Wild Turkey Rare Breed Batch #WT 01-99

54.2% alc./vol.
Un blend des bourbons de 6, 8 et 12YO. Cuvée exceptionnelle de Wild Turkey, ce bourbon est considéré comme un must en matière de whiskey américain.

André 86.5%
Nez très sucré aux arômes de savates rouges, aussi très fruité. L’arrivée en bouche est sèche et fluide dès le départ pour ensuite passer aux feeling d’une langue qu’on passe sur du papier à sabler 400 ou ce que l’on sentirait en lichant une pierre noire ayant été polie par la mer. Légèrement amer (très passager) pour ensuite nous livrer une vague d’alcool bien punchée par l’apport de fruits en finale. Le sucré, caramélisé apparait quelques minutes après avoir respiré dans le verre, celui-ci est à l’odeur de bois caramélisé, comme quand on reste avec le bâton servant à manger de la tire d’érable légèrement brûlée à la cabane à sucre au printemps.

Patrick 87%
Gruau aux fruits séchés noyé dans la cassonade. Au goût, la cassonade se transforme en savoureuses épices qui sont juste assez chaleureuses pour nous donner le goût d’en prendre une autre gorgée. En finale, le sucre reprend tranquillement sa place. Un bourbon agréable.

Martin 91%
Ambre franc et doré, pourtant moins foncé que le 101 et le Forgiven. Nez: Caramel riche et velouté, butterscotch, miel et bois. À peine de vanille et de maïs. Sur un horizon lointain se détache citron et cuirette. Bouche: Entrée en bouche somptueuse, gorgée de fruits, de cannelle et de caramel. Seigle et miel dansent et changent de partenaire avec butterscotch et vanille. Finale: Splendide. Son âge et sa composition lui confèrent une chaleur et une douceur qui supplante son taux d’alcool sans gêne. Notes de caramel brûlé, de chêne, d’épices et de maïs. Équilibre: Un bourbon de grande classe. Très équilibré, plein de saveur et de richesse. Rempli de personnalité. En effet, une espèce rare.

RV 93%
Un bourbon avec une très large palette, qui sait peindre une toile intrigante même si elle est abstraite. Très fruité, champêtre et cireux, l’écaille de peinture rouge d’un fender de tracteur de ferme habitué au champs. En bouche, très peu subtil et explosif sur la langue, avec une finale un peu mêlée mais géniale, avec un peu de la typicité de Wild Turkey. L’aftertaste poursuit dans la même excellente vague, quoiqu’un peu floral.

Wild Turkey Kentucky Spirit Single Barrel Straight Bourbon Whiskey

50.5% alc./vol.

André 90.5%
Une des meilleures raisons afin de se lancer dans la découverte des bourbons. Très fruité encore une fois. Liquoreux. Raisins et fruits des champs. Léger vanillé brûlé annonçant une belle, longue et généreuse finale fruitée en bouche accentué pour de savoureuses vagues de gelée de pommes vertes.

RV 92%
Comme le Bakers, le Bookers, un autre très très bon bourbon, à la sauce particulière de la distillerie qu’on peut reconnaitre grâce à sa proximité avec le Rare Breed. Gros bourbon très solide, on sent que le blé est plus fort que dans les whiskeys de la distillerie. En bouche c’est un beau punch d’épices et la finale revient sur le blé caramélisé. Un sure shot indéniable.

Patrick 90%
Bourbon… Bref, épices, léger bois brûlé… Goût de bois brûlé caramélisé et vanillé… Léger fruité. Le brûlé est vraiment intense.

Wild Turkey (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 75%
Nez singulier, mais désagréable. Ça sent le léger moisi, le bois mouillé. En bouche: fantomatique, aucune présence en plus d’être divisé en deux couches distinctes: l’eau, très présente et une autre couche plus huileuse. Un dernier souffle fruité en finale et puis…plus rien ou presque. Goûte le jus de fruits qu’on a dilué avec trop d’eau. Même pas un plaisir à boire. La vraie dinde n’est pas sur la bouteille, c’est plutôt celui qui vas passer à la caisse pour la payer. Fais moins mal au cœur qu’un Port Ellen quand on a besoin de déboucher l’évier de la cuisine.

RV 80.5%
Un autre bourbon, un autre whisky qui sent la cerise caramélisée des barils fraichement brûlés, cependant peut-être un peu plus floral que les autres. L’arrivée en bouche donne un peu plus sur les fruits frais, pour être remplacés par les épices puis la cerise. La finale est moins mouvementée, donnant sur un caramel brulé un peu plus anodin. Pas mauvais dans l’ensemble, mais on peut se demander ce qui peut créer le raisonnement « ce soir c’est la dinde sauvage » d’un amateur réfléchissant devant son armoire à whisky.

Patrick 82%
Épicé, sucré et un peu de cerise au nez. Au goût, la cerise est encore plus présente et masque un peu les épices typiques du bourbon. Finale un peu courte. Simple et efficace, facile à boire.

Wasmund’s New Make Spirit

62.5% alc./vol.
75% de seigle et 25% d’orge maltée.

RV 92.5%
Tasses toi White Dog, papa préfère la petite rousse de Copperfox! Au nez, sent le maïs du white dog, mais en plus sucré et beaucoup plus varié. En bouche ça se poursuit dans un déferlement d’épices de plus en plus sucrées. Au joyeux taux d’alcool de 62%, elle reste très douce en étant quand même très racée, avec une finale qui va presque sur le miel. Vendu avec un baril pour le vieillissement, c’est sans artifice et nue qu’elle atteint son paroxysme.

Wasmund’s Rye Spirit

62% alc./vol.
Distillé le 24 août 2009, moins de 30 jours d’âge. 1/3 d’orge maltée et 2/3 de seigle.

André 79.5%
Plus baveux au nez que l’édition single malt spirit. Le rye est bien présent et s’amuse à piquer les lèvres aidé par le pourcentage d’alcool. Il s’attache sur le bout de la langue mais disparait étonnamment en bouche. Fruits secs et céréales Raisin Brand. Les céréales sèches qui présentes au nez se sont effacées en bouche. L’alcool semble part contre s’affirmer avec plus de fermeté que dans le « single malt spirit » de la même collection.

RV 89%
Connaissez le rye. Nez discret mais bien pointé, avec un aspect fancy intéressant. Sur les papilles, wow, le grain de seigle est super bien mélangé à l’orge, de manière à ce que l’alcool ne se sent pas du tout. L’aftertaste est à la même saveur alors qu’on peut y gouter tous les détails du grain, ainsi qu’une légère cerise que l’on peut aussi sentir lorsque le liquide a suffisamment respiré.

Patrick 80%
Nez avec une légère épice, et un fruit encore plus léger, mais tout de même bien équilibré. En bouche, l’alcool en première approche, puis les épices, puis un fruité-fraises-framboises assez agréable. La finale est marquée par les fruits. L’ensemble est marqué par un alcool très fort, mais les saveurs demeurent bien assemblées. Définitivement, cette distillerie ne sait simplement pas comment faire vieillir son whisky!

Wasmund’s Single Malt Spirit

62% alc./vol.
Distillé le 22 juillet 2009, moins de 30 jours d’âge. 100% d’orge maltée à la main.

André 82%
Maïs au beurre chauffé, pommes vertes. Soyeux en bouche. Au départ, le maïs se présente mais sur fond par la suite sur le mélange de grains variés. L’alcool mène le tout jusqu’en finale où le 62% d’alcool semble s’apprivoiser sournoisement.

RV 81%
D’avantage une expérience qu’autre chose, mais assez bien pour réchauffer. Violente au nez, avec de l’orge on-ne-peut-plus-standard. En bouche on dirait que ça va s’évaporer comme s’il s’agissait d’un alcool à 75% mais le liquide reste bien là avec l’orge un tantinet terreux, sans grand aftertaste sauf le grain à la base de l’expérience.

Patrick 78%
Vapeurs assez sucrées, avec soupçon de céréales. En bouche, on découvre les avantages du vieillissement en fût : Ca goûte l’alcool, et pas grand-chose d’autre! Bon, quelques épices, un peu de céréales qui semble avoir trop trempé dans l’eau. La finale est plutôt courte, mais l’ensemble manque plutôt de finesse…

Wasmund’s Single Malt Whisky

48% alc./vol.
Batch #33, 18 mois d’âge.

RV 90%
Le désagréable du nez des vieilles batch est presque complètement disparu! Le applewood est toujours présent au nez et en bouche, mais le kick d’épices est encore plus agréable. Chaude mais bien balancée, la jadis petite jeune pré-pubère des voisins a perdu ses broches et ses boutons, et ses 18 mois lui vont a ravir! Un excellent whisky qui démontre bien l’évolution des connaissances et des expérimentation du master distiller.

Wasmund’s Single Malt Whisky

48% alc./vol.
Batch #31.

André 78%
Radis rouges. Herbeux et quelque chose de difficilement descriptible en bouche. Pas plus agréable qu’il faut. Ça cloche du début à la fin pour cette batch. Quelle débarque après la surprise de la Batch 6 qui m’avait tant impressionné. WFT Rick !!!?

RV 84%
Encore un Wasmund’s difficile à apprivoiser, mais comme une belle petite sportive en sueur, il ne faut pas se fier et laisser altérer son jugement qu’à cette première impression olfactivement à défaut de manquer toute une bouche. Fumée de cigare un soupçon cartonné accompagné d’un brin de rhubarbe. Beaucoup de rhubarbe en bouche, puis un éclair indescriptible (même après la 3e gorgée) où la foudre touche terre. La finale est de très bonne longueur, portant sur un caramel terreux apaisant. Notablement meilleur que les plus vieilles batches, avec une inclassabilité qui lui vaut des points.

Patrick 3%
AVERTISSEMENT DE RISQUE POUR LA SANTÉ – Santé Canada avise les consommateurs de ne pas prendre de ce whisky. Ce whisky ne doit pas être consommé en raison de risques de problèmes de foie, de troubles hépatiques, de troubles rénaux, de maladie des gencives et de perte de dents qu’il peut engendrer. De plus, les gens en ayant consommé régulièrement ont été atteints de troubles mentaux sévères ayant nécessité une hospitalisation prolongée. Les consommateurs de ce produit devraient consulter leur médecin s’ils présentent des symptômes tels que nausées, vomissements, crampes abdominales, fièvre, fatigue et ictère (urine foncée, jaunissement du blanc des yeux).

Wasmund’s Single Malt Whisky

48% alc./vol.
Batch #6, 4 mois d’âge.

André 88%
Céréales mouillant dans le fond d’une brouette dont la peinture est écaillé donnant un léger goût de métal rouillé et ferreux. Sucré; bonbons aux arômes artificiels. L’arrivée en bouche est unique; claire et au goût des pastilles Fisherman’s friend et de Listerine. La finale quant à elle est une belle vague d’agrumes.

RV 81%
« Ne laisse personne indifférent » et « love it or hate it » sont des expressions trop souvent utilisés dans les critiques, mais cette fois-ci il faut bien l’avouer. Tabac très frais vraiment fort, quenouilles brûlées, presque (ou bien pour certain totalement) repoussant. Enlever le presque. Faut sérieusement compétition au Balblair 89 pour les pire nez de l’univers des whiskies, malgré qu’il soit à l’autre bout du dépotoir, plus prêt des matières toxiques que de l’égout. En bouche ça commence bien alors qu’il navigue sur de grosses vagues indescriptibles en arrivée, et la finale d’agrumes est très particulière et inattendue, avec un retour sur le cigare mais auquel tout ce qu’il y avait de désagréable se serait transformé en poussière. Des points en plus pour la particularité, or beaucoup en moins pour le nez (à 81%, imaginez la note s’ils pouvaient le corriger). Il ne faut pas toujours se fier à la première impression et ce n’est pas le genre de verre qu’on peut servir à l’aveugle ou à la bonne franquette quand on ne sait pas quoi ce servir.

Patrick 0%
(Surnommé affectueusement Wasmarde par Patrick) … Nez toxique qui rappelle l’odeur émanant des égouts sortant d’une usine illégale de produits chimiques. Le mot infect est faible. Imaginez un étang ultra acide au point que tout ce qui y plonge se met à faire des bouillons pour être rapidement décomposé. Selon le SIMDUT, on devrait apposer sur la bouteille un logo avec une tête de mort dans un octogone. Je n’ose pas y goûter. Cachez la bouteille pour ne pas que les enfants puissent s’en approcher. Cette bouteille provient probablement d’un entrepôt de matériel de torture de Guantanamo. En temps de guerre, la convention de Genève la prohiberait. Les fabricants devraient être poursuivis pour crimes contre l’humanité. Les stocks ne devraient pas être détruits car ils risqueraient d’endommager l’ensemble de la biosphère. Nous devrions plutôt les entreposer avec les déchets radioactifs au fond d’une mine abandonnée. Santorum? Compte tenu que je n’ai pas le droit de donner une note négative, je lui accorde généreusement zéro.