Johnnie Walker Swing

40% alc./vol.

André 80%
Mélange velouté, fruité à l’essence de sherry, de miel légèrement brûlé, de subtile fumée de tourbe. Je lui trouve des ressemblances avec certaines saveurs de Highland Park sauf son petit côté maritime. En bouche, la texture est limpide comme de l’eau, manque de texture, peu de nuances. Bonne rasade d’épices, de tourbe assaisonnée au sherry, de caramel et de miel, nappée de chocolat fourré aux oranges. Finale un peu sèche, épicée et finement florale et camphrée. En respirant, le whisky dégage beaucoup de caramel et de mélasse. Un whisky cadeau pour le nez mais qui décevra la bouche.

Patrick 85%
Complexe, avec une belle fumée, mais pourrait offrir un peu plus de profondeur. Toujours est-il qu’il s’agit d’un très bon Johnnie Walker. Nez : Savoureux et complexe. Épices, chêne et une belle note de fumée. Bouche : A l’arrivée en bouche, la fumée prends toute la place, sans être nécessairement d’une intensité démesurée. On détecte aussi quelques notes de caramel, d’épices, de chêne et de malt. Finale : D’une longueur moyenne, mais tout de même trop courte à mon goût car je n’ai pas reçu un échantillon assez gros pour m’en rassasier!

Martin 85%
Beau blend d’un ambre relativement plein. Nez: Moyennement timide et peu agressif, on reconnaît bien le mélange de grains à la Walker. Miel, vanille et xérès, avec la légère fumée qu’on retrouve dans le Black Label. Bouche: Belle texture mielleuse. Épices et chêne, vanille et chocolat à l’orange. Finale: Une belle chaleur épicée nous garde à bord. Chêne, cacao, raisins et dattes. Équilibre: Un assez bon blend, on salue surtout la belle implémentation des fûts de xérès (j’espère qu’il y en a vraiment). Manque peut-être un brin de complexité, mais bon, quand on met tout le budget sur la bouteille vous savez…

RV 78%
Peut-être réussit-on à m’influencer avec une belle bouteille, mais il y a toutefois des limites. En arrivée, c’est l’image traditionnelle que je me fais de Johnnie Walker, à savoir un blend ennuyant et un peu trop malté à mon goût. Sur la langue, des oranges, sans plus, à la limitée un peu maltées, mais de manière beaucoup trop sobre et sans finish. Je préfère quand l’éclat est dans la bouteille que sur la bouteille.

Johnnie Walker Gold Label 18 ans

40% alc./vol.
Un blend de 15 single malts dont le très rare Clynelish. Il est issu des constats d’Alexander II, qui cherchait un whisky pour commémorer le centenaire de Johnnie Walker, Ses efforts ont été gênés par le manque de single malts à l’issue de la première guerre mondiale.

André 84%
Miel, pêches, melon au miel, mangue, une belle salade de fruits alcoolisée. Balance et équilibre en bouche accompagné d’épices demeurant quand même feutrée. Le nez et la bouche prometteuse tombe malheureusement en finale et gâche cette expérience qui aurait pu s’avérer superbe. Un whisky qui est définitivement conçu pour les gens pas pressés et qui aimeront en dénicher ses subtilités.

RV 78.5%
Réserve spéciale. Comme dans “I’m special”. Nez rebutant de coussin souillé qui a aéré sans toutefois faire disparaître totalement l’odeur. Blé pourri. En bouche, c’est mieux qu’à l’odorat, mais comme pour le Black Label, il souffre du même problème de direction. En finale, le miel est un peu plus libre du malt mais trop peu trop tard, l’odorat a fait les dégâts.

Patrick 75%
Nez un peu désagréable d’odeurs animales. Rien ne subsiste de ces arômes au goût qui est plutôt agréable en bouche. Fruits, épices, vanille et cendres. Toutefois, la finale laisse un effet de vide un peu désappointant. Globalement, manque énormément d’équilibre.

Islay Mist 17 ans

43% alc./vol.

André 86.5%
Crémeux au nez, melon au miel, lime amandes grillées mais sans renier ses origines de l’ile d’Islay avec ses notes de tourbe et de terre mouillées et son léger salé maritime en sourdine. Un blend estival et hautement dangereux. Effectivement le genre de bouteille à partager en gang le soir autour d’un feu à l’extérieur et qui saura à la fois satisfaire les connaisseurs mais aussi faire une belle introduction aux whiskies pour les débutants.

RV 86%
Cendrier rempli de botches et de lait sur lequel on ajoute du persil séché. Plus malté sur les papilles, cependant toujours avec un fond de fumée et un beau mélange de grains non sucrés, juste assez fort en finale. Mon genre de bouteille passe-partout. Pas nécessairement typique d’Islay, peut-être à ne pas gouter en pensant que c’est un Islay, mais à un prix respectable, très belle réserve spéciale.

Patrick 88%
Épices dans un cendrier remplit d’eau après un orage (épices, tabac brûlé et ozone). Au goût, une surprenante évolution… wow! Le goût évolue de façon impressionnante en trois dimensions. Arrivée fruitée, suivi d’épices fumées, qui laissent la place à un malt intense mais fugace. La finale est marquée par le fruit. Une superbe surprise, mais qui décevra celui qui s’attend à un whisky typique d’Islay. Toutefois, après avoir respiré, la fumée et la tourbe se démarquent de façon singulière.

Grant’s Sherry Cask

40% alc./vol.

André 83%
Nez fruité très effacé, le sherry est bien là mais c’est ennuyeusement plat au nez. L’arrivée en bouche est agréable, bien relevée par les fruits. La bouche est feutrée et bien soyeuse. L’ensemble aurait assez de typicité pour passer pour un single malt d’affinage n’eut été de son manque de présence en bouche et une texture pas assez raffinée. Il ne fuit pas le bout de la langue et laisse le palais sec. La finale n’est que la suite du nez et de la bouche, n’offrant que peu de surprise. Un bon blend, très agréable et avec une pointe d’audace.

Martin 83.5%
Nez: Alcool plutôt effacé pour un blend de cette catégorie. Jolis arômes de céréales, de fruits rouges et de bois. Quelques notes de xérès mais pas plus. Bouche: Sucre doré et raisins verts dès l’arrivée en bouche, suivi par de légères notes de chêne et de sherry. Une poignée d’épices complètent le tout. Finale: Assez linéaire, manque un peu de longueur, tout en restant plutôt agréable. Équilibre: Un bon blend de semaine, meilleur de loin que l’édition ordinaire. Excellent choix pour un sherry cask de semaine mais pas bien plus.

RV 77.5%
Sans être sucré, sans être feuillu, doux mais tout de même varié. Le popcorn rose et le bonbon précède les épices en finale. Celle-ci est moins bonne que le Ale Cask, pour laquelle elle est tout le contraire, alors qu’à force de respirer un vert amer devient un peu trop puissant et rend l’expérience moins agréable.

Grant’s Ale Cask

40% alc./vol.

André 79%
Une montée en crescendo – vitement écourtée – suivant un nez hyper simple. En le gardant en bouche plus longtemps, des notes de cannelle trop fortement jumelées aux accents de grains qui n’arrivent pas à se soulever assez longtemps pour nous montrer ce qu’il cache. Même une fois la bouffée d’alcool évaporée et les oranges apparues, l’étreinte du corset procuré par la poussière de grains ne lâche pas prise. Dommage car le nez semblait vouloir nous amener dans des chemins intéressants.

RV 79%
À l’ouverture, le houblon et le blé vert se goûtent, à peine fumés et caramélisés qui deviennent cassonade à force de respirer. Pas de mouthfeel, avec une migration du goût vers un grain plus palpable. Une bonne longueur pour un blend, mais principalement avec un nez qui mérite qu’on le laisse respirer et un goût changeant qui s’améliore avec les secondes.

Patrick 79%
Nez de whisky de grain, fruité. Au goût, crème brûlée, très sucré au goût, très fruité, très léger. Pas vraiment de finish.

Famous Grouse 37 ans Robert Burns 250th Anniversary Limited Edition

47.6% alc./vol.
250 bouteilles émises en édition très limitée par Famous Grouse en l’honneur du 250eme anniversaire de naissance du célèbre poète anglais Robert Burns. Ce blended scotch de 37 ans d’âge (Robert Burns est mort à l’âge de 37 ans) est remis à divers organismes afin d’amasser des fonds pour une œuvre caritative de leur choix. Certaines de ces bouteilles, mise à l’enchère, ont récolté jusqu’à 5000$ pour une seule de ces bouteille de 500ml.

André 90%
Canneberges, cerises noires, adouci par le miel. Bouche ample et sirupeuse, fine fumée, miel et confiture de cerises. Finale très équilibrée, chêne et une belle poigne d’alcool. Richesse et complexité. Une belle réussite de John Ramsay.

RV 82.5%
Un whisky à mi-chemin entre la typicité cinglante des single malt et la variété tranquille des blended. Malt légèrement épicé au style Speyside anonyme, assez vert et un peu miel de bruyère qui faire paraître olfactivement le mélange à court de ses 37 ans. L’arrivée est beaucoup plus boisée, mais le développement reste tout de même assez limité, passant timidement du bois aux épices chaudes mais un peu disparates et floues. En début de finale, un peu de bois tourbé, puis le bruyère puis les épices. L’aftertaste est quant à lui plutôt ordinaire (voire son point faible), avec un retour agaçant sur le végétal qu’on trouvait au nez. Comme blend, c’est assez bien, mais me confirme encore une fois que je préfères de loin les single malt, et à 37 ans, je trouve qu’ils ont peut-être attendu un peu longtemps pour pas grand-chose.

Famous Grouse 30 ans

43% alc./vol.

André 86.5%
Barre de chocolat fruits et noix, gâteau aux fruits. Le miel n’arrête pas de musarder et est d’une irrépressible douceur. En bouche, clair et épuré tout en ayant une belle et attachante présence. Je ne sais pas pourquoi mais à l’opposé du dicton “l’union fait la force”, on dirait que marier des single malts donne tout à fait l’opposé. Celui-ci est à la fois superbe sans avoir une singularité et sa personnalité propre, tout comme le sont les single malts.

Patrick 89%
Au nez, léger malt et vanille rappelant le Macallan. Au goût, wow, de nombreuses dimensions s’ajoutent : à la vanille et au malt s’ajoute les fruits, les fleurs et surtout une fumée très marquée! Un scotch extrêmement riche, délicieux, qui nous réserve des surprises à chaque gorgée. Toutes nos papilles gustatives sont comblées!!! La finale disparaît tranquillement en laissant la vanille venir tout enrober.

The Rich Spicy One

40% alc./vol.
Un assemblage de single malts, soit 50% de Tamdhu Spanish Oak Sherry Butts,10% de Tamdhu bourbon dump hogsheads, 10% de Highland Park Spanish Oak Mature Butts, 20% de Glenrothes Spanish Oak Sherry Butts et 10% de Bunnahabhain American oak sherry puncheons.

RV 82%
Mielleux et finement épicé, avec un peu de l’olfaction usuelle de plusieurs bourbons, avec une certaine cire de chandelles. Arrive de manière assez convaincante, tout en épices, et semble prendre de l’expansion entre la langue et le palais. On retrouve le mielleux en début de finale, mais il est graduellement remplacé par les épices avant de terminer un peu rapidement. Un vatted difficile à sizer, mais qui se prend très bien, relax et tranquille, sans faire trembler quiconque. Quelques points vont par ailleurs à son bel équilibre, après tout il s’agit d’un mélange qui aurait pu être davantage débalancé.

The Smokey Peaty One

40% alc./vol.
Un assemblage de single malts, soit 5% de Caol Ila refill casks – ex American oak bourbon barrels, 12% de Laphroaig American oak bourbon barrels, 17% de Bunnahabhain American oak sherry, 9% de Bunnahabhain oak bourbon barrels, 26% de Highland Park Spanish Oak Sherry butts, 14% de Highland Park oak hogsheads, 9% de Ledaig oak bourbon barrels et 8% de Bowmore oak bourbon barrels.

André 87.5%
Définitivement Islay au nez, qui est à la Caol Ila. La tourbe se révèle avec force, le sel lui est fugace mais aussi présent quoique discrètement…au nez du moins. L’arrivée en bouche est très fluide, tellement qu’il nous fait abaisser nos barrières gustatives de part sa douceur. C’est en fait pour mieux nous endormir afin d’être submergé pleinement par la tourbe sucrée Islayesque et le piquant légèrement anesthésiant de l’alcool. La finale, tout en sel de mer, est très veloutée et d’une belle longueur. Idéal comme introduction avant de passer aux single malts plus musclés de l’ile d’islay.

RV 87%
Tourbé mais pas très fumé au nez, avec un petit quelque chose de sucré. Belle arrivée en bouche, très tourbée et légèrement goudronnée, avec un peu de fumée qui meure dans une finale plus longue que dans mes souvenirs. Toutefois, trop peu d’aftertaste pour être qualifié de merveilleux. Il ne faut pas se laisser décourager par le nez, c’est un très beau vatted bien conçu, à un prix qui vaut le détour pour essayer le produit de l’effort de trois trippeux . De plus, c’est peut-être le genre de bouteille à servir à quelqu’un pour commencer une dépendance aux scotches d’Islay.

Duncan Taylor Regional Collection Islay Blended Malt

40% alc./vol.

André 88.5%
Un nez à la Kilchoman; j’adore ! Du charbon sale, ça sent la suie et les anciens trains à vapeur. L’attente est grande car au nez, il ne peut renier ses origines. Un p’tit côté sucré et salé agrémente le tout. Catastrophe… l’arrivée en bouche est molle mais ce n’est que de façon temporaire car il explose par la suite en bouche avec des attributs de kiwi et de fruits de la passion s’enveloppant d’une écharpe de tourbe et de suie de charbon. Belle longueur en finale même si l’effet n’est ressentie qu’en bout de langue plutôt qu’avec son effet enveloppant propre aux whiskies plus âgés, mais je suis loin d’être déçu mis à part l’arrivée en bouche où il se dépouille de quelques points.

RV 85%
Du beau petit gibier, facile à capturer et dévorer. Et un vrai Islay. Tourbe salée, un peu mince mais bien là. Appétissant, léger en bouche mais le sel demeure stable malgré la tourbe qui joue du coude. Finale de poivre blanc, assez longue pour un blend. Une réserve spéciale Islay pour la visite qui s’en tire très bien un soir seul lorsque le chasseur de single malt n’est pas à l’affût d’une très grosse prise.

Patrick 86%
Fumée poivrée et tourbe jaune. Tourbe jaune très intense, suivi de fumée aux stéroïdes et de sel. Belle finale. On dirait un single malt par son intensité!