Schenley London Dry Gin

40% alc./vol.
London Dry Gin, Canada.

Patrick 77%
Parfum de genièvre et alcool. En bouche, alcool, genièvre et une touche d’agrumes qui rend l’ensemble moins rébarbatif. La finale, légèrement aigre, ne s’étire pas trop longtemps… Bon, il n’y a rien ici pour convaincre qui que ce soit de se convertir au gin, à moins que le seul critère ne soit le prix et « l’effet »…

New Amsterdam N°485

40% alc./vol.
Straight Gin, Californie.

Patrick 92%
La première chose qui m’a frappé fut le prix: 12$!! Bon, j’ai trouvé la bouteille en Floride, mais j’imagine que même au Québec, elle se détaillerait certainement sous les 30$… Le nez est extraordinaire par sa délicatesse et sa richesse. Contrairement à la plupart des gins, le genévrier est très peu présent. En fait, le parfum est définitivement dominé par l’orange, et le tout est marié ensemble par une touche de vanille. En bouche, toujours aussi délicat et fruité, avec une touche florale qui cherche à obtenir le second rôle face au genièvre. La texture est extraordinairement douce, au point qu’il faut être prudent pour ne pas trop en boire. La finale s’étire sur une agréable note épicée et de genièvre. Plusieurs puristes ont comparés ce gin à une vodka aromatisée… Et bien, mon statut d’amateur me permet d’affirmer qu’à ce jour, c’est le meilleur gin que j’aie goûté. Et le moins cher.

Maxi Dry Gin

40% alc./vol.
London Dry Gin, Québec.

Patrick 81%
La bouteille en plastique me laissait présager le pire. Toutefois, au nez, le genièvre me surprend par sa pureté! Bon, ce n’est pas une profondeur et une richesse d’aromes incomparable, mais ce n’est pas du tout rebutant. En bouche, l’approche est sucrée, puis le genièvre prends sa place, accompagné par un bagage d’épices assez agréables. La finale, sèche, s’étire moyennement sur une note sucrée/épicée. Une belle surprise, et à moins de 20$, il s’agit définitivement de l’un des meilleurs rapport qualité/prix de notre monopole d’état. Cachez l’horrible bouteille, mais n’hésitez pas à l’offrir sous forme de gin tonic à vos amis!

Hendrick’s Gin

41.4% alc./vol.
London Gin, Écosse.

Patrick 89%
Le gin qui a éveillé ma curiosité envers le genre! Fabriqué par la famille qui produit aussi les scotchs Glenfiddich et Balvenie. Arômes plutôt différents, tels que concombre, cerfeuil, thym, coriandre et évidement le genévrier. En bouche, la sensation est à la fois rafraichissante et chaleureuse: une belle complexité! En plus des arômes que nous y avions détecté au nez, nous y trouvons des traces de sarriette et de roses. La finale est sèche, mais certaines saveurs épicées subsistent tout de même longtemps, à notre grand plaisir. Un très bon gin, qui a la réputation qu’il mérite!

Gordon’s Dry Gin

40% alc./vol.
London Dry Gin, Écosse (version distillée au Canada).

Patrick 78%
Doux genièvre, peut être trop doux car on y perçoit aussi l’alcool. En bouche, approche sucrée, puis le genièvre, accompagné d’une légère touche d’épice subtile qui fait tout son possible pour rester cachée. La finale est sèche, courte, légèrement poivrée et florale. Pas de fautes majeures, mais pas de plaisir non plus, si ce n’est le prix payé.

G’Vine Nouaison

43.9% alc./vol.
France. Distilled gin small batch.

Patrick 84%
Nez vineux et floral très rafraîchissant. En bouche, l’arrivée est un plein bouquet de fleurs, le raisin et une intriguante touche de malt. La finale est toutefois un peu bizzare… Un bon équilibre, très vfivifiant, mais la finale lui fait perdre mon intérêt.

Dry Fly Small Batch Gin

40% alc./vol.
Gin, Spokane, Washington, USA.

RV 87.5%
Dès l’olfactive j’en oublie tout mauvais souvenir de Kuyper ou Beefeater, parce que très poivrée mais avec peu ou pas de traces de genièvre, plûtôt remplacé par le sucre. En bouche, c’est un mélange végétal vinaigré puis sucré (des betteraves au poivre?) avec une finale hyper douce, voire aggrémenté de 7up. Après l’abondance de sucre de la finale, l’aftertaste de feuilles brûlées me rappelle qu’il s’agit tout de même d’un gin. Après une dizaine de gins, il s’agit du premier que j’aimerais tout aussi bien essayer straight qu’en tonic.

De Kuyper Gin

40% alc./vol.
Gin, Pays-Bas (version distillée au Canada).

Patrick 70%
Une autre célébrité, le plus vendu au Québec, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons… Lorsque j’ai plongé mon nez dans le verre, j’ai d’abord eu un mouvement de recul… On jurerait un new make spirit, en fait du gin avant qu’on y ajoute des arômes! En bouche, la sensation est toutefois un peu plus douce: la consistance est relativement huileuse, le goût plutôt sucré, mais l’alcool demeure omniprésent. La finale est courte et sèche, ce qui est tout de même agréable pour ce type d’alcool. Bref, pas mauvais, mais définitivement conçu pour être bu en cocktail…

City Dry Gin

40% alc./vol.
London Dry Gin, USA.

Patrick 75%
Parfum marqué par les agrumes et le genièvre. Léger et agréable. En bouche, les agrumes prennent énormément de place, au point de me rappeller plus un savon à lessive qu’un gin! Ouch… La finale ne fait qu’accentuer l’impression savonneuse. Bon, il est peut être meilleur présenté dans un cocktail qui masque le coté savonneux. Enfin, je ne le saurai jamais puisque j’ai retourné la bouteille à la SAQ…

Citadelle Réserve 2010

44% alc./vol.
Distillé en avril 2010, fût #18 de 29, bouteille #78. London Gin, France. Particularité exceptionnelle pour un gin, le Citadelle Réserve a été affiné plusieurs mois en fûts de chêne, ce qui lui donne une couleur caractéristique des spiritueux vieillis en fûts. 11,250 bouteilles numérotées furent produites.

Patrick 91%
Nez d’agrumes et floral où la fraîcheur de l’édition régulière laisse place à une touche de vanille. En bouche, ce qui surprends, c’est la texture: beaucoup plus huileuse, voir crémeuse qu’un gin habituel. Le genièvre, les agrumes, l’anis étoilé, les violettes et les iris sont présents, mais enveloppés dans un écrin de chêne. La finale s’étire plutôt longtemps, ce qui est une belle surprise. Globalement, un gin très bien arrondit, qui offre une sensation de dégustation très agréable. Superbe produit, que je recommande à quiconque veut explorer le fabuleux monde des gins de dégustation. On pourrait aisément se demander pourquoi ce phénomène n’est pas plus répandu, et pourquoi le vieillissement ne s’étends pas sur quelques années au lieu de quelques mois.