62.5% alc./vol.
Bouteille #7321 de 15000, 167 PPM.
André 89%
Crayon feutre, tourbe feutrée, incroyablement doux pour un aussi haut taux d’alcool et de phénol. En bouche, il explose littéralement sur la langue et l’alcool cherche à s’extirper par les voies nasales, veut sortir à l’air libre, ce qui nous force à l’avaler. Mélange pomme, citron, essences de vanille ? En finale, 2eme explosion, intérieure cette fois-ci, un feeling d’arbre intraveineux d’alcool, de lave en fusion. C’est comme si l’on avait remplacé le sang de vos veines par de l’alcool bouillant. Quelle expérience ! Mais avec la série des Octomore qui s’étire, je crois que l’on vient aussi moins impressionné et si on le compare avec le premier Octomore, j’ai quand même l’impression que les premières versions semblaient plus tourbées que les nouvelles (qui le sont moins). C’est à penser qu’en vieillissant, le whisky s’arrondit et que même si le taux de phénol est supérieur, celui-ci s’adoucit progressivement.
RV 84%
Yes Bruichladdich, we get it. La tourbe. 174 PPM l’an prochain? Félicitations, je suis tellement impressionné. Au nez, un accent de fumée difficile à cerner, qui semble vouloir annoncer une tourbe trop forte. En bouche, comme les PPMs, l’alcool est trop forte, ou ne sert pas bien la cause unidimensionnelle de la tourbe. Comme les Port Charlotte, je suggérerais de les mélanger, peut-être qu’on en viendrait à un exercice appréciable pour les gens qui préfèrent encore une douche straight à une immersion complète dans la tourbe.
Patrick 87%
Tourbe qui semble raffinée malgré sa puissance… En fait, un petit fruit semble lui donner un peu de classe. En bouche, l’attaque de l’alcool est puissante, mais sans être dévastatrice. Toutefois, la tourbe vient en seconde vague pour achever les survivants. Rien de subtil, tout en efficacité pour détruire les papilles gustatives de la verte recrue. A servir au beau-frère quand on veut qu’il aille se coucher!