Warmbrechies Single Malt Whisky

40% alc./vol.
Distillerie Wambrechies, France.

André 78%
Sous-vêtements pas lavés. Pommes pourrîtes. Le nez se stabilise après une dizaine de minutes mais ne s’améliore pas vraiment., je dirais plutôt qu’il “désempire” ! La rétro-olfaction est sucrée et vanille mais c’est à peu près tout ce qu’il a à nous offrir. Un “passez GO et ne réclamez pas 200$”.

RV 76%
Malt. C’est tout. Plus intense en bouche qu’au nez, mais toujours aussi banal. La finale, son meilleur point, donne des tons de grains à peine fumée, sans longueur réellement intéressante. Anodin, sinon inutile.

Patrick 80%
Nez de malt, goût absent, finale un peu tourbée et fumée. Le whisky que j’apporterais en cachette dans mon flasque à un match de football : il n’est pas mauvais, mais le même si je n’y goûte pas, je n’ai pas l’impression de manquer quoi que ce soit.

Thor Boyo 3 ans

42% alc./vol.
Whisky des Dieux Normands, Brasserie La Chapelle.

André 60%
Cette même tourbe pas agréable du whisky Armorik, terreuse et de pourriture organique, quelques fleurs éparses, pêches, abricot, et du sucre assez rond. Nul à chier en bouche, on cherche la texture…et les arômes. Ressemble plus à une eau-de-vie qu’à un whisky. Un peu de piquant en bouche. Finale inexistante ou presque, léger végétal et vanille…et toujours ce fond de tourbe pourrie très organique.

RV 37%
Pourri, autant au niveau de la note que de la note. Beau mélange olfactif de chimie et de pourriture, bien qu’il change au nez il reste dans le registre du répugnant: église sûrie, bonbon meurtri, liquide purulent. Et il faut l’avaler! Toutefois, le goût est surprenant, presqu’abordable avant une finale chaude de produits chimiques qui bouillonnent dans l’estomac et me font peur pour mon cerveau et mon système digestif. Est-ce un whisky auquel il faut s’habituer? La seconde gorgée m’indique plus de ne plus répéter.

Patrick 49%
Nez d’orge et de terre pourrie. En bouche, la pourriture s’affirme, tout en laissant place à quelques épices. La finale s’étire sur les épices et l’acide industriel pour nettoyer les planchers. Mauvais.

Swissky Schweizer Gold Qualität Single Malt

40% alc./vol.
Brennerei-Zentrum Bauernhof, Zug, Suisse.

André 93%
Aiguilles de pin ou d’arbres quelconque. Cocottes et antiseptique parfumé. Menthe Chlorophylle, camphre, bonbons sucrés. Jeune en bouche, taux d’alcool présent mais savamment contrôlé. Présent au palais au niveau de l’effet donné, mais sans consistance au niveau du liquide lui-même. Finale sucrée, très forte en vanille et sucre à glacer, s’étirant sur la plante verte mentholée. Si on laisse respirer le verre une quinzaine de minutes, le mentholé disparait et laisse la place à un superbe fruité, le taux d’alcool semble diminuer dramatiquement en bouche. Unique en son genre !

RV 74.5%
Schweizer? Nein. Scheiss. Sirop d’abord aux cerises puis aux raisins, un peu comme le Red Stag mais à base de single malt faible au lieu de bourbon ordinaire. Arrivée trop crasseuse et raisins, et ça se poursuit en aftertaste, beaucoup trop sucré. Mis à part sa texture en bouche à peine originale, on dirait un malt sans personnalité auquel on aurait voulu ajouter du goût en ajoutant un extrait de jus en canne congelé McCain. En tant qu’à faire un blend, je pense que je pourrais faire mieux avec le Golden Wedding et du jus de pomme de Rougemont, au moins ça aurait la particularité d’être local.

Patrick 75%
Herbes de Provences et épices. L’arrivée est répugnante (impossible de ne pas grimacer), mais la finale est agréablement surprenante (maltée, fruitée, fines herbes) et bien équilibrée. Comment donner une note à un tel whisky, lors qu’on se dit « zut, je vais devoir passer de nouveau au travers de l’arrivée du goût pour mieux évaluer la finale » ? Allons-y avec la technique Murray : 22 pour le nez, 10 pour le goût, 23 pour la finale, 20 pour la balance.

Suntory Royal 12 ans

43% alc./vol.

Patrick 90%
Impression… crayeuse au nez? Notes d’oranges et touche de raisins. En bouche, une belle chaleur marquée par la fumée et le raisin du xérès, le tout marié par de subtiles notes d’orge. La finale est marquée par l’orge et des notes de chêne et de vanille. Un superbe blend offrant une complexité et une profondeur insoupçonnée. Ayant intercepté cette bouteille avant qu’elle ne finisse mélangée à un café, j’en suis encore plus surpris!

Suntory Hibiki 12 ans

43% alc./vol.
Pour fêter son 110e anniversaire, Suntory a créé un nouveau blend : le Hibiki 12 ans, dernier d’une lignée exceptionnelle reconnue comme les meilleurs blended whiskies au monde. Un whisky d’une incroyable douceur résultant d’un vieillissement en fûts de liqueur de prune japonaise Umeshu et d’une filtration à travers du charbon de bambou. Ce blend haut de gamme renferme différents styles de malt des distilleries Hakushu et Yamazaki, la plus ancienne du Japon (1923). Bouteille emblématique du film Lost in Translation de Sofia Coppola, elle a été lancée en 1989. La bouteille de Hibiki, “harmonie” en japonais, est immédiatement reconnaissable avec ses 24 facettes faisant référence à la fois aux 24 heures d’une journée et aux saisons du calendrier lunaire.

André 88%
Un whisky très bien présenté; beaucoup de fruits – raisins, pêches, melon au miel – et sucre blanc. Relevé en bouche, on retrouve aisément les grains de céréales accentué d’épices et de vanille. Un peu sec par contre. Le nez s’adoucit et gagne en sucre en respirant. Finale douce mais avec du caractère; fruits saupoudrés de sucre, toffee. Un whisky simple mais bien présenté avec de la complexité bien cachée et facile à apprécier.

Patrick 88%
Bouquet de fruits sucrés… En fait, sac de bonbons couverts de sucre! En bouche, on retrouve quelques notes salines et épicées, qui laissent ensuite la place aux fruits, avec une touche de vanille. La finale s’étire moyennement sur le sucré/fruité, mais pas assez longtemps à mon goût. Facile à boire, simple, bien équilibré, il pourrait facilement devenir l’un de mes drams régulier si le prix était raisonnable et si la SAQ l’offrirait (on peut rêver).

Martin 87%
Paille foncée tournant sur un orange ambré. Nez: Une fois un légger voile d’alcool soulevé, on roule dans l’orge, le miel, l’orange, les mûres et les épices. Sans grande prétention quoique assez agréable. Un peu herbeux et vanilllé. Bouche: Miel et caramel épicé à l’avant, soulignés par de forts tannins tirés du chêne. Impression de réglisse et de swedish berries. Finale: Sèche sur des accents de citron-lime sûrette et de gomme de sapin. Encore les baies suédoises. Équilibre: Solidement construit. Quand même plaisant, un bon départ qui place de hautes attentes pour ses grands frères de 17 et 21 ans.

Special Courier Whisky

42.8% alc./vol.
Bhoutan. Acheté pour 8$ dans une shop sur le bord d’une route.

André 87.5%
Cendré, caramel, salade de fruits à prédominance d’oranges. La bouche est aussi fruité que le nez le laissait présager mais est aussi épicé malgré un léger rêche sur une texture un peu platonique. La finale est fortement orangée et un peu fumée. Pourrait ressembler à un Balvenie fumé et cendré. Un rapport qualité-prix à faire rougir bien des whiskies écossais.

RV 84.5%
Truite pas fraichement pêchée et cendre de cigarette mélangées avec quelques branches de fenouil. L’arrivée est profondément épicée et piquante comme s’il s’agissait d’un cask strength, avec une base de terre et de baril de métal tout rouillé dans lequel on fait un feu de camp. À l’image des blends, la finale tombe un peu trop à pic mais malgré son nez un peu croche, dans le style paysanne sans prétention à la limite de la rudesse, j’aime bien, spécialement pour une bouteille qui pourrait passer comme négligeable.

Patrick 85%
Salin au nez et légères épices. En bouche les épices prennent toute la place, si ce n’est une petite touche de métal qui ne me dérange pas trop pour une fois. Finale plutôt courte, mais quand même agréable, qui permet au sel de revenir. Une belle surprise compte tenu que je n’avais aucune attente… Ou plutôt si, je m’attendais à être très déçu !

Playboy Whisky

34.2% alc./vol.
Himalayan Distillery, Raxual, Népal. Un blended de scotchs importés et de “premium spirits”…

André Sacrament…
Alcool à friction et produits à peinture. Aucune texture, goût, ou rétro… niet, nothing…. Avec cet embouteillage, l’Inde livre autant de qualité que les appels qui y sont transférés en impartition. Le Playboy qui sort ça afin de l’utiliser comme “pussy magnet” est cuit…

RV 50%
Goûte encore moins que de l’Aqua Panna. Est-ce qu’il est dilué, à 20-30% d’alcool? On dirait un Irish plate coupé à l’eau plate. Finale herbeuse avec genièvre, au style d’une vodka non vieillie mais avec du colorant. Cette boisson ne mérite pas vraiment le nom du whisky. Si au moins le peu de goût qu’il avait était correct, mais avec son genièvre tout juste tolérable, un vieux Bombay Sapphire traînant sur l’étagère au soleil du midi depuis 5 ans serait probablement plus vivant et appréciable. Et si vous tenez à lui rajouter quelques gouttes d’eau, s’assurer que celle-ci est parfaitement distillée sinon elle pourrait camoufler le reste.

Patrick 60%
Nez de térébenthine light … est-ce un whisky ? Arrière goût d’un whisky de 6 mois d’âge coupé avec trop d’eau. Me fait penser à une base d’alcool à laquelle on ajoute une saveur de whisky, gin ou vodka selon la demande du client… Tel que déjà vu dans un bar plus ou moins légal beauceron… Me rappelle mes premières expériences avec l’alcool à 15 ans, où l’effet était plus important que le goût…

P&M Blend Supérieur Whisky

40% alc./vol.
Corse.

André 78%
Arômes tellement douces que l’alcool semble supérieur. Épices de gingembre, pas mal d’agrumes aussi. Malheureusement la texture est fade et diaphane et un brin végétal. Bon, être pris pour prendre ça, à défaut d’autre chose, je m’y ferais mais au final, c’est assez ordinaire.

RV 80%
Décevante randonnée en pays de nouveauté avec la forte impression de n’être parvenu à destination. Odeur en 2 nuages: le plus léger de Muskol, de sucre et de vanille, le second beaucoup plus lourd (mais lointain) de grain. En bouche, le grain est très frais et sucré mais l’aspect glissant de sa texture assure qu’il ne s’agit de la vodka à la menthe auquel je crois avoir à faire. Petite présence sans grande finale sauf un peu de bruyère, l’aftertaste de vieille salade de fruits conclut une expérience oubliable.

Patrick 69%
Nez léger de sève de bouleau, mais sans le sucre. En bouche, la sève explose sur une belle épice mentholée. La finale s’étire sur la menthe et un petit coté métallique. Globalement bizarre… Pas infect, mais loin d’être bon.

Nikka Miyagikyo 12 ans

45% alc./vol.
Le single malt le plus fin et le moins tourbé du groupe Nikka provient de la distillerie Miyagikyou située au nord de l’île d’Honshu. Son whisky, qui s’est aussi appelé Sendai pour l’exportation, gagne en corpulence et en complexité dans cette version douze ans d’âge marquée par le fût de sherry.

Patrick 90%
Nez très riche de fruits et d’un mélange de seigle et d’orge. Au goût, une explosion de saveurs : Aux fruits et aux céréales, s’ajoutent des épices chaleureuses et de la fumée qui sont mariés ensemble par un exquis chêne japonais. En finale, les différentes saveurs semblent disparaître l’une après l’autre, nous permettant de découvrir dans l’ordre les différentes dimension de ce whisky : la fumée, les épices, les fruits et les céréales. Superbe, dommage qu’il m’ait fallut aller le chercher jusqu’en Asie !

Nikka Hokkaido Pure Malt 12 ans

43% alc./vol.
Batch #HO-01. Un vatted des différents produits de Nikka, principalement des single malt Yoichi.

André 88%
Céréales à la vanille fumée. Le feeling en bouche est superbe et la balance est à la fois d’une grande finesse et d’une grande sophistication. La finale est finement fumée et la rétro-olfaction est salée.

RV 89%
Une bonne note, pour le goût oui mais encore davantage pour l’expérience. Vanille, banane brulée et gâteau aux noix Thang Long, avec un feuillu brulé un peu timide. Les noix se poursuivent au goût, et se développent tranquillement en épices. Feeling très intéressant quand on l’avale où il disparait totalement pendant quelques secondes. Par contre, de surprise en surprise, la finale est ultra clean et fraîche, avec un bel écorce de chêne blanc. Une des meilleures japonaises pour moi, très douce et suave, issue d’une eau du nord de l’archipel nippone qui semble lui conférer une pureté rarement rencontrée.

Patrick 91%
Fumée légèrement tourbée, fruitée et sucrée le tout enveloppé d’air salin. Wow! Plus salé qu’un verre d’eau de mer!! Multidimensionnel grâce aux fruits et aux épices. En finale, les fruits se démarquent, mais quelques minutes plus tard, seul le sel subsiste. Définitivement, la maison Nikka se classe parmi les 5 meilleures au monde.