Port Ellen 4th Release 25 ans – 1978-2004

56.2% alc./vol.
4e embouteillage.

André 89%
Islay en 700ml…Près du Lagavulin, mais avec moins de distinction, plus à l’état brut. Le peat vous prends la main et vous guide dans un voyage gustatif tout à fait maritime. L’alcool prends la relève rapidement mais sans s’imposer. Mentholé, marin et tourbé. Définitivement à savourer goutte à goutte. Malheureusement de cette distillerie fermée par des responsables en cravate dans les années 80 qui doivent réellement le regretter aujourd’hui. Rouvrez vite la distillerie de Port Ellen !!!

Patrick 92%
Tourbe jaune, agrumes, fumée. Au goût, on découvre une belle profondeur digne des meilleurs whiskys. Masqué évidemment par la fumée de tourbe, mais aussi par un fruité très mûr. Il y a aussi une touche d’agrumes qui ajoutent une surprenante dimension supplémentaire. L’intensité du goût cache agréablement la puissance de l’alcool. Bien équilibré, belle profondeur; Rappelle un vatted de 75% d’Ardbeg de de 25% de Lagavulin!

RV 92%
Nez typiquement Islay confortablement assis à mi-chemin entre Lagavulin et Talisker. Tourbe huilée et fumée végétale. En bouche, tourbe jaune brulée et aiguilles de pin de sous-bois. L’alcool est très bien contrôlée et le finale en puissance contrôlée. Impossible à ne pas aimer si l’on dit aimer les scotchs d’Islay.

Port Ellen 24 ans 1979

57.3% alc./vol.
3e embouteillage. Embouteillé à la force du fût en édition limitée à 9000 bouteilles. Aujourd’hui, l’ancienne distillerie de Port Ellen est une malterie. C’est désormais la seule activité industrielle maintenue sur le site. Port Ellen alimente maintenant les autres distilleries de l’île d’Islay : Lagavulin, Caol Ila, mais aussi Ardbeg, Laphroaig, Bunnahabbain, Kilchoman, ainsi que celle de Tobermory sur l’île de Mull.

André 89%
Définitivement Islay; Médicinal; Alcool très présent, mais bien balancé. Appétissant. Comme une ceinture d’aiguilles dans la bouche. À siroter et apprécier en regardant votre porte feuille vide… La rareté se payes parfois très cher… Il y a très fort probablement des managers qui se mordent les doigts d’avoir fermé cette perle dans les années 80. Mais quelle erreur…

RV 90%
On dirait un Lagavulin; Finalement, un mix de Laphroaig et Lagavulin. Phénol un peu. Fumée, un peu de goudron (très léger) Tourbé. Complexe.

Patrick 93%
Fumée, salin, peat, peat, peat, léger poivre. Une raison de plus pour aimer le whisky.

Old Pulteney 21 ans

46% alc./vol.
Old Pulteney 21 ans a été élu meilleur single malt des Highlands de plus de 21 ans aux World Whiskies Awards 2008, ainsi que meilleur whisky de 2012 par Jim Murray dans sa bible éponyme.

André 76%
Unidimensionnel. What the hell? Not my kind at all.

Patrick 90%
Le sel de mer est plus frais ici et mieux défini! Pas décevant du tout! Feuillu (rhubarbe) un peu aigre.

Martin 85.5%
Doré, riche et sirupeux, légèrement toasté. Nez: Malt grillé, miel et sel. Un peu d’herbe. Difficile de lui trouver beaucoup plus de profondeur. Bouche: Miel chauffé, épices et bois. Texture agréable quoique moins riche que ce à quoi je m’attendais. Fruits tropicaux et légère fumée. Finale: D’une longueur acceptable, offre des notes de melon au miel, de noix et de bois épicé. Toujours un léger arrière-goût de fumée. Équilibre: Un excellent whisky, mais à cet âge et ce prix, surtout avec ses médailles, j’aurais souhaité mieux.

RV 87.5%
Fait honneur a son emballage de couleur pale mais très caractéristique. Tout d’abord, des radis fraichement cueillis et lances dans l’eau de mer, puis frottés à de la tourbe, le tout se complexifiant en respirant. En bouche, la tourbe est salée à l’extrême, puis c’est le devant de la langue qui est activée avec une longue finale sucrée, peu expressive mais savoureuse.

Old Pulteney 17 ans

46% alc./vol.

André 89%
Beau nez. Salé et frais. À la fois rural et aquatique 85%. 2eme tasting. Le nez est superbe, fruité et noix. En bouche l’équilibre de celui-ci est si bien présenté, c’en est presque surréel. Les amandes-noix sont plus présentes, un passage en vitesse de gâteaux bananes et noix et une finale légèrement beurre salé. La rétro-olfaction est salée, style noix et cachou.

Patrick 92%
Un grand classique que ce whisky… En fait, de goûter à nouveau ce whisky en 2020 me fait réaliser pourquoi on disait il y a 20 ans qu’il y avait certainement un peu de magie dans la fabrication de ceux-ci! Nez : Parfum très maritime, avec une bonne dose d’algues et de sel, le tout complété par quelques fruits discrets. Presqu’envoûtant! Bouche : Oh que c’est un classique ça! Du sel savoureux, des algues délicieuses, un peu de bois épicé et une discrète note de banane. Finale : D’une longueur moyenne et très salée.

RV 85%
Sel, trèfle brûlé, algues. Piquant sur le bout de la langue.

Old Pulteney 12 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

RV 85%
À prendre sur le quai avec le capitaine. Salin mais les algues sont un peu trop fortes pour mes narines. Tout aussi maritime en bouche, on ne goûte la tourbe d’algue qu’en gorge. La finale voit un fruité (framboise) effleurer les parois de la gorge de manière subtile. Assez typée, c’est le genre qui ne crée pas de grandes vagues mais qui se prend vraiment bien.

Patrick 85%
Au nez, légère tourbe, air marin. Plus huileux que le 10 YO, mais quand même léger. Marin, avec des noix et un peu sweet. Un petit peu épicé (poivre?). Vraiment intéressant, un très bon whisky.

Old Pulteney 10 ans

40% alc./vol.
Embouteillage spécial pour le 10e anniversaire du New Brunswick Spirits Festival.

André 86%
Fruité, des fraises? Fond marin. Une rareté pour les 10 ans du New Brunswick Whisky Festival et un embouteillage unique. Une version peu commune de ce malt rarement rencontré.

RV 85%
Air marin velouté. Au goût, il semble y avoir un fruité avec des dattes, des noix et des épices.

Patrick 84%
Air marin salé. PAS d’algues. Au goût, salé, malté, légère fumée, légères épices, léger fruité.

Old Fettercairn 12 ans Édition 1824

40% alc./vol.
Une des plus anciennes d’Écosse, située au pied des montagnes Cairngorm, la distillerie de Fettercairn est établie depuis 1824 et dès lors a continuellement produit son Single malt des Highlands unique et rare.

André 75%
Voici un whisky « straight liner », du nez à la finale. La base pas subtile, sans originalité; du malt, de la vanille, du miel, du bois, avec une prédominance sur le grain d’orge, du style « bouillie chaude de céréales et d’eau ». En bouche; belle texture offrant un mélange de toffee et de fines épices avec une finale sur les céréales. Un malt de base, pavant la voie à quelques autres verres de whiskies dans une dégustation. Un whisky d’entrée avant le repas principal.

Patrick 80%
Nez léger de malt et vanille, avec une touche de chêne. Le goût, lui aussi très léger, montre toujours la vanille et le chêne brûlé. Pas de surprise non plus au niveau de la finale, avec le sucre du malt et, il me semble, beaucoup d’eau. Un whisky « ok », un peu trop dilué et sans grande originalité. A classer dans la catégorie « Molson Dry ».

Old Fettercairn 10 ans

40% alc./vol.

André 74%
Sent l’égout, pourri, renfermé; Pas de mouthfeel; très boisé. Passager comme Milli Vanelli…

RV 76%
Racineux, terreux, sent le Lestoy saveur originale au pin, whisky doux. Au goût, le bois sort davantage avec de la de sève, or pas de finition sauf le chêne; pas mauvais. Après repos, légère viande.

Patrick 80%
Terreux, sent le renfermé. Très boisé, très très très léger peat, ordinaire seul, superbe avec un cigare!

Rare Malts North Port 19 ans

61% alc./vol.

RV 81%
Comme frencher une célébrité qui embrasse mal: c’est plus pour se vanter à ses amis de la rareté du geste que pour son goût. Bananes et olives noires mélangées. Une fumée cendreuse se présente très bien en bouche mais la finale est décevante avec à peine un peu d’alcool en bout de langue. Trop anodin pour son prix, mais quand même sauvée par un palais très agréable.

Scott’s Selection North of Scotland Single Grain 43 ans 1964

45% alc./vol.
Distillerie fermée en 1980 et démolie en 1993.

André 89%
Fût de sherry et cerises. Agréablement doux et sexy, mais aussi volatile comme de la dentelle et très épuré. Approche simple mais qui cache très bien sa sophistication. La bouche est fort différente avec une arrivée inoffensive où se succèdent en staccato le sherry, la forte influence du bois (43 années dans un baril, ça a ses effets…) une vague orangée, des écales de noix jumelé d’un bon caramel et une bonne gifle d’alcool. Restant en bouche, une forte bataille de l’effet du fût et du sherry, finale en statut quo ou la persistance en bouche sort grande gagnante, supporté par le 45% d’alcool et l’effet rêche et acéré du grain. Un bel exemple de la contribution du grain dans les blended whiskies et aussi où le singulier peut s’avérer plus attrayant que l’ensemble. Son point faible; l’arrivée en bouche. Son point fort; sa finale interminable.