Dry Fly Triticale Rye-Wheat Hybrid

44% alc./vol.

André 89%
Rye prédominent, épices un peu agressives, arrondies par les céréales de blé crémeuses et la vanille, les céréales de seigle quant à elles sont plus poussiéreuses et épicées, poivrées. En bouche, l’approche est douce et pausée, puis poussée en force du rye épicé et des fruits rouges sauvages, les cerises trempées dans le poivre noir, bonbons en canne de Noël. Restera en bouche un léger poussiéreux épicé relatif au rye. Cannelle, poivre moulu, épices des caraïbes et cajun. Finale très longue, fruitée, très épicée, oranges. J’adore !

Dry Fly 100% Wheat Cask Strength

60% alc./vol.

André 84.5%
Dualité alcool-wheat très intrigante. Bananes vanillées, beurre baraté, pain tout juste sorti du four, toffee, banana slip. Palette aromatique plus limitée par la puissance de l’alcool. Céréales concassées. Texture crémeuse et onctueuse, mais l’alcool un peu trop fougueux vient écraser les dimensions qu’auraient pu donner les céréales. Très vanillé, et l’alcool trop agressif. Finale dirigée par l’alcool, les épices sont plus évidentes maintenant, le gingembre, les raisins secs et le doux toffee. À mon goût personnel, je trouve que l’alcool est trop fort pour la douceur de ce type de whisky.

Patrick 80%
Un whisky avec un délicieux parfum, mais qui aurait gagné à être un peu dilué (ça doit être la première fois que j’écris ça). Nez : Un parfum alléchant, avec de belles bananes enrobées de caramel, avec un trait de vanille et saupoudrées de blé séché. Bouche : Intense, marqué par l’alcool, le bois brûlé, le blé séché… Le reste est camouflé sous l’intensité générale du whisky. Finale : D’une longueur plutôt moyenne, et un peu insipide.

Puni Alba 2015 • 30 mois

43% alc./vol.
La première édition limitée du single malt italien transalpin, Puni Alba a reposé entre six mois et trois ans dans des fûts de chêne ayant contenu précédemment de la marsala de Sicile, du pinot noir du Sud-Tyrol et du Zibibbo de Pantellaria. Seule représentante du whisky italien, la distillerie Puni utilise trois céréales pour l’élaboration de son single malt : de l’orge maltée, du seigle et du blé cultivés localement.

André 81.5%
Conception artisanale (dans le bon sens du terme), fortement influencé par le fût lui aussi. Nez frais et volatile, fraises, miel nappant un lit de vanille, agrumes et citron, oranges confites, poires bien mûres, fruits des champs. La bouche épicée tranche avec le nez plutôt doux. Clou de girofle, gingembre et poivre, se mélangeant avec les fruits sauvages, d’où s’extirpent les saveurs de fût neuf assez prononcées. L’évaporation progressive de l’alcool permet aux notes de toffee et de caramel d’émoustiller nos narines un peu. Même les notes d’oranges et d’agrume retrouvent bien leur place dans l’ensemble, ayant été muselées par les notes d’épices. La finale est bien équilibrée, sucrée et fruitée, saupoudrée d’épices et de notes de chêne.

Patrick 88%
Un superbe « presque whisky » (presque, car il n’a pas encore atteint l’âge minimal légal de 3 ans pour s’appeler whisky) mais il est déjà meilleur que bien des scotchs de plus de 10 ans! Sa seule faute, qu’on lui pardonnera compte tenu de son jeune âge, est au niveau de la finale qu’on voudrait plus longue, tant ce spiritueux est délicieux! Nez : Parfum suave marqué par le malt, le sucre, les fruits, la vanille et le miel. En tout cas, au nez, il est plus appétissant que bien des scotchs du Speyside! Bouche : Toujours le sucre, les céréales et les fruits, le tout nous offrant une belle impression chaleureuse. Après quelques gorgées, on détecte de subtiles notes de bois brûlé. Finale : Un peu courte, mais tout de même délicieuse.

Martin 84.5%
Nez: Jeune et frais, mais fruité et doux à la fois. Vanille, fraise et crème. Orange et miel. Caramel et herbe. Bouche: Doux et mielleux, avec une pointe épicée, orange et bois, poivre et gingembre. Assez direct. Finale: Moyennement longue, tout en atteignant la cible au niveau des saveurs recherchées. Équilibre: Pas tout-à-fait un whisky au sens propre (il lui manque 6 mois de vieillissement), mais il est tout de même extrêmement prometteur, bien plus que certains “nouveaux” whiskys de 3 ans d’âge.

Slyrs PX 4 ans – 3rd Edition

46% alc./vol.

André 79%
Ouch, il ne faut pas se fier sur les premières impressions livrées par le fût de sherry, ces odeurs de fûts ou le xérès a eu le temps de commencer à macérer au chaud avant d’être rempli de new make… Ces saveurs me rappellent également le misérable Armorik, ce mélange de virgin oak et de terre mouillée pas agréable, presque de la tourbe terreuse assaisonnée au sherry. En bouche, le whisky est fruité, l’effet du fût de sherry bien présent, cela me fait penser à la pâte de fruits et au sac de fruits secs, les cerises macérées et le chocolat noir et quelques féroces notes de toffee. Personnellement, je n’apprécie pas particulièrement le rendu du sherry au final. Belle longueur en bouche, plus porté par les saveurs elle-même que par la force de l’alcool. Les fruits trônent en avant plan et s’entourent d’oranges sanguines, de pâte de fruits et de sherry finement épicé.

Patrick 76%
Ayant eu la chance exceptionnelle de goûter certains de leurs futurs whiskys directement dans le fût, mes attentes étaient élevées en achetant cette bouteille. Je dois dire que je suis très déçu. Presque bon, mais tout de même mauvais. Je comprends pourquoi ils « passent » ce whisky en duty free, l’idée étant d’éloigner le plus possible de la distillerie ces infectes bouteilles. Nez : Parfum de xérès de mauvaise qualité, avec quelques notes boisées. Bouche : Bois brûlé et toujours le mauvais xérès, le tout accompagné de chocolat noir amer et un je ne sais quoi qui m’agresse. Finale : S’étire sur le chocolat noir et le mauvais xérès. Bref, trop longue.

Martin 79%
Nez: Xérès, bois mouillé, terre, herbe et pointe de caramel salé. Difficile à cerner, d’autant plus à apprécier pleinement. Bouche: Fruits rouges, caramel, vanille et miel épicé. Touche de poivre et de chêne. Cannelle. Finale: La texture faible et aqueuse n’aide pas les saveurs à rester longtemps. On demeure avec du bois sec, l’astringence du sherry et une impression cuivrée. Lointain goût de new make. Équilibre: Les saveurs sont affirmées, mais ça ne veut pas dire que le rendu final en vaut la peine. Personnellement, je trouve qu’on est un peu à côté de ma palette.

Jack Daniel’s Single Barrel #14-5786

47% alc./vol.

André 88.5%
Cerises rouges et petits fruits sauvages, avec toute cette belle douceur associée au maïs, ce crémeux alléchant et moelleux, de toffee caramélisé et d’épices. Typique dans le style mais avec aussi une singularité définie. L’arrivée en bouche est féminine et ronde, avant que ne déferle les fruits et la réglisse rouge, l’anis et les épices. L’ensemble est bien ficelé et la qualité d’exécution juste. Belle texture visqueuse et enrobante, légèrement cireuse, beau mélange du moelleux du maïs et des épices tirées du rye. Finale soutenue et épicée, mélange de gingembre et de réglisse rouge. Un whisky très agréable, avec parfois la mauvaise réputation d’être trop commercial mais sans contredit un whisky phare dans la mer de whiskies américains.

AnCnoc 12 ans (nouvel embouteillage)

40% alc./vol.

André 91%
Après avoir savouré le AnCnoc Rutter, ça décoiffe de voir la différence entre les 2 expressions. On pourrait jurer que AnCnoc est à voler le titre de ‘’gentle malt’’ à Tomintoul. La douceur, sucrée et mielleuse, les céréales (presque du wheat), les agrumes et le citron très doux, quelques épices effeuilleuses. De balancer ensemble tous ces doux éléments est un beau tour de force et de ne pas éteindre la lueur de ces tendres arômes avec une volée d’épices envahissantes est également un bel exploit. Belle fluidité en bouche, le taux d’alcool minimum est bien caché, rehaussé par les épices. On peut même détecter une petite touche de chauffé/toasté fort agréable, de la pomme verte peut-être, passablement de miel et des dérivés des céréales maltées toastées. Finale tout en douceur, la vanille, le miel encore une fois, les céréales omniprésentes, les agrumes et le citron. Un whisky très abordable qui en surprendra plus d’un!

Patrick 90%
Un drink délicieux, complexe et bien équilibré. Incroyable d’avoir une telle personnalité sans avoir recours à une tonne de tourbe. Nez : Complexe, avec des notes de chêne, orge, vanille, agrumes et une touche sucrée. Bouche : Une belle vague d’épices de chêne, de vanille et d’agrumes. L’ensemble est sucré-poivré. Finale : Longue et savoureuse.

Old Particular Aberlour 21 ans

51.5% alc./vol.
Distillé en septembre 1992, embouteillé en août 2014 depuis le fût DL10436, 331 bouteilles.

André 89.5%
Super frais au nez et très différent des Aberlour habituels tant à l’œil qu’au nez. La couleur se rapproche beaucoup plus du bourbon cask que du sherry cask. Au nez, le whisky est savoureusement épicé, offrant gingembre et cannelle, les poires poêlées, le toffee caramélisé mélangé de notes de vanille et de miel. En bouche, le whisky est plus vert, à la limite herbeux, la pomme verte et les agrumes, les poires, le chocolat et les épices qui se dissolvent lentement, les fruits secs et la pâte de fruits. Finale moyenne-longue, mélangée de fruits secs et d’agrumes, de toffee et de chocolat, d’épices. Un bel équilibre entre certaines saveurs opposées, maitrise du taux d’alcool, agréable texture en bouche et éventail de saveurs un peu hors-norme pour un Aberlour.

Patrick 79%
Presque bon… Presque! Tant pis… Nez : Beaux fruits rouges frais et sucrés, ainsi que des notes de céréales passées date. Bouche : Délicieuse et chaleureuse arrivée en bouche, présentant des poires, du miel mais aussi malheureusement la sensation de céréales passées date. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur un mélange de bois, de poivre et de céréales passées date.

Martin 86.5%
Une autre teinte chardonnay. Nez: Sucré et fruité, fleurs et vanille, explosion de couleurs, retour des fruits. Intrigant. Bouche: Arrivée en bouche mielleuse. Un peu de cannelle et de bois, belles épices, le cask strength n’est pas trop imposant. Raisins et vanille avec une touche de cacao. Finale: Longue et épicée sur de belles notes de poivre, de chocolat et de cannelle. Équilibre: Excellent, mais comme bien des cask strengths agés d’embouteilleurs indépendants, là où le bat blesse, c’est le prix demandé.

AnCnoc Rutter

46% alc./vol.

André 93.5%
Citron et agrume, poires poilées, pomme verte, se nichant dans une petite montagne de tourbe herbeuse et de chocolat au lait. Le nez est délicat sans cacher la tourbe tapie en arrière-plan. En bouche, les fruits s’exclament avec ferveurs; petit fruits des champs, ananas, poires, oranges, puis les bananes et la tourbe parfaitement discrète. Un nez qui est tout à la fois, sans verser dans l’excès et la démesure. La texture est méga huileuse, et les saveurs fruitées surfent avec aisance sur cette vague texturale unique parsemée de saveurs de miel et de vanille. Sa texture est crémeuse, goulue et pleine, superbement agréable, vraiment unique. La finale est moyenne longue, douce et soyeuse, fruitée avec passion et ponctuée de fines épices. Superbe whisky, totalement inattendu comme expérience. Redorera l’idée qu’on se fait des whiskies NAS…

Patrick 90%
Un superbe whisky bien balancé, dont je boirais bien une bouteille assis près du feu de camp, au bord d’un lac de montagne. Nez : Fumée et agrumes dans un ensemble hélicoïdal rappelant les atomes d’une molécule d’ADN (note à moi-même : Ne plus écrire d’évaluation de whisky en écoutant « Découverte » à Radio-Canada). Appétissant. Bouche : Poivre, chêne, caramel et surtout, de délicieux agrumes. Le tout est enveloppé d’une belle fumée savoureuse. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Martin 92%
Ses effluves fortement tourbées me distraient presque de sa teinte maladivement pâle. Nez: Puissante tourbe, simultanément salée et délicate. Chocolat blanc, herbe et citron. Bouche: Citron salé, crème et fleurs. Pommes vertes croquantes. Tourbe discrète et mielleuse. Superbe orchestration. Finale: Semi-longue mais très douce, sur toutes le bonne notes d’un fût tourbé de qualité. Équilibre: Incroyable balance. Un peated qui ne ferait ni peur, ni honte à personne. Il faut croire que ça en prenait un qui vient des Highlands pour cela.

Benromach Peat Smoke 2005 – Batch #6

46% alc./vol.

André 87.5%
Poires fumées, melon au miel, miel, tourbe prononcée, vanille du fût. La tourbe est omniprésente sans menacer les autres saveurs plus fines. La bouche est huileuse et un peu crasseuse, de la suie de cheminée apparaissant en crescendo auxquelle s’ajoute de savoureuses saveurs fruitées en background. Les poires sont toujours aussi présentes qu’au nez, les agrumes également, se noyant presque dans la tourbe un peu plus domestiquée et le jus de canne de fruits. La sensation de tourbe séchée et un peu terreuse s’accentue avec les gorgées en laissant tout de même assez de place aux saveurs fruitées livrées au nez. La finale est persistante et fumée, la texture huileuse rend le whisky très agréable à déguster. La finale suit elle aussi la ligne directrice tracée par le nez et la bouche. Une belle surprise du côté du Speyside qui nous donne parfois des whiskies prévisibles pour ne pas dire ennuyeux.

Patrick 85%
Le parfum malpropre émanant du verre m’a décontenancé, mais une fois en bouche, s’agit d’un dram des plus agréables. Nez : Tourbe agressive, voire poivrée, avec un aussi un petit côté malpropre pas agréable, me rappelant de l’huile à moteur usagée. Bouche : Tourbe omniprésente, toujours un beau poivré-épicé, un peu de chêne, le tout sur un beau fond huileux. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Kilbeggan 2 Gingers

40% alc./vol.

André 78.5%
Deux rousses… frigides. Nez habituel de miel nappant une montagne de vanille, de céréales douces, rehaussées de gingembre piquant. Donc dans l’ensemble, ça entre directement dans l’idée que l’on peut se faire de bien des Irish whiskies. En bouche, on ressent beaucoup la dilution à 40% d’alcool, la texture est bien ordinaire bien que les saveurs soient agréables mais qui confirment les arômes du nez dans l’ensemble, jumelé d’une touche d’orange et d’agrume rafraichissante. La finale est en vol plané, tout en douceur, en grande partie sur le miel gourmand et généreux. Un whisky agréable pour une soirée tranquille mais il ne faut pas se casser la tête à le décortiquer et tenter de lui trouver des subtilités.

Patrick 85%
Bon, je dois admettre que je m’attendais au pire, mais j’ai été agréablement surpris!  Très facile à boire, très frais, bien équilibré, le dram idéal pour l’été.  Nez : Miel, agrumes et vanille, l’ensemble étant plutôt sucré.  Bouche : A l’arrivée, vanille, puis agrumes et miel.  Le tout est accompagné de notes de céréales et de caramel.  Finale : Courte et sucrée, avec un peu d’épices du chêne.