64% alc./vol.
Mashbill composé de 51% corn, 44% malted barley et 5% rye, fruit d’un mélange de 15 fûts vieillis pendant un minimum de 7 ans et 4 mois. Édition limitée de 1984 bouteilles.
André 89%
Ode aux grains de céréales. Sensation moelleuse au nez. Oranges sanguines, céréales Honey Comb au miel, abricot, une touche de cerises marasquin. Cannelle et caramel en fond de scène. La bouche est huileuse, superbe texture. Onctuosité du pain frais sorti du four et des céréales sucrées. Figues, raisins, oranges sanguines, abricot, gingembre, cannelle, miel, caramel. Les tannins du chêne sont bien maitrisés, l’alcool se perçoit mais est bien encadré. Longue finale fruitée, beaucoup de notes d’oranges, de miel et d’abricot. Superbe.
Patrick 92%
Voici la preuve qu’il faut sortir des sentiers battus : D’une qualité égale, voire supérieure aux poids lourds du marché, si celle-ci est sensiblement au même prix, consolez-vous en vous disant qu’aux moins Boulder n’a pas d’économie de volume. Bref, comme ils disent en South Saskatchewan (la joke va probablement mal vieillir, faudra vous référer à l’Infoman du 31 décembre 2024), buy, buy, buy! Nez: Le parfum est intense sans être agressif malgré le taux d’alcool catégorie « poids lourds ». J’y retrouve le sucre du maïs, des fruits des champs mûrs, du sucre brun chauffé, des noix caramélisées, de la vanille et de discrets fruits tropicaux. Bouche : Ici encore, je ne ressens pas la force de l’alcool. Bon, pas au point de me dire que c’est un whiskey dilué à 40%, mais certainement pas plus de 60%! Bref, du sucre brun chauffé, du chêne brûlé, du sucre de maïs, des fruits des champs et de belles épices chaleureuses. Impressionnant! Finale : D’une très belle longueur, chaleureuse, boisée et épicée.
Martin 93%
Nez: On commence avec quelque chose qui au nez s’annonce corsé. Fruits au rendez-vous, maïs sucré, vanille et pointe de caramel. Bois sec et bien cramé, on frappe dans le mille pour les saveurs classiques d’un bourbon cask strength. Le mashbill vise les extrêmes tout en étant le plus assumé et transparent possible. Bouche: Maïs, vanille, bois, poivre enflammé, cannelle, cassonade. Chêne et maïs, Maximus, chêne et maïs. C’est gros, et c’est bon. Finale: La force du fût, les épices et le bois transportent tout ce qu’il faut pour une ostie de belle soirée. Équilibre: Un autre dram des grandes occasions. On a pris toutes les caractéristiques d’un bourbon parfait, on y est allé de manière extrêmement calculée, à un niveau presque ridicule, et ça paye.
Kim 90%
Nez : L’alcool est si bien intégré que malgré les 64,2%, ça ne prend pas toute la place. Évoque étrangement une barre tendre maison, pleine de graines de tournesol, canneberges, céréales, pépites de chocolat noir, servie avec un café mocha. Bouche : À des milles d’un classique bourbon, mais ce n’est pas un défaut. Plus robuste, sur le grain et plein de saveurs maltées. Je trouve souvent que les bourbons se ressemblent, mais Boulder ont su innover en respectant les règles en place.