Writer’s Tears Red Head

46% alc./vol.

Patrick 80%
Un whiskey ok, mais sans plus. L’équipe du marketing a fait plus d’efforts que l’équipe de production! Nez : Effluves typiques d’un pot still, avec aussi des agrumes, des fruits frais, du xérès et de la vanille. Bouche : Oh boy, le new make n’est pas loin! Vanille, fruits frais et céréales. Finale: D’une longueur bien moyenne, marquée par les épices du bois et les fruits frais.

Teeling 33 ans

42.9% alc./vol.
Bottle #214 of 275 from Ex-Bourbon cask. Tiré de seulement 2 barils Ex-American Oak Bourbon Barrels distillés en 1983, ce Teeling est le 2eme plus vieil embouteillage de la distillerie, après le 34 ans d’âge paru en février 2018. Une bouteille à 3300 euros (environ 5000$) pièce.

André 87%
Face à un whisky si emblématique, on ne peut pas outrepasser les hautes attentes qui peuplent déjà notre tête avant même d’avoir plongé le nez dans le verre et d’avoir osé se prendre une lapée. C’est pourquoi j’ai décidé, oui, d’y goûter sur place mais surtout d’en rapporter un bon échantillon afin de le décortiquer à tête reposée de retour à la maison. Je dois aussi avouer que mes premières impressions étaient plus du côté de la déception dans l’expectative inassouvie d’un moment de pur bonheur. Au nez, le bois de chêne crémeux et vanillé, pelure d’oranges, la purée de poires, fruits tropicaux et une touche d’épices boisées. Nez très invitant mais je m’attendais à un rendu plus fondu au nez. La bouche est épicée et franche, le bois domine le whisky et c’est triste, mais c’est le piège des whiskies plus âgé. La texture du whisky est un peu fade aussi, peut-être avec l’anticipation des saveurs goulues livrées au nez. Poires, oranges, fruits tropicaux, raisins verts, miel, ananas, vanille, chêne. Finale dominée par le bois de chêne, bien épicé et de bonne longueur. À ce prix, je préfèrerais de loin avoir 10 bouteilles de 24 ans Sauternes plutôt qu’une seule de 33 ans…

Midleton Barry Crockett Legacy

46% alc./vol.
No 9195. Midleton vient de rajouter à son portefeuille son tout premier single pot still, sous le nom de son maître distillateur, Barry Crockett. Avec la création d’une appellation dédiée, cette cuvée de Midleton est devenu un Single Pot Still (tous les pure pot stills actuels proviennent d’une seule distillerie: on a donc décidé de mettre en valeur ce fait, de la même manière que les distilleries écossaises avec leurs les single malts et single grains).

Pour plus de trente ans, Barry Crockett occupait le poste de Maître Distillateur à la Distillerie de Midleton, tout comme son père auparavant, Mr. Max Crockett. Pour être plus précis, Barry Crockett est né, a grandi et vécu dans la maison du Maître Distillateur, à l’intérieur même de la distillerie, et ce jusqu’à sa retraite il y a deux ans. Le Barry Crockett Legacy est un assemblage d’une sélection par Barry lui-même de whiskeys d’alambics maturés dans des ex-fûts de Bourbon ainsi qu’une sélection de distillats de whiskeys d’alambics maturés, eux, dans des fûts de chêne vierge.

André 91%
Nez très challengeant, les odeurs demandent de l’attentions et beaucoup d’analyse; poires, bois de chêne toasté, oranges & mandarines, réglisse rouge et pelures de pommes recouvertes de toffee fondu. Le côté cireux singulier du Redbrest est aussi perceptible, les saveurs qui rappellent les pommes rouges cireuses trempées dans le toffee, saupoudrées d’épices, herbe verte mouillée, fût de chêne toasté, vanille t miel, poires pochées, cannelle, pear drop. Ce qui étonne c’est la finale étirée par les épices et les cœurs de pommes rouges, les nectarine (oranges ou mandarines), melon au miel que tranchent d’agréables notes de poivre noir broyé. Une belle création, la palette aromatique du whisky appelle à la recherche et à l’attention. J’adore les whiskies qui me forcent à creuser et décortiquer.

Patrick 92%
Un excellent whiskey, riche, succulent, complexe et bien équilibré, dont le seul problème est prix exorbitant. Nez : Appétissant parfum dominé par les céréales où semble se mélanger les arômes sucrés et huileux d’un bon pot still et boisés d’un superbe bourbon. Bouche : Oh que c’est bon! Des céréales sucrées, du bois frais et des épices craquantes, avec une touche de vanille pour marier le tout ensemble avec brio. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et les notes boisées.

Teeling Whiskey Small Batch 09/2016

46% alc./vol.
Affiné pendant plusieurs mois dans des fûts de rhum du Nicaragua.

André 85%
Oranges, grains de céréales, tarte aux pommes avec pelures, herbe verte fraichement coupée nappée de vanille. La bouche confirme la haute teneur en whisky de grain, beaucoup d’épices aussi en plus de poires à la vanille, la cannelle, le caramel et quelques fruits rouges disparates, agrumes. Finale courte, épicée, raisins secs, cassonnade.

Patrick 89%
Un whiskey présentant un beau mélange de douceur, de chaleur, de complexité, de balance et surtout de facilité à boire. Nez : Fruité, vanillé, sucré et intense tout à la fois. Bouche : Un panier de fruits trempés dans la vanille, avec une pointe d’épices provenant du bois et du sucre chaleureux. Finale : D’une surprenante longueur, boisée, vanillée et chaleureuse.

Martin 87%
Nez: Céréales, agrumes, pommes et sucre brun. Vanille, fruits rouges et cannelle. Herbe et bois sec. Une tranche d’alcool acéré veille au grain. Voyons où cela nous mène. Bouche: Céréales, miel et raisins juteux. La texture est ok, mais ça me dérange peu vu les saveurs offertes. Caramel au beurre, poires, vanille et bois sec. Finale: Longue et chaude, je m’y attendais peu. Suite du butterscotch, fruits rouges et épices, principalement poivre rose et cannelle. Équilibre: Douceur et chaleur, tout en restant assez complexe pour un whiskey de cette catégorie et tranche de prix. J’approuve.

Bushmills Red Bush

40% alc./vol.

André 84%
Le nez s’ouvre sur le champ de céréales brûlées par le soleil, notes de vanille et de miel, volée de poivre noir et de chêne légèrement brûlé. Avec le temps, des notes de fruits rouge émergent, qui me rappellent les framboises ou les petits fruits de champs, les poires et la pelure de pomme rouge. Une touche d’épices aussi saupoudré sur une couverture de caramel. La finale est courte, très axée sur le whisky de grain, bonne présence d’épices et de chêne. Bon… Ce whisky est agréable à boire (pas déguster), sans prétention et surtout sans rien qui sort de l’ordinaire. Je me contenterai du sample et laisserai faire pour l’achat d’une bouteille de 750ml…

Patrick 87%
Un bel ajout à la gamme de Bushmills, un whisky riche, complexe, bien équilibré et facile à boire. Nez : Épices, fruits mûrs, vanille et céréales humides. Bouche : Un whisky présentant une belle complexité, quelques épices provenant du bois, des fruits mûrs et un peu de vanille, le tout sur un fond rappelant un bon whisky pot still. Finale : D’une longueur moyenne et savoureuse.

Martin 84%
Nez: Grains et poivre rose, miel et sucre brun. Bois brûlé et compote de fruits rouges. Touche de vanille en fin de nez. Bouche: Texture aqueuse, mais bien campée sur les fruits rouges et de caramel. Sucre brun, chêne et vanille. Grain acéré, se rapproche un peu de quelques notes d’acétone. Poignée de clous rouillés. Finale: Courte, mais qui live une bonne chaleur, sur des notes de cire, de fruits, de bois et de vanille. Épices et caramel. Équilibre: Pas mauvais du tout, mais on s’entend que ça reste un beau p’tit whisky de semaine.

Redbreast 12 ans Cask Strength Batch B1/16

57.2% alc./vol.

André 93.5%
Redbrest trône très haut dans la charte des meilleurs Irish whiskies, une place qui lui revient de droit lorsque l’on déguste une édition telle que celle-ci. Wow… Très hyper fruité, gâteau aux fruits, dattes, raisins séchés, chocolat noir, cerises noires, le sherry à plein nez. Cette avalanche fruitée camoufle l’important taux d’alcool et les épices soutenues, ce qui accentue la surprise en bouche; cerises noires, raisins secs, dattes, chocolat au poivre, cannelle, épices des Caraïbes, oranges, miel. Un festin de saveurs et d’odeurs. La texture est huileuse et très texturée. Massive fruits… intense et très poivré, épicé avec générosité. Un SUPERBE whisky, si vous trouver une bouteille, c’est un no-brainer, BUY!

Patrick 93%
Un excellent whiskey, dont chaque goutte me fait capoter (je suis bien content d’en avoir une pleine bouteille!) Le whiskey irlandais à son meilleur… En fait, le whisky a son meilleur, point à la ligne. Nez : Raisins couverts de chocolat, dattes, épices et une note subtile de chêne. Appétissant. Bouche : Chocolat aux piments, raisins mûrs, épices, vanille et chêne chaleureux. Wow! Finale: D’une belle longueur, sucrée, épicée et avec une note de vanille.

Martin 93%
Assez foncé et gorgé de xérès. Nez : sucre d’orge et fruits rouges, gâteau aux épices, sherry, raisins et chêne. Le tout nous explose au visage tel un feu d’artifice grâce à son degré d’alcool. Bouche : comme tous les CS, nous devons rapidement faire notre analyse car le feu roulant des épices nous court après. Raisins, dattes, chêne, orge, chocolat et orange. Finale : longue et chaleureuse en partie grâce à son taux d’alcool. Chêne trempé dans le xérès et ensuite flambé. Équilibre : le Redbreast 12 ans original avait déjà mis la barre on ne peut plus haute, mais il est rare que le traitement Cask Strength n’aie pas l’effet de la nitro-glycérine.

Jameson Blender’s Dog

43% alc./vol.

Patrick 84%
Un bon whiskey, mais qui me rappelle les tentatives des nouvelles micro-distilleries de faire vieillir leur whisky plus rapidement dans un fût trop petit. Bref, pas exactement ce que j’attends d’un Jameson, mais tout de même intéressant. Nez: Une cour à bois, après la pluie. Épices, vanille et caramel subtil complètent le tout. Bouche : Comme mordre dans une planche de bois sur laquelle on aurait mis une pincée d’épices à steak et une goutte (pas plus) de vanille. Finale: S’étire assez longuement sur les épices.

Jameson Cooper’s Croze

43% alc./vol.

Patrick 88%
Un très bon whiskey irlandais qui saura plaire aux amateurs de whiskey boisé. Nez : Savoureux nez marqué par un caramel fruité, une note discrète de vanille, le tout servi sur une planche de bois mouillée. Bouche : Arrivée en bouche très épicée et boisée, avec quelques notes de vanille et de fruits mûrs. Finale: L’intensité diminue rapidement, mais s’étire ensuite très longuement sur les épices.

Jameson Crested

40% alc./vol.

André 81%
Suprenant pour un whisky d’entrée de gamme. Le nez est fruité (fruits rouge & sherry), melon d’eau, poires, on y découvre tant au nez qu’en bouche, des notes qui rappellent effectivement le Red Brest, cette onctuosité et cette générosité apportée par le sherry, la quiétude des saveurs et arômes. Beau mélange d’épices et de miel, ce moelleux apaisant provenant des céréales habilement sélectionnées. La bouche est fruitée, le sherry et le gâteau aux épices, le miel et le chocolat noir, les oranges, le miel et les agrumes. La texture est bien mais manque de punch, l’équilibre des saveurs est intéressant sans avoir un facteur wow. La finale est légèrement poreuse et poudreuse, mais sans trop d’intérêt mis à part les notes de sherry et d’agrumes, les épices et le poivre. Un nez au parfum prometteur mais c’est pas mal tout.

Patrick 85%
Au premier essai, je lui avais donné la même note qu’André, soit 81%. Mais un matin de tailgate, j’y suis revenu et j’ai été agréablement surpris. Bref, un whiskey matinal, à savourer les papilles gustatives à jeun ! Nez : Parfum typique de Jameson, rappelant le pot still Irlandais, avec une petite note fruitée. Bouche : Le fameux whiskey « pot still » en premier lieu, puis de la vanille, du raisin, du miel et quelques épices chaleureuses. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Martin 80%
Nez: Petite pointe d’alcool qui dévoile tranquillement des notes de grain, de cantaloup, de miel, de fruits et de bois. Cuir. Pommes rouges et touche de xérès. Bouche: Texture très décevante, mais qui offre tout de même quelques notes sucrées et douces. Sirop de poire, fruits rouges, poivre rose. Finale: La texture aqueuse ne laisse pas les saveurs s’accrocher longtemps en bouche. Bois de chêne, poivre, xérès dilué. Équilibre: Un whisky relativement oubliable. L’avoir moins dilué aurait fortement je crois contribué à rendre ses saveurs plus punchées et sa texture plus enveloppante.

Jameson Distiller’s Safe

43% alc./vol.
Jameson Distiller’s Safe est un pot still whiskey élaboré par le Maitre Distillateur, Brian Nation. Cette sélection spéciale de distillats montre à quel point la douceur des notes subtiles des whiskies de grain irlandais s’associent bien avec le côté plus intense des Irish Pot Still.

André 78.5%
Avec le virage au No Age Statement, on ne sait plus quoi inventer comme nom afin de rendre le whisky plus attrayant. Le nez présentes un mélange de saveurs florales, herbeuses et épicées. Pomme verte, raisins verts, herbe mouillée, oranges. Rien de bien sophistiqué et de raffiné. La bouche est au départ épurée et sans passion, les saveurs n’étonnent en rien le dégustateur sauf les épices (gingembre) qui est un peu plus punché qu’au nez, la vanille. Un second survol nous fait découvrir des notes de poires et d’agrumes ainsi qu’une volée de poivre. La finale s’étire sur les épices et le poivre. Ce whisky, bien qu’agréable, est déséquilibré, un peu trop dilué et sa texture en bouche est presque inexistante. Le rendu au final hésite entre l’ambivalence et le manque de créativité.

Patrick 90%
Une belle surprise, le côté doux de Jameson à son meilleur. Un whiskey idéal pour les chaudes soirées d’été. J’aime ! Nez : Parfum de beurre et de fruits subtils et sucrés typique d’un whiskey de grain. Bouche: Wow! Le beurre, le sucre, quelques fruits et une délicate touche d’épices très appétissante. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les épices du bois.

Martin 81%
Nez: Pommes, miel, crème et herbe. Raisins blancs et chêne. Une petite poignée de fruits au passage, mais pas bien plus. Bouche: Fruits, bois et poivre, le tout sur une texture qui ne réussit pas tout à fait à garder les saveurs bien longtemps. Finale: Trop courte et un peu décousue. Poivre agressif, planche de chêne, fruits rouges et chocolat au lait. Équilibre: Jameson est habituellement considéré comme un whisky doux, mais ici j’ai l’impression que petit côté bourru et unidimensionnel lui cause plus de tort que de bien. Je m’attendais à plus, bien que je ne refuserais pas un verre si on me l’offrait.