SMWS G8.6 Cambus 26 ans

59.7% alc./vol.
“Jazzed up banana split”, Distilled 12th June 1988, from Refill Hogshead Ex-Bourbon Cask, 258 bottles

André 80.5%
Définitivement le banana split et la slush à la vanille, puis vague d’alcool de grain épicé, gingembre, sucre à glacer et poivre (oui oui… bizarre), ananas, toffee et caramel. Un peu fermé comme amalgame d’arômes. En bouche, on ressent rapidement l’onctuosité du whisky arrondi par son long vieillissement en fût, beaucoup de notes dérivées du sucre et de la vanille, bol de crème glacée à la vanille, ananas, bananes, nappés de caramel chaud, bonbons Wherters, Finale sur les bonbons casse-grippe et les grains de céréales séchés.

Patrick 85%
Un whisky d’une intensité surprenante, autant venant d’un whisky de grain que d’un scotch de 26 ans. Peut-être même un peu trop. Nez : Parfum floral, fruits subtils et sciure de bois. Bouche : Un beau mix de chili épicé, de caramel et de vanille. Intense. Finale : D’une belle longueur et complexe.

Clan Denny Invergordon 45 ans 1966

47.1% alc./vol.
Fût #HH7254

André 91%
Croustade aux pommes, grains de céréales un peu secs, miel et caramel chaud, vanille crémeuse avec une touche épicée un peu pointue. Si la patience ne vous dérange pas trop et que vous résistez à l’envie de prendre votre verre sans attendre, vous serez grandement récompensé. La bouche et le nez deviennent hyper crémeux, avec une progression de poires caramélisées, de coconut et de bananes flambées. J’avais fait mon idée un peu trop vite sur ce whisky la première fois où je l’avais dégusté… Ce qui est curieux, c’est que si on s’y attarde un peu, on peut continuer à discerner le fait que c’est un grain whisky, car les céréales séchées reviennent toujours en avant-plan. Après une bonne demi-heure dans le verre, des savoureuses notes de fruits séchés apparaissent avec discrétion mais affirmation. Une certaine sécheresse au goût de chêne aussi est latente sans cacher les autres saveurs plus discrètes. La finale est savoureuse avec ses accents de chocolat au lait et la vanille. Un beau dram, dans le style, il faut tout de même savoir à quoi s’attendre car c’est très différent des single malts. Tout comme la plupart des single grain, ce whisky demeure un travail de nuances plutôt que de contrastes, alors cela demandera peut-être un peu plus d’attention que normalement.

Patrick 93%
Un whisky riche et savoureux. Un whisky d’un grand âge, et ça paraît! Superbe, renversant même. Nez : Croustade aux pommes, vanille, caramel, poires mûres et bananes flambées. Appétissant. Bouche : Oh wow! Me fait presque penser à un très très vieux rhum, servi avec la croustade aux pommes susmentionnée, du bois bien épicé et de la vanille. La texture est superbe, et on jurerait que le taux d’alcool est plus fort qu’indiqué. Finale : D’une superbe longueur, avec une bonne dose de vanille.

Girvan Patent Still Single Grain No.4 Apps

42.6% alc./vol.
La distillerie de grain Girvan a été construite par William Grant & Sons en 1963 sur le terrain d’une fabrique de munitions de la Seconde Guerre mondiale juste à côté du port de Girvan et inaugurée en 1966. Son emplacement est idéal car d’importantes quantités de grains peuvent être débarquées au port tandis que l’eau nécessaire à la production de Girvan provient du “Loch Penwhappel “. La distillation s’effectue dans un coffey still et un continuous still.
En 1966, une distillerie de malt, Ladyburn, lui avait été rattachée, puis détruite en 1976. Issu exclusivement de la distillerie Girvan, ce whisky de grain est réalisé avec 90% de blé et 10% d’orge maltée. Il est vieilli, par la suite, dans des fûts ayant contenu dans un premier temps du bourbon américain. Le nom de cette version provient de « apparatus » le nom donné aux alambics. L’Apparatus n°4 a été installé en 1992 à Girvan et opère un type de distillation sous vide unique au monde. Aujourd’hui, plus de 99% de la production de whisky de grain est consommé par les maisons d’assemblage pour la création des blends. William Grants & Sons fait le pari de construire une gamme durable de Single Grain. En effet, le vieillissement de Single Grain donne des résultats impressionnants et la société possède un des stocks de whisky de grain les plus âgés au monde. Seulement 7 distilleries produisent actuellement du whisky de grain en Écosse.

André 83%
Nez très doux et rond, super équilibré. Miel, agrumes, vanille, touche d’herbe mouillée, poires flambées ainsi qu’une touche de pelure de banane et d’ananas. Très près des saveurs découlant de l’utilisation de bourbon cask. En bouche, le whisky est souple et livre une belle texture crémeuse, mais les saveurs sont relativement limitées, mais compensées par une justesse de l’équilibre et une texture feutrée. Les mêmes saveurs senties au nez s’expriment maintenant en bouche, les céréales gagnent la palme, auquel s’ajoute une bonne dose d’épices un peu pointues, une touche de poivre noir moulu et une touche d’herbe verte genre menthol-eucalyptus. Finale courte, mis à part les notes poivrées et épicées. Un whisky rectiligne mais dans la section grain whisky, offrant une belle introduction au style sans être déboussolé.

Patrick 81%
Un bon whisky offrant une belle complexité mais qui aurait gagné à passer quelques années de plus en fût. Aussi, en terme de rapport qualité/prix, on repassera… Un whisky pour les whisky geeks curieux seulement. Nez : Parfum crémeux et fruité, avec une touche de sucre en poudre. Bouche : Vanille, bois frais, crème, fruits complexes et sucre blanc. Touche subtile d’épices. Frais, léger et complexe. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 81%
Nez: Trop doux, presque insipide. Crème, fruits, herbe et vanille. À peine de banane. Bouche: Vanille, un peu de chêne, un peu de sucre, avec un doux build-up de poivre noir. Le tout demeure excessivement doux. Finale: Assez longue et épicée, quoique minérale, pétillante et astringente. Équilibre: Belle personnalité complexe pour un whisky de grain. Aide à comprendre bien des blends. Par contre sa douceur lui fera perdre les durs-à-cuire.

SMWS G4.4 Cameron Brig 34 ans

47.4% alc./vol.
“Enjoy some R&R” – Distillé le 28 mai 1979, 156 bouteilles.

André 78.5%
Visiblement, y’a des choses qui s’améliorent pas même si attend qu’elle vieillissent. Le Justin Trudeau des whiskies. Décapant à meuble et nail polish remover s’adoucissant progressivement en libérant la vanille. Le nez agressif au départ demandera un bon 30 minutes pour s’équilibrer et s’arrondir. Émergent ensuite les saveurs de toffee, de miel et de vanille sucrée, les agrumes. Même en s’adoucissant, le nez demeure très orienté sur les céréales concassées un peu pointues. L’apport du fût de chêne apporte un contraste intéressant entre les saveurs sucrées et rondes et une fine sensation de bois sec, le toffee gagne aussi en importance plus le whisky s’aère. Céréales Honey Comb nappées de miel. La finale est un peu épicée et sèche mais bien balancé par les éléments sucrés. Dans la gamme des grain whiskies, il respecte la ligne directrice, mais je dois avouer que je suis déçu par la texture du whisky, surtout pour un 34 ans d’âge, dont je m’attendais à beaucoup plus de souplesse et de nuances.

Patrick 85%
Un vrai déjeuner estival, tout en fraicheur, en agrumes et en sucre. Agréable et facile à boire, on lui donnerait toutefois vingt ans de moins! Nez: Caramel sucré et vanille, avec une touche d’agrumes. Bouche : Belle texture huileuse. Au niveau saveurs, de la crème glacée aux agrumes, des oranges, une touche boisée, des amandes et un peu de pain frais… Bref, un genre de déjeuner estival. Finale : D’une belle longueur et agréable, avec des notes sucrées et de vanille.

Clan Denny Strathclyde 25 ans Vintage 1989

56.2% alc./vol.
Fût #10446

André 87%
Nez équilibré, dose et balance parfaite de sucre et d’épices, très liché et raffiné… Classy. Caramel brûlé ceinturant de paisibles épices, oranges sanguines, bois vanillé, cannelle. Le taux d’alcool frappe pas mal en bouche après la douceur du nez, de fines aiguilles d’alcool entrent dans la langue et accompagnent la vanille et le caramel et le miel et un peu brûlé du fût. Tout comme l’édition Girvan, je retrouve aussi du poivre noir en background et cela apporte une dimension plus punchée aux autres saveurs relativement douces. Agréable montée des épices en crescendo pour finale de bouche menant sur la vraie finale linéaire mais soutenue. Un grain whisky d’une superbe balance avec une dualité des saveurs et arômes intéressante, une texture juste. Une belle expérience de dégustation, si vous aimez cette catégorie de whisky.

Patrick 89%
Un whisky qui saura unir les amateurs de whisky de chaque côté de l’océan, qu’ils soient fans de bourbon ou de scotch! Nez : Si vous avez déjà visité un entrepôt de fûts de bourbon, c’est exactement ce que ça sent! Chêne, vanille, sous-bois après la pluie et réglisse rouge à la cerise, avec une touche d’épices de bourbon subtils. Bouche : Caramel, chêne brûlé, vanille, cerise, chocolat au lait et une touche d’épices qui vient relever le tout. A mi-chemin entre un bourbon et un scotch. Finale : D’une belle longueur et portée par le caramel et la vanille.

Martin 86%
Couleur de l’influence d’un bois assez riche. Nez: Doux butterscotch, céréales, crème anglaise. On perçoit plus ou moins son âge, tristement. Bouche: Douceur assez marquante pour un cask strength. Chocolat, vanille et caramel entament la danse, suivis de d’autres céréales, mais c’est ici que ça se termine. Finale: Longue et épicée quoique peu aggressive, voire même passive. Équilibre: Une réussite notable pour un whisky de grain, mais un peu trop domestiqué à mon goût. 25 ans serait-il trop long? Blasphème!

Clan Denny Invergordon 21 ans Vintage 1993

51.1% alc./vol.
Fût #10445

André 86%
Nez vraiment tricky pour un grain whisky… Avoir autant de fruits dans un whisky vieilli en bourbon cask est très singulier. Salade de fruits nappée de miel et d’un soupçon d’épices. En bouche, céréales au miel, sensation douce et soyeuse, beaucoup de miel et une texture de beurre fondu, chocolat blanc et croustade. Finale relevée, plus épicée et les céréales séchées concassées. L’alcool est plus approprié dans ce cas-ci et donne une chance aux notes d’agrumes un peu acide de se révéler doucement. Un whisky de grain singulier et de belle conception.

Patrick 90%
Un excellent whisky qui saura convertir ceux qui demeurent sceptiques face aux whiskys de grain. Nez : Parfum intense de caramel sucré et suave, avec de belles notes de fruits rouges et une touche de gâteau blanc qui sort du four. Bouche : Toujours le caramel sucré, au point où le whisky nous fat presque penser à un vieux rhum. Vanille et crème anglaise viennent compléter le tout. Finale : Longue et savoureuse, portée sur la vanille, la crème anglaise et une touche de chocolat au lait.

Martin 87%
Ambre à peine plus profond que le Girvan de la même série. Nez: Le grain est en vedette ici. Blé? Belles touches de caramel chauffé et de fruits séchés. Maïs? Bouche: Plutôt doux et mielleux, surtout fruité, avant que les épices du cask strength ne nous dévorent l’âme. On décèle une belle pointe de céréales derrière le tout. Finale: Les épices font perdurer les saveurs et les arômes précédents, sans toutefois les étouffer. Équilibre: Au contraire du Girvan, le taux d’alcool ici soutient à merveille les flaveurs proposées.

Clan Denny Girvan 20 ans Vintage 1993

56.7% alc./vol.
Fût #10439

André 83%
Nez copieux de miel et de cannelle, d’oranges très épicées et bien porté sur le grain. La bouche est puissante et offre une livraison d’épices assez solide que tentent d’adoucir le butterscotch, le miel et la vanille qui en devient presque poivrée. La finale est musclée par les épices omniprésentes jumelées aux grains de céréales séchés. La texture est sèche et épineuse, avec des soupirs ennuyés de vanille et de miel. Un bon grain whisky, un peu trop rectiligne et prudent. Habituellement, les notes pour ce genre de whisky sont plus douces et de goûter de si fortes épices dans un grain whisky est presque inhabituel. Personnellement, le whisky me laisse un peu indifférent.

Patrick 83%
Un produit assez orginal en termes de saveurs, qui nous sort de notre zone de confort. Nez : Vanille et chêne avec une touche épicée et feuillue. Bouche : Donne l’impression de mordre dans une planche de chêne sur laquelle on aurait versé un trait de vanille. Le tout est complété par un délicieux caramel, une note d’oranges assez puissante et une pointe de miel. Finale : Longue et portée sur un mélange de vanille et d’orange.

Martin 85%
Doré à souhait. Nez: Vanille crémeuse et caramel onctueux. Légère vague affirmée de grain agressif ou du moins pas trop subtil. Bouche: L’attaque du cask strength décuple les épices. Cannelle et gingembre. Le miel et le caramel finissent par percer. La seconde gorgée est pas mal plus douce, sur des notes marquées d’orange, de beurre et de caramel écossais. Finale: Soutenue, sur de belles épices, avec encore l’orange et le miel qui veulent un peu de soleil eux aussi. Équilibre: Bon grain whisky, mais qu’en serait-il à un taux d’alcool moins élevé? On croirait que le cask strength se bat contre les saveurs au lieu de les supporter.

Haig Club Single Grain Whisky

40% alc./vol.

André 87%
Tarte aux pommes avec crème glacée à la vanille, miel, céréales Honey Comb nappées de miel, puis oranges et purée de banane. Bel agencement de saveurs, qui se complètent bien mutuellement. Superbe texture en bouche, visqueuse et collante, fluide à souhait mais les saveurs sont très linéaires; miel, toffee, vanille. Plus en palette de nuances qu’en pléiades de saveurs. L’alcool filtre même au travers les saveurs et pique un peu la langue. Belle montée des épices en finale de bouche, le gingembre particulièrement, balancées par le miel et la vanille, le toffee. Un whisky de belle confection, sans réelle fausse note mais aussi sans réelle typicité ou singularité. Pour le prix déboursé, y’a moyen de trouver fort mieux sur le marché.

Patrick 90%
J’ai beau être amateur de micro-brasseries, parfois c’est d’une bonne Budweiser-en-canette-bien-froide dont j’ai le goût. Toute une belle surprise que ce single grain. Mes attentes étaient au plus bas… D’ailleurs, la première fois que j’en ai bu, mon sentiment fut plutôt « bof »… Mais, à ma grande surprise, ce whisky allait devenir très « addictif » pour moi : La bouteille se vidait sans que je m’en rende compte! Nez : Le léger parfum sucré du grain est accompagné d’une petite note fruitée, de vanille et d’un soupçon de caramel. Frais et appétissant. Bouche : D’abord les céréales sucrées, puis les fruits et ensuite la vanille. Une petite note boisée bien subtile vient compléter le tout admirablement. L’ensemble est tout en fraicheur et en légèreté. Finale : D’une longueur surprenante compte tenu de la légèreté du dram.

Martin 80%
Aussi pâle qu’un albinos. Nez: Caoutchouc chauffé, vanille, cumin et chêne. Grain légèrement sucré. Sent beaucoup l’alcool pour un whisky dilué à 40%, ce qui a pour effet de bien cacher ses aspects plus complexes. Bouche: Très crémeux et sucré. poires et melon, vanille et chêne. Bien mieux exécuté qu’au nez. Finale: Quelques épices gorgées d’alcool nous restent longtemps en bouche avec une touche de chêne. Gingembre et vanille. Équilibre: J’ai bien de la misère à justifier le prix d’une bouteille comme celle-ci. David Beckham ne boit clairement pas de whisky. Comme le diraient certains, je n’hésite pas à l’appeler le “Beats by Dre” du monde du whisky.

Cameron Brig Pure Single Grain

40% alc./vol.
Distillerie Cameronbridge.

André 75%
Nez très aromatique, feutré mais direct et défini. Céréales Cheerios au miel, miel d’abeille, nuage de xérès, beaucoup de vanille et d’effet du fût de bourbon. La bouche est disparate, saupoudrée de quelques épices bien nuancées de notes fruitées et de miel, quelques notes de réglisse en fin fond de bouche. La texture est tout diffuse et diluée, le taux d’alcool inapproprié, le whisky est fort probablement aussi trop jeune. La finale est courte, axée sur le miel, la texture est douce mais sans passion, sans nuances.

Patrick 70%
Goûté en comparaison avec son « frère » le Haig Club, ce single grain m’a énormément déçu. Tant qu’à boire ça, prenez de la vodka dans un verre sale! Nez : Parfum plutôt absent. Grains, épices du bois et caramel légèrement brûlé. Bouche : Goûte l’eau dans laquelle on aurait ajouté quelques céréales, un copeau de bois (juste un!) et de la vodka, pour l’alcool. Me rappelle des alcools cheaps dégustés dans des pays du tiers-monde asiatique. Finale : Courte, me fait penser à de la vodka servie dans un verre à bière mal lavé.

Martin 68%
Nez: Grain très aiguisé, miel et touche de vin. Vanille et retour de la céréale. L’alcool n’est pas très puissant, mais j’ai tout de même l’impression qu’en bouche ça pourrait fesser fort. Bouche: Fruité et mielleux, pour ensuite s’évaporer dans une mer de grain maladroite, accentuée de fruits rouges, d’alcool et d’épices. Un fond de new make transpire à travers tout cela. Finale: Brûlante et épicée, sur une planche de chêne qui baigne dans un mélange de sherry et de Everclear. Équilibre: Probablement trop jeune, probablement servi comme un single grain alors qu’il aurait dû servir d’épine dorsale pour un blend. En tout cas peu importe, ce n’est pas une bouteille que je peux recommander.

Douglas Laing Director’s Cut North British Single Grain 50 ans 1963 Single Cask

46.4% alc./vol.
#DEL 10268, 252 bouteilles.

André 90%
Doux comme de la dentelle. Cire d’abeille pour le bois, vanille, coconut, toffee, céréales. On peut ressentir le whisky âgé sous cette avalanche de saveurs bien douces. La noblesse du vieux whisky se livre à travers les notes poussiéreuses de céréales. La bouche est fraiche et épurée, beaucoup de toffee et de meringue, crème glacée à la vanille, crème brûlée, marmelade d’orange saupoudrée d’épices. Finale longue mais très variée au niveau du goût. Un single grain de belle conception, à la superbe balance et au taux d’alcool approprié.