui. Cette bouteille en édition limitée célèbre ainsi l’ancien siège historique du Clan Mackenzie et est la deuxième d’une série conçue par le Maître distillateur Richard Paterson en hommage au Clan. Ce single malt de 1995 a d’abord séjourné en fut de chêne blanc d’Amérique et en fut de sherry espagnol, avant d’être transféré pour ses 18 derniers mois de vieillissement en tonneau d’un 1er cru de Bordeaux légendaire.

RV 77%
D’éditions intéressantes à de véritables échecs, une fois de plus on dirait que quelqu’un ne s’est pas levé du bon côté du lit à la distillerie, et que les gens de comptabilité/marketing on fait de même. Nez à l’approche qui instaure la méfiance d’un souffre tel que sa petite soeur Black Pearl. Le brûlé pique de beaucoup la bouche de son grain sale et mal taillé, conclue par une finale couci-couça, bien soutenue mais à peine soutenable, dans le courant de certains mauvais Glendronach. En respirant beaucoup, le whisky s’arrondit de fruits mais trop peu trop tard; en résumé, désagréable au niveau du goût et du prix.

Patrick 85%
Parfum de riche xérès et de fruits très mûrs. En bouche, chaleureuse cassonade, fruits mûrs, touche de chêne brûlé et notes de vanille. Finale marquée par le chêne brûlé. Très bon, trop cher.