55.1% alc./vol.
Issu d’un vieillissement en fûts de bourbon de premier remplissage, ce quatrième opus de Bowmore Tempest, est un small batch mis en bouteille au degré naturel qui nous mène sur des sentiers fumés et tourbés parse- més de genêts. Un Bowmore puissant et équilibré. Une petite merveille ! First Fill Bourbon Barrel, édition limitée.
André 86.5%
Comment un whisky à ce pourcentage d’alcool peut-il avoir un nez si apprivoisé ?! Nez de bonbon camphré et maritime, enrobé de vanille. Le nez est relativement effacé et je reste sur »ma soif »… La bouche est plus forte, les saveurs maritimes plus présente, la tourbe s’esclaffera avec retenue dans un sourire d’orange et d’agrume, les amandes grillées et la vanille. Finale tourbée et fumée, citronnée, étrangement posée et domestiquée. Cette édition tranche abruptement des précédentes, une variante plus calme et tranquille. Une journée ensoleillée sur le Loch Indaal.
RV 85.5%
Une recrue sherpa au camp de base: du beau courage, une forme déjà hors du commun, mais pas d’expérience. Au nez du moins, la tourbe y est autant que le sel, mais le foin sec semble moins frais, comme si les champignons fleurissaient sous les éléments plus communs de la distillerie. En bouche l’alcool se veut assez fort et pousse fort la tourbe jaune, mais est assez unidimensionnelle. Par chance, la finale est beaucoup plus appétissante car les champignons ont laissé place au sucre vanillé. Pas un mauvais whisky pour tout standard qui se respecte, mais pour Bowmore un contre-performance; heureusement qu’il s’agit d’un batch qui se corrige plus facilement qu’une édition normale.
Patrick 82%
Nez : Menthol, agrumes, noix de coco, vanille, algues. Bizarre, sans être tout à fait rébarbatif. Bouche : Chêne, citron, vanille, clémentines et pamplemousse. Ensuite, poivre et pin, note maritime trèèèèès subtile. Finale : Chêne et touche de champignons. Balance : Dégusté après avoir goûté 4 anciens embouteillages de la distillerie, je m’avoue très déçu. Il s’agit d’un exercice intéressant, mais pour moi, Bowmore est synonyme du mariage des fûts de bourbon et de xérès. Pour fans finis seulement (ok, j’en suis un!).
Martin 86.5%
Arbore un joli coloris jaune doré un peu léger qui fait presque penser à un jus de pomme inoffensif. Nez: Un départ fougueux lourd de tourbe nous annonce sans grande subtilité son degré d’alcool. On se sent légèrement agressé par du poivre et un gros feu de la Saint-Jean-Baptiste. Par contre, une fois qu’on a passé par-dessus son petit côté Matricule 728, on se fait un plaisir d’y déceler vanille, citron et caramel écossais. Bouche: Offre une rondeur bien agréable en bouche, mais on doit se dépêcher de capter miel et vanille avant que la fumée de tourbe suivie du 55% d’alcool prennent toute la couverture. Cet équilibre nous nargue tout de même de façon ludique. Finale: Fisherman’s Friend à l’eucalyptus, cannelle, chêne, baies de genévrier et cassonade. Équilibre: Moins puissant et affirmé que la batch #3. Son grand frère est peut-être supérieur, mais ce quatrième opus demeure un grand Bowmore qui tient la route, surtout pour un maigre 75$.