Appleton Estate 21 ans

43% alc./vol.

RV 87.5%
Très beau caramel savamment dosé avec le chêne qui semble toujours teinté d’une bonne rasade de bourbon vanillé. L’orange à peine perceptible au nez détonne en bouche. La finale est toute de caramel, un peu trop industrielle (crasseuse) mais la finale est un très bel exercice de balance entre le caramel et de la sève chaude et suave. Savant mais un peu moins dans ma palette, la qualité est toutefois indéniable.

Appleton Estate 12 ans

43% alc./vol.

RV 81%
Comme sa petite sœur, j’y détecte toujours le caramel et les pommes, mais cette fois-ci avec davantage de profondeur, ce qui reste l’ensemble plus appétissant. L’arrivée est moelleuse malgré que le sucre brûlé y soit trop fort, et ce que l’aftertaste laisse comme souvenir. Après le profil de son superbe nez, je suis déçu du reste de la silhouette.

Patrick 84%
Notes de cassonade et de chêne brûlé au nez. En bouche, l’arrivée en bouche est marquée par le chêne brûlé, suivi par la cassonade et le fruit. Finale agréable s’étirant sur une saveur rappelant un rye. Bien équilibré, un bon rapport qualité/prix.

Appleton Estate V/X

40% alc./vol.
Jamaique. Blend de rhums provenant de mélasses distillés et âgés dans d’ex-fûts de Jack Daniels.

RV 80%
Caramel et pommes rouges très sucrées, en bouche on oublie un peu les saveurs mais on retient la chaleur de celui-ci. L’arrivée est sympathique avec de la mélasse, et la finale est légèrement brûlée. Sans être vraiment efficace, il s’agit d’un petit rhum inoffensif mais agréable, qui tient plus du confortable que du sportif.

Patrick 80%
Nez riche et suave, sans nécessairement grand relief toutefois. Au goût, délicieuse cassonade fruitée qui explose agréablement en bouche. Finale malheureusement un peu trop courte.

Angostura 5 ans Premium

40% alc./vol.
Trinidad et Tobago

RV 75%
Caramel brûlé anonyme, trop discret à des milles olfactif. L’arrivée, à l’image du nez, est très douce malgré que l’on puisse y détecter des épices, du bout des lèvres. Par contre, tout s’effondre en finale avec un goût de ballounes 3 jours après l’anniversaire, et l’aftertaste pèche par le même goût désagréable. Ouch.

Patrick 79%
Chêne brulé et touche de fumée au nez, avec un peu de poussière? Au goût, riche caramel et touche de vanille me rappelant les sundaes au caramel de McDonalds. Finale chaleureuse avec touche feuillue. Agréable, bien équilibré. Sans faute majeure, mais manque de relief…. Idéal pour l’amateur de McDonalds. Tiens plus du burger régulier que du Big Mac toutefois

Zoladkowa Gorzka

40% alc./vol.
Vodka polonaise aromatisée aux herbes.

RV 78%
Quench aux raisins et épices. Rye sur la drogue, ou boisson bizarre à la Carolina Catdaddy. Sirop pour la toux à saveurs d’épices, avec une finale on ne peut plus bizarre de raisins et de navets. À la limite de l’intéressant, mais doit rapidement tomber sur le coeur.

Wyborowa Exquisite

40% alc./vol.
À base de seigle.

RV 89%
Au nez, épices, terre et champignons bien balancés. Toujours les épices en bouche et finale assez longue, sur des épices lustrées telle la cannelle, toute en douceur et subtilité. Une belle preuve que la vodka peut être appréciée pour soi même, en dehors des mix, et non à peine sortie du congélateur. Un réel plaisir à regarder, mais pas autant que celui de la découvrir nue dans son verre, et le souvenir de l’aftertaste est quand à lui très hot.

Wyborowa Vodka

40% alc./vol.
Rye, Pologne, 1823. À base de seigle, distillée 3 fois.

RV 81%
Citronnée et fraîche au nez, elle arrive rapidement et explose des le début de la finale. L’aftertaste quant à lui présente un retour vers le citron, qui reste assez longtemps. Une autre belle vodka d’initiation, avec un brin de personnalité, mais sans la classe de son exquise sœur.

U’lukva Vodka

40% alc./vol.
Pologne. À base de brains, distillée en petites batches.

RV 82%
Seven Up mais comme si on lui avait ajouté du sucre, avec une texture en bouche très très lustrée et juteuse. Par contre, le goût est très éthéré et transparent, même si on peut y trouver une vanille très lointaine. La finale est plus ronde, avec un étrange mélange de poivre et cassonade dans une belle balance. À 61$, un peu chère, mais peut-être convenable pour ceux qui aiment les vodkas fines sans trop de personnalité.

Ultimát Vodka

40% alc./vol.
Bielsko-Biala, Pologne. À base de blé, de seigle et de patates.

RV 86%
Difficile à définir au nez, tire un peu partout, dans les épices, les fruits et même légèrement sur la fumée. Très douce en bouche, mais garde une belle caresse d’épices sucrées en finale. Elle s’éteint ensuite suavement quoiqu’un peu trop rapidement. Une chaude et puissante pluie d’été, sans tonnerre ni éclair mais avec un impressionnant couvert de nuages, suivie d’un bel arc-en-ciel.

Troïka Premium Vodka

40% alc./vol.
Diageo, Canada.

RV 77%
Nez très légèrement vanillé, au nez on ne peut s’attendre à grand-chose. Attaque hâtive légèrement fumée, avec des épices qui prennent du temps à ouvrir. Finale à mi-chemin entre le genièvre et la menthe, avec un tout petit peu d’épices. Pas désagréable, le genre de vodka qu’on retrouve dans le fond de l’armoire à boisson de mononcle, qui est loin de nous impressionner mais quand on s’attend à trouver la Vodka de Kuyper entre une vieille bouteille d’Harfang des Neiges et d’une autre de Beefeater et qu’on tombe sur Troïka, on lui trouve presque des qualités. Par contre, en nous l’affichant sur sa bouteille, Troïka nous démontre que l’appelation « Premium vodka » ne doit pas être régulée, du moins pas au nez de la qualité.