Tomatin 1995-2016 Oloroso Sherry

46% alc./vol.
1912 bouteilles

Patrick 93%
Un excellent whisky. Je vais avoir énormément de difficulté à résister à la tentation de briser mon cochon pour me payer une! Nez : Xérès très sucré, avec une bonne dose de chocolat au lait, une touche de chêne et quelques noix. Bouche : Xérès au chocolat (ça existe, ça?), tabac frais, fruits mûrs, chêne épicé et une touche de miel. Finale : D’une belle longueur, marquée par les fruits mûrs et le chêne.

Oban Distiller’s Edition 2001-2016

43% alc./vol.

Patrick 88%
Un très bon whisky qui a bien profité de son vieillissement supplémentaire en fûts de Montilla Fino. Un classique dont j’apprécie chaque édition annuelle. Nez : Vineux, avec les notes d’orange typiques d’Oban. Le tout est complété par des notes de cuir et de céréales. Bouche : Les fruits mûrs et le cuir, puis du caramel, du bois, des épices et du poivre. Finale : Longue et chaleureuse, marquée par le bois et une touche de chocolat noir aux fruits.

Balblair 1999-2017

46% alc./vol.

Patrick 93%
Le meilleur Balblair non cask strength que j’aie jamais bu. Impressionnant, délicieux, savoureux et tellement bien construit. Malgré qu’il soit trop cher, je ne peux m’empêcher de jongler avec l’idée de m’en acheter un. Noël approche, ça ferait un beau cadeau… Nez : Raisins secs Del Monte (les petites boîtes rouges avec la madame), où plutôt le gâteau aux fruits de grand-maman, avec son de ensemble de fruits et d’épices. Le tout avec des notes d’oranges, de pommes rouges et de vanille. Appétissant. Bouche : Wow! Chocolat noir, épices, raisins secs, caramel, épices et miel. J’ai le goût d’en reprendre une gorgée, ou plutôt une bonne rasade! Finale: Longue et savoureuse, avec des notes épicées, sucrées et fruitées.

Martin 89%
Nez: Beau gâteau aux épices, avec une touche de xérès et d’orange. Vanille, caramel, malt grillé et miel onctueux. Pomme de tire, quelqu’un? Bouche: Texture plus sirupeuse que la moyenne, miel épicé, bois sec, raisins rouges juteux, vanille et tannins du xérès. Pointe de cacao en poudre. Finale: Bien poivrée, elle étire la sauce sur une bonne distance. Miel, bois et vin chaud. Équilibre: Un autre bon Balblair. Dommage que la distillerie s’éloigne de leur formule « millésime » ou « vintage » pour favoriser un énoncé d’âge disons plus traditionnel. Un jour on dira « C’est pu comme les Balblair d’antan »…

Glenmorangie Grand Vintage Malt 1990 Bondhouse No1 Collection

43% alc./vol.
Bottled 2016. Première expression de la série Bondhouse No 1, ce single malt de 25 ans est le fruit d’un mélange de ex-sherry et ex-bourbon cask. À environ 1100$ la quille…

André 94%
Miel onctueux, oranges, poires, pêches, un brin de sherry, fruits tropicaux, pommes rouges sucrées. Le bouquet d’odeurs est invitant et appelle èa la dégustation et à l’exploration. En bouche, le whisky est simplement délectable; fruits à chair, fruits tropicaux, encore les poires, pêches, bananes, nectarines, sherry, miel chaud, une pincée de cassonnade et de gingembre finement épicé en finale de bouche. La texture est divine allant des notes pleinement sucrées aux sursauts épicés (gingembre et cloude girofle). Légère touche mentholée ou d’herbe verte mouillée ou d’eucaluyptus en finale également. Les notes de sherry sont plus définies également. J’aime la profondeur des saveurs et arômes et le feu d’artifice d’épices et du sherry de la finale. Du Grand Glenmorangie, du Grand Vintage.

Patrick 92%
Un Glenmorangie pur et savoureux à l’extrême, riche et hyper complexe comme seule cette distillerie sait les créer. Nez : Riche bois fraîchement coupé, vanille et agrumes subtiles. Bouche : Bois frais brûlant, agrumes intenses, épices, gingembre. Finale : Longue et marquée par le bois brûlé.

Martin 94%
Nez: Malt, oranges, miel, vanille, chêne et fruits à chair blanche. Complexe et invitant à la fois. Tout en douceur, tout en subtilité. Bouche: Texture assez enveloppante, belles saveurs de rayon de miel, de malt grillé, de bois sec et de vanille. Les beaux fruits ne se font pas attendre trop longtemps non plus. Les épices ferment la boucle. Finale: Douce, longue, boisée et poivrée. Un peu d’herbe et de menthe sur la fin. Équilibre: Un dram des grandes occasions. Glenmorangie nous livre ici un assemblage plus classique, digne d’une époque plus élégante. À consommer avec modération.

Highland Park Magnus

40% alc./vol.
Exclusivité nord-américaine.

André 87.5%
Sérieusement, à 40$us j’ai des grosses craintes avant de me plonger dans l’évaluation de ce whisky d’une de mes distilleries favorites. Au nez, c’est du Highland Park classique; on reconnait la tourbe au miel de bruyère fidèle au style, le xérès tirant sur les notes de prunes séchées, la confiture d’orange, beau miel onctueux, une pincée de sel de mer aussi. Étonnement général. La bouche déçoit rapidement avec sa texture un peu molle où la dilution est rapidement resentie; sherry, prunes séchées, miel de bruyère, tourbe sucrée, sensation maritime lointaine, les dattes, raisins et fruits secs, saupoudrés d’épices et de poivre, gâteau aux fruits. La finale est un peu expéditive malgré les épices et la tourbe définie, le sherry est un peu dilué dans les notes de caramel salé et le poivre. Ce whisky pourrait facilement devenir mon dram de semaine sans prétention offrant des saveurs agréables, variées en plus d’un beau challenge à la dégustation. C’est dangereux pour le Highland Park 12 de voir apparaitre une version telle que celle-ci. 86.5% plus 1% sur la qualité prix. Ce whisky en étonnera plusieurs…

Patrick 90%
Digne d’Highland Park, c’est-à-dire riche, complexe et très savoureux. L’ensemble paraît un peu jeune, mais compte tenu de son prix raisonnable, wow! La bouteille va se vider vite, j’espère que ça sera disponible bientôt à la SAQ! Nez : Sucre du miel, fleurs, orge, touche de fruits… Pur Highland Park! Bouche : Très floral, un peu de fumée, quelques épices, du bois et de la fumée subtile… Assez complexe, son seul défaut venant que le new make ne semble pas trop loin. Finale : D’une longueur moyenne, avec de belles notes de miel et de fleurs.

Martin 88%
Nez: On reconnaît tout de suite au nez le caractère HP. Orge, miel, fleurs, bruyère, fumée, malt grillé et xérès. Bouche: Texture adéquate, malt, miel, épices, chêne et légère tourbe. Xérès, pruneaux, raisins secs et sel marin. Finale: Caramel et gâteau aux fruits. Plus courte qu’on ne l’aurait souhaité. Équilibre: Excellent single malt pour toutes les occasions, avec de surcroît un prix incroyable. Serait-on en train d’assister à la fin des mentions d’âge chez Highland Park aussi?

Isle of Jura 18 ans Duty Free Edition

40% alc./vol.
Cette edition remplace la version de 21 ans d’âge, est le fruit d’une maturation en white oak casks et en fût de shery Oloroso. Édition pour les magasins Hors-taxes.

André 82%
Nez un peu ennuyé et plat, même si frais et tropical. Salade de fruits, cerises et savate rouge, poires nappées de caramel et de vanille, gâteau aux fruits. On se sent interpellé par l’amalgame de saveurs goulu et gourmand. Dommage que le taux d’alcool soit si bas car les saveurs et odeurs en plus de la texture sont définitivement une coche au dessus de bien des single malts. La bouche offre de savoureuses saveurs de fruits séchés, de sherry, pelures de pommes rouges, de chocolat noir et d’oranges, de gingembre mais il manque quelque chose pour ceintrer le tout ensemble afin de rendre efficace. La finale est courte, presque expéditive, sur les fruits séchés et le sherry. Sans être un mauvais whisky, cette édition manque de panache… à l’instar des cerfs rencontrés sur la route des Paps de Jura.

Isle of Jura 22 ans 1993 “One for the Road” Exclusive Small Batch

47% alc./vol.
Willie Cochrane est un Diurach, le nom gaélique donné à la communauté de l’île de Jura, depuis 1977, date de son arrivée sur l’île avec l’intention de n’y rester qu’un an. En gravissant les échelons au fil des ans, il a pu explorer tous les recoins de la distillerie de Jura, jusqu’à s’assurer que chaque boulon et chaque écrou se trouvaient bien à la bonne place ; une tâche qu’il a particulièrement appréciée en tant que mécanicien de formation. Willie dit souvent, en effet, qu’il n’y a pas un seul boulon ou écrou qu’il n’a pas desserré ou serré au cours de ses 39 ans de carrière à la distillerie. Digne hommage à sa longue carrière, ce whisky si unique est notre manière de remercier Willie Cochrane pour ses 39 ans de bons et loyaux services au sein de la distillerie Jura. Directeur de la distillerie pendant 11 ans, il a contribué à définir la ligne directrice des single malts de Jura. Cette expression est un Jura de 22 ans, au préalable vieilli en ex-bourbon cask avant d’être afiné pendant 9 ans en fûts de Pinot Noir. Édition limitée de 5000 bouteilles.

André 89%
Nez un peu vif sur l’alcool mais combien délectable et onctueux. Mielleux, sirop de poires, oranges confites, chocolat noir, fruits rouges, cerises, beaucoup d’épices en petites conversations sournoises. La bouche offre une texture de saveurs incroyable que souligne les notes épicées un peu pointues de gingembre; sirop de salade de fruits, cerises noires, poires, pêches, chocolat noir, moue de café et un peu terreux même s’accompagnant d’un brin de fumée bien discrète. La finale est d’un côté pointue et épicée, de l’autre très fruitée et généreusement ponctuée de notes de chocolat noir amer fourré à la confiture d’oranges. Un beau travail d’exploration de saveurs et de découverte des textures, voluptueux et de grande classe.

Glenmorangie Astar – Échantillon offert par Bill Lumsden

52.5% alc./vol.
Echantillon offert par le docteur Bill Lumsden 3/8/17

André 87%
Vanille et caramel, citron et agrumes, miel onctueux, poires, abricot. Des saveurs qui rappellent aussi le Glenmorangie Original, ces beaux fruits frais, les notes de citron et d’agrumes, ce souci du détail habituel à Glenmorangie. La bouche est soutenue mais l’alcool tolérable, adoucit par les notes de vanillines, la couverture de caramel et de miel. Malgré tout, de bonnes épices et des notes de chêne persistantes apparaissent progressivement, le clou de girofle & le gingembre, puis les agrumes, les poires, l’abricot séché, l’ananas et le caramel, tarte à la meringue. La finale est pointue et légèrement sèche avec des influences certaines du fût de chêne et des épices, un peu trop de chêne d’ailleurs. Beau challenge de dégustation, palette aromatique et de saveurs challengeante mais un manque de hook ou de p’tit quek chose de particulier.

Patrick 89%
Riche et complexe, savoureux. Pour amateurs de whiskys purs! Nez : Parfum sucré et vanillé, avec des notes d’orge, de miel et d’agrumes juteux. Très appétissant! Bouche : Sucre blanc épicé et brûlant, une touche de miel, des agrumes et du chêne craquant. Finale : Longue, épicée et boisée.

Glenmorangie Pride 1974

52% alc./vol.
Bottled 2016. Limited edition of 503 bottles – Un des plus vieux et des plus rares whiskies de Glenmorangie à environ 10000$ la fiole. Un Glenmorangie de 41 ans provenant d’ex-sherry cask & d’ex-bourbon cask.

André 96%
Nez plus riche que le plus riche des moustachu des pays du Golfe Persique. Raisins secs ayant macérés dans du rhum, gâteau aux fruits, oranges sanguines, chocolat noir, gingembre et épices, miel, toffee. La texture est plus qu’unique… Sirupeuse, ça colle partout en bouche et le liquide crée une barrière qui protège de l’alcool et des épices; gingembre, clou de girofle, sherry onctueux, fruits séchés, chocolat noir fourré à l’orange. Ces saveurs deviennent encore plus compactes avec les gorgées et rappellent maintenant la pâte de fruit. Tout est intense mais la texture hyper douce. C’est comme une peinture de Van Gogh, des couleurs intenses mais une ambiance bucolique. Belle finale, (presque sans fin), la vieille couverture de livre en cuir, le gâteau aux fruits, pomme rouge bien fraiche recueillie à l’automne, le miel et le caramel mélangé d’épices. De la très grande classe, une texture à faire rêver, des saveurs connues mais présentées comme si nous les redécouvrions. À 10,000$ la bouteille, certains dirons que l’on en attendais pas moins mais comme le prix d’une fiole n’est jamais gage de sa qualité…

Patrick 95%
Un whisky grandiose pour lequel aucun superlatif ne saurait être de trop. Si bon, si bien construit, on aura beau dire, il n’y aura jamais un “no age statement” qui pourra ressembler à ça! Nez : Wow, le parfum si unique et exceptionnel d’un vieux spiritueux. De beaux vieux fruits mûrs, du bois brûlé, du caramel, de la cassonade réchauffée. Bon, ça fait 45 minutes que je sens ce whisky avec un sourire béat dans la face, il est temps que j’y goûte! Bouche : Un vieux xérès hyper intense, de la cassonade brûlée, du chêne carbonisé. Sublime. Finale : D’une belle longueur, marquée par les fruits mûrs et le cuir.

Isle of Jura 35 ans 1977 “The Yee Tree”

46% alc./vol.
Ex-bourbon cask #888 affiné un an port cask, limited edition of ~500 bottles.

André 93.5%
Nez attirant et ample. Cerises marasquin, raisins rouges très mûrs et Porto, belle onctuosité et générosité au nez, poire William. Chocolat au lait fourré à l’orange. La bouche est liquoreuse, très fruitée, sucre d’orge, pâte d’amandes et Porto goulu, cerises noires, oranges sanguines. Finale hyper douce et soyeuse mais persistante, les saveurs de la bouche se perpétuent avec lenteur mais assurance et se terminent par quelques petits sursauts d’épices. Un whisky exceptionnel, des saveurs intenses, une longueur en bouche étonnante. Certain dirons que ce whisky dessert est “un peu dénaturé” mais n’en demeure qu’il offre une expérience unique et dont on se souviendra longtemps.